chapitre 10
Ecrit par Djamila Diallo
Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌
Suite :
- j'estime je que je n'ai rien à faire ici puisque telle est ta décision, je vais donc partir de chez toi dis-je, d'un ton coléreux ensuite je suis allée pendre mes affaires dans la chambre
- et où comptes-tu aller ? Me demande-t-elle quand je suis réapparue avec mes affaires en main
Moi : je m'en vais loin toi et de tes principes
Elle : tu n'as nulle part où aller, donc tu ferais mieux de retourner chez ton mari
Moi : je préfère être abandonné sur moi-même plutôt que de vivre avec Bakary maman.
Elle : Mariam ma fille écoute moi, je suis ta mère
- je suis désolée de dire cela maman, mais ma décision est prise... personne ne va me contraindre à vivre avec ce crétin qui a piétiné ma dignité de femme, donc, arrête de gaspiller ton énergie parce que tu ne parviendras pas à me faire changer d'avis, dis-je, d'un ton coléreux ensuite je suis sortie en essuyant mes larmes qui n'arrêtaient pas de couler.
- revient ici Mariam, Mariam, c'est à toi je parle, cria-t-elle derrière moi
Mais j'ai fait comme si ce n'était pas à moi elle s'adressait.
Elle : (en criant) Mariam ne vas pas avec ce type revient ici !
- Wallay Mariam si tu te retournes chez ce Djibril tu peux oublier que t'as une mère, conclut-elle..
J'ai continué mon chemin en silence en faisant comme si, je ne l'entendait pas.
En cours de route ne sachant pas où aller une idée de partir me réfugier chez l'une de mes tantes m'a traversé l'esprit.
Je suis donc allée chez ma tante et à ma grande surprise, je trouve mon oncle là-bas.
Arrivé, je leur dit bonjour d'un ton neutre en rentrant
- bonjour, entre ! On parlait justement de toi, me dit ma tante gentiment.
- j'étais en train de raconter à ta tante la situation dans laquelle tu te trouves actuellement ajoute mon oncle
Moi : dites-moi oncle sans le consentement de maman, mon mariage avec Bakary ne peut pas être dissous ?
- ce n'est pas ta mère qui décide Mariam, c'est nous qui t'avons donné en mariage donc c'est à nous de décider de rompre ou pas votre union, l'avis de ta mère compte peu pour ne pas dire qu'elle ne compte pas. Réplique ma tante.
- Et si ce que m'a dit ton oncle est vrai, tu ne te retourneras plus chez lui, nous allons le prouvé que tu n'es pas descendue du ciel
- en tout cas tante aidez-moi à obtenir ma liberté, car je ne veux plus de ce mariage, dis-je d'un ton sec
- ne me dit pas que ta mère t'a chassé de la maison ? Me demande mon oncle
Moi : non, je suis partie de mon plein gré, parce que je ne la supportais plus
Ma tante : je me demande si ta mère à toutes ses facultés de discernement, comment peut-elle se montrer aussi hostile envers sa propre fille
- je me pose la même question, complète mon oncle.
- va te reposer si t'en a besoin ma fille, tu es ici chez toi, tu n'es pas seule, on a pas quelque chose à te donné mes notre soutient physique et moral tu as ça.
Moi : d'accord
- ne t'inquiète surtout pas. C'est ton père que tu as perdu pas nous autres, que ta mère le veux ou pas tu vas quitter cet ingrat. Dit ma tante d'un ton coléreux
J'ai pris ma valise, je me suis dirigée vers sa chambre, j'ai réapparu peu de temps après.
- dis-moi Mariam, ton mari, avait ouvert sa bouche pour dire qu'il ne voulait plus de toi avant de te céder à son ami ? Me demande ma tante
Moi : oui et il n'a jamais cessé de me le répété d'ailleurs
- ce dit Djibril est-il toujours au village ? Poursuit-elle
Moi : oui, Djibril est encore là ! qui y-a-t-il ?
Elle : rien de grave dit lui que tes parents souhaitent le rencontré demain de faire tout pour être là le matin
Moi : d'accord
J'ai immédiatement appelé Djibril pour le tenir informé.
Bakary quant à lui est resté toute la journée à guetter à distance la porte de rentrer de chez son père pour voir si mon oncle allait venir afin qu'il puisse mettre ses menaces à exécution, mais il ne vit pas mon oncle venir du coup, il a cru que j'avais obéi à ses ordres et pour se rassurer, il se rend chez ma mère pour me voir mais il ne me trouva pas là-bas
Arrivé au seuil de notre porte, il se mis à prononcer mon prénom à maintes reprises, ma mère est sortie pour le répondre.
- Mariam n'est pas là, répond ma mère en sortant.
- bonjour belle-mère, dit-il en bégayant
Elle : bonjour ! Mon fils tu vas bien ?
Bakary : je vais bien alhamdoulilah !
Elle : Dieu merci
- je sais que vous m'en voulez énormément, mais sachez que je regrette beaucoup mes actes, dit-il d'une voix mielleux comme s'il regrettait réellement ses actes or que ce n'est pas le cas.
- ne te justifie pas nous commettons tous des erreurs, tout ce que je te demande, c'est de ne plus la traité de la sorte s'il y'a un soucis consulte moi ou un de ses oncles ensemble nous sauront quoi faire, t'a compris ? Dit ma mère
Lui : (content) est-ce que cela voudrait dire que vous n'allez plus me retirer votre fille ?
Ma mère fait signe que oui
- merci beaucoup... je vous remercie du fond du cœur, je vous promets de bien prendre soin d'elle désormais plus jamais, je ne vais la traiter ainsi, j'ai retenu la leçon
Elle : (en souriant) tu n'as pas à me remercier
Bakary : est-ce que Mariam le sais ?
Ma mère : oui
Bakary : j'imagine qu'elle n'est pas d'accord avec votre décision?
Ma mère : pour l'instant non, mais ne t'inquiéter pas, elle finira par accepter
Lui : d'accord j'ai confiance
Ma mère à dit cela à Bakary sans savoir les intentions de mes tantes paternelle.
Bakary de son côté ne sachant pas que Djibril était encore au village, il décide se de retourner le lendemain matin dans la capital pour l'annoncer personnellement la nouvelle ignorant que celui-ci n'était pas là-bas
Le lendemain au chant du coq, il est parti sans dire au revoir à qui que ce soit
- Mon dieu où se trouve ma fille ? J'espère juste qu'elle n'est pas avec cet homme ! Murmurait ma mère en balayant la cour.
Chez ma tante après avoir fait notre toilette, on s'est mis autour d'un bol elle et moi
- j'espère que tu es prête ? Me demande-t-elle
Moi : oui, je suis prête !
Elle : n'est aucune crainte d'accord ? Et ne te gène surtout pas d'accord
Moi : d'accord
Elle : les fautifs ne sont pas les hommes qui maltraitent les femmes, ce sont les femmes qui les laisses faire
Moi : ...
Elle : comment peut-il te traité de la sorte et espéré te garder ? Mais ce n'est vraiment pas lui, c'est ta mère, mais je ne suis pas pressé d'elle mangeons !
Nous avons mangé ensuite, je suis allée m'habiller simplement dans une tenue africaine et quelques minutes plus tard mon oncle est venu accompagner de son petit frère qui est aussi mon oncle
- bonjour ! Ont-ils dit en rentrant ?
Ma tante et moi avons répondu à leur salutation.
- c'est quoi le programme ? Demande mon autre oncle
- nous allons nous rendre chez son beau-père pour le tenir informé de notre décision parce qu'il se peut qu'il ne soit pas au courant des actes de son fils, répond ma tante
Mon oncle : oui, on va aussi l'informé que nous avons décidé de retirer notre fille et que nous comptons la donné à un autre
Moi : tante Djibril viendra-t-il avec nous ?
Elle : non ! Il ne viendra pas avec nous, je veux juste échanger avec lui avant de me rendre chez ton beau-père
Oncle : j'ai aussi quelques questions à lui posées
Elle : OK, il sera là tout à l'heure. Oncle : d'accord comme cela, il nous dira tout ce dont nous avons besoin avant de voir le père de cet idiot.
Ma mère est arrivée dans cet intervalle de temps
- Bonjour ! Bonjour ! Dit-elle en incrustant dans la maison avec un sourire.
Nous avons tous répondu excepter ma tante.
Vous savez ma tante est l'aînée de la famille, c'est elle qui vient après mon père, mais puisque mon papa n'est plus, c'est elle l'aînée après elle sait mon oncle ensuite mon autre oncle, ils étaient quatre en fait.
Ma mère ayant remarqué le visage fâcheux de ma tante demande ce qui n'allait pas en ces termes :
- qui Y-a-t-il belle-sœur ? Tu es fâchée contre moi ? Dit ma mère timidement
Elle : Comment toi tu peux prendre la situation de ta fille à la légère comme cela au point de l'imposer de rester marier à ce type après ce que celui-ci a osé lui faire ?
Ma mère se tourne vers moi et me lance un regard fâcheux.
- Tas imaginé un instant ce par quoi ta fille est passée ? Poursuit ma tante
- c'est pour son bien que je veux qu'elle reste avec son mari, car elle est trop jeune pour mesurer les conséquences du divorce, répond ma mère sur un décidé.. Ma tante avec l'attitude très raisonnable réplique en ces termes :
- cette décision n'est pas à ton actif, c'est nous qui l'avons donné donc c'est nous qui décidons et pour ton information, nous avons décidé de retirer notre fille des mains de cet ingrat de Bakary si, toi tu peux concevoir ce qu'il a osé faire à ta fille nous, nous ne pouvons pas, dit ma tante d'un coléreux.
- toute notre bonne volonté jointe à notre profonde affection, c'est ainsi qu'il nous remercie... Eh bien nous allons lui prouver qu'elle n'est pas descendue du ciel, complète-t-elle
Ma mère est restée bouche bée et puisqu'elle ne pouvait rien dire, elle a voulu partir, mais Djibril est arrivé en ce moment
Moi : tante, Djibril est là !
- va-le chercher, nous n'attendons que lui, me répond-elle
- puis-je savoir ce qui se passe ici ? Demande ma mère confuse, mais personne n'a daigné lui répondre
- Bonjour ! Dit Djibril poliment en rentrant
Ils ont tous répondu excepter Ma mère évidemment. Je me demande ce qu'elle a contre Djibril franchement.
- bonjour, entre ! Ont-ils répondu?
- entre mon garçon ! Répète ma tante aimablement
Nous sommes rentrés ensuite, nous sommes allée nous s'asseoir.
Djibril et mes parents ont longuement discuté, il les a expliqué la tournure des choses à savoir comment il m'a épousé et comment il a découvert que j'étais l'épouse de Bakary et non sa cousine.
- notre porte t'es grandement ouverte, tu peux venir quand tu voudras, nous ne te demandons que la dot. Dit ma tante gentiment
- non, mais vous êtes vraiment sérieux ? Comment pouvez-vous lui demander de payer la dot de Mariam alors qu'elle est déjà mariée à un autre, proteste ma mère
- parce que tu penses que ce lien existe encore ? rétorque ma tante
Ma mère : évidemment qu'il existe puisque son mari ne nous l'a pas rendue.
- il est difficile pour nous d'accepter ce qu'à fait son mari ma belle, dit mon oncle d'un ton sec.
- Tu te justifies pourquoi moi-même ? L'intercepte ma tante en colère ensuite, elle se tourne vers ma mère
- quand son mari a voulu se débarrasser d'elle a-t-il pensé qu'elle avait une famille ? il t'avait consulté avant de céder ta fille à son ami ? Nous l'avons donné notre fille en mariage parce que l'on croyait qu'il l'aimait, s'il ne voulait pas d'elle, il était libre de nous la rendre, mais il n'avait aucun droit de la donner à un autre, c'est nous ses parents, c'est donc nous qui avons le pouvoir de la mariée pas lui, alors si tu ne peux pas apporter ton soutien moral à ta fille évite de défendre cet imbécile dans ma maison, dit ma tante sur un ton méprisant à ma mère sans crainte en la fixant droit dans les yeux
Ma mère s'est sentie humilier du coup, elle est partie.
- Djibril, la dot, c'est tout ce que nous te demandons le reste, c'est à toi de voir, conclut ma tante
Merci de m'avoir lu ❤❤❤