partie 9
Ecrit par Djamila Diallo
bonne lecture à vous ❤❤❤
Après une longue réflexion, Bakary décide de venir chez moi me faire par de ses intentions.
- pourquoi les enfants d'aujourd'hui sont bornés ? Pourquoi ils n'écoutent jamais leurs parents et ne font que ce qui leur passe par la tête ? Et le pire, c'est qu'ils ne craignent pas les conséquences de leurs bêtises, disait ma mère dans ses pensées pendant que je réfléchissais dehors.
- Je n'arrivais pas à croire, après tout ce que ce type m'a fait subir qu'elle souhaite que je reste marié avec lui, mais cela ne risque pas de venir plutôt mourir que de vivre avec ce dépressif, murmure-je
Je suis restée un moment arrêter en train de réfléchir.
J'allais me retourner à l'intérieur de la maison quand soudain Djibril m'a appelé et au même moment Bakary est apparu et sans que je ne sache, il s'est mit à écouter ma conversation avec Djibril
Au bout du fil :
Lui : comment va ta mère, elle s'est calmée ?
Moi : (soupire)
Lui : qui y a-t-il ?
Moi : tu n'imagineras pas ce qu'elle veut que je fasse
Lui : elle ne m'aime pas, c'est ça ?
Moi : non, le souci ce n'est pas avec toi Djibril, il se passe qu'elle ne veut pas que...
- que tu quittes ton Mari, c'est ça ? m'intercepte-il
Moi : oui, mais moi c'est avec toi, je veux être, je ne peux plus vivre avec ce type après ce qu'il m'a fait.
Lui : c'est compliqué, parce que pour que l'on soit ensemble, il faudra que tu divorces
Moi : je le sais, mais ne t'inquiète pas, je ferai tout pour que ça soit le cas.
Lui : Mariam, je t'aime énormément, mais je ne voudrais pas que tu querelles avec ta mère à cause de moi.
Moi : que veux-tu dires par là ?
Lui : écoute, je ferai tout mon possible pour être avec toi, mais je ne voudrais pas que tu aies des problèmes avec tes parents
Moi : je pensais que tu m'aimais, mais apparemment, je me suis trompée
Lui : bien sûr que je t'aime, qu'est-ce que tu racontes ?
Moi : non Djibril, tu ne m'aimes pas sinon tu n'allais pas craindre les obstacles, mais ça ne m'étonne pas, car vous êtes tous les mêmes les hommes
Lui : (perdu) mais de quoi tu parles ?
Moi : Ah ! Tu ne sais pas de quoi je parle ?
Lui : Mariam, je crois que tu as mal interprété mes propos, je voulais te dire de ne pas quereller avec ta mère à cause de moi, mais plutôt d'essayer de lui faire comprendre que le divorce est la seule solution à ton problème, car l'homme que tu as épousé ne t'aime pas, c'est tout
Moi : (soupire)
Lui : on est pas tous pareils Détrompe-toi
Moi : désolée, je ne voulais pas te dire toutes ces choses méchantes, mais j'ai cru que tu voulais abandonné l'idée de te marié avec moi à cause de ma mère.
Lui : non, pas du tout !
Moi : mais Djibril, tu sais que je ne pourrais pas retourner avec toi, je dois rester pour convaincre ma mère
Lui : ce n'est pas grave, je trouve que c'est une bonne idée
Moi : passe me voir demain avant de partir
Lui : d'accord, à demain bises !
Moi : bises !
- hum donc comme ça ma belle-mère ne souhaite pas que l'on divorce, c'est ça ? Me dit Bakary aimablement derrière moi
Je me suis retournée en sursaut et je le vois pointer là les bras croisés.
- qu'est-ce que tu veux ? Dis-je d'un ton sec
Lui : je suis venu parler à ma femme, C'est interdit ?
Moi : tiens toi loin de moi Bakary, car je ne te veux plus que tu fasses partit de ma vie
Lui : en tant que notre mariage n'est pas dissolu, je serais présent dans ta vie que tu le veux ou non.
- tu perds ton temps si tu penses pouvoir me faire changer d'avis, parce que même si ma mère s'oppose à ce que l'on divorce, je te quitterai et de ça tu peux en être sûre, donc tu ferais mieux de déguerpir, dis-je sur un ton méprisant
- écoute moi très bien idiote, tu vas toute suite allée dire à ton oncle que tu as décidé de me pardonner et que ce n'est pas la peine de dissoudre notre mariage, me dit-il autoritairement
Moi : "rire" tu crois vraiment que je vais faire cela ?
Lui : ce n'est pas une suggestion, tu vas le faire à moins que tu préfèrerais sa mort dans les prochaines heures
Moi : vas t'en de chez moi !
Lui : Mariam, je ne rigole pas si tu ne fais pas ce que je te demande, je te jure que j'oterai la vie à ton oncle... je le tuerai pour l'empêcher de dissoudre notre mariage, dit-il d'un ton coléreux en tenant très fort mon bras.
Moi : (en colère) tu ne touches pas à mon oncle Bakary.
- et qui va m'en empêcher, hein ? "rire" tu es et tu resteras toujours ma femme, je préfère te savoir dans ce foutu village en train de souffrir dans la misère que de te voir heureuse avec cet imbécile de Djibril.
Moi : (en larme) qu'est-ce que je t'ai fait Bakary pour que me fasse subir tout ça ? À ce que je sache, c'est toi qui ne voulais pas de moi
Lui : oui, mais je regrette à présent et toi, tu refuses de comprendre cela, tu n'arrêtes pas de me répéter que c'est Djibril que tu aimes
Moi : parce que c'est la vérité et tu sais pourquoi ? Parce que lui, il se fiche que je sois pauvre et illettrée.
Lui : ...
Moi : je suis tombée amoureuse d'un homme qui avant toute chose me respecte, donc comprend que l'affection est une chose qui se mérite en amour et le respect la base de toute bonne relation entre un homme et une femme.
- je te préviens que si ton oncle met les pieds chez mon père, il ne retournera pas vivant chez lui, donc la balle est dans ton camp, complète-t-il
Moi : tu ferais mieux de te trouver un psychologue
Lui : parce que j'ai l'air d'un fou ?
Moi : tu n'en as pas l'air, tu es malade et t'as besoin de toute urgence de te faire soigner
Lui : D'accord, mais avant je me chargerais de ton oncle
Moi : tu ne me fais plus peur
- parfait ! Conclut-il ensuite il est parti ?
Cette nuit-là, je ne dormis guère. Je me tournai et me retournai dans mon lit pendant des heures pesant le pour et le contre analysant mon étrange situation, essayant de comprendre avec calme et sans froid les intentions de Bakary afin d'aboutir à une décision finale, car je commençai sérieusement à m'inquiéter.
- Mon dieu protège mon oncle des griffes de Bakary... Fait en sorte qu'il ne lui arrive rien, murmurai-je
Le lendemain matin comme Prévu Djibril est passé me dire au revoir et sans hésitation, je lui raconte le sujet de ma conversation avec Bakary.
- il a menacé de tuer ton oncle ? me dit Djibril accoté sur la porte de sa voiture
Moi : oui et crois-moi, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit
Djibril : écoute, connaissant Bakary, il n'hésiterait pas à mettre ses menaces à exécution si jamais tu refuses de te soumettre, on va donc le contrecarrer
Moi : en quoi faisant ?
Djibril : en faisant ce qu'il t'a demandé de faire
Moi : pardon ?
Djibril : oui, fait ce qu'il te demande
Moi : Djibril, tu veux que j'aille dire à mon oncle que je ne souhaite plus divorcer
Lui : dis-moi, tu pourras laisser un être cher mourir pour rien ?
Moi : bien sûr que non !
Lui : alors la seule solution pour l'empêcher de s'en prendre à la vie de ton oncle, c'est de faire ce qu'il te demande, ensuite, on trouvera une solution
Moi : tu vas donc annuler ton voyage ?
Lui : je n'ai pas le choix, finalement ce n'était pas une bonne idée de te laisser seule dans ce village avec ce dépressif
Moi : (soupire)
Il me fit une bise ensuite, il est parti, je me suis retournée à la maison aussi
- où étais-tu ? Me demande ma mère les mains plaquées sur les hanches
Moi : j'étais au marché !
Elle : au marché ? Que faisais-tu au Marché ?
Moi : j'étais allée me trouver une paire de chaussures
Elle : ce matin de bonne heure ? Tu te mens à toi-même, viens arranger la maison ensuite, tu vas faire le marché pour la cuisine
Moi : OK.
J'ai arrangé la maison ensuite, je suis allée au marché.
Après le marché, j'ai fait la cuisine et le soir aux alentours de 17h mon oncle décida de mettre ses menaces à exécution, mais avant il se rendit chez nous pour chercher ma mère, mais cette dernière refusa de le suivre sous prétexte qu'elle ne se sentait pas bien or qu'en réalité, elle se portait parfaitement bien c'est juste qu'elle ne ne voulais pas y aller.
- ma belle, essaye de faire un petit effort, il s'agit quand même de ta fille, dit mon oncle à ma mère.
Elle : oui, je le sais, mais crois-moi mon beau, je ne me sens pas du tout bien et si on reportait cela à un autre jour ?
Mon oncle : non non, on ne perdra pas un jour de plus, car ce que son mari a osé lui faire est inadmissible
Elle : mon beau l'islam est contre le divorce
Mon oncle : je sais que la religion est contre le divorce, mais elle ne l'interdit pas... Est-ce que tu sais que ta fille a été transférée à un autre homme comme un objet par son propre mari ?
Elle : je le sais, mais Mariam est encore jeune, elle peut pardonner et repartir à zéro avec son mari
Mon oncle : est-ce que tu serais en train de me dire que tu es contre la dissolution du mariage de ta fille ?
Elle : pour être honnête, je ne voudrais pas qu'elle quitte son mari pour être avec son ami
Mon oncle : après ce que ce type lui à fait, tu voudrais qu'elle reste mariée avec lui ?
Elle : ce Djibril et son mari son ami, elle ne peut être avec ce dernier
- puisque tel est ta décision, je la Respecte, mais si jamais il arrive quelque chose à ta fille, tu seras l'unique responsable, conclut-il ensuite, il est parti furieux contre elle.
Je n'avais même pas eu besoin de dire quoique soit à oncle mon oncle, car il avait pris la décision d'abandonner l'affaire pour éviter d'aller contre le gré de ma mère
- maman, cet homme qui me sert de mari ne m'a jamais aimé, il n'a jamais voulu que je sois sa femme encore moins essayer de me rendre heureuse, est-ce que tu sais qu'il m'avait utilisé avant de me céder à son ami ? Est-ce que tu sais qu'il avait honte de moi ? Est-ce que tu sais qu'a ses yeux, je ne compte pas moins qu'une villageoise ? Dis-moi pourquoi je ne devrais pas obtenir le divorce ? Ou tu préfères que je sois malheureuse toute ma vie !
Elle : c'est pour ton bien ma chérie
Moi : pour mon bien ?
Elle : Mariam tu ne peux pas épouser ce Djibril
Moi : pourquoi ? Pourquoi je ne pourrais pas l'épouser puisqu'on s'aiment?
Elle : tu n'as pas honte que les gens disent que tu t'es remariée avec l'ami de ton ex mari ?
Moi : je m'en fous des gens maman
Elle : eh bien pas moi, tu resteras avec ton mari jusqu'à ce que la mort vous sépare
D'un seul coup, mon cœur s'est atrocement serré.
Moi : dans ce cas, je vais le tué !
Elle : pardon ?
Moi : (en larme) oui maman, je le tuerai s'il le faut
Elle : t'as perdu la tête ? Si tu commets un crime, tu finiras tes jours en prison
Moi : je préfère finir mes jours en prison que d'être avec Bakary
Elle : je croyais t'avoir élevée dans la droiture avec assez de dévouement pour que tu témoignes tout le respect voulu. Je ne pensais pas avoir besoin de te rappeler que le premier devoir d'une jeune femme avant toute chose, c'est de consulter ses parents. Rien, absolument rien, ne pouvait te dispenser de le faire.
Moi : de quoi tu parles ?
Elle : de ta bêtise avec ce Djibril
Moi : j'étais contrainte
Elle : quelles que soient les circonstances, on peut toujours retarder une décision pareille Mariam
Moi : ce n'est pas possible, tu m'étonnes
elle : tu es en partit responsable de ton sort, car tu t'es jetée dans une aventure sans avenir sachant pertinemment qu'une femme ne pouvait épouser deux hommes.
Moi : donc, si je comprends bien, c'est de ma faute si je me retrouve dans cette situation ?
Elle : quelles que soient les raisons qui t'ont dicté ta conduite, tu n'aurais pas dû accepté de te marier avec son ami, je n'avais jamais entendu une histoire aussi bizarre que la tienne
- je ne te reconnais plus maman, j'ai comme l'impression que tu n'es pas ma véritable mère, dis-je sur un ton frustré en pleurant.
Elle : je suis pourtant ta mère, je veux juste te faire comprendre que tu as agi par inexpérience sans prendre l'avis de personne, parce que si tu m'avais consulter, rien de tout ceux-ci ne seraient arrivé
Moi : maman, si tu ne m'aides pas à dissoudre ce Mariage je tuerai Mon mari pour être avec Djibril
Elle : dans ce cas, vas-y... Tu-le pour obtenir ta liberté, mais laisse moi juste te dire que tu n'épouseras pas ce Djibril tant que je vis.
I'm sorry pour hier, j'avais eu un empêchement
Merci de m'avoir lu ❤❤❤