Chapitre 10
Ecrit par Riri
(Dans la tête de Parisa VANS)
Maria DAISY, cette fille ne cessera jamais de m’étonner. Rare sont ces étudiantes, avec lesquelles j’arrive à me lier d’amitié. Mais avec cette jeune gazelle, il y a bien plus que de l’amitié. Travaillée avec elle m’a permis de découvrir une autre facette de ma personnalité. Sa vie est comparable à un champ de mines.
Découvrir que sa mère n’est pas sa génitrice, et pire que cette mère a ses jours comptés. Je n’ose même pas me mettre à sa place. Malgré tout elle à garder le sourire. Même le jour de l’inhumation de Lisa DAISY, sa mère elle a sue resté forte. Elle est restée le roc sur lequel son père et son frère pouvaient se réconforter.
Le jour qui a suivi, elle est venue à l’institut, finaliser les préparatifs de son défilé comme si de rien n’était.
Il a fallu l’intervention de M SASS Clark, pour qu’elle accepte à contrecœur de rentrer chez elle.
Avec Meola, Lee, Dason est en complicité avec son frère et son père, je lui organise le défilé et le lancement de sa création.
Je m’implique rarement dans la vie des gens. Mais depuis que je connais Ria, c’est différent. Sa ressemblance frappante avec la collègue de ma mère Vans MAYANNA, m’a de suite intriguée. Je n’ai pas vraiment été choquée d’apprendre que Tata Vans était sa mère. Je l’ai très peu connu mais du peu que je sache c’était une femme extraordinaire. Et j’ai le sentiment que Maria DAISY l’est au même titre que sa mère biologique.
Cela fait un moment que Mama Lisa nous a quittés. Rafiq est reparti et papa travaille comme un forcené. La semaine qui à précéder sa mort, avec Mama Lisa on s’est réconciliées.
Dès qu’il à vue la photo que j’ai prise dans l’album de Parisa, papa est passé aux aveux. Mama et lui m’ont parlé de ma maman MAYANNA Vans. Je suis allée me recueillir sur sa tombe.
Maintenant je suis orpheline de mère, une deuxième fois. Je suis vidée et fatiguée moralement. Mais que faire, je n’ai pas le droit à l’erreur. On m’a toujours appris à me battre et cette fois ci je ne faillirais pas à ma tâche.
M SASS Clark en complicité, avec Parisa ont repoussé mon défilé à une date ultérieure en m’internant presque de force dans une maison de repos.
Face à mon indifférence criarde au vu des évènements de ces derniers temps, mes proches ont peur que je sombre dans la folie.
Meola et Lee passe de temps en temps me voir. Dason vient aussi et il me mitraille à chaque fois avec son appareil photo, sois disant qu’à la fin de ma théorie j’aurais droit à un album souvenir.
Parisa n’est jamais venue. Gaol la mère de Meola, m’a confirmé qu’elle était tous les jours présente à l’institut. Je fantasme et je passe tout mon temps à penser à Parisa. Suis- je addict d’elle ? Je ne saurais le dire, mais je rêve chaque soir d’elle m’embrassant, me caressant …
Nya m’a annoncé qu’elle était enceinte. Le géniteur n’était rien d’autre que Darwin, son compagnon du The Oldschool.
Ce dernier aurait prévu de rejoindre Nya, au Zimbabwe et de l’épouser afin qu’ensemble ils élèvent leur bébé qui verra le jour dans trois mois. Apparemment ma papillonneuse sœur de cœur a enfin trouvé chaussure à ses pieds. Et j’en suis heureuse pour elle.
- Mlle DAISY, votre rendez d’aujourd’hui avec M SPEAKME se déroulera à l’extérieur
‘’Je suis fatiguée, qu’on me prenne pour une folle. A mon arrivée sa allait encore, mais depuis deux semaines, j’ai été privé de tout contact avec l’extérieur. Et ce Mr SPEAKME, me gave au sens littéral du mot. A chaque séance, ce monsieur s’emploie à vouloir me faire pleurer. Depuis quand, j’ai envie de chialée comme un môme ? Comme si ça ne suffisait pas, ils ont rempli ma chambre de photos déprimante. Pire, il faudrait que je lui parle de mes rapports avec le sexe opposés. Tout ça parce qu’un soir, j’ai eu l’outrecuidance d’avouer à une infirmière que je crois que je suis amoureuse d’une femme. Pour eux, ici dans cette clinique que je qualifierais de Pénitencier. L’homosexualité, serait une maladie de démence. Je suis dégoutée de cet endroit. ‘’
-Combien de fois vais – je devoir vous expliqué que cinglée je ne suis pas...Il va falloir que j’ai une véritable discussion avec votre psychologue SPEAKME ou SPEAKEYOU…
- Je vous prie de bien vouloir être prête Mlle, le chauffeur vous attend…
Je ne pris même pas la peine de lui répondre, cette femme avec ses airs de sollicitude m’énerve. Et j’ai une profonde aversion pour cet endroit. Cela fera bientôt un mois que je passe pour la cinglée de service.
Je suis fatiguée de voir chaque jour la tronche énervante de ce cher psychiatre qui de plus porte un nom ringard. Bref je m’habille avec la ferme intention d’allée dire le fond de ma pensée à ce cher médecin. Aussi, je viens de décider que je vais m’évader de ce lieu calme et un peu trop reposant à mon gout.
La première des choses que je ferais, une fois dehors serait c’est d’avoir une discussion franche avec Parisa. Je dois lui dire tout ce qu’elle suscite en moi. Il faut qu’elle soit au courant de tout ce que sa présence déclenche en moi. J’ai des envies d’être plus que son amie ou étudiante. Et cela me fait extrêmement peur. Sortir de ce bâtiment me fit un bien fou. Le chauffeur a voulu engagé la discussion mais je l’écoutais d’une oreille distraite quand je l’entendis dire qu’on ferait un détour par l’institut DF. C’était l’occasion rêvé, je pourrais voir Parisa[D1] , lui parlée, la touchée…Je ne tenais presque plus en place. Je voulais juste qu’on en finisse.