Chapitre 10
Ecrit par Riri
Arrivée à destination, j’ouvris la portière et je m’engouffrais dans le bâtiment de DF. L’établissement était désert, pourtant à l’extérieur il y avait une multitude de voiture garée. Suivant mon instinct je me suis dirigée vers l’amphithéâtre qui servait de local à toutes les manifestations. A peine j’ouvre la porte, que je remarque l’allée longue et rectiligne du podium recouverte du tapis rouge, ce qui ne peut signifier qu’une chose : ils préparent un défilé. Tout autour, les stylistes, journaliste critique, photographes et autres s’installait. Un journaliste m’aperçut et me fit asseoir au premier rang place réservé normalement à l’assistant du styliste. Deux seconde après que j’ai pris place, je vis Meola, s’élancer sur le podium vêtu d’un des modèles que je n’ai pas pu finir. Fait étrange : les mannequins qui défilaient n’était rien d’autre que mon père, Rafiq, Nya, Gaol, M SASS Clark et Parisa. Seraient –ils devenus mannequins ?
Parisa était vêtue de ma toute première pièce de collection. Ou, a-t ‘elle déniché ça ?
Pour le final, Dason et Lee était vêtue d’un modèle tout à fait extraordinaire. Toute l’assemblée était sous le charme de cette collection qui Coïncidence ou pas, s’intitulait ASIOCCIDAFRIQUE DAISY. Je me suis mise à bouillir parce que je me suis rendue compte que VANS PARISA n’était rien d’autres qu’une usurpatrice, une voleuse d’idée. Profitant d’un moment d’inattention de la part du journaliste, qui me retenait bon gré mal gré, je pris la direction des coulisses.
-Parisa comment avez-vous pu ? Dis-je avec colère et dédain
-Ria chérie je vous attendais, alors vous aimé la collection ? Que dis-je tout le monde vous attend. Les journalistes sont impatients de connaitre la créatrice de ces magnifiques vêtements…
-Mais, Mais ….
Sans rien comprendre, je me suis retrouvés sur le podium en compagnie de Parisa, Papa, Dason, Meola, Lee et Gaol .J’ai fondue en larmes, des larmes de joies, de tristesses et surtout de reconnaissance. J’eus une pensée pour mes deux mamans qui sont maintenant au ciel. Elles étaient là, à mes côtés, je ne sais pas comment l’expliqué mais j’en suis sûre.