Chapitre 10

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 10 : Escape to freedom


( J'aime avant de lire )


** Olaedo **


Ça fait deux jours qu'on cherche Favor mais personnea ne sait où elle est et le comble c'est que même son frère ne se trouve plus à l'hôpital. 

Mon Dieu, que leur est-il arrivé ?

Ont-ils été kidnappés ? 

Ça semble absurde quand même. 

Le médecin nous dit qu'il y'a deux hommes qui sont venu chercher Ikena sans réellement dire où ils l'emmenaient. Ils avaient une décharge apparemment signée par Favor, j'ai regardé et reconnu sa signature mais elle n'a pas l'argent nécessaire pour s'occuper de son frère donc elle ne peut fuir. Où sont-ils donc ?

Ils ont été kidnappés alors ? 

Chineke me ( mains sur la tête ) !!!!!


Je m'en veux, c'est de ma faute si elle a disparu. Si je n'avais pas douté d'elle, si je ne lui avais pas parlé de cette histoire avec Ikeme, je suis sûre qu'elle devait encore être là. C'est de ma faute !

On a placardé des affiches dans les rues, partout mais toujours rien.

On a fait tous les hôpitaux, j'espère, mais rien. Suis fatiguée, je veux qu'on la retrouve, je veux m'excuser.

J'ai passé la nuit chez Ikeme, être à la maison sans voir Favor c'est bizarre et en ce moment papa est très sur la défensive. Je ne sais pas ce qu'il a, on est tous inquiets ( enfin JE SUIS INQUIÈTE ) pour Favor et Ikena mais lui il est à un point plus plus.


Ikemefuna ( passant sa main devant mon visage ) : Babe ? 


Moi ( sortant de mes pensées ) : Oui !


Ikemefuna : A quoi penses-tu ?


Moi ( expirant ) : D'après toi, Favor.


Ikemefuna : Oui, c'est vrai. Je sais que rien de grave ne lui est arrivé, on va continuer de chercher.


Moi ( triste ) : Je m'en veux quand même.


Ikemefuna ( me regardant ) :  Pourquoi t'en vouloir ?


Il ne sait pas que j'ai parlé de ça à Favor. 

Il a vu les images sur le net et on en a parlé mais il ne sait pas que le doute s'était depuis longtemps installé.


Moi : Euh… En fait c'est par rapport à l'histoire de … de la photo sur le net.


Ikemefuna : Et où est le rapport avec ce qu'on se dit présentement.


Moi : Je lui avais parlé de ça et elle avait bien perçu mon malaise.


Ikemefuna : Je ne te suis pas.


Moi : J'ai douté d'elle tu comprends ? J'ai douté d'elle et elle l'a compris. Maintenant, j'ai l'impression que ( la voix tremblante ) c'est de ma faute si elle n'est plus là. 


Ikemefuna ( choqué ) : Mais comment as-tu pu Ola? Tu la connais mieux que quiconque et tu as préféré croire en une image ? Indirectement tu as douté de moi aussi alors.


Moi ( éclatant en sanglots ) : Je suis tellement désolée pour ça si tu savais, je m'en veux et j'ai juste envie de l'avoir devant moi afin de m'excuser mais elle n'est pas là.


Il m'a prise dans ses bras et m'a demandé de me calmer.


Ikemefuna : On va la chercher tu comprends ? On ne va pas arrêter et quand on la trouvera, tu verras qu'elle ne t'en veut pas. Comme je t'ai dit, tu la connais mieux que quiconque et tu devrais donc savoir qu'elle ne t'en veut pas et j'en suis sûr. D'accord ?


Moi : D'accord ! 


Ikemefuna : Essaies de te reposer un peu et après on retourne sur la place pour chercher encore.


Bonne idée, il a raison, je vais dormir un peu. 


** Benson **


Moi : Où en es-tu ?


Ogbonna : Je cherche mais je ne la trouve nulle part et même son frère a disparu.


Moi : Et c'est quoi d'après toi ? 


Ogbonna : Je n'en ai vraiment aucune idée. Ce que je sais c'est qu'elle ne peut fuir avec son frère parce qu'elle n'a pas d'argent et elle ne peut aller nulle part.


Moi ( en colère ) : Dans ce cas, tu accrois les recherches. 


Ogbonna : C'est bien ce que je fais il me semble.


Moi : Il me semble que non ! Deux jours, ça fait deux jours déjà que tu ne la ramène pas et nous en payons le prix. Tu te rends pas compte que ça impacte négativement le groupe ? Il est vraiment en colère et il est impératif que tu règle la situation. On t'a bien demandé si tu étais certain de te conditionner et en même temps nous conditionner à elle et tu as affirmé que oui mais regarde où nous en sommes aujourd'hui. Personne ne sait où elle se trouve et tu deviens incapable pour le groupe.


Ogbonna : Je sais bien et j'assume ce que je dis mais ce qui se passe n'a jamais été été prévu. Il y'a des choses qu'on ne prévoit toujours pas et jusque là, tout était fait parfaitement donc comprenez tous que je ne maîtrise pas tout et que rien de ce qui se passe n'a été planifié. Aussi, en attendant de la retrouver je peux assurer son '' intérim '' , si je puis le dire ainsi, par d'autres sacrifices.


Moi : En quoi ça va couvrir le fait qu'elle ne soit pas là ? Tu pourras faire et apporter tout ce que tu veux mais rien ne va combler ou changer les conséquences liées à son absence. Par conséquent, tu as encore trois jours pour la retrouver.


Ogbonna : C'est bien trop court.


Moi : Et ça n'engage que toi. Tu as engagé ta responsabilité en te conditionnant à cette fille ce qui signifie que tu subiras les conséquences et je préfère t'avertir que si l'impact est lourd sur nous, tu devras quitter la confrérie ou mieux, tu retourneras au bas de l'échelle. Je m'en fiche pas mal de ce que tu feras mais tu as le choix entre deux choses : La ramener ou la remplacer par quelqu'un égal ou supérieur à elle. Je crois qu'on a fait le tour, j'en ai fini.


Réunion terminée ! 

La petite Favor a disparu depuis deux jours et personne ne sait réellement où elle se trouve. Ça me complique la tâche mais ça redistribue les cartes entre Ogbonna et moi. Ce qu'il ne sait pas c'est qu'il la cherche de son côté et moi du mien. Si je la trouve avant lui, il l'aura perdu parce que tout comme lui j'aspire à plus grand et ça me propulsera bien plus en haut que maintenant.


Je suis chez moi actuellement avec ma femme et j'attends qu'on vienne me rendre des comptes.


Moi ( les regardant ) : Où en êtes vous ?


Garde 1 ( debout ) : On continue de chercher Monsieur.


Moi ( prenant son voiture ) : Toujours rien ?


Garde 1 : Il y'a une personne qui nous a dit l'avoir aperçu sur la place.


Moi : Allez alors chercher là-bas.


Garde 2 ( acquiesçant ) : Oui, on venait juste vous faire un compte rendu 


Moi : Merci et filez maintenant.


Ils ont retournés faire leur travail et je suis resté à discuter avec ma femme.


Chisindi ( me regardant ) : Qu'en est-il exactement avec Ogbonna ?


Moi ( Soutenant son regard ) : Il n'en a aucune idée et est aussi en pleine recherches comme moi. Je lui ai déjà dit tout ce qu'il fallait et il a désormais trois pour la chercher. ( Souriant ) Il ne va pas la retrouver et il va perdre sa place ce qui fera qu'il ne sera plus une menace pour ma place, en tout bien tout honneur..


Chisindi : Alors il faut la trouver avant lui.


Moi ( souriant ) : Je compte bien le faire, compte sur moi.


Nous sommes restés encore à discuter un peu puis je suis allé me reposer.


** Favor **


Je suppose que tout le monde me cherche à la maison et dans la ville d'ailleurs mais je ne pouvais plus rester. 

Ma sortie de l'hôpital et cet avortement m'ont fait vraiment mal et je ne me voyais plus en sécurité dans cette maison donc en pensant à maman et aux histoires qu'elle nous racontait, je me suis souvenu d'une seule : celle dans laquelle elle a fait une fugue de chez ses parents pour faire une semaine chez papa. Ses parents lui refusaient ça donc elle l'a arraché et je me suis dit aussi que si je voulais que les choses changent où se bougent de mon côté il fallait que je fasse quelque chose donc j'ai décidé de fuir.  

J'y ai longuement réfléchis et en pensant à Ikena je me suis dit que je ne pouvais m'en aller en le laissant ici, non. Donc, il me fallait trouver un moyen de m'en aller avec lui car je ne me vois pas le laisser ici sans moi mais comment l'emmener sans le débrancher ? 


Dès mon retour de l'hôpital, je me suis lancé dans des recherches interminables sur son état et sur notre situation afin de savoir s'il n'y a pas un endroit où je peux aller me cacher. J'ai cherché vraiment cherché et je me suis rendu compte que les orphelins ont pleins de droits qui nous sont inconnus et qu'il y'a une organisation ( un peu plus éloigné d'Ikoyi ) qui hébergent des orphelins et s'en occupe jusqu'à ce qu'ils deviennent assez indépendant, n'est-ce pas là une opportunité ?  

Je me suis donc appesanti sur cette organisation afin d'avoir plus amples informations sur elle et savoir où elle situe et dès que c'était bon, je me suis déplacé le lendemain pour y aller. Je pressentais que tonton Ogbonna devait recommencer à me tourmenter donc je ne pouvais plus, il me fallait m'en aller sinon je l'aurais certainement empoisonné. Je me suis donc rendu dans cette organisation et j'ai rencontré une dame qui m'explique quoi faire.


Elle ( me regardant ) : Donc si je comprends bien, votre frère est dans le coma et vous voulez l'emmener ici afin que l'on s'occupe de lui ?


Moi ( soutenant son regard ) : Oui ! Je me suis bien renseignée et j'ai vu que vous avez les meilleurs médecins de la ville donc j'aimerais vraiment qu'il soit ici et non là-bas.


Elle : Parce que c'est gratuit c'est cela? 


Moi : Écoutez, ce n'est nullement la raison de ma venue ici. Nous sommes orphelins mon frère et moi et avons besoin d'un endroit où rester, je vous en prie acceptez le ici.


Elle : Vous venez de dire que '' vous '' avez besoin d'un endroit où rester et par la suite '' acceptez le '', qu'est-ce que cela signifie et où restiez vous avant ? Pourquoi décidez vous de vous en aller ?


Moi : On , enfin je , reste un peu partout dans la ville. Je n'ai pas d'endroit fixe et j'aimerais mettre mon frère dans un endroit où je serai sereine de le voir. Quant à moi, je ne sais pas, je dois me construire. Je ressens ce besoin d'aller loin d'ici et je pense que c'est nécessaire et que c'est ce qu'il me faut.


Elle : Vous abandonnez votre ici ?


Moi ( du tic au yac ) : Pardon? Quoi ? Que dites-vous donc ? Je n'abandonnerait jamais mon frère, c'est justement pour lui que je fais tout ceci. Je demande à aller quelque part mais ça ne signifie pas que je l'oublie ou que je ne vais jamais m'occuper de lui. Comment pouvez-vous ? Écoutez, j'ai vraiment besoin que vous m'aidiez parce que je … je… 


Pfffff !!!!

J'ai vraiment l'impression que si je ne lui dis pas tout ce qu'il faut savoir elle ne va jamais accepter de m'aider.


Moi ( triste ) : Mon oncle abuse de moi… c'est la première fois que je le dis, surtout à une inconnue mais j'ai l'impression que c'est ce qu'il faut que je vous dise. Pour faire court, je suis fatiguée de vivre ça et j'ai besoin de m'en aller un moment afin de me retrouver et peut-être de reconstruire ce qui a cassé en moi. J'en ai vraiment besoin et pour cela, il faut que je m'en aille mais je ne peux le faire en laissant mon frère sous la responsabilité de cet homme donc je vous en supplie prenez le avec vous juste jusqu'à ce que je revienne. Je ne peux pas vous parlez de ma vie mais c'est vraiment nécessaire.


Elle : Pourquoi ne pas porter plainte contre votre oncle ?


Moi ( me levant ) : Je vous remercie se m'avoir écouter et je comprends que vous refusez, je bais m'en aller.


Elle ( se levant à son tour ) : Attendez… asseyez-vous et on va mieux discuter.


J'ai pris place à nouveau et la discussion a repris jusqu'à ce qu'elle décide d'accepter de prendre Ikena avec eux. Je suis revenu le lendemain afin de visiter les lieux et voir dans quelle salle il sera puis j'ai signé les papiers et je suis rentrée chez moi. 

J'ai vraiment besoin de faire ça, m'en aller pour aller je ne sais où mais m'en aller tout de même en sachant mon frère en sécurité et j'ai trouvé la solution, j'en suis plus que satisfaite et j'espère que l'inconnu m'acceptera. J'ai déjà récupéré l'argent que j'avais avec Ikeme, j'attends juste le bon moment pour m'en aller. 

Une décharge a été signée afin de permettre à l'organisation d'aller le chercher dans qu'on ne voit, quitte à ce qu'on nous considère morts ça m'ira. 

Ils savent qu'ils ne doivent rien dire sur nous à quelqu'un, c'est un peu comme une protection des témoins mais ce n'est pas le cas et en aucun cas ils ne vont le débrancher.


Le jour j, ils m'ont appelé sur mon nouveau numéro pour me dire qu'ils avaient  déjà installé Ikena chez eux et moi je suis restée pour attendre Olaedo. Elle arrive aujourd'hui et j'ai quand même envie de la voir pour une dernière fois.

Je suis dans ma chambre à ranger les choses comme si de rien était parce que je n'emporte rien avec moi, quelqu'un frappe.


Moi : C'est ouvert.


Olaedo ( entrant ) : Bonjour Favor. 


Moi ( sautant sur elle ) : Ola, je suis si contente de te voir. Tu viens d'arriver ?


Olaedo ( souriant ) : Oui oui.


Moi : Tu m'as tellement manqué.


Olaedo ( me regardant ) : Et moi donc ! Tu vas bien ? Tu n'as plus mal ? Viens on va s'asseoir.


Moi ( m'asseyant ) : Oui oui, tout est ok, je n'ai plus mal.


Olaedo ( doutant ) : Hummm


Moi ( rigolant ) : Le médecin m'avait donné une semaine et il avait raison parce que ma douleur est passée.


Olaedo : Dieu merci ! Elles sont où les mégères ?


Moi ( éclatant ) : Je n'en ai aucune idée.


On a beaucoup raconté, elle m'a donné ce qu'elle m'a apporté et puis posé une question.


Olaedo : Favor ?


Moi : Oui?


Olaedo : Sais-tu ce qui se dit un peu partout ?


Moi : Non, dis-moi.


Elle s'est levée pour prendre son téléphone qui était sur la table de nuit et m'a demandé se regarder quelque chose.


Moi ( regardant son téléphone ) : Quoi? Comment ? Mais ils racontent n'importe quoi. Tu ne crois pas à tout ça n'est-ce pas ?


Une image de Ikemefuna et moi, le jour où il m'a ramené à la maison. Je lis les commentaires et je n'en reviens pas, les gens sont vraiment fourbes. 


Olaedo : …


Moi ( me levant ) : Mais non, tu ne peux pas croire à tout ceci. Cette photo a été prise par Agudo quand il est venu me déposer à la maison, le jour de ma sortie de l'hôpital. Je l'ai simplement remercié, il n'y a rien entre lui.


Olaedo : Trop de commentaires, trop de choses dites et j'avoue qu'à un moment j'ai douté et …


Moi : Je suis très vexée que tu ai pu penser une telle chose, jamais je ne pourrai te faire ça. Mais ne t'inquiète pas, je peux bien comprendre que tes doutes. Bon retour chez toi, je dois aller voir Ikena.


Olaedo : Fav, attends…


Trop tard, je sors de là.

J'arrive pas à y croire, elle doute de moi et pense que j'aurais pu lui faire une telle chose ? Chineke !!!!


Bref, c'étaient là mes mots à son égard et la dernière fois que je l'ai vu. Je pars quand même déçue mais en même temps heureuse de l'avoir eu dans ma vie. 

J'ai quitté la maison et je suis directement allé dans la nouvelle demeure de mon frère lui dire aurevoir.


Moi ( tenant sa main ) : Hey mon grand, c'est moi… je viens te dire que je te laisse quelques jours ici et …


Je ne suis qu'à ma première phrase que déjà je ressens ce gros pincement dans le cœur, j'ai mal de devoir le laisser mais il le faut. Si je reste dans cette ville, je resterai la priorité de tonton et il me l'a déjà dit donc je refuse de l'être. J'ai juste besoin d'aller quelque part, travailler, me faire un peu d'argent et revenir le chercher…

Je le regarde et je ne peux empêcher mes larmes de couler.


Moi ( pleurant ) : Je suis désolée Ike mais je suis sûre que tu comprends ce que je fais  et que tu ne m'en veux pas. Tu te rappelle, maman nous avait dit qu'elle avait du fuir la maison pour aller retrouver papa et elle disait qu'il fallait toujours arracher son bonheur si celui-ci ne voulait pas venir à nous et c'est ce que je compte faire pour nous. En restant ici, j'arriverai à rien donc il faut que j'aille tenter ma chance ailleurs mais je ne t'oublie pas. Je veux juste me créer un petit espace et je reviens te chercher, c'est tout pour qu'on soir enfin heureux. Je t'enverrai des lettres et de l'argent à chaque fois que je le pourrai et je prierai toujours pour toi, personne ne va te débrancher … Personne ! J'espère que tu comprends et que tu ne m'en voudras pas, tu es en sécurité ici. Tu dois me faire confiance, tu me manque même déjà mais je dois vraiment m'en aller. Je sais que tu entends ce que je dis et s'il te plaît, pries pour moi. Pries pour que je parvienne à faire ce que je souhaite faire pour tous les deux ( me devant ). Je t'aime Ikena et si tu te réveille derrière moi appelle moi et surtout reste ici, ne vas nulle part tant que je suis pas revenu. ( lui faisant un bisou sur le front ) Je ne t'abandonne pas, je reviendrais et je serai toujours avec toi. 


Je sors rapidement de sa chambre et sors de l'établissement totalement en courant et j'arrête un taxi qu'il me laisse à l'arrêt de bus. Installée dans le taxi, j'éclate en sanglots. J'ai envie de faire demi tour, j'étouffe tellement je respire vite.


Moi : Arrêtez vous s'il vous plaît.


Il s'arrête et je descends pour prendre un peu d'air.


Le conducteur :  Ça va ? 


Moi : Oui, merci ! 


Le conducteur : On peut y aller ?


Moi : Oui oui, on y va.


Je remonte dans le taxi et il me conduit à l'arrêt de bus, je paie et descends puis je vais monter dans un bus sans savoir sa destination. Je laisse la décision à la vie.


'' Escape to freedom '' …

Un texte que j'ai toujours aimé lire et à force, je vais l'appliquer dans ma vie.


La mal aimée & l'enf...