CHAPITRE 10: LE CULOT

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 10 : LE CULOT

(Excusez d’avance les propos grossiers contenu dans le texte)


**LESLIE OYAME**


 « Moi : Pardon ?, Tu viens de dire quoi ? »

 « Lucrèce : (Pleurant) Qu’il a pris les enfants et est parti avec eux. J’ai essayé de refuser mais je n’ai pas pu, il était plus fort que moi. »


Mon cœur a raté un battement et j’ai failli m’écrouler au sol mais je me suis agrippée à ma chaise. Ce n’est pas possible. Elle est en train de me dire qu’on a kidnappé mes enfants ?Je veux commencer à pleurer mais je me retiens et lui pose la question.


« Moi : (Voix tremblante) Lucrèce, quelqu’un a, a kidnappé mes enfants ? »

« Lucrèce : (Pleurant) Non. » 

 « Moi : (Confuse) Mais qu’as-tu dit en amont ? Tu n’as pas dit que quelqu’un t’a pris les enfants de force ? »

«Lucrèce : Si »

 «Moi : Et alors ? »

 « Lucrèce : Il a dit qu’il était leur père.

« Moi : (Hurlant) Quoi ? »

« Lucrèce : Le monsieur, il a dit qu’il s’appelle Arsène et qu’il est le père des jumeaux. »


Ma frayeur s’est transformée en colère. Je risque de tuer quelqu’un aujourd’hui , je jure devant Dieu. Il a osé ?


« Lucrèce : (Pleurant) Je lui ai dit que non, les jumeaux n’avaient pas de père et que tu allais te fâcher mais il ne m’a pas écouté et il est parti avec eux. »

 « Moi : (Retenant ma colère) Là tu es où ? »

 «Lucrèce :(Pleurant) Je suis toujours à Sotéga. »

  «Moi : Prends ton taxi et tu rentres à la maison, je vais régler ça moi-même. »

 «Lucrèce : Je te demande pardon tantine Leslie, je ne voulais pas qu’il prenne les enfants et ».

 «Moi : (La calmant) Je le sais très bien, arrête de pleurer et va m’attendre à la maison. Je vais régler cette histoire. »

 «Lucrèce : D’accord tantine Leslie. »

Clic ! 


Elle a raccroché et j’ai aussitôt lancé l’appel sur le numéro de ce chien mais il a rejeté mes appels avant de me faire un message.


-Chien retrouvé : Je suis au volant et je ne peux pas décrocher, rappelez plus tard madame.

-Moi : Ton Bangala mal coupé là, imbécile, chien. Je te jure devant Dieu que si tu ne me ramènes pas immédiatement MES ENFANTS, je vais faire ta prison tu m’entends non ?

-Arsène : Nien-nien-nien-nien. C’est le Bangala mal coupé là qui t’a fait jouir jusqu’à te donner deux beaux enfants non ? J’ai pris mes enfants, j’attends de voir ce que tu vas faire, idiote.


Seigneur ! Mon cœur chauffe tellement que j’ai envie de cogner et hurler sur quelqu’un. Je voulais encore répondre quand Larsen est revenu m’interpeller .


Larsen : Leslie, on t’attend pour commencer.

Moi : J’arrive . 


C’est avec le gros cœur que je l’ai suivi dans le bureau pour aller faire mes comptes. Je sentais le regard insistant de mon chef comme toujours mais j’essayais de ne pas prêter attention. Ça va faire 4 mois qu’il me fait des avances et il n’est d’ailleurs pas le seul à le faire mais depuis je l’esquive car je n’ai pas envie d’avoir des problèmes, je suis venue ici pour travailler et non chercher les hommes qui ne m’intéressent d’ailleurs plus. Nous faisons les comptes et à la fin, le chef me retient.


M.Rogoula : (Après le départ des autres) Tu n’as toujours pas de réponse à me donner Leslie ?

Moi : (Regardant mon téléphone qui me signalait la notification d’un message) Non monsieur.

M.Rogoula : Je t’ai déjà dit de m’arrêter avec les monsieur là quand nous ne sommes qu’à deux et de m’appeler par mon prénom « Serge ».

Moi : Je ne peux pas monsieur, nous sommes au boulot. Et s’il vous plaît, j’aimerai me retirer car j’ai une urgence à la maison.

M.Rogoula : Quel genre d’urgence, ta fille a eu un problème ?

Moi : Non, ce n’est pas elle.

M.Rogoula : Donc ce sont les jumeaux ?

Moi : Je n’ai vraiment pas le temps pour vous parler, il faut que je rentre immédiatement.

M.Rogoula : Je vois, laisse moi au moins te raccompagner pour te faciliter la tâche.

Moi : Non monsieur, ça ira. Ne vous dérangez pas. Si j’ai besoin, je vous appellerai.

M.Rogoula : (Soupirant) D’accord . On se voit donc lundi, passe un bon week-end.

Moi : (Me levant) Merci, à vous aussi.


Je suis sortie sans attendre qu’il n’ajoute quoique ce soit. Oui j’ai dit à cet homme que j’avais trois enfants et c’est d’ailleurs ce que je dis à tout le monde pour les faire fuir. Quand ils entendent que j’ai trois enfants, généralement ils prennent du recul parce qu’ils voient déjà les dépenses et autres, moi cela m’arrange car je n’ai plus à faire quoique ce soit pour les repousser. Même si dans cette boîte, les hommes semblent être persistants et en l’occurrence cet homme. Contrairement aux autres à qui j’ai dit à la bouche que j’ai des enfants, lui il les a déjà vu, il a vu les jumeaux et Lucrèce, c’est elle la fille dont il a fait mention dans ses propos un peu plus haut. Nous l’avions fortuitement rencontrés dans un magasin en Nkembo (quartier) alors qu’on faisait des courses, j’étais avec Lucrèce qui nous avait accompagné parce que j’avais besoin d’elle. Il avait cru que c’était ma fille et je ne l’avais pas contredit. D’ailleurs quand je parlais de trois enfants, c’était elle la troisième même si ce n’est pas le cas pour de vrai. 

J’ai rejoint les autres qui m’attendaient dehors après avoir pris mes affaires.


Créole : Il te voulait quoi ?

Moi : Rien d’important , il voulait savoir pourquoi je suis arrivée en retard pour faire les comptes.

Créole : L’homme là surveille tes faits et gestes à la loupe et tu dis qu’il n’y a rien entre vous deux ?

Moi : Je ne vais pas revenir sur ce sujet.

Créole : En tout cas.

Larsen : Tu viens ou non ?

Moi : Non, j’ai une urgence à la maison que je dois régler, je ne peux pas vous suivre.

Larsen : C’est dommage.


Je me suis éloignée avec mon visage qui tentait tant bien que mal de cacher mon exaspération avant de déverrouiller mon téléphone et voir que j’avais des notifications WhatsApp. Je clique dessus et je vois deux photos de mes enfants assis dans un restaurant en train de manger, c’est l’imbécile là qui a envoyé ça. Je relance l’appel sur son numéro et le bon monsieur le rejette .


-Chien retrouvé : Je mange avec mes enfants et je ne peux pas répondre donc cesse de m’importuner.


Je me retiens de crier ici parce que je suis à la route et devant mon boulot où on me connait comme une fille calme et polie je ne peux pas me permettre de salir mon image à cause de ce chien. Ah Seigneur, je vais lui faire mal quand je l’aurai en face de moi. 


-Moi : Écoute moi très bien connard, tu as moins de 30 minutes pour me ramener mes enfants sinon je te jure que Libreville sera trop petite pour nous deux, je verrai mon homonyme.

-Chien retrouvé : (Après un moment) Va donc voir ton homonyme en question parce que vois-tu, j’ai décidé qu’ils passeront cette nuit avec moi et je te les ramènerai demain après quoi nous aurons une discussion sérieuse. Sur ce, bonne fin de journée. 


Elang no si, toi et tous tes parents. J’ai relancé l’appel mais il n’a toujours pas pris. 


-Moi : Salopard, je te jure que tu vas regretter d’avoir croiser mon chemin dans ta vie c’est moi qui te le dis, imbécile.


Qu’est-ce que je fais maintenant ? Je commence à le chercher par où ? Je pense aux photos et j’active la géolocalisation sur les photos qu’il m’a envoyé et cela m’indique l’adresse d’un restaurant non loin du rond point de Nzeng-Ayong avant d’arriver au lycée. J’arrête rapidement un taxi et je demande ma destination, comme c’est une grosse proposition que je fais, dès la première demande, on me prend. Je grimpe et il démarre. Durant tout le trajet, je suis déjà en train de réfléchir à ce que je vais faire à cet homme, il va comprendre la vie aujourd’hui ce crustacé sorti de je ne sais quel trou. Je suis tellement en colère que j’en tremble même.  30 minutes plus tard, je descends du véhicule et cours dans le restaurant. Je scrute l’endroit et je ne les vois nulle part. Je me rapproche donc d’une des serveuse avec mon téléphone à la main.


Moi : Ma chérie stp, bonsoir.

Elle : Bonsoir.

Moi : (Lui montrant les images) Tu n’aurais pas vu ces deux enfants ici ?

Elle : (Regardant les photos et souriant) Oui les jumeaux, ils étaient ici avec leur père, c’est moi qui me suis occupée d’eux .

Moi : Ils sont où ?

Elle : Ils sont partis il y a une quinzaine de minutes, dès qu’ils ont fini de manger, ils sont partis.

Moi : (Désespérée) Ils n’ont pas dit où ils sont partis ?

Elle : Non. Il y a un problème ?

Moi : (M’attrapant le front) Seigneur. Cet imbécile a emmené mes enfants où ?

Elle : (Insistante) Madame, il y a un problème ?

Moi : Oui. Il y a que cet homme m’a kidnappé les enfants et les a entraînés je ne sais où ?

Elle : (Surprise) Oh ! Ce n’était pas leur père ? Le monsieur a dit que c’était ses enfants et les jumeaux l’appelaient même papa sans compter la ressemblance.

Moi : (M’énervant) Ce salopard n’est pas leur père, c’est un voleur d’enfants.

Elle : Ah madame excusez moi, je croyais que.

Moi : (l’interrompant) Vous croyiez mal. 

Un homme : (À elle) Il y a un souci Ludmila ?

Elle : Oui monsieur. La dame dit que le monsieur qui était là avec les jumeaux tout à l’heure les a kidnappés.

Lui : (Surpris) L’homme avec ses deux petits garçons qui étaient sur cette table ? (indiquant la table)

Elle : Oui monsieur. 

Lui : C’est étrange. (Me regardant) Madame si vous dites qu’on vous a kidnappé les enfants, allez au commissariat signaler ce kidnapping.


Je me suis retournée sans attendre mon reste et me suis effectivement dirigée vers le commissariat de Nzeng-Ayong pour porter plainte, je ne sais même pas pourquoi je n’y ai pas pensé. Je suis rapidement arrivée sur place et j’ai expliqué mon problème aux femmes que j’ai trouvé là. Après m’avoir brièvement écouté, elles m’ont confié à un enquêteur à qui j’ai réexpliqué l’histoire en lui disant qu’un homme avait kidnappé mes enfants à leur sortie d’école. 


L’enquêteur : (Notant ce que je disais) Vous savez qui ça peut être ? Un nom ou quelque chose pour que l’on puisse réduire le champ des recherches ?

Moi : Oui. Je connais le nom de l’homme qui les a enlevés.

L’enquêteur : Comment s’appelle ce monsieur ?

Moi : Arsène MFOULA.

L’enquêteur : (Levant la tête pour me fixer l’air surpris) Pardon ? Vous pouvez répéter l’identité .

Moi : Arsène MFOULA.


Il a regardé son collègue à côté de lui qui l’a regardé en retour.


Moi : Il y a un souci ?

L’enquêteur : (Me regardant à nouveau) Du tout. Continuez, donc vous dites que le ravisseur se nomme Arsène MFOULA ?

Moi : Oui.

L’enquêteur : Je vois et quel est votre lien avec cet homme ?

Moi : Aucun, je n’ai aucun lien avec ce salopard.

L’enquêteur : (Après m’avoir regardé un moment) Excusez-moi une minute, je vous reviens dans peu de temps.

Moi : D’accord .


Il s’est levé et est sorti de la pièce. Je suis restée avec deux autres hommes dans la salle qui me regardaient comme s’ils voulaient me sonder. Au bout de 10 minutes, le monsieur est revenu s’asseoir et il a continué avec les interrogations. À la fin, il m’a dit de rentrer à la maison et que dès le lendemain ils allaient se pencher sur le cas et chercher à interpeller le présumé ravisseur. Je me suis levée et je suis sortie du commissariat. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais l’impression que ma plainte n’allait pas aboutir et qu’il me menait en bateau. Comme pour confirmer mes dires, dès que je suis sortie du portail, j’ai reçu un message de l’imbécile là.


-Chien retrouvé : Tu auras beau faire tous les commissariats de cette ville et tu n’obtiendras rien. Va encore me signaler là-bas et je peux t’assurer que c’est toi qui y passera la nuit. Je t’ai déjà dit que cette nuit les enfants la passeront avec moi donc si tu as un peu de matière grise, chose qui m’étonnerait beaucoup, prend les brindilles qui te servent de jambes et rentre chez toi, tu verras les enfants demain. PS : Ce n’est la peine de m’appeler comme la psychotique que tu es, je ne répondrai pas . J’espère que je me suis fait comprendre dans ton cervelet qui est à l’intérieur de ta grosse tête vide. 

-Moi : OK.


Cet imbécile a osé ? Ok. Je verrai mon homonyme, cet homme regrettera jusqu’à la fin de sa misérable vie d’avoir croisé mon chemin, s’il finit bien c’est que je ne m’appelle pas OYAME Leslie. Le culot dont il a fait preuve aujourd’hui sera bel et bien le dernier. Et ces imbéciles d’enquêteurs de merde là. Je rebrousse chemin et je me dirige vers le coin où ils gardent leurs tas de ferraille qui leurs servent de voiture avec mon téléphone à l’oreille en feignant un appel l’air de rien. Quand je suis toute proche, je fouille mon sac et je sors mon petit couteau avec lequel je me balade souvent. Je raye tous les véhicules qui sont là sans distinction aucune avant de crever les pneus. Petites et grandes voitures, aucune n’en réchappe. Une fois que c’est fait, je sors de là ni vu ni connu et j’arrête rapidement mon taxi avant de partir de là. Les salopards comme ça au lieu de faire leur travail et protéger les citoyens, c’est ce genre de combines qu’ils font, ils n’ont eu que ce qu’ils méritent. Je verrai encore avec quoi ils vont se déplacer demain ces imbéciles.

  J’arrive dans mon quartier un peu plus tard et je paie avant de descendre. Je retire mes talons et j’enfile mes babouches pour descendre à la maison où je trouve Lucrèce assise toute seule à ma terrasse avec les yeux rouges. Dès qu’elle me voit, elle se lève automatiquement complètement apeurée.


Lucrèce : (Se triturant les doigts, la voix fébrile) Tantine Leslie, tu n’as pas, pas trouvé les jumeaux ? 

Moi : (La regardant de la tête aux pieds, après un moment) Non.

Lucrèce : (Se remettant à pleurer) Je te demande pardon tantine Leslie, c’est , c’est , c’est de ma faute, s'il a pris les jumeaux c’est de ma faute. Je, je vais aller les chercher moi-même.


Je la regarde et je ne veux pas m’en prendre à elle. Actuellement ma colère est tout au sommet de ma gorge et il ne faut surtout pas que je parle au risque de l’extérioriser. Il faut que je reste fixer sur ce ouistiti pour lui cracher mon venin quand je le verrai. 


Moi : Je n’ai pas envie de parler ce soir, rentre chez toi. 


Elle m’a regardé un moment avant de s’en aller. Je suis rentrée dans ma maison et je l’ai fermée derrière moi avant de me diriger à la douche après avoir jeté mon sac sur le lit. C’est la seule chose que j’ai retiré de mon corps. J’ai retiré le reste pêle-mêle à la douche avant de prendre mon bain. Une fois propre et vêtue, je suis allée me servir à manger avant de me poser sur la table à manger. J’étais dans ma tête en train de m’imaginer plein de scénarios que je ferai à ce feu follet quand je le verrai. J’ai mangé sans joie avant de tout rincer et aller me poser sur le lit en m'allongeant dessus. À 22h, j’ai reçu 4 photos des enfants endormis sur un grand lit. Je n’ai fait aucun commentaire et j’ai posé mon téléphone au chevet de mon lit avant de fermer les yeux et de m’endormir car j’aurais besoin de forces pour le crime que je vais commettre demain.  J’ai très vite sombré dans un profond sommeil…

Aux aurores, j’étais debout et je me suis lavée et brossée avant d’enfiler un long collant noir et une brassière sous un haut body qui m’attrapait bien le corps. J’ai sorti mon petit couteau et je l’ai davantage aiguisé avant de le mettre dans la poche avant de mon haut. J’ai ramassé trois bouteilles de bières vides que j’ai posées dans un coin de la terrasse. J’ai tiré mon chauffe eau et je l’ai rempli avant de le brancher, je vais actionner ça tout à l’heure. J’ai tiré ma plus grosse poêle et j’y ai versé l’huile avant de la poser à feu doux sur la gazinière, cela aura le temps de bien chauffer. 

Je finis par prendre mon balaie pour faire mon ménage jusqu’à ce que Lucrèce vienne me trouver. Elle me salue timidement avec les yeux toujours rouges et gonflés, signe qu’elle n’a pas dormi de la nuit. Elle m’a salué mais je ne lui ai pas répondu. Elle est allée s’asseoir devant la terrasse. À 9h, j’ai actionné le bouton de mon chauffe eau et au moment où le « tac » de l’appareil annonçant la fin du temps de chauffage a retenti, j’ai entendu Lucrèce dehors crier « les jumeaux ». Il n’aurait pas pu mieux tomber. Je tire le petit seau vide que j’avais préparé et renverse de l’eau et l’huile chaude à l’intérieur. Je le ramasse rapidement et me dirige à pas décidés vers la porte du salon, je l’aperçois non loin de ma terrasse, sans réfléchir je verse le contenu de mon seau sur lui. Il a tout juste le temps d'esquiver mais j’arrive à toucher le côté gauche de son corps englobant la poitrine, la main et la cuisse. Il hurle de douleur et cela attire automatiquement l’attention des voisins.


Arsène : (Me regardant ahuri) Tu es ma


Il ne finit pas sa phrase car je mettais déjà jeter sur lui avec une des bouteilles que j’avais ramassé devant ma porte, je la lui ai brisée sur la tête sous les cris des enfants et du voisinage. Ça l’a tellement sonné qu’il a vacillé avant de s’écrouler au sol sous la pression de mon poids. J’ai grimpé sur lui et j’ai sorti mon couteau de ma poche, j’allais lui enfoncer ça sur la poitrine quand j’ai senti quelqu’un attrapé mon bras et me retirer de lui.


Moi : (Me débattant) Lâchez- moi que j’en finisse avec ce fils de pute, il n’a pas dit qu’il avait le culot. Imbécile, lâchez moi. 


Les voisins l’ont soulevés car il saignait de la tête et ont décidé de l’emmener à l’hôpital de Nkembo qui est l’hôpital le plus proche de chez moi.


Moi : (Retenue par deux gars de mon quartier) Reviens encore ici MFOULA tu as compris non ? Mes enfants sont là, reviens encore me les prendre et la prochaine fois c’est au cimetière qu’on va t’emmener connard. 


Quand il était hors de mon champ de vision, je me suis débattue avec mes voisins qui m’ont lâché.


Moi : Lâchez moi vous aussi si vous ne voulez pas que je m’en prenne à vous également et dégagez tous de ma terrasse sur le champ. (Ils me regardaient toujours, j’ai ramassé une autre bouteille) J’ai dit de dégager de chez moi. 


Ils ont tous détalé sauf Lucrèce et les enfants qui me regardaient en pleurant tous les trois. 


Moi : (À eux) Dépêchez vous de rentrer dans la maison, votre tour arrive bientôt…


SECONDE CHANCE