CHAPITRE 9: JE RISQUE DE TUER QUELQU'UN.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 9 : JE RISQUE DE TUER QUELQU’UN

(Excusez d’avance les propos grossiers contenu dans le texte)


**ARSENE MFOULA**


Je suis sorti pour la rejoindre au salon où je l’ai trouvée debout avec Reine ma petite sœur, elles avaient l’air d’être en colère toutes les deux mais j’en ignorais la raison.


Moi : (Les regardant) Qu’est-ce qui se passe ?

 Maman : (En colère) C’est à moi que tu demandes ce qui se passe MFOULA ? 

Moi : (Perdu) Mais vous venez chez moi et vous criez, je demande donc pourquoi ? J’ai fait quoi ?

Maman : Tu as fait quoi ? Donc tu as des enfants de plus de cinq ans dehors ici et tu ne dis à personne ?

Moi : Hein ?


Comment a-t-elle fait pour savoir que j’avais des enfants ?


Maman : Tu dis hein à qui ? Réponds à ma question.

Moi : (Essayant de me calmer) Qui vous a dit que j’ai des enfants ?

Reine : Donc tu étais au courant et tu n’as rien dit à personne ? 

Moi : Comment avez-vous su ça ?

Maman : Eh Dieu, MFOULA tu as appris que j’étais une sorcière pour me cacher mes premiers petits enfants ? MFOULA tu es normal ?

Moi : (Gardant mon sang froid et regardant Reine) Comment avez-vous fait pour le savoir ?

Reine : Je les ai vus.

Moi : Où ?

Maman : En quoi est-ce que c’est important ? Tu as décidé de nous cacher tes enfants non comme tu as appris que nous sommes sorciers.

Moi : Maman calme toi s’il te plait. Je vais t’expliquer les choses clairement mais il faut que je sache. Reine, je t’écoute, tu les as vu où ?

Reine : A leur école. Ils apprennent avec Dylan. C’est Iré qui m’a dit aujourd’hui que dans sa classe il y a des jumeaux qui ont ton visage et elle s’est étonnée du fait que tu avais des enfants et que je n’avais rien dit à personne. Comme j’ai démenti ses propos, elle m’a forcé à aller les voir et quand je suis allée sur place et je les ai vu, j’ai su que c’était tes enfants. Comment tu as pu nous faire une chose pareille ?

Moi : (Soupirant) Asseyez-vous s’il vous plait.


Elles m’ont regardé sans s’exécuter.


Moi : (M'asseyant) Vous voulez que je vous explique ce qu’il en est ou non ?


Elles se sont assises en ruminant.


Moi : J’ai rencontré une fille en boite de nuit il y a 6 ans.

Maman : C’est quoi le rapport avec mes petits-fils ?

Moi : Tu veux que je t’explique les choses ou non ?

Maman : (Froissant sa bouche dans tous les sens) Hum.

Moi : Je disais donc que j’avais rencontré une fille en boite il y a 6 ans avec qui j’avais passé la nuit, on avait couché ensemble mais malheureusement je n’avais qu’un seul préservatif et donc après le premier coup, nous avons dû nous passer de protection.

Maman : (Indignée) Tu es malade MFOULA ?  C’est comme ça que je t’ai éduqué ? C’est moi qui t’ai appris à couché sans préservatif avec des inconnues MFOULA ?


Oui ce n’est pas une erreur, en matière de sexualité, c’est ma mère qui m’en a parlé et c’était aussi elle qui m’avait acheté mes premiers préservatifs quand j’avais 15 ans même si je ne m’en étais pas servi sur le moment étant donné que c’était un peu plus tard que j’avais expérimenté la chose, toujours sous ses achats car elle disait qu’elle ne voulait pas de grossesses indésirées ou de maladies sexuellement transmissibles.


Moi : Maman laisse-moi parler et tu auras le temps de faire les critiques. Je t’ai dit que je n’avais qu’un seul préservatif que j’avais utilisé avec cette fille mais le rapport avait été plus long d’où le fait qu’on en vienne à le faire sans. Et donc j’ai passé la nuit avec cette fille avant de m’endormir avec elle dans le motel où nous étions. Sauf qu’à mon réveil, elle avait disparu et je n’avais aucune information la concernant si ce n’est son prénom.

Reine. Leslie ?

Moi : Exacte. Je n’ai rien su d’elle depuis son départ jusqu’à il y a à peu près deux semaines. Je l’ai aperçue au Tropicana alors que j’étais avec des amis. En me rapprochant d’elle pour m’assurer qu’il s’agissait bien d’elle, j’ai vu les enfants et c’est à ce moment que je l’ai su. Cela fait tout juste deux semaines que j’ai cette information.

Maman : Je vais revenir sur le fait que tu couches avec des inconnues sans préservatif plus tard. Donc tu as su depuis deux semaines que tu as des enfants et après ?Tu as décidé de ne rien nous dire ?

Moi : Non maman, c’est plus compliqué que cela. 

Reine : C’est quoi qui est compliqué ?

Moi : Les retrouvailles avec la mère des petits ne se sont pas très bien passées et ma tentative de discussion avec elle a été vaine. 

Maman : C’est-à-dire ? 

Moi : Je n’ai pas accès aux enfants.

Maman : Comment ça ?

Reine : Leur mère n’a pas voulu que tu les approches ? Elle a attribué la grossesse à quelqu’un d’autre ?

Maman : Elle a fui avec eux ?

Moi : Non.

Maman : Alors c’est quoi ?

Moi : Elle m’a demandé de lui rembourser son argent.

Elles : (Fronçant les sourcils, en chœur) Quel argent ?

Moi : Celui qu’elle a dépensé sur les enfants depuis la découverte de la grossesse jusqu’au jour où on s’est revu au Tropicana.

Maman : Hein ?

Moi : C’est la condition qu’elle m’a donné pour que je puisse avoir accès aux enfants. Lorsqu’on s’était vu le lendemain de ce jour dans un restaurant, elle m’avait sorti une longue liste des choses que je devais rembourser avant que nous n’abordions à proprement parler des enfants. 

Maman : Et donc ?

Moi : Je n’avais pas accepter et j’étais parti en la laissant sur place.

Maman : Qu’est-ce que ça signifie donc ? Que tu ne vas pas voir tes enfants ?

Moi : Oui.

Maman : (Me balançant un pouf sur le visage) Tu es malade MFOULA ? (Venant me gifler sur l’épaule ) Tu as perdu la tête ?

Moi : (M’inclinant sur le côté) Aïe maman, tu me fais mal. Sur le coup je n’avais pas réfléchi. Sa liste était énorme. Et

Maman : (M’interrompant) Et quoi ? Et quoi ? Tu veux dire quoi ? C’est quoi qu’on t’a demandé que tu ne pouvais pas rendre jusqu’à tu m’abandonnes mes petits fils, MFOULA tu es malade ? Débrouille toi comme tu veux mais je veux voir mes petits fils, tu comprends non ?

Moi : Oui. De toutes les façons, j’avais l’intention de reconsidérer ma position et la contacter pour que nous nous mettions d’accord . Je comptais lui dire que je consentais à lui donner ce qu’elle veut.


Je n’ai pas voulu rentrer dans les détails de la liste qu’elle m’a donné, ma mère est quelqu’un qui parle beaucoup et lorsqu’elle classe quelqu’un dans une catégorie, c’est difficile de l’y en sortir. Même si cette fille me sort par tous les pores, je n’ai pas envie que ma mère ait une mauvaise image d’elle , il s’agit quand-même de la mère de mes enfants.


Maman : Donc tu vas la contacter quand ? Ce week-end on pourra voir les enfants ?

Moi : Maman, n’exagère pas. Il faut déjà que je règle le souci du remboursement, ensuite qu’on parle tous les deux et enfin voir sa disponibilité pour les visites car je doute qu’elle accepte d’aussitôt de laisser les enfants aux mains des inconnus comme ça.

Maman : Hum. Donc quand ?

Moi : Disons dans un mois.

Elles : (En chœur, criant) Un mois ?

Moi : Je veux être réaliste, le temps de mettre tout en place.

Reine : Mais un mois c’est trop toi aussi.

Moi : (Dans ma tête) Est-ce que les femmes là savent à qui j’ai affaire exactement ? Cette fille est complètement dérangée et je ne sais même pas si je pourrais trouver un accord avec elle. (À haute voix) Je ferai de mon mieux et je vous mettrai au courant de cette histoire.

Maman : Tu as intérêt sinon c’est moi-même qui vais directement aller voir cette Leslie.

Moi : (Dans ma tête) Il ne vaut mieux pas, je préfère régler ça avec elle. (À haute voix) Je vais régler ça moi-même maman.

Maman : Mais fait vite, je ne peux pas avoir des petits fils dehors ici et je ne les connais pas. Depuis les temps immémoriaux, aucun membre de ma famille ou celle de la famille de ton père n’a refusé d’assumer la paternité et reconnaître ses enfants, cela ne commencera pas avec toi.

Moi : Hum.

Reine : Tu connais comment ils s’appellent ?

Moi : Aimé et Amour OYAME.

Maman : OYAME là c’est le nom de qui ?

Moi : Je n’en suis pas sûr, mais je crois que c’est celui de leur mère, elle s’appelle Leslie OYAME.

Reine : Elle est mariée ?

Moi : Je l’ignore . Je ne sais pas non plus si elle a attribué la grossesse à quelqu’un d’autre. Ce sont toutes ces choses que je vais vérifier et régler , c’est la raison pour laquelle je vous ai dit d’attendre au moins un mois.

Maman : Hum.

Reine : (Me montrant son téléphone) C’est laquelle ?


J’ai regardé et vu qu’elle avait cherché « Leslie OYAME » dans la barre de recherche Facebook et que plusieurs profils avec ce nom s’étaient affichés. Sa tête apparaissait en troisième lieu. Je ne comprends même pas pourquoi je n’ai pas pensé à la chercher sur Facebook après l’avoir retrouvé et avoir eu son identité complète.


Moi : (Montrant Leslie) C’est celle-ci.


Elle a cliqué sur le profil et son compte s’est affiché. Ses dernières publications remontent à il y a 6 ans et c’était elle dans des vêtements de marque avec des légendes dignes des mannequins internationaux. 


Reine : Elle n’a rien publié ces 6 dernières années. Et elle est très belle.

Maman : Montre (Ce qu’elle fait) Depuis quand tu t’intéresses aux femmes de teint clair MFOULA ? C’est donc pour ça que les enfants là sont clairs comme ça.

Reine : Ah, c’est maintenant son genre non. Il se balade dans les rues de Libreville avec la qualité là. Toutes celles avec qui il couche sont comme ça ?

Maman : (Me regardant) Ça a commencé quand ?


Je l’ai regardée sans répondre. Elles ont continué à parler et maman a dit qu’elle va informer son mari du fait qu’ils sont déjà grands-parents, elle a aussi ramené le fait que j’ai couché avec une inconnue sans préservatif et m’a sermonné dessus avant de se calmer. Elles sont restées une heure de plus et Reine m’a fait quelque chose à manger avant que je ne les ramène chacune devant sa voiture et qu’elles partent dans leurs demeures respectives. J’ai rebroussé chemin et je suis rentré dans la maison. Je me suis dirigé vers ma cuisine où je me suis servi et j’ai mangé. Pendant que je le faisais, je me suis rendu compte que je n’avais pas mon téléphone sur moi et que je l’avais laissé à la chambre après avoir parlé avec Cynthia. Après mangé, j’irai le récupérer. Lorsque je le récupère sur le lit un peu plus tard, je constate que j’ai manqué des appels de « Leslie » il y a presque 2h et qu’elle m’a également laissé un message. Cela me surprend car je n’imaginais pas cette fille m’écrire ou m’appeler après ce qu’elle m’avait dit la dernière fois. Curieux, je décide de regarder le message qui soulève automatiquement mon ire.


-Leslie : Toi le cafard là, c’est avec moi que tu t’amuses ? Quand tu avais dégagé du restaurant la queue entre les jambes comme l’imbécile que tu es, je ne t’avais pas dit de mourir en même temps ? Hein ? Tu n’étais pas censé mourir où tu partais ? Connard, de quel droit oses-tu parler de MES ENFANTS à ton imbécile de sœur ? De quel droit ? Toi tu as des enfants ? Tu connais c’est quoi avoir des enfants ? Regarde, il ne faut pas venir réveiller mes esprits quand ils sont calmes tu m’entends non idiot ? Carrément l’autre là ose venir dire à MES ENFANTS qu’elle est leur tante. Regardez, si vous fumez le chanvre chez vous hein ou c’est la folie que vous apprenez à développer, je t’informe que vous êtes tombés sur la mauvaise personne tu as compris non ? Le culot de ton écervelée de sœur sur mes enfants, dis-lui de retenter ça encore une fois et elle saura la vie. Dis-lui bien que si elle sait ce qui est bien pour elle, elle n’a qu’à devenir amnésique et oublier la route de l’école de MES ENFANTS. Si elle sait ce qui est bien pour elle, qu’elle efface rapidement les photos qu’elle a prises aujourd’hui et aille se faire foutre dans le même trou dans lequel tu es parti. J’espère que je me suis bien fait comprendre, connard.


Vous voyez des bêtises comme ça ? Je suis tellement en colère que sur le coup je ne réfléchis pas et je lance l’appel sur son numéro encore et encore sans qu’elle ne prenne et je finis par lui faire un message aussi.


-Moi : Tu fais bien de ne pas décrocher chienne. Comme c’est de folie qui te dérange, j’allais t’enlever ça.


J’ai déposé mon téléphone en colère. Cette fille a le don de m’irriter au plus haut point. C’est à cause des conneries comme ça que j’ai pris mes distances la dernière fois en partant du restaurant. Pendant que j’essaie de trouver de solution et j’entrevois de mettre de l’eau dans mon vin, c’est le genre de bêtises qu’elle m’envoie jusqu’à elle se permet d’insulter ma famille, non mais oh. Elle a eu la chance de pas avoir décroché, elle m’aurait senti passer ce soir. 

J’ai essayé de me calmer histoire de ne pas m’endormir avec la colère car c’est très mauvais pour la santé. Je me suis rendu au salon puis à la cuisine pour me prendre un verre d’eau avant de me poser à la porte de la terrasse arrière pour prendre de l’air et évacuer tout mauvais sentiment. Lorsque je suis plus calme, je retourne à la chambre et constate que mon téléphone est en train de sonner sur le lit. En le prenant, je me rends compte que c’est cette cinglée qui m’appelle . J’hésite pendant un moment à décrocher avant de me décider à le faire.


«Moi : (Décrochant, voix dure) Allô ? »

 « Leslie : Badecon de tous tes parents tu as compris non ? Chien, enfoiré, ton cul sale et qui sens très mauvais, singe, criquet, crustacé, c’est la sauvagerie que tu voulais voir non ? Imbécile toi et ta famille, chauve- souris »

Clic


J’ai raccroché . Je viens de faire un effort pour me calmer donc je ne vais pas rester là à écouter ses bêtises au risque de m’énerver davantage et chercher à lui tordre le cou. Je n’ai pas envie de tuer quelqu’un cette nuit donc mieux, je raccroche. Cette folle a relancé l’appel à plusieurs reprises sans que je ne prenne avant de m’envoyer un message.


-Leslie : Il faut décrocher cancrelat, tu n’as pas dit que tu es un homme ? Décroche pour voir, andouille. Je verrai comment tu viendras m’enlever la folie là que j’avais prise avec tes parents, chien. Tente encore mon numéro si tu es un garçon, ton petit bangala qu’on n’avait pas bien circoncis là, je vais terminer le travail connard. Tu me connais ? Espèce de bâtard, rat d’égouts, tortue. Viens encore me provoquer avec ta sale famille là et vous saurez la vie, imbécile.

Moi : (Regardant son message) Je vais définitivement tuer quelqu’un , je vais tuer cette cinglée de mes propres mains, c’est moi qui le dis. 


J’ai déposé mon téléphone avec colère car je n’ai plus envie de répondre, cette sauvage de rue a réussi à me gâter définitivement l’humeur. Je suis allé à la douche me brosser toujours avec colère avant de revenir me poser sur le lit, une idée folle me traverse la tête et sans réfléchir j’écris à Reine qui m’a signalé depuis peu qu’elle était bien arrivée chez elle et maman aussi.


-Moi : Dis moi pupuce, tu m’as dit que tu avais vu mes enfants à l’école, peux-tu stp me donner le nom et me dire le quartier dans lequel cette école est située ?

-Reine : (Presqu’aussitôt ) Oui. Ils sont dans la même école que Dylan à Sotega après le château d’eau , l’école c’est « la bonne graine ». 

-Reine : Tu vas aller les voir ?

Moi : (Me parlant à moi-même) Je ferai mieux que ça.

-Moi : (Répondant à son message) Il se peut que je le fasse.

-Reine : Je vois. Il faudra convaincre la petite fille qui les accompagne, elle est très méfiante.

-Moi : J’en fait mon affaire. Bon je te laisse la reine de la famille, dors bien. Je t’aime .

-Reine : Même si je n’aime pas ta façon de vivre ces dernières années, je t’aime toujours et tu es toujours mon modèle. Bonne nuit à toi aussi petit papa. Bisous.


J’ai souri avant de poser mon téléphone, demain est un autre jour…


LE LENDEMAIN.


**LESLIE OYAME**


Je suis au boulot et il est 16h maintenant, nous terminons normalement à 15h30 avant de faire l’inventaire et rentrer chez nous. Mais aujourd’hui, c’était full comme hier. Nous sommes toujours sur le paiement des pensions et les vieux là étaient versés ici comme le gari, ce qui fait que jusqu’à cette heure, nous y sommes encore. Nous avons fermé les portes de la banque, on finit juste avec ceux qui sont à l’intérieur et c’est bon. C’est ce que nous faisons et dix minutes plus tard, le dernier client sort de la banque.


Créole : (Une collègue) Ce n’est vraiment pas trop tôt hein. J’ai mal partout et j’ai faim.

Fergie : (Une autre) À qui le dis tu ? Personne n’a pu prendre sa pause déjeuner à midi.

Larsen : (Un autre) On devait faire ça comment avec la foule qui était dehors ? En tout cas, allons rapidement chez le chef pour les comptes et on s’en va. C’est toujours bon pour l’after non ?

Les autres : Oui. 

Larsen : (Me regardant qui sortait avec mes tiquets) Miss OYAME, tu seras avec nous ce vendredi ?

Moi : Je ne pense pas.

Créole : Ah Leslie tous les jours ? Chaque vendredi, tu te défiles et cours chez toi. Tu n’es pas fatiguée de ta maison ? On dirait une vieille femme.

Fergie : Vraiment, tu es jeune et c’est le moment de profiter de ta jeunesse.

Larsen : (Essayant de me convaincre) La plus belle stp, pour une fois viens avec nous, tu ne vas pas le regretter.

Moi : Je


J’ai été interrompue par mon téléphone qui s’est mis à sonner à faible volume dans mon sac. Par la sonnerie, je sais que c’est Lucrèce qui appelle.


Moi : (Aux autres) Allez-y en salle, je vous suis. 

Eux : Ok, mais fait vite il ne faut pas que qui tu sais te demande.

Moi : Ok.


Ils sont partis et j’ai pris mon téléphone avant de décrocher.


« Moi : Oui Lucre » 

« Lucrèce : (En pleurs) Allô tantine Leslie. »

«Moi : (Le cœur battant) Qu’est-ce qui se passe Lucrèce ? »

 «Lucrèce : (Pleurant toujours)Il a pris les enfants. »

 « Moi : Pardon ? Tu viens de dire quoi ? »

 « Lucrèce : (Pleurant) Qu’il a pris les enfants et est parti avec eux. J’ai essayé de refuser mais je n’ai pas pu, il était plus fort que moi. »


Mon cœur a raté un battement et j’ai failli m’écrouler au sol mais je me suis agrippée à ma chaise. Ce n’est pas possible. Elle est en train de me dire qu’on a kidnappé mes enfants ?Je veux commencer à pleurer mais je me retiens et lui pose la question.


« Moi : (Voix tremblante) Lucrèce, quelqu’un a, a kidnappé mes enfants ? »

« Lucrèce : (Pleurant) Non. » 

 « Moi : (Confuse) Mais qu’as-tu dit en amont ? Tu n’as pas dit que quelqu’un t’a pris les enfants de force ? »

«Lucrèce : Si »

 «Moi : Et alors ? »

 « Lucrèce : Il a dit qu’il était leur père.

« Moi : (Hurlant) Quoi ? »

« Lucrèce : Le monsieur, il a dit qu’il s’appelle Arsène et qu’il est le père des jumeaux. »


Ma frayeur s’est transformée en colère. Je risque de tuer quelqu’un aujourd’hui , je jure devant Dieu…


SECONDE CHANCE