Chapitre 10: Panique à bord.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 10: Panique à bord.


‘Tariq’


Le rire de Rachid me parvient de la cuisine et me fait sourire, elle passe comme tout les vendredis depuis notre réconciliation l’après-midi à la concession avec son mari et ses enfants. le dire à voix haute parait presque irréelle, je ne me lasse pas de ces moments, tout pourrait être mieux, dés que Samia rentrera de mission et que Jamila se sentira plus à l’aise en présence de mon frère. 


J’aime l’idée de pourvoir avoir toute ma famille autour de moi le temps d’un repas, une fois par semaine même si on mène tous des vies très différentes. Malgré tout ça je jette un énième coup d’oeil à mon bipeur, je sens le regard de Yaya sur moi mais que puis-je lui dire qu’il ne sait déjà. Quand j’ai pris la décision de les envoyer avec les infos d’Hamed, j’ai pris un risque calculé, Hamed m’avait prévenu sur la possibilité qu’il y ai quelqu’un qui puisse identifié Samia. Mais le risque étant infirme j’ai décidé de validé la mission et maintenant je n’arrête pas de me demande si j’ai fait le bon choix. Une chose est sûre si ça n’avais pas été Samia sur ce dossier je ne remettrais pas en doute ma décision mais parce que c’est elle je le fait. J’espère vraiment qu’il ne va rien trouve de plus, que les laissé partir ne vas pas me coûter ma soeur.


‘’Samia’’


Crier tellement fort qu’on m’entendrais à des millions de kilomètres, c’est la seule chose que j’ai envie de faire maintenant. mais au lieu de ça je suis obligé de supporté l regard de Nenni, le bras droit de Bafana sur moi. Je n’ai qu’une hâte que Majid revienne et qu’il sorte d’ici. Il est sorti faire ses ablutions. Cet homme à quelque chose en lui sur lequel je n’arrive pas encore à mettre le doigt qui m’hérisse le poils dés qu’il est présent.


« J’espère que vous avez eu le temps de vous reposé? »


Je lui lance un regard absent avant que les dernières heures ne me revienne, je me tourne pour qu’il ne puisse par lire sur mon visage le déferlement émotif qui est le mien en ce moment. Le baiser que j’ai partagé avec Majid me revient comme un ras de marré , la frustration, le doute, la peur, le désir. Un désir ardent, brulant, que jamais auparavant je n’avais ressenti pour personne, pour être tout a fait honnête je n’ai jamais désiré personne avant lui. Et après ce baiser, il a réveillé en moi une femme que je ne savais même pas qu’elle existait. Pendant toute ces années j’ai tout fait pour essayer de me sentir vivante, pour essayer de  comprendre ce qui aurait pu pousser ma mère à agir de la manière dont elle l’as fait et avec un seul baiser de Majid je crois que c’est le cas.


Je me racle la gorge, prend un ton neutre avant de répondre « Oui. » Je prie pour qu’il ne puisse par lire le mensonge dans ma voix.


Il n’a pas le temps de dire plus que Majid reviens prêt à partir, il sort pour l’attendre et mon mari s’approche de moi. « Tu vas bien? »


Je ne sais pas si je devrais me sentir heureuse qu’il ai remarqué je n’allais pas bien ou juste frustre de le savoir si proche et pourtant si loin. « Tu sais bien que non. » Je me sens épuisé et faire semblant que ce baiser n’était rien est au dessus de mes forces pour l’instant.


« Samia je suis désolé, ce que j’ai fait tout à l’heure était déplacé. »


Mon dieu j’ai juste envie de pleurer, de prendre ma tête entre mes mains de pleurer à gros sanglots au lieu de ça je me tais et le laisse continué. « … » D’ailleurs je ne vois pas très bien ce que je pourrais rajouté.


Je suppose qu’il prend mon silence pour de l’approbation car il continué « écouté je sais que… » il se rapproche de moi par soucis de discrétion car je gage que malgré le fait qu’il parle bas, très bas même Nenni de l’extérieur n’en perd pas une miette « on doit pourvoir donné le change et… »


Je me tourne pour lui faire face priant pour qu’il dise quelque chose qui me redonne espoir, quelque chose à laquelle je peux me raccrocher « … »


« Ce n’est pas comme si tu n’avais pas l’habitude. » Sa voix est atone.


Viens t-il vraiment de dire ça, viens t-il avec quelques mots de me traite de moins rien. C’est comme un coup de poing au plexus. J’essaie de dire quelque chose mais n’arrive à rien.


« Samia? »


J’évite son regard, fais un pas en arrière et ne réponds pas. je me rends compte qu’il est sorti au mouvement du rideau, je ne sais pas quand ni comment mais je me retrouve au sol en larmes me mordant littéralement le poing pour ne pas crie à voix haute mais je suis interrompue par un salam. Je me dépêche de sécher mes larmes avant de répondre. Bintou entre avec des sacs de provisions qu’elle m’aide à ranger avant de me demander de la suivre. Pendant quelques heures je dois mettre de côté ce que je ressens et faire mon devoir de femmes. Je suis Bintou à l’extérieur de ma cabane jusqu’a un grand espace ou les femmes sont réunis occupés à effectuer différentes taches ménagères. Nenni avait raison je suppose que quelques heures de sommeil pour nous remettre du trajet est bien assez maintenant je dois donné un coup de main à la préparation du dîner. Tout ce que j’espère c’est que ces femmes seront patiente avec moi autant je peux me targue de battre Majid au corps à corps, je bat très vite retraite devant une marmite d’eau.


Bintou à très vite remarqué que j’étais nul et m’a prise sur son aile au bout des quatre heures les plus longues de ma vie avant qu’elle ne me dise qu’on a finit. Du moins en ce qui concerne la cuisine avant la prière de magrib il fallait que tout les enfants de la concession soient propre surtout les plus petits et c’est nous qui allions nous en charger. Juste avant que les hommes ne rentrent à la mosquée Bafana est  arrivé, il s’est arête devant moi m’a regarde mais n’as pas dit un mot juste un ordre silencieux donné à son chauffeur avant de continué son chemin.


« Mme je vais vous demandé de me suivre. » Les autres femmes et Bintou évitent mon regard mais ne me quittent pas des yeux pendant que je suis le chauffeur de Bafana. 


J’essaie de ne pas laisser la panique me gagne, l’une des premières règles que m’as apprise Tariq dans ce genre de situation: toujours donné le change et ne laisse à quiconque le loisir de nous lire. Je n’aperçois Majid nul part, quoi qu’il se passe j’espère qu’il me voit. Une fois devant mon cabanon je suis prie d’y entre et de n’en sortir que si l’on  m’en donne expressément l’ordre. Je fais quelques aller retour avant de me diriger vers notre sac, je sors notre moyen de contact: un téléphone satellite et commence à  chercher un endroit ou le cacher. Majid et moi pouvons nier toute accusations et tant qu’il n’y a pas de preuves ça reste des spéculations et je prie pour que quoi que ça soit le manque d'épreuves nous sauve la vie. littéralement. 


Un déformation sur le mur attire mon attention, de plus prés on dirait une cavité dans le mur, en effet je pourrait le mettre à l’intérieur mais ça semble tellement évident. Et tout à coup j’ai une idée au moment de le ranger je reçois un sms d’alerte de Tariq qui me glace le sang. 


‘’Rescapé! Taupe! Sortez de là!’’


 J’ai à peine le temps de le rangé et de prétendre faire mon lit avant que le même type qui m’as raccompagne n’entre avec deux autres hommes et leur donne un ordre en Peul. Je n’ai pas besoin de traducteur pour savoir qu’il vient de leur demande de fouiller la pièce vu qu’ils se mettent toute suite à tout retourne.


’Majid’


« Je peux savoir ce qui se passe? » Je demande en sans grand espoir d’obtenir une réponse. Bafana est rentré il y’a une heure et depuis lors on me tient captif ici, bien sûr il ont été plus ou moins poli mais je sais que la situation peu très vite dégénéré et devenir ingérable. Je sais très bien qu’un seul faux pas, Samia et moi serions perdus. 


« Tu dois attendre le chef. » Le type qui attend avec moi Saïd me répond froidement ou du moins il essaye de se donner des airs de caïd mais tout ce qu’il réussi à faire me ramener aux années où je faisais ça dans les rues de New-York pour m’en sortir c’est d’ailleurs comme ça que j’ai appris le code.


Si j’insiste un peu plus il vas me parlé alors je n’hésite pas « allez STP, je suis sûr que tu sais quelque chose. Je te devrais un service.» 


Il me regarde peureux mais mon argument fait effet car il se rapproche de moi « le chef n’est pas très content » il met sa main sur son arme avant de continué « il semblerai qu’il y ai parmi nous… » il regarde autour de nous avant de rajouté à voix basse « un espion. » A peine at-il prononcé ce mot qu’il reculé et m’observe de manière suspicieuse.

Pas besoin d’être une lumière pour savoir qui sont les suspects, l’inquiétude me gagner c’est sans réfléchir que je demande « Samia? »


« Elle vas bien, pour l’instant. »


Sa réponse n’as rien de rassurant à mes oreilles déjà milles et une pensées me viennent pour nous sortir Samia et moi d’ici si out venait à se compliquer.


« Mr Ndaiyé, il semblerai que finalement on est un léger problème. » Bafana vient d’entré et il n’a pas du tout l’air content.


« … » Je le regarde avec attention, Nenni le suit de très près l’air perdu. Se pourrait-il qu’il soit dans l’ignorance la plus totale de ce qui se passe?


« Avant que vous n’arriviez ici, rien n’était confirmez concernant vos identités » il marque une pause pour emphase son commentaire suivant « et maintenant il semblerai qu’il y’ai une taupe chez moi. »


Je me félicite d’avoir presse Saïd à m’en dire plus car cela m’as permis de ne rien laisse paraître et de savoir exactement quoi lui répondre. « Et bien sûr qui mieux que ma femme et moi-même pour parfait coupable. »


« Exactement ça m’as semble beaucoup trop évident mais ayant déjà des réserves sur vous des le départ je me suis dit que j’allais te laissé le bénéfice du doute. » Il se rapproche de moi « parce que normalement je réglerais ça avec une balle après un interrogatoire dont Nenni ici présent à le secret. »


« Hum. » Alors est venu le moment ou je dois prouver mon allégeance à la cause, je savais qu’il viendra mais juste pas aussi tôt. Il sort de la pièce et revient avec un ordinateur qu’il place devant moi avec une feuille avec des instructions dessus. « Tu es sûr de vouloir ça? » Dire que ce qu’il me demande de faire est bien plus que ce a quoi je m’attendais est un euphémisme.


« Et toi? »


Peut importe notre combat faire ça, fera de moi un criminel de calibre international mais c’est soit ça soit essayer de nous sortir Samia et moi vivant d’ici. Et avec le dispositif de sécurité du camp c’est une mission suicide ce qu’il ne me laisse pas le choix. Sans dire un mot je commence à pianoter sur les touches du clavier. Qu’Allah nous viennent en aide.


L'appel du sang!