Chapitre 11: Entrevue.
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 11: Entrevue.
‘’Majid’’
Avez-vous déjà entendue parler de la théorie du complot? Non? Oui? Tant pis je vais quand même vous l’expliquer, on parle de théorie de complot quand on impute une situation quelconque, peut importe son importance ou son origine, à un groupe de personnes agissant dans l’ombre dans leur propre intérêt. Ce que je trouve fascinant avec cette théorie est la capacité qu’on les gens à trouver ceux qui l’évoque FOU. Avez-vous déjà essayé de parler de complot face aux terrorisme, aux coup d’états, ou n’importe quel autres évènements complètement incohérents qui arrivent à notre ère avec quelqu’un? Ou peut-être été en présence de quelqu’un qui en parle? Je suis sûre que si vous prêtez suffisamment attention vous remarqueriez toute de suite comment l’attention des auditeurs changent, elle devient distante, limite méprisante.
Aucune personne un tant soit peu saine d’esprit ou du moins qui croit l’être n’admet facilement cette théorie, et si c’est le cas c’est toujours pour couper cours à toute discussion. Et pour être tout à fait honnête resteriez vous à côté de quelqu’un qui vous parle d’aliènes, d’élections truqués, d’attentat imputés aux musulmans commandités par des chefs d’état occidentaux, des lobbyistes travaillant pour les C.E.O de multinationales pour piller les ressources des pays sous développés, de surveillance de masse illégale de la population? Est-ce par inconscience? Ou sommes nous tout simplement trop aveugle, trop étourdis, trop peureux des réponses qu’on pourraient obtenir si on commençaient à poser trop de questions? Surtout les bonnes questions.
Personnellement c’est une théorie que j’aime bien, pourquoi est surement votre prochaine question. Et bien parce que de un: ça fait de très bon sujet de film la preuve:
- Snowden: le film autobiographique d’un hacker américain qui à accusé son gouvernement de surveillance de masse illégal de la population à son insu.
- Person of interest: Une série américaine dénonçant le même fait mais cette fois à une échelle internationale.
- Miss Sloane: un film relatant la stratégie d’une lobbyiste américaine pour faire passer un projet de loi sur les armes à feu, et par la même occasion dénonçant la corruption des élus.
- Jacob Cross: la série africaine qui à sa manière elle aussi dénonce l’abus de pouvoir, la corruption et explique un peu pourquoi malgré ses ressources la pauvreté est un problème en Afrique…
Je pourrais continué comme ça encore longtemps mais à quoi bon. Je suis toujours choqué de la réaction des gens face à tous ces films et séries, bien sûr croire que tout ça n’est que fiction. Alors je voterais pour la peur, la peur que ça puisse être vrai, qu’au final on ne soit tous que des pantins. La vérité est que la théorie du complot est aussi vieille que le monde et que ceux qui tirent les ficelles compte sur la crédulité des gens. La fenêtre de notification s’ouvre et fait un ping qui fait sursauté les autres mais pas moi, ça vas faire plus de quatre que mes yeux n’ont pas quittez cet écran. M’attaqué de front aux système de surveillance de la N.S.A aurait été un mouvement d’amateur, hors sans vouloir me vanter c’est loin d’être mon premier rodéo. J’ai dû passer inaperçu pour me connecter au dark net et demander de l’aide à quelqu’un qui me devait un service, pour pourvoir accéder au système par une porte dérobé placé dans leur système d’exploitation, sans me faire remarqué et allez chercher l’information dont j’avais besoin. Dés que je l’ai reçu j’ai pu commencer à vraiment travailler à obtenir les plans demandé par Bafana. Une carte détaillé d’un campement situé au sud du pays, lourdement sécurisé.
« C’est fait ». Ma voix se veut neutre mais je m’interroge pour la N.S.A et pourquoi ce plan en particulier.
Nenni quitte l’endroit ou il se tenait et avance vers moi voulant voire l’écran mais Bafana lui coupe le chemin en ce plaçant devant lui, les mains croisés dans le dos. «C’est l’heure de faire un tour de garde. »
« Mais… » Il essaye de protesté.
« Tout de suite. » Le ton employé par Bafana ne laisse aucun doute sur l’ordre qui vient de formulé d’une voix pourtant très calme.
Pendant ce qui semble duré une éternité, ils se défient du regard avant que Nenni sorte enfin. Après son départ Bafana se tourne vers moi, «est-ce qu’on peut remonté jusqu’a toi? »
« Il y’a toujours un risque. » je lui réponds calmement;
« Je croyais que tu étais le meilleur. » rétorque t-il arrogant.
« Je le suis mais je n’ai pas l’arrogance de croire que piraté l’un des système informatique le plus protégé au monde n’attire pas l’attention sur moi. » Je marque une pause « de plus il y’a toujours plus meilleur que nous, l’ignoré ne le fait pas disparaitre. »
Il semble réfléchir à mes paroles avant d’hocher la tête, il s’approche, regarde l’écran, me demande d’éjecter la clé, ensuite récupère le pc avant de me demander d’aller rejoindre ma femme. Quand je suis sur le pas de la porte il me rappelle, « bien sur je n’ai pas besoin de te demandé de gardé tout ça pour toi? »
« Non». Je me retourne pour partir quand je l’entend appelé un certain Raoul, pour lui donné l’ordre de libérer Samia, que tout était ok et de venir le voir. Avec tout ça j’ai raté non seulement la prière de Magrib mais celle d’icha aussi, les hommes dont Nenni à dû interrompre l’inspection sont en train de l’accomplir. Je suis tenté de m’arrêté pour les joindre mais je ne pourrais me concentrer totalement que quand je saurais qu’elle vas bien, alors je presse le pas mais une silhouette attire mon attention.
Elle est tellement furtive que j’aurais pu la raté, Bafana n’aurait pas rappelé tout ces hommes? Je continue d’avancé comme si de rien n’était, mais au lieu d’entré directement dans ma case je décide de passé par derrière, une fois dans la pénombre. Effectivement je ne me suis pas trompé, il y’a un homme habillé de noir de la tête au pied portant une cagoule qui épié l’entrée de chez moi. Il a dû me voir arriver alors je dois agir rapidement.
Je n’ai pas le temps de faire un pas de plus que je sens le bout rond d’un silencieux sur ma tempe, « Je ne te le conseille pas ». Cette voix. Je la connais, si c’est bien la personne que je crois alors celui en face de moi qui c’est retourné à l’ordre de son acolyte n’est autre que mon boss.
Je décide quand même de jouer la prudence, « et moi qui croyait que je me déplaçais comme une ballerine. »
Yaya baisse son arme avant de lâché, « continue d’essayer, peut-être qu’un jour tu y arriveras. »
Tariq baisse son arme et sa cagoule dans le même mouvement, « je n’ai pas vu Samia. »
« Pourquoi êtes-vous là. »
Il me regarde comme si j’avais perdu la tête avant de répondre, « pour vous exfiltré, ce jour là en suisse quelqu’un à survécu et il peut vous identifié. »
« Non. »
« Quoi? » l’interrogation fuse en même temps de Tariq et Yaya.
Je suis conscient de ne pas avoir beaucoup de temps et eux aussi d’ailleurs. « Vous devez vous en allez, je ne sais pas ce qui à pu arrivé à cette personne mais si elle pouvait vraiment identifié l’un de nous, nous serions mort. »
« Tu n’en sais rien » dit Tariq impatient.
« Si et tu le sais parfaitement. Ne laisse pas le fait que Samia soit ici obscurcir ton jugement ». Ok. je pousse un peu et le regard qu’il me lance me le confirme. « Bafana est rentré tantôt et m’a demandé de hacker la N.S.A pour lui. »
Je viens de piquer leur curiosité « pour » cette fois c’est Yaya qui à parler.
Je tend la clé USB sur laquelle j’ai pu copié non seulement la carte mais aussi toutes les donnés que j’ai trouvé sur le pc à Tariq. « J’ai tout mis ici. Samia vas bien, pendant tout le temps qu’a duré le piratage un certain Raoul était avec elle». Je regarde maintenant Tariq dans les yeux avant d’affirmé, « notre couverture n’est pas corrompue. »
Comme toujours il ne lui faut que quelques secondes avant d’hoché la tête, il empoche la clé et Yaya me tend deux petite boite. « l’une contient deux pilules comestible de puces traçable, qui se déclenche au contact de la salive et s’élimine de l’organisme après 72 heures, a n’utilisé qu’en cas d’extreme urgence avec ça on pourras vous suivre et vous exfiltré, l’autre c’est des lentilles de contact qui retransmet en direct dés qu’elle sont portés. »
Le deuxième salam est donné signalant ainsi la fin de la deuxième section de la prière, je les regarde, « vous devez partir. »
Yaya me tapote le dos avant de disparaitre dans la nuit. « Dis à ma soeur de m’appelé si possible et que je me contenterai aussi d’un sms ». Je hoche la tête, il me donne une accolade et suis son ami. Je me demande comment il ont réussi à entré jusqu’a ici avant de sourire, je parle de Yaya et de Tariq: ça dû être une promenade de santé pour eux. En revenant devant ma case je vois les gens: hommes et femmes sortir de la prière, avec mon bouloir en main je n’ai rien de suspicieux. Parmi ce beau monde j’aperçois Samia et pendant un instant, je lis dans ses yeux du soulagement mais aussi du bonheur.