CHAPITRE 10: VISITE SURPRISE.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 10 : VISITE SURPRISE
**LUCRÈCE MEFOUMANE**
Moi : (À la serveuse qui déposait nos plats) Dites moi, y a-t-il un endroit où on peut faire du sport ici ? Du genre course à pieds, marche etc.
Elle : Non madame. Il faut complètement sortir d’ici pour aller dans un autre quartier.
Moi : Je vois. Merci.
Elle : De rien. Si vous avez besoin d’autres choses, faites moi signe.
Moi : D’accord.
Elle s’est retirée et nous a laissés tous les deux. Nous sommes plusieurs heures plus tard, nous avons décidé de sortir dîner au restaurant de l’hôtel après avoir passé toute la journée à la chambre pour poser les bases de notre relation et jouer aux amoureux.
Moi : C’est vraiment dommage. Si j’étais propriétaire d’un tel endroit, j’aurais non seulement mis une salle de sport mais aussi essayé d’exploiter l’espace boisé là-bas pour faire des pistes pour courir un peu comme un mini Park. À mon avis cela ferait un plus à l’hôtel.
Loyd : Ouais, c’est plausible. Bon appétit bébé.
Moi : Merci, à toi aussi.
Loyd : Merci.
Moi : J’aimerais bien être propriétaire d’un truc comme ça. J’ai plein de petites idées qui me traversent l’esprit pour le rendre plus rentable. Tu t’imagines si cet espace est en vente ?
Loyd : (Souriant) Je le rachèterai pour toi.
Moi : Hum. Il ne faut pas me tenter comme ça, tu sais que dernièrement mes vœux se réalisent et si je te prends aux mots, tu seras obligé d’investir dans un tel projet.
Loyd : Je te sais capable de le faire. Même s’il me faut énormément d’argent pour ça.
Moi : (Plaisantant) Tu sais que j’ai l’esprit de la richesse ?
Loyd : (Souriant) Tu m’informes.
Moi : L’argent me suit.
Loyd : Tu ne me donnes pas aussi un peu de ton esprit ?
Moi : Tu le veux ?
Loyd : (Souriant) Oui.
Moi : Donne moi tes mains.
Loyd : Que veux-tu faire ?
Moi : Donne et tu verras par toi-même.
Loyd : (Déposant ses couverts et mettant ses mains dans les miennes) Tes mains sont petites.
Moi : C’est pas important. (Frottant mes paumes contre les siennes) L’esprit de richesse qui marche avec moi et qui me donne de l’argent agit maintenant aussi dans la vie de mon chéri Loyd afin que tout ce dans quoi il investira prospère et lui donne beaucoup d’argent. Que ses mains soient bénies de la même bénédiction qui m’accompagne et que l’argent le suive partout où il ira. (Après un moment, souriante) C’est fait.
Loyd : (Souriant en bougeant la tête de gauche à droite) D’accord .
Moi : Tu ne dois pas dire d’accord, tu dois dire je reçois ou j’accepte.
Loyd : (Amusé)Euh, je reçois.
Moi : (Lâchant ses mains) Tu ne me crois pas hein ?
Loyd : (Amusé) Disons plutôt que je trouve cela intéressant.
Moi : Ok. (Reprenant mes couverts) Tu verras de tes propres yeux. (Changeant de sujet) J’étais en train de réfléchir pendant qu’on venait ici. Les agences de voyages là se font de l’argent, surtout les particuliers. Tu as écouté ce que le chauffeur a dit quand on venait, vu qu’il connait bien le circuit, si tu mets quelques voitures à sa disposition et vous vous associez, ça pourrait te faire une bonne entrée d’argent.
Loyd : Reste à savoir où je peux trouver des voitures qui feront la route.
Moi : Je t’avais dit que Jérôme fait dans la location de véhicules pour les évènements non ? Il a ses propres voitures. Il m’avait dit qu’il a un bon filon, je pourrai vous mettre en contact et tu parleras avec lui.
Loyd : D’accord. Je vais réfléchir à tout ça une fois rentrés et je te ferai signe.
Moi : D’accord. Sinon, tu comptes faire quoi de ton terrain à Libreville ? Tu n’as occupé qu’un tout petit espace avec ta maison.
Loyd : Je ne sais toujours pas.
Moi : Si ce n’était pas trop fermé, j’allais te dire de construire des boxes que tu ferais louer mais je ne pense pas que tu aurais beaucoup de preneurs. Par contre si tu construis des maisons dans le même style que la tienne ou même un immeuble, ça pourrait le faire. Tes locataires seront principalement les blancs vu qu’ils aiment cette zone. L’avantage même de ton terrain c’est que la route arrive jusques là et elle est sans défaut. Il y a de l’eau en permanence et c’est un coin calme. Idéal pour vivre en famille vu que la plupart des coins qu’ils fréquentent sont dans les environs.
Loyd : (Me fixant intensément)
Moi : Quoi ? J’ai dit quelque chose de mal ?
Loyd : Non.
Moi : Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Loyd : Parce que tu me fascines Reb, chaque jour un peu plus. J’ai 30 ans et j’ai du mal à entrevoir ne serait-ce que le quart de tout ce que tu vois. Ce n’est qu’en t’écoutant parler que je vois les possibilités et toutes les opportunités qui sont autour de moi. Je suis fasciné et admiratif. Il y a des jours où je me demande si tu as réellement 19 ans.
Moi : (Souriante) J’ai ton âge.
Loyd : (Me caressant la main en me regardant dans les yeux) C’est sûr.
Nous avons continué à manger. À la fin, je me suis levée pour faire un tour aux toilettes et ce faisant, j’ai surpris le regard de deux femmes sur moi. C’étaient le genre critiques qui se demandaient comment une petite comme moi a fait pour attraper un homme comme Loyd. Ce n’est pas la première fois que j’ai à faire à cette situation. Généralement quand je sors sans maquillage comme c’est le cas aujourd’hui où je n’ai mis qu’un léger brillant à lèvres, mon visage paraît jeune et quand je suis à côté de lui, les gens, notamment les femmes, n’arrêtent pas de nous dévisager. Je suis presque sûre que l’une des deux tentera d’aborder mon homme en mon absence.
Je ne me suis pas attardée sur elles et j’ai poursuivi ma route jusqu’aux toilettes. Près de la porte, je surprends une conversation des membres du personnel et à en juger par la nature des propos, c’est de nous dont elles sont en train de parler.
La première : J’étais dans leur chambre le matin pour déposer le petit déjeuner et ils étaient sous la douche tous les deux, Tatiana a raison c’est un couple.
Une autre : Ah, qu’est-ce que je te disais ? Même quand ils sont venus au restaurant tout à l’heure, il la tenait par la taille. C’est sa go.
La troisième : Ouais, les enfants d’aujourd’hui ne dorment plus quoi. Regarde moi le bon morceau que l’enfant là gère au calme ? Elle doit avoir quoi 22 ou 23 ans non ?
Moi : (Intervenant) 19 pour être plus exacte. J’ai 19 ans et lui 30.
Elles : (Surprises, silence)
Moi : Vous avez besoin de savoir autres choses sur mon couple ?
Elles : (Silence)
Moi : (Souriante) Les toilettes svp.
L’une d’elle : La porte à droite.
Moi : Merci.
Je les ai dépassées avant de revenir sur mes pas et je me suis adressée à la première.
Moi : (Souriante) Au fait, ce matin dans la chambre, ce n’était pas de la simulation, c’était bien ce que vous avez entendu.
Elle m’a regardée sans rien dire et je suis partie. Je sais qu’elle a compris et si elle veut, elle n’a qu’à dire aux deux autres que quand elle est venue déposer le petit déjeuner, on était en pleine action dans la salle de bain. Beaucoup de curiosité avec ce personnel et aucune discrétion, elles ne savent pas que je peux aller me plaindre auprès de leur responsable. Elles ont la chance que je ne m’attarde pas sur ce genre de choses. J’arrive aux toilettes, je fais ce que j’ai à faire et je retourne trouver mon homme que je vois en train de parler avec un autre . À leur niveau, le monsieur se lève et dit à Loyd qu’ils en reparleront demain s’il a le temps.
Loyd : D’accord.
Le monsieur : Ok. (Lui serrant la main) À demain alors monsieur MBAZOGHO.
Loyd : À demain monsieur Ferrari.
Le monsieur : (à moi) Bonsoir madame.
Moi : Bonsoir monsieur.
Il est parti et je me suis assise.
Moi : Qu’est-ce qui se passe ? Qui est ce monsieur ?
Loyd : Le propriétaire de ce lieu.
Moi : Et que voulait-il ?
Loyd : (Portant son verre à la bouche) Me parler affaires.
Moi : Ah !
Loyd : (Souriant) Figure toi qu’on s’était rencontré au Ghana lui et moi. On avait échangé ensemble parce qu’il m’avait dit qu’il était propriétaire d’un hôtel au Gabon et moi étant gabonais, on avait plus ou moins accroché. Ce soir nous avons tous les deux été surpris de nous voir là et il est venu m’aborder. On parlait de nos séjours au Ghana quand il m’a dit qu’il aimerait me parler d’une affaire car peut-être que cela pourrait m’intéresser. C’est sur ça que tu es venue nous rejoindre.
Moi : Je vois. Tu me diras ce qu’il en est ?
Loyd : Oui. (Vidant son verre) On peut y aller ?
Moi : Oui.
Loyd : Au fait, je voulais te donner ceci (poussant un papier ayant un numéro de téléphone inscrit dessus)
Moi : C’est pour qui ?
Loyd : La femme en rouge là-bas. Elle est passée me saluer quand tu t’es déplacée.
J’ai regardé la femme en question et il s’agissait bien de l’une des femmes qui me regardaient bizarrement.
Moi : Je reviens.
Loyd : Je ne veux pas de scènes Reb.
Moi : Ne t’inquiètes pas.
Je me suis levée avec ce bout de papier et je suis partie devant leur table.
Moi : Bonsoir.
Elles : (Surprises) Bonsoir.
Moi : (À la concernée) Je suis venue vous rendre ceci ( posant le papier devant elle) Mon homme ne s’encombre pas de contacts inutiles. Bonne soirée.
J’ai tourné mes talons et j’ai rejoint Loyd qui m’attendait debout près de la porte avec mon petit sac à la main. Je suis venue lui faire un baisé sur les lèvres qui l’a fait sourire avant de passer devant lui. Il m’a suivie aussitôt jusqu’à la voiture nous sommes partis de l’hôtel pour faire un petit tour dans le coin. Comme on ne connait pas ici, on a décidé de ne pas trop nous éloigner pour ne pas nous perdre.
Loyd : (Posant sa main sur ma cuisse) Tu es un cas Reb.
Moi : Je n’ai rien fait, je lui ai juste rendu sa chose. Je ne comprends pas pourquoi les femmes aiment les problèmes comme ça. En partant aux toilettes, j’ai vu comment elles m’ont regardée et j’ai pressenti qu’elles essayeraient de te draguer, voilà. Imagine toi même que j’ai surpris trois filles du personnel en train de parler de nous, de comment ça se fait qu’une petite comme moi puisse gérer un homme comme toi, que je suis dangereuse etc.
Loyd : (Souriant) Et ?
Moi : Je leur ai bien précisé mon âge et le tien parce qu’elles pensaient que j’avais 22 ans. Ensuite je leur ai demandé si elles voulaient d’autres informations sur mon couple et elles ont été incapables de répondre. Je serais bien allée me plaindre de leur attitude mais j’ai continué mon chemin. Elles n’ont pas fini de parler de nous. Qu’une d’elles tente de te séduire et elles verront véritablement ô combien je peux être dangereuse.
Loyd : (Souriant)Tu as peur qu’on te vole ton homme ?
Moi : (Sereine) Là où tu es, même si elles utilisent les fétiches, je dormirai sur mes deux oreilles. Si elles insistent je peux leur donner le numéro de ton ex.
Loyd : (Démarrant) Hum.
Moi : (Mettant mes lunettes transparentes) Voilà.
J’ai mis la musique et on s’est mis à tourner dans le coin en suivant les directives que le chauffeur avec qui nous sommes venus nous a donné. Nous nous sommes arrêtés devant un snack bar et avons attendu dans la voiture que l’heure soit un peu plus avancée avant de rentrer dans le lieu. Nous ne sommes pas très snack tous les deux, à vrai dire, je préfère le confort de notre chambre pour avoir la latitude de faire tout ce que l’on veut mais bon on a décidé de sortir boire un verre et danser ce soir. Étant samedi aujourd’hui, nous ne tardons pas à voir des gens rentrer petit à petit dans le lieu. Nous avons pris le temps de regarder les allures et l’accoutrement des personnes qui rentraient pour nous assurer qu’on n’allait pas se mélanger aux petits bangandos ou fumeurs de chanvre, on espère quand même trouver des personnes responsables. Au bout d’une heure à discuter dans la voiture, on descend sans nos portables et on rentre dans le snack où plusieurs regards nous scrutent. Je repère les yeux des femmes sur Loyd et je me dis intérieurement qu’il me faut avoir les yeux ouverts, non pas que je doute de lui mais le chauffeur nous a expliqué en venant qu’ici il y avait beaucoup d’esprit des eaux et qu’on ne savait pas qui était qui. Les femmes de Lambaréné sont comme celles de Port Gentil avec les fétiches et ici encore pire avec les sirènes des eaux qui sortent pour appâter les hommes, notamment les nouveaux comme lui, vigilance oblige.
Nous prenons place et la serveuse vient prendre nos commandes. Je prends une despé (desperados) et lui un booster Racines. Nos commandes arrivent très vite et on commence à boire. Il prend ma main qu’il pose sur sa cuisse et fait passer la sienne sur le côté pour saisir mes hanches. Je souris car le fait de le voir démonstratif ainsi en public me plaît. J’aime le fait qu’il n’ait pas honte de nous afficher comme étant un couple et surtout le fait qu’il fasse indirectement passer le message comme quoi je suis sa femme. Je repense aux conversations de maman, tantine Lauria et tous les autres disant que Loyd n’est pas quelqu’un de démonstratif et qu’il exprime rarement ses sentiments. Je comprends tout de suite qu’aucun d’eux ne le connait véritablement. Celui que moi je connais n’a jamais eu du mal à dire ce qu’il ressent, même avant que nous ne soyons ensemble durant la liaison que nous avions eu, il m’a toujours exprimé ce qu’il ressentait que ce soit avec des mots ou avec des actes, c’est ainsi que je l’ai déjà vu en colère jusqu’à exploser, je l’ai vu triste, je l’ai vu avoir peur, je l’ai vu pleurer, je l’ai vu en joie et rire aux éclats et surtout, je l’ai vu être amoureux, sur tous ces points il a toujours été démonstratif. De façon générale, c’est quelqu’un de calme et peu bavard mais n’empêche qu’il sait exprimer ses sentiments, je réalise juste qu’il ne le fait pas avec tout le monde. Quoiqu’il en soit, j’apprécie le moment et le laisse marquer son territoire. On consomme nos bouteilles qui finissent très vite et à la fin des troisièmes, nous sommes tous les deux sur la piste de danse. Nous dansons collés-serrés jusqu’à 2h du matin avant de partir de là. Il y a eu les appels de phares de certaines filles et garçons à notre égard mais malheureusement pour eux, nous étions dans notre bulle, même l’envie de nous soulager ne nous a pas touché du coup nous avons été ensemble toute la soirée. Nous sommes rentrés à l’hôtel, on a pris une douche et on s’est jeté sur le lit pour un bon sommeil. Je me suis réveillée la première autour de 8h du matin, je l’ai réveillé, nous sommes passés à la douche avant de descendre au restaurant de l’hôtel pour un petit déjeuner. Nous avons pris des renseignements sur l’église et nous sommes partis au lieu indiqué. Le culte s’est fait sans encombres. Étant nouveaux, nous nous sommes présentés à la fin aux autres membres à la demande du protocole en disant que nous étions juste de passage dans la ville, on a promis revenir ici à notre prochain passage puis nous sommes retournés à l’hôtel. Loyd est allé rencontré le type d’hier et moi je me suis assoupie sur le lit. C’est lui qui m’a réveillée à son retour, nous nous sommes changés et nous sommes partis visiter la ville avec notre chauffeur que Loyd a contacté. La ville n’étant pas très grande, au bout de 3h de temps, on avait tout vu. Nous nous sommes séparés du chauffeur à 18h et ce dernier nous a laissé à l’hôpital Albert Schweitzer. Étant un endroit très boisé, nous sommes descendus du véhicule et avons commencé à marcher en amoureux sur les sentiers sans pour autant arriver à proprement parler au sein de l’hôpital. Loyd m’a fait part de son échange avec ce type.
Loyd : (Me tenant par la main) Il a l’intention de rentrer en France pour des raisons de santé et il cherche à vendre l’endroit .
Je me suis arrêtée pour le regarder car je n’en revenais pas d’entendre ce qu’il vient de me dire.
Moi : Sérieusement ?
Loyd : (Esquissant un faible sourire) Oui. Il m’a demandé si j’étais intéressé ou si je connaissais quelqu’un qui pourrait l’être.
Moi : Et qu’as-tu dit ?
Loyd : Que j’allais parler avec quelques contacts et je lui reviendrai. Seulement je t’avoue que je ne sais pas à qui m’adresser. Je ne sais pas concrètement comment ce genre de choses se passent, je n’ai jamais eu à faire ce genre d’affaires. Je suppose qu’il faut s’adresser à des banques, peut-être voir un avocat pour l’aspect juridique et plein d’autres choses pour s’assurer que tout soit légal et fait en bonne et dû forme. Et puis il faudrait quelqu’un pour faire une étude pour voir si c’est un bon investissement ou non. Il y a plein de choses à prendre en considération avant de se lancer dans un tel projet et je ne sais pas si je pourrai m’en sortir .
Moi : (Attrapant ses deux mains) Je comprends que c’est un grand projet et que tu puisses avoir peur mais je veux que tu te lances et que tu fasses les démarches nécessaires même si à la fin tu ne conclus pas l’affaire ce n’est pas grave, juste le fait d’entrer en contact avec toutes ces personnes et connaître le processus c’est déjà une bonne chose qui je pense pourra te servir à l’avenir. Je sais que tu es capable de mener ce projet à bien car tu es capable de grandes choses. Et de mon côté je vais t’aider en prenant quelques renseignements. J’ai quelques contacts avec qui je pourrai te mettre en relation (il arque un sourcil et je souris) Je suis la fille de Leslie Oyame Loyd et tu n’as aucune idée des choses que j’ai apprises à son contact et de comment m’en servir. Je te promets de te trouver les informations que tu cherches.
Loyd : (Soupirant) D’accord.
Moi : Tu vas le faire ?
Loyd : je vais au moins essayer.
Moi : (Souriante)Je suis fière de toi.
Loyd : (Me serrant dans ses bras) Tu m’obliges toujours à sortir de ma zone de confort et me pousser dans mes retranchements.
Moi : (Croisant mes mains au bas de son dos en souriant) Et je te pousserai encore plus. Papa a dit que c’est dans l’inconfort que l’on déploie son potentiel et le potentiel tu en as à revendre.
Loyd : (Me regardant dans les yeux)Tu le crois vraiment ?
Moi : (Soutenant son regard) J’en suis sûre Loyi. Je sais que tu peux faire plein de grandes choses. Je crois en toi.
Cette fois-ci, il m’a serrée dans ses bras pour un vrai câlin. Nous sommes restés quelques minutes dans cette position avant de nous séparer.
Moi : (Reprenant à marcher) Mais il faudra seulement te souvenir de moi quand tu seras très fortunée hein. (Il rit) Ah, on vous connaît.
Loyd : (Souriant) Commençons d’abord par conclure cette affaire et je te promets de faire de toi ma partenaire (bisous sur l’épaule) de vie (bisous sur la joue)et d’affaires.
Nous avons continué à nous promener jusqu’à devant le fleuve et nous nous sommes arrêtés là. J’étais devant et il était derrière moi et m’enlaçait.
Moi : J’aime bien l’ambiance de cette ville. Je pourrais y vivre.
Loyd : Coupée de tout le monde ?
Moi : Si tu es là, ça me suffit (Me retournant pour le regarder en croisant les bras autour de son cou)Ce serait notre havre de paix. Quand on voudra se retrouver tous les deux, on aura qu’à venir ici, loin de tout et de tout le monde, juste toi et moi comme maintenant.
On s’embrasse pendant un moment avant de nous arrêter.
Loyd : (Me regardant dans les yeux)Tu le veux vraiment ?
Moi : Oui.
Loyd : D’accord. Je prends note.
Je lui souris car je sais que c’est quelque chose sur laquelle il arrêtera son esprit. Même si ce n’est pas pour maintenant, je sais qu’il trouvera le moyen de nous loger ici tous les deux. .
On continue notre balade, faisons quelques photos et vidéos souvenir avant de rentrer à l’hôtel où nous faisons l’amour avant de nous endormir l’un dans les bras de l’autre. Le lundi matin nous passons la matinée à se câliner puis nous quittons l’hôtel autour de 14h, on doit reprendre la route pour Libreville. Le trajet retour se fait dans la bonne humeur avec notre chauffeur avec qui nous échangeons beaucoup pour avoir plus d’informations sur l’activité qu’il fait. C’est à 19h que nous arrivons chez Loyd. Après une bonne douche, je fais rapidement quelque chose à manger, notamment un bouillon avec la carpe que nous avons ramenée de Lambaréné. Parallèlement, j’apprête sa tenue de demain pendant qu’il regarde son ordi histoire de faire une petite mise à jour pour le boulot car ce week-end, il me l’a entièrement consacré. Il n’a pas pris ne serait-ce qu’un appel ou encore répondu à des messages pourtant son téléphone n’a pas arrêté de vibrer durant notre séjour. Demain c’est retour à la réalité et aux obligations. Quand la nourriture est prête, je dresse la table et l’appelle. Il me rejoint et nous mangeons dans la bonne humeur avant d’aller nous poser sur le canapé après avoir tout ranger. Je me love dans ses bras jusqu’au coucher et nous faisons un coup rapide après la prière puis c’est le dodo.
Je me lève ce matin et le bruit de l’eau qui me parvient m’informe que Loyd prend sa douche. Je quitte le lit et vais dans la deuxième chambre pour faire mes besoins, me débarbouiller et aller apprêter son petit déjeuner. C’est dans la cuisine qu’il vient me trouver et m’enlace par derrière.
Loyd : (M’embrassant dans le cou en aspirant mon odeur) Bonjour ma Reb, je t’ai cherché à la chambre.
Moi : J’ai utilisé la deuxième chambre pour ne pas te déranger (Me retournant pour l’embrasser sur la bouche) Tu t’es bien réveillé ?
Loyd : Oui et toi ?
Moi : Oui. J’espère que tu es prêt pour cette nouvelle semaine.
Loyd : (Souriant) Gonflé à l’hélium. J’ai passé un excellent week-end.
Moi : Je suis contente. Va t’asseoir, j’arrive avec les choses.
Loyd : (Bisous sur la bouche) D’accord.
Il est parti et je n’ai pas tardé à le rejoindre avec le petit dej qu’on a pris ensemble puis je l’ai accompagné à sa voiture. Un dernier bisous-câlin et je l’ai laissé partir en lui souhaitant une bonne journée. C’est en souriant que je suis rentrée dans la maison et que j’ai entrepris de faire le ménage en ouvrant toutes les fenêtres. J’ai mis la musique sur sa chaîne hifi puis j’ai commencé en dansant même. Je me suis occupée de sa lessive, du salon et la cuisine tout ça en dansant. J’étais tellement concentrée que je n’ai pas entendu les bruits dehors. Quand je me suis rendue compte, je suis allée guetter par la fenêtre pour voir maman, tantine Lauria et Janaï descendre de la voiture de tantine Lauria et se diriger vers la maison.
Moi : (Dans ma tête) Je suis fichue…