CHAPITRE 9: POSER LES BASES

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 9 : POSER LES BASES.

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Je ressens la chaleur d’un corps qui se colle au mien par derrière et aussitôt des mains m’enlacent, je ne tarde pas à recevoir des bisous dans le cou qui me font immédiatement sourire. Il me mord légèrement et là ma voix sort.


Loyd : Bonjour ma Reb.

Moi : (Heureuse) Bonjour Loyi.

Loyd : Tu as bien dormi ?

Moi : (Me retournant pour lui faire face en souriant) Comme un bébé. J’ai passé une nuit de rêve.

Loyd : (Souriant) J’en suis ravi.

Moi : Et toi ?

Loyd : ( Me serrant davantage dans ses bras) Comme un homme comblé. Ma petite femme a bien pris soin de moi.

Moi : (Le pinçant) Je ne suis pas ta petite femme.

Loyd : (Riant) Ma grande femme.

Moi : Voilà. Je suis une grande femme.

Loyd : (Souriant) Avec un petit âge.


J’ai essayé de le mordre à la joue mais il m’a bloquée, c’en est suivi une petite lutte avec moi essayant de le mordre sur une partie du corps et lui essayant de me bloquer tout en riant.


Loyd : (Riant) C’est bon Reb, tu as gagné, on a le même âge, tu as 30 ans.

Moi : (Retirant ma bouche de ses côtes) Voilà. 

Loyd : (Me renversant pour se mettre au dessus de moi en souriant) Donc comme ça tu veux avoir le même âge que moi madame ?

Moi : (Croisant mes pieds dans son dos) Oui. Si je suis ta femme alors nous avons le même âge. La Bible a dit une seule chair, une seule âme et un même âge.

Loyd : (Souriant) C’est quel verset ? 

Moi : C’est toi qui lit la Bible plus que moi, il faut trouver le verset toi-même.

Loyd : Petite menteuse.

Moi : C’est la vérité et je


Il m’a fermé la bouche avec un baisé auquel j’ai répondu avec entrain. Ses mains ont glissé le long de mon corps pour s’arrêter sur mes hanches. Il a ensuite envoyé l’une d’elle me caresser le pubis puis le sexe avant d’insérer un doigt à l’intérieur.


Moi : (Me cambrant légèrement, entre ses lèvres avec le tout le goût, ‘’plaisir’’)  Bae j’aime.


Il s’est contenté de sourire en y associant un deuxième et commencer un va-et-vient qui me fait gémir davantage. J’étais en train de monter en pression quand il s’est brusquement arrêté.


Moi : (Frustrée) Loyi.

Loyd : (Souriant) Tu ne jouiras pas.

Moi : Pourquoi ?

Loyd : Parce qu’on va prendre une douche .

Moi : Termine d’abord vite stp bébé.

Loyd : Non.

Moi : Babe

Loyd : (Souriant) Non.

Moi : Bae

Loyd : (Riant) Même si tu dis Loyi, tu n’auras rien.

Moi : (Faisant la moue) Méchant. (Croisant mes bras sur ma poitrine en attachant ma bouche) D’ailleurs je ne te parle plus.

Loyd : (Éclatant de rire) 

Moi : (Le poussant) Quitte sur moi, ne me touche plus.

Loyd : (Riant) C’est la séparation de corps maintenant ?

Moi : Oui voilà. 

Loyd : (Riant) Un gros bébé.

Moi : (Lui tournant le dos) M’en fous. D’ailleurs je pars même dehors.

Loyd : (Me tirant dans ses bras) La jachère voulait ta mort en Belgique.

Moi : (Essayant de quitter son étreinte) Laisse moi tranquille Loyd, ne me parle plus.

Loyd : (À mon oreille) Si c’est seulement pour avoir des orgasmes, tu seras servie. Ton sabre va te fendre.


J’ai eu le frisson et la chair de poule a envahi tout mon corps. Je n’ai même pas eu le temps de lui répondre qu’il m’a soulevée pour me conduire à la douche. Il m’a laissée dans la cabine avant de retourner dans la chambre. Voyant qu’il ne revenait pas, j’ai allumé de l’eau sur moi. Je n’ai pas besoin de me brosser car nous l’avons fait à 4h quand nous nous sommes réveillés pour la prière, on a redormi là à 6h presque donc…

J’ai passé une nuit idyllique dans les bras de mon homme et je suis tellement heureuse. Quand je pense que c’était quasiment impossible nous deux et qu’en partant du Gabon il y a deux mois, je n’avais plus aucun espoir, aujourd’hui voici ce qu’il en est. J’ai l’impression d’être dans un rêve. Même si hier quand il est rentré après la réunion avec les parents de Janaï et les siens, j’ai eu la boule au ventre en voyant l’expression de son visage. J’ai cru qu’il allait me dire que les parents se sont opposés à cette séparation. Puis quand il m’a dit qu’il s’en voulait de faire souffrir Janaï ainsi, j’ai cru qu’il regrettait sa décision et que ma présence le mettait dans une situation inconfortable. J’avais le cœur qui battait très vite et j’étais déjà triste en pensant que finalement il resterait avec elle. Seulement il m’a dit qu’il n’en était rien, que sa relation avec elle était belle et bien terminée avant de me demander si je voulais être sa petite amie. Si on avait dit à la petite fille de 13 ans que j’étais à l’époque qui était tombée amoureuse d’un homme qu’elle ne connaissait pas uniquement en regardant sa photo et que 6 ans plus tard elle serait sa petite amie, je n’aurais pas cru. Pourtant c’est ce qui s’est passé et je suis sur un petit nuage. Je suis la petite amie de Loyd MBAZOGHO, l’homme que j’aime depuis des années et pour qui j’ai fait des choses, je suis tellement heureuse.

Je suis interrompue dans mes pensées par les mains de Loyd qui m’enlacent. Je ne l’ai pas entendu revenir dans la salle de bain.


Moi : (Me retournant pour le regarder) Où étais tu ? 

Loyd : Je commandais notre petit déjeuner.


Quand il finit de dire ça, il m’embrasse sur la bouche et me prend le gel de douche des mains avec lequel il entreprend de me savonner vu que j’étais déjà mouillée. Il l’applique aussi sur sa peau sèche et il remet de l’eau sur nous. Une fois rincés, il insère lentement ses doigts dans mon sexe avant de s’abaisser pour s’agenouiller devant moi. Il s’est assuré que mon dos soit contre le mur avant de me soulever la jambe pour la mettre sur son épaule. J’étais déjà haletante, quand il a posé ses lèvres sur mon clitoris après avoir écarté mes grandes lèvres avec ses doigts, j’ai poussé un gémissement. Il s’est mis à lécher mon bouton de rose avant de pincer ça avec ses doigts et faire rentrer sa langue dans mon vagin.


Moi : (Suffoquant presque) Loyd.


Il a joint un doigt à sa langue et a commencé un va-et-vient simultanée tout en pinçant mon clito.


Moi : (Essayant de m’agripper au mur) Loyi, Loyi, Loyi, je, ô mon Dieu ! ( Les larmes montant à mes yeux, au bord de l’orgasme) mes parents oh.

Loyd : (Accélérant le mouvement)


J’ai bloqué sa tête avec une de mes mains contre mon sexe pendant que je me sentais partir.


Moi : (Hurlant les larmes coulant de mes yeux) Loyiiiiiiii.


Mon corps s’est contracté, frappé par l’orgasme qui m’a secouée. Ma jambe parterre a perdu l’équilibre vu qu’elle est devenue flageolante et ma main sur le mur a glissé. J’allais me retrouver au sol mais il m’a retenue fermement avant de se relever, me soulever du sol en m’écartant les jambes puis me pénétrer de toute sa longueur dans un mouvement à la fois brusque mais lent, laissant ainsi à mes parois, la possibilité de se dilater à son passage jusqu’à atteindre les profondeurs. Voyant que j’étais aux prises entre deux feux, il me demande en me susurrant à l’oreille.


Loyd : Tu tiens le coup bébé ?

Moi : (Dans les vapes) 

Loyd : (Me mordant le lobe de l’oreille ) Reb ?

Moi : Hun ?

Loyd : Tu tiens le coup ?

Moi : (La gorge sèche) Oui.

Loyd : (Me regardant dans les yeux en souriant) Opération deuxième orgasme enclenchée.


Pendant qu’il parle, il relève davantage mes jambes et commence un va-et-vient rythmé dans mon vagin m’obligeant ainsi à gémir de plus en plus fort dépassant même le bruit de l’eau. Quelques minutes plus tard, je crie à nouveau mon plaisir dans ses oreilles et il en fait de même en grognant.


Loyd : (Souriant, respiration saccadée) Ça va ?

Moi : (Répondant à son sourire) Oui. 


Il rapproche son visage du mien et m’embrasse sur la bouche avant de me déposer au sol. On termine notre douche, s’essuie, frotte nos crèmes et on regagne la chambre vêtus des peignoirs qu’on nous a offert hier. Je constate que le lit est plus ou moins fait, les fenêtres ouvertes et le petit déjeuner est dressé sur la petite table sur le balcon nous offrant une belle vue sur la forêt derrière l’hôtel. L’air est frais et le jour éclairé par un beau soleil, c’est le paradis pour moi. 


Moi : (Regardant Loyd) C’est toi qui a dressé ça ?

Loyd : Non, quand je t’ai laissé à la douche, j’ai passé la commande et leur ai dit de venir faire le dressage. J’ai rapidement mis de l’ordre et je t’ai rejoint.

Moi : Tu veux dire que pendant que j’hurlais à la douche, il y avait des gens dans la chambre ? (Il sourit) Loyd ?


Il éclate de rire et je vais lui mettre quelques coups sur la poitrine. Comment peut-il me laisser crier de la sorte sachant qu’il y avait des gens juste à côté ?


Loyd : (Attrapant mes mains et me faisant un bisou sur le front) Ne t’inquiètes pas chérie tu n’étais pas si sonore que ça.

Moi : (Faisant la moue) Hum.

Loyd : Je te l’assure. De plus, l’aspect positif de tout ceci c’est que si jamais quelqu’un se posait des questions sur la nature de notre relation, il sait à présent que nous ne sommes pas frères.

Moi : (Souriante) J’aime mieux cette idée.


Oui, si on a quitté Libreville pour nous isoler ici c’est pour ne pas avoir à faire semblant devant qui que ce soit. Je veux pouvoir marcher fièrement à ses côtés et lui tenir la main sans avoir à composer avec le spectre ‘’d’oncle et nièce ‘’ qui nous colle à la peau et surtout à lutter avec son statut de fiancé ayant laissé sa petite amie à quelques semaines du mariage. Ici, nous sommes Loyd et Lucrèce, un couple qui s’aime et qui est venu en week-end passé du bon temps, je compte pleinement en profiter.


Loyd : On va manger ?

Moi : Oui. Laisse-moi prendre mes coupé-coupés.

Loyd : Vas-y. Tu vas manger ça froid comme ça ?

Moi : (Ouvrant le frigo) Non, regarde il y a un micro-ondes juste ici.

Loyd : C’est vrai. 


Je me suis exécutée et quelques minutes plus tard, nous nous sommes installés sur le balcon.


Loyd : (Me regardant) Tu pries pour le repas ?

Moi : D’accord.


Je l’ai fait et nous avons mangé dans la bonne humeur. À la fin, je suis allée m’asseoir sur ses cuisses et nous nous sommes laissés tournoyer par ce fauteuil ayant les allures de balançoire car étant suspendu. 


Loyd : (Me caressant la cuisse) Que veux-tu faire aujourd’hui ?

Moi : Je veux rester là à ne rien faire, du moins toute la journée et peut-être sortir ce soir pour prendre un verre .

Loyd : Tu ne veux pas visiter le coin ?

Moi : Si mais demain. Si on trouve un endroit où on pourra passer le culte ici et après on va poursuivre en faisant le tourisme.

Loyd : Je vois. Normalement l’église a une annexe ici mais je préfère éviter d’y aller de peur que l’information ne remonte jusqu’au pasteur Lilian. On va se renseigner s’il y a une église dans les environs et aviser.

Moi : D’accord.


J’ai posé ma tête sur son épaule et entrecroisé mes doigts aux siens. 


Moi : J’ai encore du mal à croire que je suis ta petite amie. Quand je regardais ta photo avant, je ne savais pas que j’allais te rencontrer pour de vrai.

Loyd : (Fronçant les sourcils) Comment ça ? 

Moi : Je suis amoureuse de toi depuis mes 13 ans Loyd.

Loyd : (Se décalant pour bien me regarder) Tu n’avais pas 15 ans quand on s’est rencontré en Mbolo ?

Moi : Si mais ce n’était pas ma première fois de te voir. (Il fronce les sourcils) Je t’avais déjà vu en photo et j’avais même deux de tes photos dans mes affaires. Attends je te montre.


Je me suis levée et je suis rentrée prendre mon téléphone avant de revenir sur mes pas. J’ai recherché ses toutes premières photos que j’avais dans lesquelles il avait 16 et 20 ans avant de revenir les lui montrer.


Moi : Ces photos sont dans mes affaires en Belgique. Je les avais vues la première fois quand j’avais 13 ans dans l’album de maman alors que j’étais encore la nounou des jumeaux. Je les avais vues et je t’avais trouvé tellement beau. Quelque chose s’était passé dans mon cœur ce jour et à chaque fois que je me retrouvais toute seule avec les enfants, je retournais pour les voir jusqu’à ce que je finisse par les soutirer de cet album pour les emmener chez moi. Je t’avais caché dans un de mes cahiers et je te regardais avant de m’endormir chaque soir (souriant de façon nostalgique) tu étais dans ma tête une sorte de prince charmant qui viendrait un jour sur son cheval blanc et m’emmènerait pour faire de moi sa femme.


Il me regarde fixement et je baisse les yeux en me demandant si je dois lui raconter la suite car je ne sais pas ce qu’il va penser de moi. Durant le mois qu’on a été ensemble, il m’a à plusieurs reprises demandé où et quand j’avais commencé à avoir des rapports sexuels à cause de mon expérience qui contraste avec mon jeune âge. C’est une partie de ma vie dont j’ai honte et qui jusqu’à aujourd’hui me colle encore à la peau quand je vais dans le quartier où je suis née et j’ai grandi. Je décide de le lui dire car je ne veux pas qu’il y ait de secret entre nous.


Moi : J’ai perdu ma virginité à 14 ans (tirant sur mon peignoir pour canaliser ma nervosité) avec le gars de ma grande sœur qui avait 31 ans.


J’avise un regard sur lui et son expression est neutre mais son regard est intense sur moi, je baisse automatiquement les yeux et sans que je ne le veuille, une larme coule de mes yeux et je l’essuie rapidement.


Moi : En fait, tout part de ta photo. Alicia avec qui je dormais à l’époque avait remarqué que je regardais souvent des photos et ce jour elle me les avait arrachées des mains pour voir le garçon de qui j’étais tombée amoureuse car elle avait compris que c’était forcément un truc du genre qui me poussait à regarder des photos que je gardais jalousement et après t’avoir vu, elle m’avait dit que tu étais trop grand pour moi et que tu ne me regarderais jamais. Si je voulais avoir une chance d’être avec toi et espérer te retenir, je devais apprendre le sexe parce que les adultes ne regardaient pas les petites filles sans expérience. C’est ainsi qu’elle m’avait donné son téléphone pour regarder de la pornographie. Je l’ai fait quasiment tous les jours pendant un an, j’assistais aussi à ses ébats avec son gars avec qui elle le faisait dans notre chambre à toutes les deux. Puis un jour elle m’avait dit que regarder était bien mais pratiquer était mieux et son gars était prêt à être mon partenaire (Essuyant mes larmes) j’avais accepté. Je l’avais laissé faire des attouchements sur moi et j’exécutais ce qu’il me demandait de faire jusqu’au jour où il l’avait fait, il m’avait deviergé. Après ça, il avait continué à nous coucher toutes les deux jusqu’à ce qu’il se lasse d’elle parce qu’elle était enceinte et se concentre sur moi. Comme elle était fâchée, elle avait dit à tout le monde qu’elle m’avait surprise ayant des rapports avec lui et que je voulais nuire à sa relation. Cette histoire avait fait un grand problème et mes frères avaient frappé Laurent, c’était son nom, avant de le chasser. Il avait rompu avec elle et avait disparu de la surface. (Triturant le bas de mon peignoir) Après Laurent, je l’avais fait avec trois autres garçons de mon quartier et c’était avec le troisième que maman Leslie m’avait attrapée dans une maison (fermant les yeux de honte et le cœur serré) inachevée alors que j’étais censée être dans sa maison avec les jumeaux. Elle m’avait frappée et insultée avant de me renvoyer. (Essuyant mes larmes qui avaient à nouveau couler) Comme tu sais, c’était elle qui s’occupait de moi sur tous les plans vu que ma mère était déjà malade et alitée sur le lit. En me renvoyant donc ce jour, j’avais tout perdu. J’étais retournée la supplier de me reprendre quelques jours plus tard en lui promettant que plus jamais je n’allais faire quelque chose avec les garçons et j’ai tenu ma parole jusqu’à ce que je te rencontre. 


J’arrête de parler et je me mets à renifler. Il me serre dans ses bras et essuie mon visage.


Loyd : (Voix câline) Arrête de pleurer Reb, tu n’as pas à t’en vouloir pour ça. J’aurais préféré que tu n’aies pas à faire toutes ces choses pour espérer me plaire un jour. Même si j’aime la dynamique sexuelle entre nous, tu le sais, ce n’est pas ce qui m’a attiré vers toi. Tu n’as d’ailleurs rien eu à faire pour attirer mon attention. Dès que j’ai posé mes yeux sur toi, je t’ai voulu. Toutefois on ne peut pas changer ce qui a été fait et je veux que tu laisses toutes ces choses derrière toi. Je bénis Dieu qui a mis ya Leslie sur ton chemin et a contribué à faire de toi la merveilleuse femme que tu es. Je veux que tu saches qu’à mes yeux, personne d’autre n’a compté et que je suis le seul avec qui tu as été comme tu l’es pour moi. D’accord ?

Moi : D’accord.

Loyd : (Prenant mon visage en coupe) Je t’aime.

Moi : (Souriant faiblement) Je t’aime aussi Loyi.


Nous nous sommes embrassés pendant un moment sur la bouche avant de nous arrêter.


Moi : Comment allons-nous faire maintenant que nous sommes ensemble ?

Loyd : Dans un mois, tu vas retourner en Belgique pour poursuivre tes études comme initialement prévu et on essayera de jongler avec les vacances pour se voir. Tu viendras ici ou je monterai te voir pendant mes congés. Parallèlement, nous allons reprendre le rythme qu’on avait à mes débuts au Ghana et on verra ce que ça va donner.

Moi : Notre relation sera secrète n’est-ce pas ?

Loyd : Malheureusement oui, nous ne pouvons pas la rendre officielle pour le moment à cause de tous les facteurs autour. Même si à mes yeux tu es une femme, il n’en demeure pas moins que pour les autres tu es une enfant, tu es l’enfant de Leslie et Arsène. Ils n’accepteront pas que tu sois avec un homme de mon âge et encore moins que ce soit moi. Au stade où on en est, on ne supportera jamais un bras de fer contre eux et tout notre entourage. Ma rupture avec Janaï ne facilitant pas les choses, il y a trop de paramètres en jeu et je n’aimerais pas te mettre en conflit avec qui que ce soit.

Moi : Je sais. Je n’ai pas le droit d’avoir un petit ami avant au moins mes 25 ans et un diplôme universitaire en main, c’est l’accord que j’ai avec maman.

Loyd : Je vois. Nous ferons donc ainsi.

Moi : Tu m’attendras tout ce temps ? 

Loyd : Je serai avec toi tout ce temps. Nous nous bâtirons chacun de son côté et nous le ferons également ensemble. Mais pour que ça marche il nous faudra être transparent l’un envers l’autre et bâtir une confiance solide entre nous. Je n’ai pas envie de m’en dormir en pensant que peut-être tu es en train de faire des choses avec quelqu’un d’autre là-bas parce que tu entretiendrais des amitiés floues.

Moi : Je ne veux pas de ça non plus et tu sais que je n’ai pas d’amis si ce n’est Jérôme.

Loyd : Je sais mais tu pourrais en avoir à l’avenir. J’aimerais juste que tu les choisisses bien.

Moi : D’accord.

Loyd : Et pour les fêtes. Je sais aussi que ce sont des choses de ton âge mais stp fais attention, je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose de mal.

Moi : D’accord. Avant d’aller quelque part, je te préviendrai en avance et je te dirai avec qui j’y vais. 

Loyd : Ok.

Moi : Mais je veux de la réciprocité.

Loyd : Marché conclu…


L'AMOUR SUFFIT-IL ?1