Chapitre 11
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 11
Moi : On est bon alors ?
Ali : Oui, le compte est bon. On fera comme on a dit alors.
Moi : Tu confirme que j'aurais la marchandise dans peu ?
Ali : Fais moi confiance, tu l'auras et de qualité en plus. On est partenaires maintenant. Fais moi confiance.
Moi : J'ai bien envie sauf que je me retiens déjà de le faire, en affaires on ne sait pas véritablement avec qui on traite.
Je me suis fait avoir déjà en ayant totalement confiance en quelqu'un. Je savais déjà qu'en affaires il ne faut pas faire confiance aveuglement parce que on peut te rouler à tout moment mais j'ai fait l'ami. Résultat ? Je me suis retrouvé avec une société au passif énorme.
Vais-je encore refaire la même erreur ? Bien sûr que non !
Je suis venu voir Ali parce que je sais que c'est un homme qui a une réputation de par ce qu'il vend.
J'ai testé sa marchandises hier et c'était un délire énorme tellement tu voyage à l'instant où tu en prends donc cette affaire je sais que ça va me rapporter énormément.
Que les policiers creusent sur la société et gèlent les comptes de cette dernière s'ils veulent, ce n'est pas de ça dont je vis.
Ali : Tu as raison en plus. Quoiqu'il en soit,
Après notre rendez-vous je suis directement rentré à l'hôtel après être allé confirmé mon voyage pour demain. Kimberley m'a dit que cette femme est rentré chez elle donc je peux retourner dans ma maison. Je ne sais vraiment pas à quoi elle s'attendait… débarquer chez moi et espérer que je devais m'asseoir pour l'écouter me sortir des bêtises comme quoi elle est désolée de n'avoir pas été là pour moi, qu'elle est désolée de nous avoir abandonné mon père et moi… jamais !!
Elle a fait un choix dans sa vie, qu'elle l'assume aloès jusqu'au bout.
Nulle n'aurait été l'intervention de Kimberley je l'aurais mise hors de ma maison et même de ma concession sans aucun remord. Elle n'a pas été là toute ma vie donc qu'elle ne vienne même pas maintenant, je n'ai tellement pas besoin d'elle dans ma vie.
Moi : Mon sac est prêt ?
Lala : Oui.
Moi : On rentre demain.
Lala : D'accord.
Moi : Tu as un problème ?
Lala : Tu me pose vraiment la question ?
Moi : On ne va pas revenir là dessus quand même.
Lala : Si je savais que tu étais violent je me serais abstenue.
Moi : Je te traite comme je traiterai ma femme, c'est bien ce que tu voulais non ?
Lala : …
Moi : Qui t'a emmené ici ?
Lala : Toi.
Moi : Tu pense que je t'emmène ici pour me distraire et je vais me permettre de te laisser sortir ?
Lala : ….
Moi : J'espère que tes affaires sont prêtes… Au fait ( me levant ) , dès qu'on rentre tu libère mon entreprise ( m'en allant ).
Elle m'a suivi jusque dans la chambre pour exiger que je lui dise pourquoi je la vire.
Mais elle s'attend à quoi réellement ?
Que je la garde alors qu'elle fait plus qu'être mon assistante ? Non !
Je l'ai assez vu, j'ai assez vu son corps… Elle peut retourner auprès de son mari.
Je ne lui ai même pas répondu…
Je suis tranquillement allé me reposer, qu'elle reste à bavarder si elle veut.
On arrive à peine devant la concession que je vois le portillon s'ouvrir.
Moi : Ce ne serait pas …
Je n'ai même pas terminé ma phrase que j'ai vu Kafu sortir de la maison courant derrière Kimberley.
Moi : On rentre.
Le temps qu'il revienne avec elle je m'installe dans le salon, j'enlève ma veste et je tourne sur moi-même.
Elle m'a tellement énervé que je lui ai donné deux gifles et au lieu de répondre à mes questions, elle fait la fière ce qui m'énerve encore plus.
Kafu et les autres nous ont laissé ce qui a fait que la dispute se termine en bagarre dans la chambre. Quand je parle de bagarre c'est surtout moi qui frappe et elle qui encaisse. Je lui ai toujours dit de ne pas faire en sorte que je sois contre elle, elle sait très bien que j'ai horreur de ça. Le pire, c'est que Reine et Léa ne sont pas là et je ne sais pas où elle a pu les envoyer.
Elle sort de la chambre en courant et va jusqu'aux escaliers.
Kim : J'ai appelé la police… Ne t'approche pas de … AAAAHHHHH !!!!!
Moi : KIM !!!
Je n'ai pas eu le temps de la rattraper, elle a dévalé les escaliers tellement rapidement.
Je me précipite vers elle et relève sa tête,
Moi : Kim ? Kim ?
Elle me regarde et petit à petit, ses yeux se ferment.
Moi : KIM ?? Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu as fait ? Pourquoi as-tu fallu que tu fasses ça ? Kim ? Réveille-toi s'il te plaît ! KAFU !!!!?? KAFU !!!!????
J'entends la porte s'ouvrir.
Kafu : Mon...sieur ...
Moi : On l'emmène à l'hôpital.
Kafu ; D'accord monsieur, je vais apprêter la voiture.
Il sort et me laisse là avec elle.
Je tente toujours de la réveiller mais rien.
Je vais rapidement en cuisine prendre un verre d'eau que je lui verse sur le visage.
Elle se met à bouger légèrement, ce qui a le don de me soulager.
Je la porte et me dirige vers la porte, Kafu vient me retrouver.
Kafu : Monsieur, votre ami à la police… monsieur Linus… vient d'appeler disant qu'il y'a un inspecteur qui est en route pour ici.
Moi : Quoi ?
Kafu : Cet inspecteur dit avoir reçu un appel de madame et qu'il vous aurait entendu être...violent avec elle. Il est en ce moment en route, il faut qu'on s'en aille.
Moi : S'en aller ( regardant Kim ) ? Il faut qu'on l'emmène à l'hôpital.
Kafu : Monsieur c'est pour votre sécurité, c'est bien pour cela que vous m'avez choisi. Ils vont certainement fouiller tous les hôpitaux , ils fouilleront partout. S'ils vous retrouvent, que ferez vous ?
Moi ( après quelques minutes à réfléchir ) : MERDE !!
Je vais vers le canapé et pose Kim.
Moi : Est-ce que tu vois ce que tu as fait Kim ? Pourquoi ne pas simplement continuer de te plier ? Pourquoi ?
Kim ( essayant de se relever ) : Emmène moi à l'hôpital s'il te plaît.
Kafu : Monsieur ?
Je me redresse et marche vers la porte.
Kim : Dehan...
Je sors définitivement et me précipite vers la voiture prête à démarrer.
On a quitté la maison sans se retourner, il faut que je pense à moi.
Je ne sais pas ce qui lui a pris, pourquoi a-t-elle fait ça ? Pourtant elle sait très bien que j'ai horreur de quand elle s'oppose, qu'a-t-elle fait ?
Qu'elle ne pense surtout pas que je vais tolérer cela, non. Premièrement je vais découvrir où sont ses sœurs puis je m'occuperai d'elle personnellement.
Nous sommes arrivés quelques minutes plus tard dans un endroit que personne ne sait que je fréquente et une heure plus tard, j'ai demandé à ce que Kafu appelle pour me donner des nouvelles.
Moi : Alors ?
Kafu : Il est arrivé seul, les autres ont suivi après et à présent il est à l'hôpital avec madame.
Moi : Des nouvelles d'elle ?
Kafu : Non… pas encore… Il a dit qu'il rappellera mais qu'on doit rester sous silence pour l'instant.
Je me tiens la tête et m'asseois.
Je ne sais pas ce qu'elle a fait exactement mais j'ai un très mauvais pressentiment. J'espère seulement que ce n'est qu'un pressentiment , s'il s'avère que ce n'est pas le cas je vais très mal le prendre et ça va retomber sur elle.
>> Inspecteur Léo
Après son cri plus rien, je n'ai plus rien entendu parce que l'appel a coupé.
J'ai donc lancé l'appeler vers le bureau.
Ce n'est normalement pas ici que je travaille, mon bureau c'est à Pretoria mais mon aide a été sollicité ici par rapport aux multiples agissements faisant offices de détournements ou encore d'activité illégales. On m'a affecté au centre même des opérations et de Durban.
Quand je suis arrivé ils n'avaient même pas de nom j'ai fini par en dégoter un : Dehan JANSE.
Je savais qu'il fait partie des coupables et le jour où j'ai parlé avec sa femme pour la première fois j'ai facilement décelé le fait qu'elle me cachait des choses mais je ne pouvais pas imaginer que c'était parce qu'il la battait.
Moi ( au volant ) : Je suis en route pour le domicile des JANSE.
Chef : Pourquoi ?
Moi : J'ai reçu un appel de madame JANSE qui criait, je ne sais pas ce qui se passe mais je suis route actuellement.
Chef : Ce n'est pas prudent, tu dois attendre du renfort… Qui sait ce pourquoi elle a crié ?
Moi : Je ne peux non plus rester là à atteindre en sachant qu'une personne vient de m'appeler en criant, elle a forcément besoin d'aide et j'y vais.
Chef : J'envoie une équipe de suite.
Je raccroche et continue ma route.
J'arrive et je n'ai besoin que de pousser la porte parce qu'elle est entrouverte.
Moi : Kimberley ( me précipitant vers elle ).
Elle est allongée dans le canapé.
Moi ( la bousculant ) : Kimberley ? Kimberley ? Kimberley ?
Aucune réponse.
Je la bouscule mais elle n'a aucune réponse.
Je la soulève et l'emmène jusque dans la voiture que je démarre, il faut que je l'emmène à l'hôpital.
Une fois à l'hôpital, elle a très vite été prise en charge. Je n'ai jusque là aucune nouvelle par rapport à son état.
Comment un homme peut ainsi battre sa femme ? C'est impensable !!
J'ai appelé pour dire où j'étais et quelques minutes plus tard, je suis entouré de l'équipe avec laquelle je travaille.
Linus : Que s'est-il passé exactement ?
Moi : J'ai reçu un appel, je l'ai dit.
Linus : Comment a-t-elle eu votre numéro ?
Moi : Je le lui ai donné après avoir discuté avec elle au cas où elle aurait eu une remontée d'informations.
Linus : Je vois… Et actuellement, vous avez des nouvelles d'elle ? Comment elle va ?
Moi : Je n'ai aucune nouvelle, on m'a demandé d'attendre et c'est ce que je fais actuellement.
Linus : Comment l'avez-vous trouvé ? Je veux dire, dans quel état ?
Moi : Allongée dans le salon, dans les pommes. Elle est restée ainsi jusqu'à ce que je l'emmène ici.
Linus : Vous pouvez y aller.
Moi : Pardon ?
Linus : Vous pouvez y aller, je prends la relève.
Moi : Pourquoi devrais-je m'en aller ?
Linus : Vous avez un rapport à faire.
Moi : Chose que je ferai plus tard.
Linus : Écoutez, inspecteur, je vous ai déjà dit que vous devez absolument respecter la hiérarchie et dans cette hiérarchie je suis celui qui dirige cette équipe et vous avec.
Moi : Je travaille avec vous mais pas pour vous. Je suis ici parce que vous avez été incapable d'avancer sur ce dossier chose que je parviens à faire. Je respecté la hiérarchie sauf que vous, bous n'êtes nullement mon chef. Mon rapport je le ferai mais pour l'instant, je resterai ici à attendre que l'on me donne les nouvelles de cette pauvre femme allongée dans un lit d'hôpital.
Il ne peut pas penser que je suis à ses ordres, jamais !
Je suis venu les aider, pas me faire commander donc qu'il ne se trompe pas. Je suis moi-même responsable de mon équipe à Pretoria, ce n'est pas ici qu'un homme à l'égo surdimensionné viendra essayer de faire le chef avec moi. Son supérieur est déjà assez présent pour que je me tape un autre.
Il s'éloigne de moi et sort complètement de la salle.
Je prends place, c'est quelques minutes plus tard qu'on m'a fait entrer dans la chambre disant qu'elle s'était réveillée.
Moi : On peut rester seuls docteur ?
Docteur : Oui mais j'ai à vous parler avant.
Moi : Bien sûr, je vous suis.
On se met juste à l'extérieur devant la porte.
Moi : Dites moi, que se passe-t-il ?
Docteur : J'ai essayé de lui poser quelques questions mais elle ne répond nullement. Elle a des bleus un peu partout, vous avez vu son visage mais il faut voir son corps. Je ne sais pas ce que vous avez pensé en la voyant mais pour moi, c'est évident qu'elle a été battue. Elle n'a pas de force, je ne sais même pas si elle se nourrit.
Moi : Qu'entendez vous par ça ?
Docteur : Elle a l'air d'une personne qui a pas mangé depuis des jours.
Il me montre les radios et les quelques fractures qu'elle a puis je retourne dans la chambre.
Moi : Comment vous sentez vous ?
Kimberley : Endolorie, j'ai un bras et une jambe que je n'arrive pas correctement à bouger donc imaginez comment je peux me sentir.
Elle parle très faiblement.
Moi : Ça s'arrangera, ne vous inquiétez pas.
Kimberley : Que vous a-t-il dit ?
Moi : Pardon ?
Kimberley : Que vous a dit le docteur ?
Moi : Comment vous êtes vous fait ça ? Les bleues ? Votre bras, votre jambe ? Depuis quand n'avez vous pas manger ?
Kimberley : Pourquoi cette question ?
Moi : Est-ce qu'il vous bat ? Est-ce qu'il vous prive de nourriture ?
Kimberley : Il ne me prive pas de nourriture il me…
Linus : Ah, elle est réveillée…
Moi : Comme vous le voyez.
Linus : Vous aurez pu venir m'appeler.
Moi : ..
Linus : Madame JANSE, comment vous sentez vous ?
Elle me regarde étrangement.
Kimberley : Pas très bien.
Linus : On peut vous poser quelques questions ?
Kimberley : J'aimerais bien mais j'ai envie de me reposer.
Linus : Mais bien sûr, on repassera plus tard.
Kimberley ( me regardant ) : Oui faites donc… Aïe !!
Je vais vers elle.
Moi : Vous avez mal quelque part ?
Elle me tend sa main que je prends.
Kimberley : Ça s'arrangera, vous l'avez dit.
Elle m'a serré la main très fort avec le peu de force qu'elle a bien sûr, je ne sais pas pourquoi.
Linus : On va la laisser se reposer
Il me laisse d'abord sortir puis me suis derrière.
Linus : Je pourrais revenir si vous êtes occupé.
Moi : Nullement ( accélérant mes pas ).
Je monte dans mon véhicule et démarre, il fait de même. Je suis son véhicule depuis mon rétroviseur, une fois qu'on a pris des chemins différents et qu'on était chacun loin de l'autre j'ai fait demi tour.
>> Kimberley
Quand j'ai vu l'autre policier avec lui j'ai senti mon cœur battre plus vite.
Est-ce que ça signifie que l'inspecteur Leo est aussi ami à Dehan ?
Est-ce que j'ai bien fait de l'appeler ?
Je n'en sais rien, je me méfie de tout le monde maintenant. S'il est là c'est que Dehan l'a envoyé me surveiller.
J'ai mal partout et à vrai dire j'ai un peu de mal à me rappeler de comment je suis arriver ici.
Je sais que je suis tombée des escaliers, je sais que Dehan a préféré fuir au lieu de m'emmener à l'hôpital puis plus rien. J'ai fermé les yeux quelques minutes après qu'il m'ait posé sut le canapé puis…
Ins. Leo : Kimberley ?
Moi : Inspecteur ?
Ins. Leo : Je n'ai pas pu m'en aller et vous laisser seule, vous sembliez apeurée tout à l'heure.
Moi : Votre collègue ( cherchant du regard ) … ?
Ins. Leo : Il n'est pas là, soyez sûre. C'est sa présence qui Vous dérangeait ?
Moi : …
Ins. Leo : Dites moi ce qui se passe et ce qui s'est passé entre votre mari et vous ?
Moi : …
Ins. Léo : Vous pouvez me faire confiance.
Moi : Pourquoi le ferai-je ?
Ins. Léo ( venant vers moi ) : Vous m'avez appelé, j'estime que c'est parce que vous avez confiance en moi. Je veux juste vous aider.
Moi : J'ai besoin de protection.
Ins. Leo : Il faut que vous me dites ce qui se passe pour que je puisse correctement vous protégé, c'est en rapport avec votre mari ? Il est violent c'est cela ?
Moi : Il l'est.
Ins. Leo : Il vous battait quand vous m'avez appelé, c'est lui qui Vous a fait ça ?
Moi : Il me battait oui , en fuyant je suis tombée des escaliers.
Ins. Léo : Je peux voir vos bleues ?
Moi : Ils sont déjà assez visibles je pense.
Ins. Leo : Pas ceux là.
Je le regarde attentivement avant de baisser le drap légèrement et de remonter cette robe d'hôpital.
Ins. Léo : Je peux vous filmer ?
Moi : …
Ins. Leo : C'est important.
J'aquiesce et le laisse faire.
Dans le dos, les bras.. Tous les bleues que j'ai toujours caché et qui ne sont jamais parti il les voit et les filme.
Ins. Leo : Depuis quand a-t-il commencé cela ? Ne me dites pas aujourd'hui… Pourquoi ne pas être allée vers la police ? Pourquoi ne pas m'avoir parlé quand je suis venu chez vous ?
Moi : La police ? La police n'a jamais été disposée à m'aider puisqu'elle fait ami-ami avec Dehan.
Ins. Leo : Quoi ?
Moi : J'ai déjà été voir la police et ça s'est toujours soldé en plus de coups que d'habitude parce que mes plaintes allait à ses oreilles.
Ins. Leo : Comment ?? Ce n'est pas possible ?
Moi : Ça l'est.
Ins. Léo : Le monsieur qui était là fait partie des peosnnes qui font ami-ami avec votre mari ?
J'hoche simplement la tête.
Ins. Leo : Ce n'est pas possible ça… Comment des policiers peuvent faire ça ? Kimberley écoutez, j'ai vraiment besoin que vous me donnez les noms de toutes les personnes vers qui Vous avez crié à l'aide… Je veux savoir tout ce qui s'est passé, tout ce que vous avez subi. Vous avez besoin de protection ? Alors dites moi et croyez moi, je ne suis pas une rapace. Je ferai tout ce que je peux pour vous aider.