Chapitre 11
Ecrit par St Daniel
Les chroniques de Saint Daniel
Titre : L’amour des temps.
Auteur : Saint Daniel
Chapitre 11
Où posez la tête quand on n’a l’impression que la terre n’est pas le paradis mais l’enfer ? Vers qui se tourner quand le mur se trouve juste dans notre dos ? J’avais plus rien dans la tête, il y avait que ‘’Sylvia ! Sylvia ! Sylvia !’’. Dès que je suis arrivé chez mes parents, je trouve les policiers à la devanture. Je voulais rentrer mais ils ne voulaient pas que j’entre, ils m’empêchaient jusqu’à ce que Victorien ne sorte de la maison et dit de me laisser entrer.
Ulrich : Sylvia !!! (Ai-je crié) Maman ! Comment tu vas ? Tu n’as rien ? Et papa ? Il est où !
Maman : Juste là ! Il va bien, il n’a rien.
Ulrich : Et Sylvia !? Elle est où ? Elle va aussi bien ? Maman !
Victorien : Calme toi ! Ulrich !
Ulrich : Que je me calme ? Je ne retrouve pas ma femme et tu me dis de me calmer ? Euh… Euh c’est le sang de…
Papa : Ils ont tué ton chien, Ulrich ! Désolé.
Ulrich : Ça ne fait rien ! Que quelqu’un me dise où se trouve Sylvia !
Papa : Ulrich !? Calme-toi. Sylvia va bien. Elle a juste été amenée à l’hôpital.
Ulrich : Hôpital !? À l’hôpital pour quoi ? Elle va bien et ils l’ont amené à l’hôpital ?
L’impression de perdre celle qu’on aime, quelqu’un l’aurait-il ressenti une fois ? C’est comme rester dans une chambre et subitement la lumière s’éteint et tout devient noir. Le moment où j’ai pris ma voiture pour me rendre à l’hôpital je ne voyais que le noir. J’avais le vide dans toute le moi et mon égo. Quand je suis arrivé à l’hôpital je n’ai pas eu à crier, Victorien était là avec moi.
Victorien : Docteur ? La femme que la police a amené, elle est où ? Comment elle va.
Docteur : Ah inspecteur vous êtes là ? Elle va bien, elle n’a rien de grave mais… Je devine que vous êtes son mari ? J’aimerai vous voir en privé.
Victorien : Euh non ! Je ne suis pas son mari. Voilà monsieur Ulrich, il est le mari de la jeune femme.
Docteur : Ah désolé ! Je ne vous ai pas remarqué. Facon suis crevé hein, ma journée même humm. Bref monsieur puis je vous parler ?
Ulrich : Qu’est ce qu’il y a ? Docteur !
Docteur : Beaucoup de sang a coulé sur votre femme. Je suis vraiment désolé mais on n’a pas pu faire grand-chose. Elle a perdu le bébé.
Victorien : Le bébé !?
A entendre le docteur dire je suis tombé à genoux, j’ai fléchi les genoux et un liquide a coulé sur mes joues. J’avais plus le sens de l’entendement, c’était le silence au tour. Plus tard j’ai vu que Victorien me tendait la main et je l’ai tenu. L’infirmière est venue ensuite nous amener dans la chambre où Sylvia se trouvait.
Ulrich : Infirmière !!? Elle est où ? Sylvia est passé où ! Victorien.
Infirmière : Elle était juste là il y a cinq minutes.
Victorien était aussi choqué comme moi. Si choqué car comment dire qu’on a kidnappé une femme dans l’hôpital qui remplit de policier ? Il sort vite de la chambre et dit au policier qu’il trouve de dire aux autres présents de chercher Sylvia et que celui qui la trouve n’a qu’à lui faire signe. On était là cinq minutes après quand nous a dit qu’elle se trouve au seuil de la porte de l’hôpital. Si vite on se retrouve au seuil et la retrouve sous la voiture d’un inconnu. Je m’allonge à terre et la rejoins sous la voiture.
Ulrich : Sylvia tu fais quoi ?
Sylvia : Le docteur a dit que j’ai perdu mon bébé, j’espère que tu le sais déjà. Vu que tu es là.
Ulrich : Oui, il me l’a dit.
Sylvia : C’est bien. Maintenant tu vas faire quoi ? Audrey au moins elle t’a donnée une fille avant de mourir. Moi humm
Ulrich : Quoi ? Tu me parles de quoi là !?
Sylvia : Moi je n’ai même pas pu porter ta semence dans mon ventre jusqu’à son terme. J’ai été faible. Je n’ai que mes mains pour faire ça, ce que je fais là je me sens bien avec.
Ulrich : …
Sylvia : Je sais que tu vas m’en vouloir. Je n’ai pas pu protéger notre bébé…
Ulrich : Ce n’est pas la fin du monde. Des bébés on en fera plein ; peut être cinq ou dix. On aura des enfants ensembles.
Sylvia : Audrey est meilleure que moi ! Lâche-moi la main, Ulrich !
Ulrich : Tu vas me faire plaisir et sortir de là ok !?
Je n’avais pas la tête à l’écouter me dire ses absurdités donc je suis sortie et je l’ai tiré de là. J’ai appelé mon mécanicien pour l’inconnu et j’ai porté Sylvia sur mes épaules. Je l’ai mise dans ma voiture et j’ai demandé à Victorien de réglé les frais de l’hôpital pour moi. Ensuite je l’ai conduit chez moi à la maison. Dès qu’on est rentré j’ai couru fermer les fenêtres et quand je suis revenu elle est déjà ivre, Sylvia est sur la troisième bouteille de whisky.
Ulrich : … (Je veux prendre la bouteille de ses mains mais elle refuse)
Sylvia : Plus jamais de la vie je ne me battrais pour un homme, surtout si cet homme c’est toi !
Ulrich : Sylvia ! Plus tu le dis, moins j’y crois !
Sylvia : Je te déteste ! Ulrich ! À cause de toi je me retrouve seul ! Seul avec ce vide en moi !!! Tout ça c’est à cause de toi ! Si seulement tu n’étais pas là à pleurer ton ex… Je ne te le pardonnerai jamais ! Jamais !!! Ni ça ni ce que tu m’as fait !
Ulrich : Désolé ! Je m’excuse !
Sylvia : Je ne te le pardonnerai jamais ! Ni aujourd’hui ni demain !!! Je ne te pardonnerai jamais chaque chose.
Ulrich : Quoi ? C’est de quoi tu parles ?
Sylvia : Enfoiré ! Je ne te pardonnerai jamais de m’avoir fait-aimer. Tu ne vois pas ? Je souffre parce que je suis amoureuse de toi, parce que je n’aime que toi ! Je t’ai aimé et toi ? T’as aimé ton ex plus que tout ! Où est mon bébé !!?
Ulrich : Sylvia.
Sylvia : Où est mon bébé !!! Rend moi mon bébé ! Ulrich ! Tu étais où !?
A suivre…
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Chapitre 12
Auteur : Saint Daniel
Titre : L’amour des temps.
Les chroniques de Saint Daniel
Hirondelle et le Saint