Chapitre 11 : Chacun est le maître de son destin.

Ecrit par Tunde William

** Carmelliah Sagbohan** 

Encore sur le choc de ce qui venait de se passer, je ne sais pas plus ou poser la tête. Ils doivent être mort , mais ils ne le sont tout simplement pas. Où avais-je donc fauté??? Je me replonge dans mes souvenirs aussi sombres soient ils afin de voir ce qui n'avait pas marché. Je me souviens avoir observer toutes les prescriptions du Baba. Je n'avais failli ni déroger probablement à aucune de ses règles. Une fois le rite fini ,je n’avais pas regarder en arrière aussi forte qu'était la tentation. Mon esprit était la proie de mille et une question. Qui était ce la femme-chatte???? Que me voulait donc elle??? Si elle est là , c’est qu’elle veut me punir. Mes pensées me ramenèrent inéluctablement à cette accord que j'avais fait ce jour la. Le marché que j'avais conclu avec la mère de Wilfred. Ah si je savais , j’allais accepté son offre et je ne serai pas ici maintenant à moisir dans cette fichue chambre. Je vivrai avec eux ,et aurai la chance de côtoyer les grandes personnalités du monde . Mais il a fallu que je refuse et maintenant” Bonjour les problèmes” . Ah si seulement j'avais su j'aurais fait un autre choix……. 

*******

Couchée sur le lit d’hôpital, j’étais nerveuse et pleine de rage peu contenue. Je ne voulais juste qu’une seule chose ,qu'on me sorte de cette foutoir de chambre. Ma tante , celle ,qui devrait être là pour moi ne l’était pas. Au lieu de chercher à faire comme prévu ,elle s’extasiait sur la beauté et l'innocence que reflétait le visage de cette chose,ce nourrisson qui vient à peine d’être né et qui est censé être la mienne. Je n'avais pas la moindre once de sentiment de bienveillance envers elle. La joie de l'accouchement que ressente chaque femme n’était pas présent . Bien au contraire , j’avais juste envie de la cogner contre un mur, tellement j'avais la rage. C’était à cause d'elle que je n'avais pas pu continuer mes études universitaires. C’était à cause d'elle que ma mère me méprise . C’était dans cette euphorie de haine et de rage qu'une voix se fit entendre derrière moi. 

- Bonsoir Carmelliah m'avait elle dit les larmes aux yeux. 

- ( Moi) [ Sursautant] Euh bonsoir. Que puis-je faire pour vous.  

C’était la mère de Wilfred. Elle était dans un fauteuil roulant,et portait la robe pâle des malades. Les cheveux  frisés auréolés autour de sa tête,elle étira les lèvres en un sourire franc. J’étais déconcertée, déroutée ne sachant qu'elle méthode utilisée avec cette femme qui m'observait attentivement. J'avais perdu toute ma contenance et c’était d'une voix faussement agressive que je lui demandai: 

- ( Moi) Bonsoir . Que me voulez vous ??? 

- ( Maman Wilfred) [ Pour toute réponse] Merci. 

- ( Moi) [ D'une voix mal assurée] Pour quoi me remercier vous ???? 

- ( Elle) Pour tout ce que vous avez apporté de bien comme de mal dans notre vie , dans la vie de mon fils. 

- ( Moi) De quoi je me mêle ??? 

- ( Elle) Merci pour l'avoir piéger, emprisonner ,faire bastonner et maltraiter derrière le grand mur. 

- ( Moi) [Muette] ….. 

- ( Elle) J'espère que vous aviez vos raisons et qu'elles étaient valables. 

- ( Moi)[ Sortant de mes gongs] Bien sûr que si. Fallait apprendre à votre fils à mieux se tenir et tout celà ne serait arriver. 

- (Elle) Celà n'a plus d'importance puisqu’il a retenu la leçon de toute façon. 

- ( Moi) Ok si vous le dites. 

- ( Elle) Très bien..[…] .

Il eut un laps de temps qui me semblait être une éternité . La bonne femme ne faisait que me fixer et celà me rendait mal à l’aise. Elle ne disait rien et moi non plus d'ailleurs. Mais je me souvenais que son regard était insoutenable, c’était comme si elle lisait en moi. N'y tenant plus alors je lui dis. 

- Ok que me voulez vous.  

Elle se rapprocha de moi et fit en me tapotant l’épaule. 

- ( Elle) Félicitation , vous avez obtenu gain de cause. Prévenez vos parents que mon fils et moi allons passer pour prendre la liste de la dot. Nous n'avons plus beaucoup de temps devant nous. 

Ce fut un rire franc qui s’élança de ma gorge. Je riais à gorge déployée tellement elle était marrante. 

- Ce n'est pas drôle fit elle. Vous avez voulu mon fils, vous l'aurez maintenant en plus de votre bébé qui constitue un bonus. 

- ( Moi) Il est hors de question que je me marie votre sale fils. 

- ( Elle) Pourtant si. Vous avez maintenant un enfant entre vous. On fera de notre mieux pour le moment. 

- ( Moi)[ D’un rire sarcastique]  Que vous êtes marrante. 

- ( Elle) [ Continuant son monologue] Mais je peux vous assurer que vous ne pourrez pas de faim. Pour le luxe ,on en sait rien . Peut être que dans cinq ans ,on en aura les moyens. Mais pour le moment…. 

- ( Moi) [ La coupant] Je ne me marirai jamais avec votre fils. 

- ( Elle) [ Imperturbable] D'accord mais à une seule condition. 

- ( Moi) [ Riant] Kiakiakia Allez y je vous prie… 

- ( Elle) Renoncez à ma petite fille,oubliez tout droit sur elle ou votre mariage avec mon fils. 

- ( Moi) La bonne blague. 

- ( Elle) C'est ma seule condition. N'oubliez pas qu’une fois dans le ménage ,vous perdrez certainement quelques uns de vos habitudes et de vos goûts. Avant de jeter votre dévolu sur mon fils ,il fallait réfléchir deux fois. 

- ,( Moi) Et qu'est-ce qui vous fait croire que j'accepterai votre accord. 

- ( Elle) Parce que je vous connais, vous et vos goûts de luxe. Comme je connais aussi la réaction de votre père s'il découvrait que vous avez un enfant. Adieu l’Université dans ce cas.  L’accord n'est plus valable si je franchis le seuil de cette porte fit elle en se levant. Réfléchissez y et n'hypothequez pas votre avenir en vous encombrant d'une enfant. 

Elle fit mine de s'en aller mais se retourna et me fixa droit dans les yeux en disant : 

- Vous êtes le maître de votre destin. Vous avez le libre arbitre . Ne faites pas le mauvais choix. 

Ces paroles sonnait et ressonnait dans ma tête , les mots formaient un écho dans ma tête. Ils se sont pénétrés dans mes oreilles ,ont emprunté le canal de l'audition , laissant ici le tympan et le marteau et ont remonté jusqu’au oreilles internes du cerveau […]

Elle avait sans doute raison. J'avais le libre arbitre . J’étais le maître de mon destin alors j’ai choisi ******************** 

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** Wilfred Jean Claude** 

Quand ma mère fini son récit ,je reste bluffer. C'est vrai que ce qu'elle avait fait était un peu flippant mais elle avait raison. Elle avait tout préparer depuis le début. Elle savait qu'au plus grand jamais Carmelliah n'allait accepter de venir moisir dans la misère. Et c’était la raison pour laquelle nous sommes venus vivre aux USA. 

-(Maman) Si je t'ai forcé à venir vivre avec ton père , c’était pour offrir un bel avenir à Kambelle mais aussi c’était dans l’intérêt de chacun de nous. 

-( Moi) N'empêche que tu aurais dû me mettre au parfum de l'affaire. 

- ( Maman) Je regrette. Mais regarde où en sommes nous actuellement. Chacun a eu pour son compte. Je nous ai fait venir ici pour que nous puissions reconstruire et reconstituer une famille. 

-( Moi) C’est vrai.  Et nous sommes une famille unie maintenant. C'est pour celà que je te dis merci. Je ne peux …. 

-( Maman) [ Souriant] C'est à moi de te dire merci d'avoir fait rentrer cette écervelée de Carmelliah dans nos vies .

-( Moi) [ D’un ton ironique] Car sans elle , nous n’en serions pas là ‼! N’est ce pas???? 

-( Maman) [ Souriant] La rancœur et la haine n’amène nulle part. Si tu hais une personne,tu te fais du mal à toi-même. Car à chaque fois que tu la verras ,tu auras des mauvaise pensées, idées . Ce qui n’est bon pour ton âme. Nous sommes aspiré à vivre heureux , oubliant les peines et les chagrins de la vie. Alors mon fils ,ne cesse de garder ton sourire car c'est une arme redoutable. 

-( Moi) Mais je ne le hais pas.  Enfin plus maintenant. Elle m'a fait plus de bien que de mal. Je n'arrive juste pas à la sentir.

-( Maman) Dans ce cas ferme les yeux et laisse ton sourire te faire comprendre la vie. En gardant le sourire devant chaque problème , souviens toi que tu as l'as déjà résolu de moitié. 

-( Moi) Merci Maman. 

-( Maman) Je t'en prie . [ L'air de rien] Au fait concernant Yasmine,parle lui de tes démons antérieurs, elle te comprendra si elle t'aime. 

-( Moi) Je t'aime Maman. 

-( Maman) Moi aussi je t'aime. 

-( Papa)[ Sortant de je ne sais où] Sweetie à qui tu dis je t'aime là même. 

-( Maman) Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. 

-( Papa) Tu as intérêt. 

-( Moi)[ Riant] Ekiehh. C'est quel amour ça ???

- (Papa) [ Enlaçant sa femme] Ce n'est pas de ma faute si je suis raide de ta mère. 

-( Maman) [ Souriant] Ce n'est pas aussi de ma faute ,si tu es un gros jaloux.[….]. 

Il vaut mieux que j’aille retrouver mon amour à moi aussi. Avec ces d’eux là,tu risques de crever de jalousie quand ils se lancent dans leur monde tant la façon dont ils se complètent te laisse sans voix. J'espère que je vivrai la même chose avec Yasmine . C’est la première fois que en ressens un sentiment aussi fort pour quelqu’un. Pourvu que celà dure tel est mon souhait. 


PS : J'ai ouvert ma page Facebook pour ceux qui ont souvent du mal à lire les chapitres. Je compte publier une nouvelle chronique là bas ,mais je n'y arriverai pas seul car je ne suis rien sans vous. Le nom de la page c'est : Les écrits de Tunde. Faites y un tour pour que nous puissions démarrer l'aventure ensemble. 


Je vous remercie. 

Forgive me......