Chapitre 12:La mort aux trousses!!!!

Ecrit par Tunde William

      ** Wilfred Jean Claude** 

Je ne cesse de faire la navette,marchant me demandant comment celà était possible. 

-(Maman) Arrete de marcher ,tu me donnes le tournis. 

La lumière faisait découvrir  l’intérieur de mon duplex,  récente acquisition, situé à l’Upper East Side, l’un des quartiers les plus chics de la ville. D’un style contemporain, le salon était spacieux, avec sa moquette vert émeraude et ses canapés en velours pêche. La décoration était à la fois très sobre et très élégante. De grandes baies vitrées offraient comme toujours une vue splendide sur les nombreux gratte-ciel de l’île de Manhattan.

-( Moi)[ Sidéré, revenant près de ma mère ] Comment est ce possible ???.

-( Maman) [ Imperturbable] Tout est possible à celui qui croit. 

-(Moi) Donc tu veux me dire que c'est à cause de Carmelliah que …. 

-( Maman) [ Me coupant la parole] C'est un peu absurde à y croire mais c'est la triste vérité. Le rite du sacrilège est un rite un peu complexe. 

-( Moi) Rite du sacrilège ??? C’est encore quoi ça ??? 

-( Maman) Le rite du sacrilège est un rite qui consiste à offrir la pureté de la nouvelle mariée à un autre homme différent de son époux.  

-( Moi) [ M'exclamant] Mais c'est de la folie ça.

-( Maman) Non ça ne l'est pas. La nouvelle mariée offre sa virginité à un autre homme choisi par son époux. Si elle est vierge , alors les dieux leur fera don de richesse ,de paix ,de prospérité et de succès. 

-( Moi) Wooowww . Mais il doit avoir des conséquences non?? 

-( Maman) Bien sur que si. Dans le premier cas ,la Femme n’aura pas de la chance d’être mère

 Dans le deuxième cas ,elle mourra ainsi que celui qui lui a pris la virginité.  

-( Moi) Si je comprends bien si le truc marche elle n’aura pas d’enfant et Dany le cas contraire deux personnes devriez mourir. 

-( Maman) Tout à fait. 

-( Moi) Maintenant où se trouve notre problème ??? En quoi cela nous concerne  t'il??? 

-( Maman) Pour la simple et unique raison que la mère de ta fille ne veux pas perdre le fil de la vie.

-( Moi) Et maintenant ??? 

-( Maman) Pour qu’elle vive , sept personnes doivent mourir. Ainsi l'affront sera lavé dans le sang.

-( Moi) Ne me dis pas qu'elle a voulu nous tuer??? 

-( Maman) Malheureusement si. 

-( Moi) [ Énervé] Mais elle est malade. 

-( Maman) Nous devons la vie à ta fille. 

-(Moi) Quelle rôle a t’elle à jouer la dedans ??? 

-( Maman) [ La voix tremblante] Le lien de maternité nous a offert sa protection. 

-( Moi) [ Énervé]…… 

-( Maman)  [ Les yeux embués] Grâce au lien de maternité qu'il y a entre ta fille et sa mère. Si Kambelle n’était pas né  ,nous serions mort. Tu t'imagines ???[….] .

Il n'y a aucun lien plus fort que le lien de maternité. Celà dépasse même l’entendement.  Il est plus fort que celui de l'amitié,plus solide que celui de la paternité, et plus résistant que celui de l'amour. 

-(Moi)[ Le berçant] Chut…. Ça va aller. Je n’aime pas te voir pleurer. 

-( Maman)[ Pleurant à chaude larme]  Je me demande si c’est de ma faute. Si j'ai fait quelques choses d'horrible da'y mes vies antécédents pour mériter un tel châtiment. Tu t'en rends compte que si Kambelle n’était née ,on serait déjà six pieds sous terre ??? On serait mort. 

-( Moi) Je le sais. Il faut que tu en parles à Papa , pour qu'on puisse trouver une solution à cette fille pour  qu’elle ne vienne plus troubler notre quiétude. 

-( Maman) T'inquietes ça ira. 

-( Moi) [ Toujours en colère] Non je ne suis pas d'accord avec toi. Il faut qu'elle paie . Il faut qu'elle sache qu’on ne s'amuse pas à jouer avec la vie des gens. Elle doit être punir. 

-( Maman) [ Sèchant ses larmes] Pour la punition ,tu rigoles. Les génies ne blaguent pas avec leur punition.  Sa punition ,je n’ose même l'imaginer. 

-( Moi) J'espère  qu’elle retiendra une bonne leçon.

-( Maman) [ D'une voix lointaine] Seulement si elle parvient à s'en sortir mais j'en doute fort. Espérons que tout aille mieux pour elle.

-( Moi) ok. Il faut que j’aille prendre de l'air. 

Ah cette fille , qu’elle meure pour une bonne fois toute. Elle me sort par les narines je vous jure. Pfff maudite fille de merde. 

  ** Carmelliah Sagbohan** 

 -( Moi ) Non ,vous n’êtes pas réels. Vous êtes tous mort . [ Criant] Laissez moi vivre en paix . 


-(Les voix) Jamais. On ne te laissera qu’une fois que tu seras avec nous. Hahahahaha. Elle a peur. 


-( La voix de ma mère) Ma chérie Carmelliah , n’est peur. Tu nous manques. 


-(Moi) Mais Maman tu n'es pas réelle. Tu es morte. Morte !!!!! 


- ( Maman) Non je ne suis pas morte. 


Je m'adosse sur l'armoire en espérant gagner vite le sommeil quand j'entends soudain des chuchotements à mes côté, je jette un coup d'oeil vite fait et vois une femme noire portant un morceau de bois rudimentaire en guise d’écriteau sur laquelle est marqué mon  nom. Elle est assise sur le lit et etait entrain de me regarder. S’en était trop pour moi, s'en était vraiment trop, je crois que je vais craquer, celle là je ne la connais pas, qui est elle?et que me veut elle encore?  


Surgissant devant mes yeux déjà alourdis par le manque de sommeil et gonflés par mes larmes intermittents.  La dame chatte était souriant , tenant dans sa main un énorme gourdin . 

-( La dame chatte) Ma fille ,je ne te laisserai pas. Tant que tu n’obtienne ta punition ,je serai comme ton ombre. Inutile de crier et de pleurer. Nous sommes là pour toi , uniquement pour toi et toi seule. [….]. 

Au secours ,aidez moi criais je . Les larmes ruisselant sur le corps , j’étais hystérique. Je cours devant le chevet du lit me reprendre encore des comprimés que j'avale sans compter. J'espère juste que ces somnifères marcheront. Je les avales sans même de l'eau ,puis je m’écroule épuisée sur le lit, laissant les multitudes fantômes et ombres font le bal dans la chambre. 

Ils se moquaient de moi, riaient aux éclats , dansaient et criaient comme pas possible. J’étais vaincue ,alors je les regardait simplement ne pouvant plus. Quand la déesse du sommeil , prit alors la peine de m’entraîner dans ses bras ,je les voyais . Ils étaient tous entouré autour de ma tête et souriaient comme s’ils avaient gagné un trophée.  Avant de fermer les yeux , j’entendis leurs voix qui s’élevaient à l’unisson : 


- Tu n’y peux rien contre nous . Ce ne sera pas le sommeil qui nous arrêtera car nous sommes les missionnaires de la mort. Hahaha


Puis mes yeux fatigués ,se fermèrent complètement las et désolés. 


*** Narrateur externe*** 

Elle ferma les yeux et s'endormit d'un trait. Elle croyait que le sommet pouvait l’aider à se sentir mieux après. Sauf que c'était le contraire qui l’attendait.[….]. 

- Au secours ,criait elle à s'en rompre les cordes vocales. 

- Tu ne pourras pas t’échapper Hahaha. Nous allons te faire souffrir jusque dans tes derniers retranchements. 

Des moustiques et de multiples bestioles ,se délectaient de la douceur de sa peau. Elle fuyait ,fuyait n'avait aucun répit car une fois qu'elle s’arrête surgit derrière elle les ombres qui le pourchassait. 

- Viens rester avec nous. Nous nous sentons trop seul. Nous avons  besoin de ta compagnie. Disaient t'elle en chœur. 

- Non jamais faisait elle en prenant davantage la poudre d’escampette. 

Quand elle s’arrêta essoufflée , à bout de force c’était à présent une armée de fourmi et de scorpion  qui s'est lancée à sa poursuite. Dans les airs , c’était des vautours fauves qui le griffait de leurs longs ongles crochus et acérés. Elle courait , pleurait à s'en fendre l’âme. Elle ne voulait juste qu’une seule chose, mourir. Mourir !!! Non ,elle ne pouvait pas mourir,non pas maintenant. Les fantômes et les ombres avaient encore des projets pour elle. Des projets ??? Mais quels projets. Était ce les tortures physique et psychologique qui étaient des projets ??? Non , c’était de la rigolade. Quand les ombres consentirent à la laisser seule , elle ouvra les yeux. Le décor attrayant de sa chambre n’était plus là. Au lieu des rideaux lourds et aux motifs floraux de sa chambre, c’était des arbres aux feuilles caduques qu'elle voyait. Un coup d'oeil à côté lui fit comprendre ce qui lui arrivait. 

- Non!!!! Hurla t'elle. 

Au lieu de son lit,elle se retrouvait sur une tombe en plein milieu d'une cimetière désolée. 

- Non , Hurlait elle. 

Elle criait , hurlait . Mais personne ne l’entendait. Car ce combat etait loin d'être un combat physique, c’était un combat intérieur , psychologique et peut être spirituel. On ne pouvait l'aider même si on en avait l’envie. Quel triste sort !!!! 


Forgive me......