Chapitre 11 : Christophe...
Ecrit par Prunsy
*3 ans plus tard… À 19 ans...*
Je n'étais toujours pas sortie de ce réseau de filles faciles. Quoique moi, je n'aimais pas avoir des rapports avec les hommes de la même ville. Je préférais ceux qui étaient là juste de passage, pour le travail ou juste pour s'amuser. Je ne connaissais rien de leur vie et ça ne me dérangeait pas. Niveau école… euh ne me demandez pas comment j'ai fait hein, mais j'ai quand même réussi à arriver en Terminale, mais l'affaire "Objectif : BAC année N" je n'avais pas ça en tête. J'avais déjà bien des choses et ce sans aller à l'école donc... Oui je dois avouer qu’à cette époque j'étais naïve.
Depuis quelques mois, il y avait un homme...enfin pas vraiment homme. C'était un jeune homme, il faisait parti des nouveaux cadres dynamiques du pays, mais pas dans ma ville, il avait 25ans. On se fréquentait lui et moi, il savait ce que je faisais, mais bon c'est pas comme si je lui avais laissé le choix parce que c'est dans ce milieu là qu'on s'est rencontré.
On n’avait pas encore couché ensemble, on se faisait juste des gâteries et des sorties quand il était en ville, des coups de fils et des messages quand il était chez lui. Je ne saurai dire si j'étais amoureuse… en tout cas avec lui je me sentais à l'aise.
Un soir que je faisais mes devoirs dans ma chambre tranquillement, mon téléphone sonna… Numéro inconnu. Mieux je ne réponds pas d'ici que je le regrette. Le numéro inconnu insistait et je ne répondais toujours pas. Un peu après je reçu un message de Christophe: «réponds chérie, c'est moi». Vous l'aurez compris... Il s'appellait Christophe et on était déjà au stade des "petits noms tout mignons"! Donc le bon Mr rappella.
Chris : Bébé pourquoi tu ne répondais pas?
Moi : Toi aussi tu es trop soyé (nul) comme disent les ivoiriens, on dit bonsoir.
Chris : Oups, excuse-moi. Bonsoir chérie, ça va?
Moi : C'est comme ça qu'il fallait commencer. Oui ça va et toi?
Chris : Ça va merci.
Moi : Ta journée alors, pas trop fatigante?
Chris : Ouh la, si tu savais. Et la tienne?
Moi : Bof, école, maison, potes, maison. Là je travaille un peu.
Chris : Ah je vais te laisser alors…
Moi : Non, ça va je terminais. T'inquiète. Tu fais quoi?
Chris : Rien… J'essaye de me détendre. Bébé tu me manques. C'est quand que tu viens passer un week-end avec moi?
Moi : Hm je t'ai déjà dit que c'est pas possible. Même si c'est à 20 minutes en avion ma mère ne voudra jamais.
Chris : Pfft, bon je vais te laisser au revoir.
Moi : OK… J’ai l’impression d’être expédiée mais c’est pas grave. Bonne nuit chou.
Chris : Ouais c'est ça. Bonne nuit.
Je ne comprenais pas pourquoi il réagissait comme ça. Ne sachant que faire j'envoyai un message à Tatiana (eh oui elle était toujours là).
Moi : Tati?
Tatia : Oui chérie, on dit quoi?
Moi : Pfft...y a Chris qui vient de se fâcher je comprends pas pourquoi.
Tatia : Ah ! Tu lui as dit quoi comme ça?
Moi : Il m'a demandé c'est quand que je vais passer le week-end avec lui. J'ai dit avec ma mère pas possible, puis il a décidé de raccrocher froidement.
Tatia : Roh! Mais je le comprends. Toi aussi depuis qu'il te demande d'aller le voir juste pour 2 jours là tu tape tes blases (tu te fais désirer).
Moi : Mais je fais comment?!
Tatia : Il t'a déjà dit qu'il s'occupe de tout. Ce qu'on fait c’est que tu dis à ta mère que ce week-end tu viens dormir chez moi qu’on doit travailler. Puis tu iras et tu rentreras dimanche soir.
Moi : Le truc là je ne le sens pas…
Tatia : Eh, on t’a demandé de sentir quelque chose ?! Puis même qu'est-ce que t'y perds ?!
Moi : Rien.. C'est vrai mais… pfft en plus j'ai mes règles.
Tatia : D'ici le week-end ça va passer. Puis vu qu'il ne te tchouk pas (il ne couche pas avec toi) ca devrait aller.
Moi : ...Je vais y réfléchir.
Tatia : Ok, réfléchis et puis tu me dis. D’abord même si tu vas pas le voir ce week-end tu dors chez moi. Bonne nuit ma chérie, bisous.
Moi : Je sens encore le coup fourré!! Merci. A toi aussi, bisous.
Je ne comprenais pas comment ça paraissait aussi simple pour les autres. On passait déjà des week-end ensemble quand il venait pour le travail. Pour moi c’était bien assez, mais il disait qu’il voulait que je me familiarise avec sa ville, sa maison, sous-entendant ainsi le long terme. Pour moi ça devenait bien trop concret et quelque part ça me faisait peur…
Après maintes réflexion ce soir-là, je finis par prendre une décision. J'envoyai donc un message à Christophe : «Je peux venir ce week-end?». Même pas 2 minutes après il m'appella.
Chris : Tu es sérieuse?
Moi : Oui...pourquoi c'est pas possible?
Chris : Si, si. Ça tombe bien. Je suis censé être là-bas mercredi et je rentre vendredi. Tu rentreras donc avec moi?
Moi : Vendredi?! Mais j'ai cours…
Chris : Jusqu'à quelle heure?
Moi : 16h.
Christ : Ok bah on prendra le vol de 17h30, c'est tranquille. Tu auras juste besoin de ton passeport d'accord?
Moi : Ok. Bon euh je crois que ma mère est rentrée je te laisse. Bonne nuit.
Au même moment ma mère rentra dans ma chambre. Nos rapports ne vont pas en s’améliorant hélas, mais on essaye...
Moi : Maman je t'ai déjà dit de cogner avant de rentrer.
Maman: Orh c'est bon hein. Je pensais que tu dormais. Ca va?
Moi : Oui, oui ça va. Au fait vendredi soir je vais dormir chez Tati.
Maman: Ah...
Moi : Oui elle doit m'aider pour la philo, je me perds et elle est bonne dans la matière, puis je veux me changer les idées. J'étouffe ici.
Maman : Je vais y réfléchir.
Moi : Mais je te demande pas la permission je te l'annonce. Tu veux vraiment m’empêcher de m’aérer l’esprit?
Maman : Je fais ça pour toi chérie. Puis pourquoi elle ne vient pas dormir ici?
Moi : Parce qu'ici ça craint! Puis occupe-toi d'abord de ton ivrogne de copain après ça on verra.
Maman : Bon fais comme tu veux.
Et elle partit en claquant la porte. Je me rendis compte de la façon dont je lui avais parlé. Je me décidai donc à la rejoindre dans sa chambre. Généralement je rentrais sans cogner (quelle ironie non?). Je la trouvai entrain de mettre un caba. Apparemment elle n’avait pas remarqué ma présence. Je pris alors le temps de l’observer et je constatais que peu importe les aléas de la vie je la trouvais toujours aussi belle...bien que je trouvai qu’elle avait perdu du poids et de façon considérable quand même. Je ne m’inquiétais pas plus que ça puisque un soir sur deux elle faisait du sport avec un coach ainsi que les massages qui vont avec. Soit disant “qu’une perte de poids ne ferait que du bien à son couple” m’avait-elle lancé un jour dans une conversation banale avec ma marraine, je n’ai pas préféré relever.
Maman (froide): Tu as besoin de quelque chose?
Moi : ...M… Non… Je…
Maman (me tournant le dos) : Bien.
Et elle passa à autre choses. Son ton était sec, je sentais que j’avais merdé. Je pris alors en main le même courage que j’avais utilisé quelques instants plus tôt pour lui dire : “Je suis désolée maman. Mes mots ont dépassé ma pensée...tu veux bien me pardonner?” Je lui avais dit ça tout en me rapprochant d’elle et en lui faisant mon regard le plus mignon (jamais elle ne résistait). Elle me prit simplement dans ses bras et me caressa (j’ai failli dire les cheveux, hm!) le tissage. Elle me dit simplement :“Je t’ai toujours dit que si Dieu nous accorde le pardon, on peut donc tous pardonner” Ma mère-là et Dieu ekieh… Mieux je ne parle pas eux-même ils connaissaient leur relation.
Moi : Tu as l’air fatiguée ces temps-ci, puis tu as beaucoup maigri!
Maman : Euh...Ah c’est le travail chérie, et puis avec le sport-là aussi voilà le résultat.
Moi : Hm...Tu n’es pas malade hein ?
Elle a eu un léger mouvement de recule mais a su se ressaisir rapidement.
Maman : Que la maladie là sort d’où ?! Non ne t’inquiète pas chérie, je vais bien.
Moi : D’accord...Du coup… Je peux aller chez Tati ?
Maman : Hm… Toi et ta copine-là… Va!
Moi : Merci maman !!
Maman : Pour travailler hein! C’est pas pour vouloir me bondir là!!
Moi (rire): Oh la daronne toi aussi tu parles déjà comme ça?!
Maman : Ah fous-moi le camp! Regarde-moi ses pieds ronds là-bas.
Moi: Hiya !! Tu les aimes mes pieds ooh!!
Sur ces paroles je repartis dans ma chambre terminer mes exercices. C'est pas la peine de se poser plein de questions. Oui, mon beau père était ivrogne. D'ailleurs il passait son temps à frapper ma mère les nuits où il rentrait vraiment bourré. J'en avais parlé à ma marraine, elle en avait parlé avec maman, mais pour une raison stupide elle ne veut pas se séparer de lui. Comme quoi j'ai besoin d'un "père" dans ma vie. Hm quel genre même...
La semaine passa tranquillement. Avec Christophe on s'est vu le jour où il est arrivé. Il était super excité à l'idée de savoir que j'allais passer le week-end avec lui, et chez lui. Moi je ne savais pas trop comment qualifier mon état...mais j'ai préféré ne rien laisser paraître.
Vendredi à 16h, je sortais des cours et il passa me prendre. Direction aéroport. 17h30 on embarque, 17h45 décollage. A peine 20 à 30 minutes de vol et on arriva. Il m'emmena directement chez lui. Il avait un petit pied-à-terre de 2 chambres, une salle de bain, un salon avec cuisine ouverte. C'était les appartements qu'avaient construit son père m'avait-il dit. En tout cas j'étais impressionnée par la décoration et la propreté des lieux.
Après s'être installés il proposa de m'emmener manger. Je n’allais pas dire non, j’étais là pour profiter du week-end. Pour je ne sais quelle raison, mes menstrues n'étaient pas finies et ça m'embêtait. Des menstrues qui font 5 jours franchement c'est pas la joie.
La soirée de vendredi et la journée du samedi passèrent tranquillement, je n'eus pas le temps de m'ennuyer avec lui. Samedi dans la soirée on n'a pas bougé. On est resté à se câliner. On était sur le fauteuil entrain de s'embrasser et très vite l'envie qu'il me prenne est montée. Mais ensuite je me suis souvenue que je saignais toujours donc je me suis retenue. Il m'a aussitôt chuchoter:
Christ : Non, bébé. Te retiens pas...j'ai envie de toi là. (Il parle entre chaque baiser)
Moi: Je veux bien mais...je suis en mauvaise période.
Lui: Je sais.. .Justement c’est ce qu’il y a d’intéressant...attends viens.
Hein?! Intéressant?! Je ne voyais pas ce qu’il y avait là d’intéressant. Il m'a soulevé comme un sac de riz si je puis dire, rien de vraiment élégant en fait. Sur le coup je trouvais ça drôle. Il m'emmena dans la salle de bain. On s'embrassait avec passion pendant qu'il me déshabillait. Il me posa sur la paillasse de la douche.
*ATTENTION PARTIE DEGOUTANTE ( mes sensibles de sauter la partie là)*
Il m’avait complètement déshabillée, et était allé jusqu’à retirer mon tampon. J’avais bien essayé de l’arrêter parce que je trouvais ça de plus en plus bizarre mais en vain. Mon sang ruisselait sur la paillasse. Je ne me sentais vraiment pas à l'aise. Je voulais arrêter mais il me retenait. Il pris la peine de me faire écarter correctement les jambes et de me les garder en hauteur. Puis sans prévenir se mit à me lécher le clitoris. J’étais toute retournée, j’essayais de me débattre afin qu’il lâche prise mais rien.
Moi: Christ qu'est-ce que tu...
Lui: Chuuut...ne gâche pas tout.
Moi: Ne gâche pas tout?! Mais tu...
Lui: PUTAIN CHANCY TA GUEULE!
Choquée, je voulais absolument me lever mais il me retenait. Il me demanda de ne pas bouger en me caressant et me faisant un bisou sur la joue...avec sa bouche plein de sang. Sur le coup j’ai failli vomir sur son visage. Il se pencha de nouveau et recommença sa besogne. Je n'en croyais pas mes yeux. A cette vision je me décidai de lui donner une bonne claque bien méritée et sortis de la salle de bain en furie. J’allai vers la chambre et fouillai des trucs à me mettre. Il entra dans la pièce, claqua la porte et la ferma à clé.
Sur le coup je ne savais pas quoi faire ou quoi dire si ce n'est : «ne me TOUCHE PAS!!» Il n'en a eu que faire de ce que je disais. Il me tira vers lui (j'étais au sol à côté de ma valise) et me donna une claque qui résonnait encore dans ma tête. Il me jeta sur le lit et se mis sur moi. Il murmura quelque chose à mon oreille et aussitôt après ça, il s'introduisit de la façon la plus violente qu'il soit en moi.