Chapitre 11: Coup de grâce.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 11: COUP DE GR CE

Je suis de retour, hier c'était la pâque non, je fêtais en famille aussi, pourquoi me regarder mal? Votre chapitre est là, me parlez pas fort, vous savez que j'ai le petit cœur (sourire). PS: On ne met pas les organes. Jdcjdr.

**ETHAN NDZAMBA**


Il me restait exactement un mois jour pour jour pour mettre Myrna dans mon lit. Aujourd'hui c'était dimanche. J'étais en train de me préparer pour aller à l'église. La semaine qui allait suivre, on allait être en vacances, il devait avoir le BEPC blanc, on allait ensuite reprendre les cours pour une autre semaine avant de prendre un congé de deux semaines pour les vacances de Pâques. Il fallait que je mette le paquet cette semaine pour concrétiser. J'avais déjà brisé toutes les barrières, j'avais réussi à me rapprocher d'elle, tellement que je m'étais inséré dans son esprit, j'avais établi une relation de confiance entre nous , j'avais appris à connaître et comprendre son mode de communication verbale et non verbale, j'avais su attiser sa curiosité sur les relations sexuelles et enfin j'avais éveillé ses sens. J'avais réussi à la rendre amoureuse de moi, même si elle ne le savait pas encore, elle l'était. Je savais aussi qu'elle me désirait sexuellement par sa façon de frémir quand nos corps se touchaient, de regarder ma bouche quand je parlais et une fois je l'avais même surprise à jeter ses regards vers mon commandant, entendez par là mon pénis. Elle était corporellement et presque mentalement prête. Il fallait que je puisse lui faire accepter qu'avoir des rapports sexuels avec moi était légal et juste aux yeux de Dieu, je savais que c'était ça la chose qui bloquait. Il fallait que je trouve quelque chose. 


Moi:(devant mon miroir en me frottant les tempes) réfléchis Ethan, réfléchis. Que peux-tu bien faire pour briser cette ultime barrière ? Bref, je trouverai bien quoi faire. 


J'avais fini de me vêtir et avant de sortir j'avais jeté un œil par la fenêtre et j'avais vu que le temps était un peu sombre. J'avais donc attrapé un blouson. J'avais pris ma Bible, mon stylo et mon bloc note et j'étais descendu. En bas j'avais été surpris de voir ma mère dans un des salons, je ne savais pas qu'elle était rentrée, ça faisait trois semaines qu'elle était en Afrique du Sud. 


Moi: Bonjour maman. 

Maman : (levant ses yeux sur moi avant de me regarder de la tête aux pieds et inversement) Où vas-tu ce matin ? Bonjour. 

Moi: À l'église.

Maman : (choquée) Où ?

Moi: À l'église.

Maman : Et c'est depuis quand ?

Moi: Presque un mois. 

Maman : (me fixant intensément) Tu as de nouvelles de ton frère ?

Moi: Pas depuis la semaine dernière. 

Maman : Hum. Moi-même je tente de le joindre mais je n'ai aucune nouvelle. Ton père non plus. J'ai envoyé une connaissance que j'ai là-bas s'enquérir de son état sur place, j'attends les informations.

Moi: D'accord, tu me le diras à mon retour ou par messagerie. 

Maman : Tu comptes passer la journée dehors ?

Moi: Oui. J'ai des trucs à faire. 

Maman : Tu as encore de l'argent ?

Moi: (Dans ma tête) C'est tout ce que tu peux me demander? Tu ne peux pas me demander mon état de santé par exemple ? (À haute voix) Oui.

Maman : (tournant ses talons) Tant mieux et j'espère que tu ne feras pas le désordre là-bas.


Elle était partie à la cuisine et m'avait laissée au salon. J'avais soupiré grandement et j'étais sorti de la maison , j'avais grimpé dans une de ses voitures qui avait des vitres fumées et j'étais parti pour l'église. J'avais garé, comme toutes les fois que je venais ici , à une bonne distance de l'église pour continuer à pieds. Je ne voulais pas attirer les regards sur moi , si on voyait des jeunes gens comme moi venir à l'église dans les grosses voitures comme celles que je conduisais, tout de suite on m'aurait pointé du doigt pour dire tout et n'importe quoi ou on m'aurait accosté. D'une façon ou d'une autre on m'aurait remarqué et c'était la dernière chose dont j'avais besoin. Heureusement que cette église était suffisamment grande pour se fondre dans la masse et ne pas se faire remarquer.  


J'avais marché pendant un moment et j'étais arrivé devant le grand portail ouvert et j'étais rentré. Je me dirigeais vers le bâtiment qui abritait la salle de culte lorsque j'avais écouté quelqu'un prononcer mon prénom. En me retournant j'avais vu que c'était Jessica. Celle-là vraiment c'était terrible. Quelle n'avait pas été ma surprise la première fois que j'avais mis les pieds ici et que je l'avais vu non seulement dans cette église mais assise à quelques chaises derrière Myrna. Elle était donc chantre. J'avais compris pourquoi Sara et Myrna semblaient la connaître au lycée et aussi cette animosité qu'elle avait à l'égard de Myrna. C'était simplement de la jalousie. J'avais appris par la suite que son père faisait partie des pasteurs de cette église et que le fondateur était même son oncle. Elle jouait les filles sages entre ces murs et à l'extérieur c'était une tout autre personne, elle menait une double vie. 


Moi: Bonjour Jessica.

Jessica : (me regardant) Tu ne réponds plus à mes


On avait entendu quelqu'un dire que le culte allait commencer.


Moi : Je dois y aller.


Je n'avais pas attendu sa réponse et je m'étais retourné et j'étais allé rentrer dans l'église. Les temps de prières avaient été conduits par le père de Myrna. La louange par la responsable des chantres et une jeune sœur, l'adoration par un papa et Myrna. La combinaison de la voix de Myrna et celle du monsieur là était telle que tu ressentais seulement les frissons sur le corps tant elle te transportait. L'atmosphère était littéralement saturée d'une présence qui n'avait rien à voir avec celle des hommes. Les gens étaient en transes. Certains pleuraient, d'autres étaient assis à même le sol, d'autres allongés ,les uns assis sur les chaises, débout, à genoux. Chacun avait sa position et vivait un temps de communion qui lui était propre. Moi j'étais assis sur une chaise, en train de serrer les dents et les poings pour m'empêcher d'être emporté je ne savais dans quelle sphère. Je regardais Myrna sur l'estrade à genoux, une main levée vers le ciel et l'autre tenant un micro avec les yeux fermés, elle était en extase et n'avait certainement plus conscience de ce qu'elle faisait. On l'entendait juste répéter au micro. 


Myrna : Saint Esprit de feu, remplit moi de toi eh

De gloire en gloire je veux, être comme toi eh

Je veux être comme toi. 


Elle répétait ces paroles pendant je ne savais combien de temps. Puis quelqu'un avait poussé un cri strident avant de tomber à même le sol et de rouler dans les rangers. Il avait été bloqué par les membres du protocole qui l'avaient encerclés et s'étaient mis à prier sans le toucher. Il s'était mis à se tordre comme un serpent avant d'avoir des spasmes violents pendant quelques minutes avant de se calmer. Il s'était relevé un peu plus tard et regardait les gens d'un air étonné comme s'il se demandait ce qu'il faisait par terre. Il venait d'être délivré sans le savoir d'un mauvais esprit. Pendant ce temps Myrna chantait toujours jusqu'à ce qu'elle s'arrête et descende en pression. Peu à peu les gens revenaient à eux  jusqu'à ce que tout redevienne plus ou moins normal et que le prédicateur, qui n'était autre que le père de Jessica, ne prenne la parole pour livrer le message…


J'étais assis à l'arrière dans mon véhicule depuis déjà une heure en train d'attendre Myrna qui étaient censée venir me rejoindre après sa réunion des chantres. J'avais reçu un appel de ma mère. 


<<Moi: (Décrochant) Allô ?>>

<<Maman : (voix paniquée) Kilian>>

<<Moi:(Le cœur battant) Qu'est ce qui se passe maman ?>>

<<Maman : Je suis en route pour l'aéroport, je pars pour l'Allemagne, on a retrouvé ton frère, il a fait une overdose d'héroïne et il est actuellement entre la vie et la mort. >>


Mon corps s'était mis à trembler et mes larmes à couler de mes yeux contre ma volonté. Seigneur ! Pas mon grand frère, il ne peut pas mourir. 


<<Maman : Tu m'écoutes Kilian ?>>

<<Moi: (voix enrouée) Oui. >>

<<Maman : Ton père est déjà en route pour là-bas, je t'appellerai pour te donner des nouvelles. Comme tu es à l'église, il faut prier pour lui. >>


Après cela, elle avait raccroché. J'étais resté en train de pleurer avec mon téléphone en main quand la portière arrière s'était ouverte sur Myrna qui affichait un énorme sourire qui s'était effacé à l'instant où elle m'avait vu pleurer.


Myrna : (inquiète) Qu'est-ce qui se passe KLEN ? Pourquoi tu pleures ?

Moi: (pleurant) 


Elle était montée dans la voiture avant de fermer la portière. 


Myrna : (me touchant l'épaule) Qu'est ce que tu as ?


Je m'étais tourné vers elle avant de la serrer en roulant mes bras autour de sa taille et en posant ma tête sur son ventre. 


Moi: (pleurant) C'est mon frère, Alex a fait une overdose d'héroïne et il est maintenant entre la vie et la mort, Myr, il risque de mourir, mon frère risque de mourir. 


Elle avait resserré ses bras sur moi histoire de me communiquer sa force et de me faire savoir qu'elle était avec moi. J'avais pleuré comme un bébé pendant je ne savais combien de minutes avant de me calmer et de bien lui expliquer les choses telles que ma mère me les avait dites. 


Myrna : (Après m'avoir écouté) Il ne mourra pas, je peux te l'assurer. Tu m'entends ?

Moi: (dans la même position, silence)

Myrna : (tenant ma tête par ses deux mains et exerçant une pression de sorte à ce que je la regarde dans les yeux) Tu m'entends, je t'ai dit que ton frère ne mourra pas. 

Moi: (convaincu par la conviction dans son regard) D'accord. 


On était resté à se regarder dans les yeux avant qu'elle ne repose ma tête, cette fois-ci sur ses cuisses avant de se mettre à me la caresser avec tendresse. Je m'étais mis à lui expliquer que ce n'était pas aujourd'hui que mon frère se droguait. Il avait commencé très jeune avec les gens peu fréquentables qu'il côtoyait. Il le faisait même devant moi mais avait toujours veillé à ce que je ne touche pas à ça. 


Moi: Il me répétait que je pouvais boire autant que je voulais, mais si je m'approchais de la cigarette et de toutes les autres substances qu'il consommait, il allait lui-même me tuer de ses propres mains. 

Myrna : Donc tu ne fumais pas avant ?

Moi: Non . Alex disait que c'était dangereux pour la santé. Il me le disait après avoir au moins fini un carton de cigarettes, s'être injecté quelque chose dans le bras et avoir sniffé une poudre. C'était un piètre donneur de leçons.

Myrna : Au moins, il a eu le mérite de te garder à l'écart de ces choses. Il ne voulait pas que tu sois comme lui. Tu as été très gracieux d'avoir un grand frère tel que lui. Ça se voit qu'il t'aime vraiment.


Le tonnerre s'était mis à gronder dehors et tout de suite après, des grosses gouttes de pluie s'étaient abattues sur la voiture. Après un moment de silence, je l'avais regardé et lui avais dit.


Moi: (la fixant intensément) Merci……Ma Précieuse Myr. 

Myrna : (comprenant l'information) C'est ce que signifie MPM?

Moi: (me redressant pour la regarder dans les yeux) Oui. Tu es Ma Précieuse Myr…


J'avais approché mon visage du sien après un moment à nous regarder dans les yeux et j'avais capturé ses lèvres dans un baisé. Elle avait fait un petit moment sans bouger avant de légèrement entrouvrir ses lèvres sous la pression des miennes. Il n'avait pas fallu du temps avant que nos langues s'accommodent et se cherchent indéfiniment dans nos bouches respectives. Je ne savais plus depuis combien de temps, j'avais rêvé de faire ça. Combien de nuits blanches à fantasmer sur cette petite bouche, à m'imaginer quand j'aurais l'opportunité de l'embrasser. Comment je me sentirais et qu'est ce que je ressentirais. C'était encore mieux que ce à quoi je m'y attendais. J'avais l'impression d'être sur un petit nuage. 


On entendait les battements désordonnés d'un cœur. Je ne savais pas si c'était le sien ou le mien, peut-être à l'unisson, mais une chose était sûre, il cognait très fort. Puis j'avais commencé à me faire très pressant, j'en voulais plus . Je l'avais donc embrassé avec beaucoup plus d'ardeur , la température avait rapidement grimpé dans la voiture et mes mains se faisaient maintenant baladeuses sur son corps, je le caressais sous sa robe et elle était réceptive et poussait des légers gémissements qui étaient très agréables à mes oreilles. Nous étions littéralement excités et assoiffés l'un de l'autre avec nos corps tendus. Si j'avais insisté, j'aurais pu le faire là dans cette voiture avec elle, mais non, ce n'était pas le bon moment, ni le bon endroit . Alors c'était au prix d'un grand effort que je m'étais fait violence pour mettre un terme à cela. J'avais attrapé la main avec laquelle elle me caressait pour la déposer sur son ventre et la maintenir là, avec ma main libre j'avais attrapé sa nuque et j'avais décollé ma bouche de la sienne tout en restant proche de son visage de sorte à ce que nos fronts et nos nez se touchaient.


Moi: (Dans un souffle, les yeux fermés) MPM nous ne pouvons pas, la parole de Dieu nous l'interdit. Il faut que tu sois ma femme d'abord pour que je puisse te toucher. 


Nous étions restés dans cette position pendant je ne savais combien de temps histoire de reprendre nos souffles et petit à petit nos respirations étaient redevenues normales. Je lui avais fait un bisou sur le nez et un autre sur le front avant de complètement me détacher d'elle. Personne n'osait dire quoique ce soit pendant un bon moment jusqu'à ce que je prenne la parole. 


Moi: Je suis désolé, je n'aurais jamais dû t'embrasser, je ne sais pas ce qui m'a pris.

Myrna : (silence)

Moi: (la regardant) Je te promets de ne plus le faire, stp pardonne moi.

Myrna : (silence)

Moi: Pour l'amour de Dieu Myr dit quelque chose.

Myrna : Ok.

Moi: Ok?

Myrna : Je te pardonne. En plus ce n'est pas comme si tu l'avais prémédité, donc ça va.

Moi: Tu n'es pas fâchée contre moi ?

Myrna :Non. 

Moi: (soulagé) Dieu merci. J'ai eu si peur que tu m'en veuilles de l'avoir fait. Encore désolé. 

Myrna : Ça va. 


Nous étions restés silencieux pendant un moment. 


Moi: Tu ne t'éloigneras pas de moi n'est-ce pas?


Elle avait levé ses yeux pour me regarder l'air de dire "pourquoi je le ferais" . J'avais pu remarquer que la perspective de s'éloigner de moi ne lui plaisait guère et avait fini de me rassurer sur le fait que j'étais sur la bonne voie. J'allais atteindre les sommets dans peu de temps. 


Myrna : Ça n'arrivera pas.

Moi: (élargissant mon sourire) Dieu merci, j'ai eu si peur de te perdre (la fixant intensément dans les yeux) Ma Précieuse Myr. 


Nous nous étions regardés pendant un moment avant que je ne reprenne la parole.


Moi: (changeant de sujet) Tu as mangé depuis ce matin ?

Myrna : Non. 

Moi: Ça te dirait d'aller manger quelque chose?

Myrna : Tu pourras conduire sous cette forte pluie ?

Moi: J'irai doucement.

Myrna : D'accord. 

Moi: Il faudra par contre que nous enjambions ici pour aller devant car on ne peut pas sortir au risque de nous mouiller.

Myrna : Je comprends. 


Elle était passée entre les deux sièges avant pour se retrouver sur le siège passager avant. Je l'avais emboîté le pas pour occuper l'autre siège, une fois bien installé, j'avais démarré et nous étions allés dans un restaurant à Awendjé (quartier). Je m'étais arrêté à proximité d'une maman qui vendait des parapluies, j'en avais pris un gros avant de continuer ma route pour le restaurant. J'étais descendu avant elle avec le parapluie que j'avais pris soin d'ouvrir et mon blouson, j'avais contourné pour aller lui ouvrir et nous étions entrés ensemble dans le restaurant. Après avoir commandé et être servi, nous nous étions mis à parler de tout et de n'importe quoi jusqu'à ce que nous retournions dans la voiture où nous avions poursuivi notre conversation jusqu'à ce que je la dépose non loin de son portail autour de 18h. Elle était partie avec mon blouson et le parapluie. J'avais franchi une grande partie de la dernière étape ce jour. Je n'avais pas prévu la situation de mon frère ni la façon dont j'avais réagi, mais cela avait été une grande avancée pour moi car j'avais pu l'embrasser et la caresser comme il se devait, brisant ainsi la dernière barrière physique qu'il y avait, elle était prête à me recevoir physiquement, il fallait que je fasse sauter la dernière barrière qui était dans son esprit de sorte à ce qu'elle puisse se donner à moi sans aucun remords et de façon ……. légitime.

J'avais démarré et j'étais rentré chez moi…


**MYRNA NZAOU** 


J'étais rentrée à la maison et il n'y avait encore personne. Mes parents étaient encore à l'église, ils avaient dû être bloqués par la pluie qui commençait à peine à se calmer. J'étais allée dans ma chambre et je m'étais assise sur mon lit avant de me remettre à penser à ce qui s'était passé cette journée dans sa voiture. J'avais fermé les yeux et je nous revoyais  en train de nous embrasser. Rien que d'y penser me donnait même le frisson et faisait grimper ma température. KLEN embrassait tellement bien, bon c'était vrai que je n'avais aucune expérience sur ça et que je ne connaissais pas ce qui était bien ou mal dans cette affaire mais je me disais que s'il y avait une façon d'embrasser, de bien embrasser, c'était certainement celle qu'il avait faite avec moi tout à l'heure. Je m'étais touchée les lèvres et m'étais automatiquement mise à sourire comme une idiote. Je m'étais mise à repenser à ses caresses sur mon corps et particulièrement sur mes seins et là tout de suite mes tétons s'étaient remis à durcir et mon sexe à avoir des sensations agréables comme dans la voiture, j'avais envie de plus sur le moment et j'étais prête à aller plus loin avec lui mais heureusement, KLEN craignait Dieu et il s'était arrêté à tant pour nous rappeler la parole. J'étais vraiment contente qu'il grandisse aussi vite dans sa relation avec le Seigneur. Il avait raison, ce n'était pas convenable et nous n'allions plus le faire, même si cela m'attristait un peu, je savais que c'était la chose à faire. Nous n'avions pas le droit d'avoir des relations sexuelles, je n'étais pas sa femme. Constat qui m'avait beaucoup peiné car à ce moment j'avais envie de l'être pour pouvoir être dans ses bras (soupirant) mais bon. Je m'étais relevée de mon lit pour aller me laver car j'avais beaucoup transpiré pendant les moments à l'église et ce que j'avais fait avec KLEN dans la voiture m'avait trempé le slip . Je m'étais alors déshabillée , j'avais pris le soin d'humer son blouson qui était empreint de son odeur avec un large sourire sur les lèvres avant de partir me laver. Après ma douche, je m'étais vêtue, j'avais pris mon téléphone et j'étais allée au salon d'où me parvenaient les voix de mes parents. J'étais allée leur faire des câlins. 


Papa : Precious tu es rentrée depuis ?

Moi: Non ça ne fait pas longtemps. 

Papa : Ça a été chez les KUE, la journée s'est bien passée ?

Moi: (détournant mon regard) Oui. 


C'était vrai, pour partir retrouver Ethan, j'avais dit à mes parents que j'allais rentrer avec S et passer toute la journée là-bas, c'était juste un tout petit mensonge qui ne faisait de mal à personne. 


Papa : D'accord. Ta mère et moi nous avons été bloqués par cette pluie, elle était vraiment forte.

Moi: Je sais. 

Papa : Laisses nous d'abord aller nous changer. 

Moi: Ok. 


Ils étaient partis dans leur chambre et j'étais restée au salon en train de les attendre . Ils étaient revenus un peu plus tard me retrouver et nous étions tous partis à la cuisine nous activer dans la préparation du repas du soir. Papa m'avait appris qu'il devait partir pour Lambaréné (ville à l'intérieur du pays) le lendemain et ce pour une semaine. Il devait rentrer le samedi soir. Il partait normalement pour le travail mais comme on avait une église de ce côté qui devait avoir un séminaire, il devait faire d'une pierre deux coups. Nous avions discuté ensemble jusqu'à peu près 21 heure où j'avais regagné ma chambre. J'avais sorti mon téléphone de ma poche pour regarder les messages que j'avais reçu. J'en avais un assez grand nombre, du groupe chantres, de Sara, de Sophie, de la classe où les gens parlaient essentiellement de la semaine de vacances qu'on allait avoir à cause du BEPC blanc, de mon groupe que j'avais rejoint depuis une semaine déjà et surtout de KLEN. J'avais répondu de façon lapidaire aux autres messages pour rapidement me libérer et me concentrer sur les messages de KLEN.


-Ethan:Cc MPM, je suis bien arrivé.

- Ethan : J'ai passé la meilleure journée de toute ma vie aujourd'hui.

-Ethan : Je sais qu'on vient tout juste de se séparer mais tu me manques déjà. Je me sens tout à coup tout seul quand tu n'es pas là. 

-Ethan : J'aurais tout donné pour être avec toi ce soir. 

-Ethan : Je suppose que tu es occupée en famille, quand tu auras le temps, écris moi. 

-Ethan : (emojis en cœur)

-Moi: (répondant) Cc KLEN, je suis contente de savoir que tu sois bien rentré.  Désolée du silence, j'étais effectivement en train de parler avec mes parents. J'ai aussi passé une superbe journée avec toi et…… Tu me manques aussi.


J'avais envoyé le message et la réponse ne s'était pas faite attendre.


-Ethan : Ah d'accord. Si tu savais comme j'avais hâte de recevoir ta réponse, j'étais même prêt à t'appeler pour entendre ta voix mais je me suis fait violence car je n'avais pas envie de te déranger.

-Moi: (souriant) Tu es fou.

-Ethan : Oui , de toi…


Je n'avais pas répondu à son message pendant quelques minutes et il m'avait renvoyé un autre.


-Ethan : Au fait, c'est toi qui avais raison pour mon frère. J'ai eu mes parents au téléphone ce soir et ils m'ont appris qu'il est hors de danger.

-Moi: Je suis contente pour ton frère. Rendons grâce à Dieu. Il a été fidèle et il n'a pas permis que quelque chose de grave arrive à ton frère. 

-Ethan : Tu as raison. Gloire Lui soit rendu, Lui le seul et véritable Dieu. 

-Moi: Amen. 

-Ethan : Dis moi tu seras libre demain à partir de 10h pour que je t'emmène quelque part ?

-Moi: C'est où ?

-Ethan : C'est une surprise.

-Moi: Hum.

-Ethan : Alors c'est oui ou c'est non?

-Moi: C'est oui.

-Ethan : (émoji de celui qui est content) tu ne le regretteras pas.

-Moi: D'accord. 

-Ethan : Au fait, c'est quoi ta pointure et tes mensurations ?

-Moi: Tu veux faire quoi avec?

-Ethan : Réponds à ma question Aka. D'ailleurs je veux juste ta pointure, j'ai déjà une idée de tes mensurations.

-Moi: Hum. 38. 

-Moi: Tu veux faire quoi avec ?

-Ethan : La curiosité est un vilain défaut. Tu le sauras demain. 

-Moi: (émoji de celui qui fait la moue)

-Ethan : (emoji de celui qui rit) C'est une surprise chérie, tu le sauras demain, promis. 


J'avais bloqué sur le "chérie" qu'il avait envoyé dans son message. 


-Ethan : Bon je vais maintenant te laisser te reposer car je te veux en forme demain matin. 


Il m'avait ensuite envoyé une note vocale dans laquelle il priait pour moi, pour ma famille , ma maison, mon sommeil et tous mes proches. Il le faisait tous les jours depuis déjà deux semaines.


-Ethan : Bonne nuit princesse et fait de beaux rêves. Je t'ai…..


C'était quoi ces points de suspension ? Quel était le mot qu'il voulait écrire ? Il ne m'avait pas répondu. Je lui avais également souhaité une bonne nuit, avant de sortir de notre conversation. J'étais allée regarder ses statuts car il y laissait souvent une petite exhortation et un verset biblique. Mais ce jour, il ne l'avait pas fait. À la place il avait écrit "Je t'aime M.P.M" avec un cœur traversé par une flèche. J'étais restée près de 5 minutes avec les yeux rivés dessus avant de poser mon téléphone et m'endormir avec un énorme sourire sur les lèvres…



Moi: (le regardant incrédule) Tu dis qu'on va où ?

Ethan : (regardant la route un sourire en coin) On va à l'arboretum Raponda Walker faire une randonnée.

Moi: Mais, mais tu ne m'as pas averti, je me serai préparer en conséquence. J'ai mis une robe et des sandales, je ne peux pas faire une randonnée vêtue de la sorte toi aussi. C'est quoi le projet ?

Ethan : (souriant) Abimer tes jolis orteils magnifiquement pédicurés. 

Moi: (tapant sur son épaule) Tu es méchant. 


Il s'était mis à rire avant de me dire qu'il allait trouver une solution. Ça faisait un petit moment que je pensais à faire une marche ici, nous en avions même parlé une fois avec Sara et disions qu'on allait trouver un jour pour venir. Voilà que KLEN m'y amenait. Malgré ma tenue qui n'était pas du tout adéquate, j'étais vraiment contente de pouvoir enfin marcher ici. Nous étions arrivés et il avait garé avant que nous descendions tous les deux. J'étais en train de regarder autour de moi quand il avait ouvert l'arrière de la voiture pour en sortir deux sac de magasins prêt à porter et il m'avait tendu l'un des deux.


Moi: (le regardant) Qu'est ce que c'est ?

Ethan : C'est ta tenue.

Moi: (surprise)Oh.

Ethan : c'était pour ça que je voulais connaître tes mensurations et ta pointure. Prends et vas te changer. 


Je l'avais regardé avant de prendre le sac qu'il me tendait. Nous nous étions alors dirigés vers des gens qui nous avaient montré où nous pouvions nous changer. Apparemment lui aussi comptait le faire. Dans mon sachet j'avais trouvé une culotte fleurie qui s'arrêtait juste au dessus des genoux, un t-shirt blanc écrit en grand caractère "Love" en rouge, une visière pour la tête, des chaussettes et une basket . Tout était exactement à ma taille. Il avait bien choisi. Lorsque j'étais sortie, je l'avais retrouvé debout dehors habillé exactement comme moi de la tête aux pieds. 


Ethan : (me regardant en souriant) Ça te va très bien. 

Moi: (répondant à son sourire) Merci. Toi aussi tu es bien dedans. 

Ethan : (souriant) Merci. J'ai alors bien choisi n'est-ce pas ?

Moi: Oui.

Ethan : On se prend des photos ? 

Moi: D'accord. 


Nous avions fait des photos ensemble, seuls, nous avions même donné nos téléphones à une jeune femme qui nous avait prise en photo un bon moment avant de nous dire que nous étions beaux ensemble et formions un très joli couple. Elle nous avait ensuite remis le téléphone et avait rejoint son groupe, c'était aussi des gens qui allaient faire la randonnée. Il y avait trois groupes plus KLEN et moi. Nous étions retournés vers la voiture pour récupérer le sac à dos qu'il avait apporté et nos lunettes de soleil. Il récupérait le sac pendant que moi je regardais les photos prises dans son téléphone quand nous avions entendu.


Voix: Pasteur Ethan ?


C'était plus moi que lui qui avait écouté, je m'étais retournée pour tomber sur le visage d'un homme qui se tenait debout non loin de nous. 


Lui: Pasteur Ethan.

Moi: (touchant Ethan qui était occupé à prendre les choses dans la voiture) KLEN. 

Ethan : (Se redressant pour me regarder) hun?

Moi:  Je crois qu'on t'appelle.

Ethan : Qui?

Le monsieur : Pasteur Ethan.

Ethan : (fronçant les sourcils en regardant le monsieur) On se connait?

Le monsieur : Vous êtes bien le pasteur Ethan n'est-ce pas ?

Ethan : vous faites une erreur. Je ne suis pas pasteur. 

Le monsieur : Vous n'êtes pas NDZAMBA Ethan Kilian Lilian ?

Ethan : (surpris) Si.

Le monsieur : Alors vous êtes bien pasteur. Je suis le prophète Edgar. 


Nous l'avions regardé avec de grands yeux étonnés. 


Le monsieur : J'étais en chemin quand le Seigneur m'a dit que je devais rencontrer son serviteur, le pasteur Ethan et sa femme. Il m'a dit que je vous reconnaîtrai en ce que vous ne serez qu'à deux et isolés de tous. 

Ethan : (choqué) Monsieur, vous faites une erreur. Je ne suis pas pasteur et elle n'est pas ma femme non plus donc

Le monsieur : (l'interrompant) Récemment vous avez fait un rêve dans lequel vous étiez en train de vous marier à une jeune fille, je me trompe?

Ethan : (silence)

Le monsieur : La jeune fille en question, vous n'avez pas pu voir son visage. Le Seigneur me dit que c'est une chantre, votre partenaire de destinée. Il me dit que c'est elle qui avait prié avec vous le jour de votre conversion. Cette fille est votre femme et le rêve que vous avez fait c'était votre mariage. Vous êtes mariés aux yeux de Dieu sur le plan spirituel. Si ce n'est pas la jeune femme à côté de vous alors non, mais s'il s'agit bien d'elle, alors oui. Elle est belle et bien votre femme. Vous êtes pasteur et elle chantre. Le Seigneur vous utilisera puissamment tous les deux pour son œuvre. Voici ce qu'il m'a chargé de vous dire. 


Après cela, il avait tourné les talons et était parti. KLEN et moi nous nous regardions dans les yeux complètement dépassés par ces révélations. Alors je suis belle et bien sa femme ???



LE JOUR OÙ MA VIE BA...