chapitre 11 (p2) : le viol

Ecrit par Quedas

Chapitre 11(p2) : le viol 


J'étais dans ce bar à danser avec mes amis. C'était l'anniversaire de Jéna. L'ambiance était bonne et l'alcool coulait à flot, moi je suis plus cocktail non alcoolisé qu'autre chose. Chris n'arrêtait pas de me taper sur le système avec son histoire d'amour démesuré pour moi durant toute la soirée ( je vous dit même que le mec me suis partout même à l'église pour ça ) . Il n'a jamais compris mon << je ne veux pas de toi >> . Après c'est le brouillard total . Je me réveille dans une chambre, l'odeur de l'alcool, la fumée d'un cigare, la lumière tamisée, moi complètement nue, les mains et les pieds attachés et l'ombre d'une personne assise au fond.

Lui apparaissant devant moi : Tu te réveilles enfin mon chaton.

Moi : Qu'est ce que tu me veux ?

lui : Toi tout simplement. 

Moi : Arrête ton jeu et libère moi. 

Lui : Un jeu? ( buvant d'un trait ce que contenait le verre qu'il avait en main ). Tu te crois où là? 

Moi( arquant les sourcils ) : Il faut vraiment que je rentre...

Lui déterminé : Non non non non non ma belle, tu ne vois pas que je suis fous de toi? Tu ne vois pas ce que je fais pour toi ? non mais oh ( jettant le verre ).

Moi : Écoutes, on s'est assez amusé, maintenant relâche moi s'il te plait. 

lui ( sourire en coin ) : L'amusement ne fait que commencé et tu as intérêt a être gentil avec moi sinon tu n'apprécierais pas ce que je te réserve.

je n'eus pas le temps de placer un quelconque mot qu'il m'embrassait, me pelotait, passais au peigne fin mon corps malgré mes supplications . Je sentais le mal qui allait arriver. 

Moi : Fais pas ça Chris, pitié. Le suppliai je .

lui : Je me gênerai.

Il me détacha par la suite. J'entrepris de fuir mais ma tentative se solda par un échec devant une porte fermée à clés.

Lui : Tu me prends vraiment pour un idiot.

Il m'arsena une gifle monumentale qui me fit me retrouver à terre. Il me roua de coup malgré mes pleurs et mes cris. Il les étouffait parfois par des baisers baveux et reprenait à me frapper de plus en plus belle. Je n'arrivais même plus a pleurer. Et la, sur ce sol glacial, il me prit après s'être déshabillé ma dignité, mon honneur, cette chose inestimable qu'on ne pouvait évaluer. Il prenait du plaisir a me violenter encore et encore.  Aucune larme ne sortait je baignais juste dans mon sang jusqu'à ce que...

Moi toute essoufflée: aaaaaaaahhhhhhhhhhhh

Maman apeuré : Tout va bien ma chérie, je suis là . Elle me prit dans ces bras. C'était le seul endroit où je voulais être.  

un homme en soutane rentrant dans ma chambre ( Je suis donc à l'hôpital ).

Lui surpris de me voir: Que Dieu soit loué.  Bon retour parmi nous ma fille. Dit-il avec un sourire, un sourire que je qualifierait de bienveillant.  

Moi : Je suis là depuis quand? 

Rosy, encore a genoux que je n'avais pas remarqué et qui faisait son signe de croix : Depuis 4jours. 

Moi : Tant que ça.

Maman : Comment te sens tu ? Se tournant vers Rosy, appelles le docteur stp. 

Comment je me sens? J'ignorais. J'avais juste envie de rentrer chez moi et de ne plus en ressortir. Un silence glacial s'installa dans la chambre . Le docteur fit son entrée suivit de papa, Rosy, Keyla et Yann. 

Docteur( après avoir pris mes constantes) : Tout va bien. Je la garde en observation aujourd'hui et sûrement demain elle pourra sortir. 

On le remercia tous et il s'en alla. 

Rosy : Les autres t'embrassent .

je lui fis un sourire comme réponse, ce qu'elle me rendit.

le prête : Il faut que j'y aille.

papa : Merci père Octave.

père Octave : Remercions Dieu plutôt.  Prends soin de toi Lily, je passerai te voir. Maman : Merci Octave . 

Il prit ses clés et s'en alla. Pourquoi elle ne l'appelait pas père comme papa ? Ils se connaissent sûrement . 

Le reste du temps, j'étais là sans vraiment l'être , le regard sur un point inconnu, ma tête qui me faisait un récapitulatif de plusieurs choses à la fois . Personne n'osait parler sauf les infirmières ou le docteur.  

le lendemain, c'était confirmé, je pouvais sortir . Je retrouvais mon lit, mes nounours. Vu que je ne voulais vraiment pas penser et qu'il était hors de question que je retourne à l école, je préparais mon bac de la maison avec l'aide des autres qui étaient toujours fourrés chez moi. Marc, plus pour la tarte au citron de tata Léonce. 

Elle a pleuré à mon retour de l'hôpital mais n'osait pas en parler, personne n'osait. Tous attendais que je suive le conseil du docteur : aller voir mon psy. Je n'étais vraisemblablement pas prête. Père Octave venait prier avec moi, c était plutôt réconfortant ce moment de partage spirituel. C'est ce dont j'avais besoin.

IL EUT FALLU