Chapitre 11: Sous les vagues de l'amour

Ecrit par Asaph

Chapitre 11 : Sous les vagues de l'amour

*********NAOMI TABI*********

[...]


Je poursuis mes travaux ménagers à l'absence de ma fille. Je dois la laisser un peu de répit pour ne pas la donner la lourde boule de fatigue à tout moment. Les choses se passent si vite de nos jours. Ma fille a maintenant des sentiments amoureux et ça se lit sur son visage. 

Mon téléphone sonne et c'est le nom de mon amour qui s'affiche...


– allô ma vie. 

– allô chérie. Répondit-il d'un air simple. Je suis coincé aujourd'hui par des affaires que je dois régler au bureau. Je ne rentrerai pas ma femme. Prends bien soin de la maison surtout de notre cadette. Je t'aime chérie ! 


Il ne me laisse pas le temps avant de raccrocher. Ouf, ennuyant ! Ma journée sera longue. J'attends ma fille car elle reste ma seule complice pour la journée.


 L'idée me vient d'aller rendre visite à ma grande soeur Esther pour connaitre son état et surtout avoir des nouvelles de ma fille Katia. Depuis qu'elle est en Europe, elle ne m'a jamais appelée et pourtant ici elle ne manquait pas de me rendre visite à tout moment. Comme on le dit, l'Europe fait changer les africains. Ils pensent qu'en nous appelant nous allons les étaler tous nos soucis et galères ? Or de fois ce n'est pas le cas. On a besoin aussi d'entendre le son de leurs voix et c'est tout.


********Deus Tabi**********


[...]


J'ai reçu à maîtriser l'une pour passer la soirée en beauté avec l'autre.[rire]! C'est ça ma vie de couple. Je profite de l'occasion pour démontrer ma virilité à Natacha. 


Elle produit en moi une attirance puissance que je me sens même obsédé par sa personne. Elle me donne envie d'elle et de personne d'autre. Je n'avais même pas l'idée d'appeler Naomi mais Natacha m'a convaincu de l'appeler pour ne pas la rendre perplexe. Selon elle[sourire].


Je quitte mon bureau en toute précipitation en apercevant de loin une miniature fille aux yeux noirs serrés. Avec une forme qui la rend comme une blanche. Elle a fait tomber ses documents et les ramasse.

 

Je m'approche d'elle. Elle est si concentrée qu'elle n'aperçoit même pas ma présence derrière elle. 


– Mademoiselle, ça va ?

–Euh, oui monsieur. Me répond-t-elle d'un air paniqué. J'ai fait tomber mes papiers...


– Ah bon, je vois. Tu as l'air d'être nouvelle ici mais comment s'est fait-il que  je ne te connais pas? 


– Oui, je suis nouvelle. Je viens justement pour déposer ma demande de stage professionnel et on m'a indiquée la voie qui mène au bureau du rédacteur en chef...


–C'est bien moi l'homme en question. Lui répondis-je en la coupant la parole.  Je viens de fermer mon bureau malheureusement. 


– S'il vous plaît monsieur, veillez trouver une solution pour moi. Me dit-elle avec des yeux endormis qui la rend encore plus belle. Je viens de loin pour arriver ici... Je vous en supplie monsieur le rédacteur en chef.

– Tiens, prends ma carte de visite. Appelle moi. 

– Et pour mes dossiers ?

– Ce n'est pas important ici. C'est moi le plus important ici.


Elle me remercie et se dirige vers la porte. Son popotin me fait oublier mes objectifs actuels. Je la vois déjà dans mon lit entrain de chevaucher à la tango !  [Rire narquois] !


Je fais passer l'épisode de la fille, oh merde! J'ai oublié de lui demander son prénom... Putain ! Elle m'appelera.[Rire].


–Chérie? Tu es là ? Me dit Natacha en me faisant revenir à la réalité.

–Je suis là mon amour. La rassurant ! Je m'entretenais avec un stagiaire. 

–Eh bien, allons-y mon amour. On a beaucoup à faire la soirée.

–Oh que oui mon adorée.


Nous nous dirigeons vers le parking où nous prenons ma bagnole. Natacha se montre très capricieuse depuis qu'elle a su sur sa grossesse. Je cède sans problème à ses caprices car c'est bien moi le géniteur. 

Je compte passer des jours chez elle pour en profiter de gagner plus de son affection.  Je conduis doucement en mettant ma main sur ses cuisses aussi attirantes. Elle met sa tête sur mon épaule en me caressant délicatement. Oh c'est belle la vie.[ rire].


*******Natacha Nacimento********


-------Quelques heures plus tard-------

[...]

Nous arrivons chez moi et descendons de la voiture. Deus a tellement changé envers moi. Il me gâte trop.[rire] ! J'ai une super avance sur mes adversaires. [Rire machiavélique].


Il me tient aux hanches en me suivant derrière. Il me tape les fesses et ça m'excite.[sourire].


Il ne sait pas qu'il est sous l'effet de la poudre du vieux Nganga( féticheur en Lingala). Mon plan marche très bien. Maintenant que j'ai reçu le premier pas, je dois  revoir le vieux pour chercher comment faire tomber sa femme.[rire]!


Mais pour le moment je me laisse déguster ce doux moment amoureux avec mon homme. [Rire].


[...]


********Katia Kandolo******* 


Les circonstances les plus affreuses sont celles de ma vie. Sinistrée et aujourd'hui à la quête d'une sortie. Je me lève difficilement avec mes pensées à la tête. Kagame n'a pas passé nuit avec moi, et d'ailleurs il ne dort plus sur le même lit que moi. Il me dévisage en tout moment en me lançant des injures.[triste].


C'est pousser par la luxure que je suis là aujourd'hui. Et une mère aussi matérialiste qui ne regardait que ses intérêts au détriment de mon avenir. 


Mais ce matin, je me suis levée avec l'espoir de sortir de cette prison. Mes cauchemars pouvaient cesser si je réussis à m'en filer. 


Mon seul espoir repose sur Boby. Le chaufeur de mon mari. Il a un grand estime envers moi. Je crois qu'il peut m'aider. Mais je dois informer ma mère avant de réaliser cette incartade.


Je compose le numéro de ma mère. Elle décroche à la troisième sonnerie...

–Allo ma fille. Dit-elle. Ma fierté !

–Allo maman. Tu vas bien?


–Je ne peux que me porter bien tant que j'ai une fille en Hollande qui fait ma fierté. Tout le monde me jalouse mais personne...


–Maman? Tu exagères un peu. Voyons !

–Ma fille laisse moi être dans la joie. Tu ne sais pas comment ça fait d'avoir une fille en Europe qui te prend en charge. 

–Maman. Je suis désolée de ce que je vais te dire maintenant. Mais sache que je ne vis pas ce que tu penses. Je vis l'enfer ici maman...

–Quel enfer ma fille? Demande-t-elle ?

–Maman, je ne saurais pas te dire dans tous les détails mais je suis une marchandise ici. Je suis obligée de coucher avec des hommes que Kagame rapporte. 


Je couche avec des chiens maman. [Pleurs].  Tu m'as mal induit maman. Tu as gâché ma vie. Sois pas fière. C'est la plus honte de vie que je vis. Je suis une pute.[pleurs].


Je la raccroche au nez et ferme le téléphone. Elle a honte d'elle. [Soupire]!


Je poursuis ma route en quittant la chambre. Je demande au domestique de m'appeler Boby. 


[...]


–Madame. Vous m'avez appelé. Me dit-il d'un air respectueux.

–Oui Boby. J'ai besoin de ton aide. Tu es la seule personne sur qui je fais confiance. Tu connais ce que je vis ici. Aide-moi à m'en fuir Boby.


–Madame. J'ai la compassion pour vous. Ça me fait autant de mal de vous voir dans cette situation. Mais c'est difficile voire même impossible de sortir vivant une fois entrer ici. 


–Boby, aide-moi dis-je en m'agenouillant devant lui. C'est ma vie que tu vas sauver. La mienne simplement boby. Je n'ai personne ici. Si tu m'aide, je peux m'enfuir même dans un foyer.


–Moi de ma part je suis d'avis de vous sauver. Dit-il d'un air salvateur. Mais il faudra mettre tout le monde d'accord dans le palais.


–Ah bon ? J'ai un plan. Dis-je, cogitant. Si nous le droguons, nous pourrions nous en filer !


–Une bonne idée madame.dit-il. De la sorte nous pourrions nous en fuir. J'en ai marre de cette vie. Je vais fuir avec vous madame. 


– Oh merci boby. Dis-je en réalisant. Tu es un ange salvateur !

–Je pars chercher la drogue et soyez vigilante madame.

–Merci boby. Répondis-je avec un sourire d'espoir. Imaginant ma liberté. Dieu est grâce !


[...]


******Tabi Blessing*********

[...]


J'arrive à l'adresse indiquée sur le papier que m'a remis mon amie. Une grande parcelle clôturée, avec un portail noir foncé. L'avenue est si calme par rapport à la notre. Les petits enfants jouent au football.


La porte est à moitié ouverte, je soupire nerveusement avant d'entrer en écartant la peur que je ressens. Une fois à l'intérieur j'aperçois que c'est une grande maison subdivisée en plusieurs portes. Mais une seule est ouverte, de loin je peux voir le rideau noir qui se balade à l'air. J'imagine que ça peut bien être la porte d'Ephra. 


J'avance à pas de crocodile et je me sens soulagée en voyant un homme d'une trentaine d'années sortir de la porte. C'est sans doute le médecin. Il porte un blouson bleu avec un tension mettre au coup. Il transpire en me voyant. J'imagine le pire. oh mon Dieu soutiens mon amoureux. 


–Bonjour mademoiselle. Me dit-il, avec un sourire forcé. 

–Bonjour monsieur. Répondis-je, tremblante.

–C'est vous Tabi? 

–Oui c'est bien moi. Ephraïm va bien monsieur ? Qu'est-ce qu'il y a au juste ?

–Je suis le docteur Guga. J'étais informé par un inconnu qu'un jeune homme mourrait ici. Je suis entré pour apercevoir or c'était le cousin de mon ami. Sa tension artérielle est en bas. Ça demande beaucoup d'affection pour le réanimer. Il m'a dit qu'une seule personne qui pouvait changer son état était son amoureuse Tabi.


Si c'est réellement vous, montrez-le plus d'affection. Il a besoin de vous.


–Ah bon?

–Ben oui. Je dois rentrer pour chercher d'autres médicaments. Prenez bien soin de lui avant que je revienne  madame.


–D'accord docteur. 


Il me laisse et se dirige vers la sortie. Je fais une prière avant de toquer trois fois à la porte. Personne ne me répond, j'imagine qu'il est complètement abattu par la maladie. 


J'entre et ne trouve personne au salon. Un son morne sors de la chambre.

–Tabi? C'est toi ? 

–Oui c'est moi chéri. Dis-je. Tu ne peux pas venir jusqu'à moi?

–Je n'arrive pas bébé. Dit-il d'une voix forçante. Ah ah j'ai mal, crie-t-il !

Je me précipite dans sa chambre. Mon coeur bat à la chamade. Je ne suis pas un médecin. Je ne connais personne dans ce quartier. Si  son état se dégringole que ferais-je ?

– Chérie ça va ? Demandais-je.

–J'ai mal. Dit-il en toussant difficilement comme une personne qui n'a plus beaucoup de temps.

–Je suis là avec toi mon amour. Lui dis-je, en le réconfortant.  Voici je t'ai amené des crèmes au chocolat que tu aimes tant. 

– Fais les moi manger bébé. Dit-il.


Il met sa tête sur mes cuisses et son corps sur le lit. Je le fais manger les crèmes. Il mange avec soif.[Sourire]. Ça me fait autant de bien de le voir manger comme ça. Je constate la pâleur de son visage et me dis qu'il est vraiment malade.


–Tu souffres de quoi bébé ?

– Bébé ton absence me fait souffrir, ça fragilisé toute ma santé. Je vais peut-être bientôt mourir parce que souffrir ne suffit pas. Mais juste avant mort je voudrais te dire à combien je t'aime tabi. Tu as changé ma vie. Tu as redonné de la chair dans les ossements de mes blessures antérieures. 


Je n'imaginais pas qu'un jour je pouvais être accro d'une fille, mais aujourd'hui je le suis.  J'essaie de ne pas penser à toi de fois mais à chaque fois que je tente le coup, je souffre encore plus plus. Ma pâleur devient encore plus évidente en te voyant. Peut-être que c'est ma dernière dois de te revoir chérie.


– Arrête de dire ça mon prince. Dis-je, émue. Tu ne vas pas mourir chéri. Je n'ai jamais expérimenté une relation amoureuse mais ce que tu me fais vivre me paraît parfait. Jamais un homme m'a montrée une telle affection mon amour.

–Bless? Demande-t-il. Est-ce que tu m'aimes?

–Je t'aime en fermant les yeux Ephra. 

–Tu me fais confiance ?

–Oui, je te fais confiance mon amour. 


 [...]


*****EPhraïm Aaron Nzila*******


Je joue délicatement mon numéro. Elle est complètement sons mon emprise. A ce stade elle ne saura plus me refuser son corps. 


Tabi a une sympathie tellement remarquable. Je regrette de l'avoir bernée pour prendre aujourd'hui sa virginité. Je fais semblant de perdre de l'air, elle panique tellement fort. 

Elle essaie de me faire couler de l'eau sur la tête mais en vain. Je tousse dans une forte intensité. Elle perd espoir...


– Ephra? Tiens les coups mon bébé. Dit-elle. En me regardant droit aux yeux.

– Je vais que tu m'embrasse malgré mon état pour voir si réellement tu m'aimes comme tu viens de le dire.


Elle se laisse faire après un long soupire.  Elle met sa bouche sur la mienne. Je profite pour l'embrasser goulûment. Les yeux fermés, elle ne dit rien. Je me montre tendre malgré ma diversion. Je profite de cet état de faiblesse pour atteindre mon but.  Je la rassure à combien elle est la femme dont je rêve épouser. Elle ne dit plus rien et me laisse faire ce que mon cerveau me demande. Je passe la plus belle journée de ma vie... 


A suivre...


Identité