Chapitre 10 : La ruse
Ecrit par Asaph
Chapitre 10 : La ruse
***** IRENE SEVOLO******
[…]
Je suis en route pour le logis de mon amie. Je lui apporte la bonne et la mauvaise nouvelle en même temps. Je dois bien prester pour la convaincre de rendre visite à son amoureux. Elle partira je suis sûre car elle ne cesse de me parler de son Ephra ces derniers temps. Elle a vraiment les yeux bandés par l’amour.
De mon côté, j’ai reçu à avoir une parcelle et maintenant ça reste la grossesse [rire]. Oui, je suis déterminée à ruiner la vie de Tabi. Elle pense que quand elle me parle de leur vie ça me plait. Ça me donne au contraire la rage de lui faire du mal.
Maintenant, elle doit d’abord perdre sa virginité et comme ça elle ne va plus me chanter qu’elle est une sainte. Elle sera bientôt une sainte nitouche [rire].
[…]
J’arrive chez elle… sa mère est en train de lire la bible dehors.
Moi : bonjour maman Naomi.
Naomi (souriant) : bonjour ma fille. Comme ça fait un bail.
Moi : ah oui maman. Je fais des démarches pour commencer l’université et ça me prend vraiment du temps.
Naomi : ah bon, c’est bien bon assurément.
Moi : mon amie n’est pas là ?
Naomi : oh que oui. Elle est dans sa chambre. Tu peux aller la voir.
Moi (contente) : d’accord. Merci maman.
J’entre à l’intérieur et écoute la voix de Tabi. Je toc à sa porte...
Tabi : entrez !
Moi (faisant mon entrée) : oh ma copine ! Tu m’as sérieusement manquée bébé.
Tabi (me serrant fort dans les bras) : et toi ma meilleure. Tu as disparu pendant plusieurs jours sans me faire un signe.
Moi : je suis là maintenant chérie. On est ensemble. Ton numéro ne passe pas pourquoi ?
Tabi : oh copine. Tu sais ? Le dimanche j’étais avec Ephra et je suis rentrée tard et ça m’a causé des ennuis à la maison. Donc depuis là je l’ai fermé. J’ai très peur.
Moi : ce n’est pas une bonne idée. Tu sais quoi chérie ?
Tabi (intéressée) : quoi ?
Moi (après avoir reniflé) : EPhra est malade.
Tabi (ouvrant grandement les yeux) : oh sérieux ça ?
Moi (d’un air triste) : oui son cas est grave. C’est son ami Guylain qui m’a appelée le matin. J’étais chez lui et son état est lamentable. Le docteur prend soin de lui à la maison du fait qu’il est vraiment affaibli par la maladie.
Tabi (triste) : oh mon Dieu ! De quoi souffre-t-il ?
Moi : je n’ai pas attendu le résultat de l’examen pour venir t’informer. Il a besoin de ta présence ma chérie.
Tabi (dans le pétrin) : oh mon Dieu ! je ne sais plus quoi faire. Il est vraiment souffrant mon amour. Je dois faire quelque chose.
Moi : tu dois y aller chérie. Ta présence est très importante dans l’état qu’il se trouve.
Elle est dans le pétrin (rire]. Elle fait le tour de sa chambre en imaginant comment sortir de sa prison familiale.
*******TABI BLESSING*******
Je suis devant un choix de Cornélien. Mon amour est malade. Il a besoin de moi. J’ai toujours eu peur de lui rendre visite. Mais aujourd’hui je dois enlever la trouille et lui apporter mon aide. Ephra est très passionné de ma personne. Me voir lui fera énormément du bien. [Triste].
Je ne sais pas de quoi souffre-t-il. Le dimanche il était en plein forme mais je ne comprends pas pourquoi il est si malade aujourd’hui. J’ai fermé mon téléphone à l’idée d’éviter de me créer des ennuis chez mon père. Je n’ai plus beaucoup de temps au Congo. Mon départ sera tragique pour lui et autant plus pour moi. [Triste]. Il va me manquer mon amour. C’est si dur de ne pas voir la personne qui a vaincu son cœur. [Triste].
Pour ce peu de temps ensemble, Ephra me montre le vrai amour. Il me comble d’affection comme dans un conte de fée [sourire jaune].
Je dois trouver une solution pour le rendre visite au plus vite que possible…
Irène (me faisant revenir à la réalité) : ma copine tu pleures ?
Moi (essuyant les larmes) : ouf. Les larmes coulent d’elles-mêmes.
Irène : je comprends ta douleur chérie. Je peux t’aider pour que tu ailles lui voir.
Moi (déterminée) : tu as un plan pour me faire sortir d’ici ?
Irène (souriant) : un merveilleux plan. Je rentre vite à la maison. Je te laisse ma montre, après quelques minutes, tu diras à ta mère que je l’ai oubliée et que tu dois me rapporter car je sors avec le soir.
Moi (pensive) : c’est une idée ingénieuse mon amie. Fonce alors vite…
Elle me laisse en sourire. Et je me file rapidement à la salle de bain… je m’habille simplement pour ne pas me faire remarquer chez ma mère.
[…]
Je me présente chez ma mère qui est à la cuisine…
Moi : maman ?
Naomi : oui ma fille.
Moi (insinuant) : je dois vite partir chez Irène, elle a oublié sa montre qu’elle va porter le soir à la fête d’une amie de l’école.
Naomi (étonnée) : la montre se porte dans la main…
Moi (la coupant) : elle me la montrait et elle est ensuite partie sans la reprendre.
Naomi : pas de problème. Mais regarde l’heure. Ne traine pas ma fille. Je ne veux pas que la même chose se répète comme l’autre fois.
Moi (souriant) : merci maman !
Naomi : prends cet argent. Donne-le à tatie Luiza ? La dame qui vend les pains au coin de l’avenue.
Moi (souriant) : ah bon, la dame-là qui me fait rire à chaque temps que je passe…
Je quitte chez moi avec un grand soulagement dans l’âme [sourire]. Ma mère m’a donnée 10 000 FC que dois remettre à Tatie Luiza. Mais l’idée me vient à l’esprit de l’utiliser pour acheter des crèmes au chocolat pour mon miel d’amour. [Rire].
[…]
J’arrive enfin chez Irène après quelques minutes.
Irène (riant) : wow ! Tu n’as pas duré ma copine.
Moi : Irène. Mon cœur bat à la chamade. Je dois aller voir Ephra.
Irène : l’amour rend vachement malade (rire). Je vois déjà comment Ephrachou sera mi- guéri de te voir.
Moi : tu ne vas pas m’accompagner ?
Irène : il n’a pas besoin de ma présence mais la tienne.
Moi : humm je vois. Passe-moi son adresse.
Elle me passe l’adresse… je prends une moto et lui dit de me déposer à cette adresse. Mon amour a besoin de moi…
********Ephraïm Aaron Nzila********
Je reçois un message venant d’Irène disant que sa pacotille était déjà en route. Je dois faire une très grande diversion pour la planquer. J’ai négocié avec un vieux du quartier qui est mon voisin. On a loué un blouson d’un médecin. Le vieux jouera le rôle du médecin qui me traite à la maison. Et de sorte elle sera complétement bernée par notre ruse.
Guga (faisant son entrée) : petit je suis là !
Moi : ah oui mon vieux. Elle est en route et ne tardera pas d’arriver.
Guga (mettant le blouson) : le blouson me va ?
Moi (souriant) : ben, oui mon vieux. Comme si tu étais un vrai médecin. (Rire)
Guga : belle diversion. Eh bien, tu ne m’as pas encore remis ma partie pour le travail.
Moi (lui remettant l’argent) : tenez mon vieux.
[…]
******Natacha Nacimento******
[…]
--- A l’heure de déjeuner-----
J’entre dans le bureau de Deus, il est si concentré devant son ordi…
Deus (se tenant debout) : oh mon bonbon !
Moi (m’approchant) : mon pays de rêve !
Deus (m’embrassant) : j’ai crevé d’envie de te voir chérie.
Moi : ah j’en doute.
Deus : je ne sais pas la raison. Mais Je n’arrive pas te voir si loin de moi chérie.
Moi (posant ma tête sur sa poitrine) : je suis à ta disposition mon amour. On peut passer la nuit ensemble chez moi today ?
Deus (envouté) : tes désirs sont des ordres bébé.
Wow ! Wow ! Wow ! À moi le véritable amour. Il est maintenant sous mon emprise. La poudre du vieux a marché. Je vais prendre le dessus de tout maintenant. Je lui garderai le plus longtemps possible jusqu’à ce que je me débarrasse de cette vilaine femme. Tous les coups sont permis en amour ! [Rire]