CHAPITRE 115: S'EXCUSER POUR SES ACTES 2
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 115 : S’EXCUSER POUR SES ACTES 2
**PRINCY NZE**
Nous venons d’arriver au Beauséjour Lauria, les enfants et moi. J’ai juste posé mes clés de voiture sur le meuble à l’entrée et je suis ressorti m’asseoir en terrasse. Lauria a conduit les enfants à la douche pour leur bain. Je me suis plongé dans mes pensées. Ça fait quelques jours que je suis là et depuis je ne fais que réfléchir.
Lorsque j’avais appelé Lauria et qu’elle m’avait indiqué où la rejoindre, je l’avais fait et elle s’était mise à la route pour m’orienter. Dès que j’avais garé, j’avais déverrouillé les portières et elle était montée. J’étais tellement paniqué et tremblant qu’elle n’avait pas hésité à me prendre dans ses bras pour que je me calme. Quand ce fut le cas, elle m’avait demandé de lui dire ce qui s’était passé et je lui avais expliqué ce qui s’était passé après son départ. Après m’avoir écouté elle m’avait dit qu’on allait prier avant qu’elle ne m’emmène dans son église. Nous l’avions fait, enfin, elle l’avais fait et je l’avais écouté. Je l’avais écouté remercié Dieu pour moi et ma vie, elle lui avait dit que nous avions besoin de lui pour nous sortir de cette situation, de nous protéger et protéger les enfants. À la fin, elle m’avait dit qu’elle sortait d’une réunion de prière et espérait qu’il y avait encore un pasteur à l’église. Nous étions allés et nous avions trouvé deux hommes qu’elle m’avait dit être pasteur et d’autres responsables de l’église. Nous avions rencontré les pasteurs et je leur avais expliqué la situation. L’un d’eux m’avait dit qu’il était effectivement possible que je sois fou puisque moi-même j’avais donné accès à ma vie en acceptant les bains et surtout en faisant couler mon sang à cet endroit, c’était une alliance que j’avais tissé et à partir de ça, on pouvait invoquer mon esprit pour faire ce qu’on en voulait et donc si présentement le monsieur le faisait, il aurait tout les droits. Il m’avait dit que pour sortir de cela, il fallait une autre alliance avec quelqu’un de beaucoup plus fort, basée sur le sang qui permettrait de révoquer l’ancienne et que j’avais la chance que Jésus avait déjà versé son sang afin que l’alliance des hommes soit faite avec notre créateur. Il m’avait demandé si je voulais de cette alliance nouvelle avec Dieu par le sang de Jésus qui s’était déjà offert. Sans aucune hésitation, j’avais dit oui et ils avaient prié avec moi avant de nous donner un programme de jeûne et prière pour notre couple. Nous étions ensuite partis à la maison et avions trouvé que les enfants dormaient déjà. Lauria m’avait passé une serviette propre et une brosse à dents avant de me montrer la douche car depuis notre temps d’intimité , je ne m’étais pas lavé. Quand j’étais ressorti, elle m’avait donné mon ensemble jogging dont j’ignorais même que c’était avec elle. C’était vrai qu’à la maison, elle le portait plus que moi mais vraiment je l’ignorais. Elle m’avait ensuite dit de l’aider à mettre les garçons, qui étaient sur un matelas posé par terre, sur le lit avec les filles pour que nous récupérions le matelas. Nous avions fait et elle l’avait mis au salon. Plus tard, elle m’avait demandé si je voulais manger quelque chose et j’avais dit oui. Elle s’était occupée de moi pour le reste de la soirée et était venue se coucher à mes côtés sur le lit. Sur le coup, je m’étais mis à pleurer car j’étais submergé. Submergé par ce que j’avais appris sur mes parents mais surtout par l’attitude de Lauria. Je n’arrivais pas à croire qu’avec tout ce que je lui avais fait, il y avait seulement quelques heures, elle se comportait de la sorte avec moi.
Lauria : (Inquiète) Qu’est-ce qu’il y a Princy ? Pourquoi tu pleures ?
Moi : (Pleurant) Je pleure parce que je réalise que j’ai été un vrai imbécile Lauria et un idiot. Je réalise que je me suis laissée manipuler comme un enfant pour te faire du mal et faire du mal à nos enfants. Je n’arrive pas à croire que j’ai pu autant douter de toi et croire toutes les bêtises qu’on m’a dit au point de laisser mes parents te mettre hors de notre maison avec nos enfants et de moi-même répéter l’expérience en te jetant toute nue dehors. Je le regrette tellement et je te demande pardon. Je suis désolé de t’avoir humilié de la sorte Lauria, je ne sais pas si un jour je pourrai rattraper cet acte mais je te supplie de me pardonner.
Ma voix était à peine audible car ma gorge était nouée par l’émotion. Je n’arrivais pas à croire que j’avais mis ma femme dehors devant les gens toute nue. Mes parents avaient dit que je devais devenir fou mais la vérité c’est que je l’étais déjà parce que seul un fou pouvait poser un tel acte. Pendant que je parlais, Lauria pleurait en silence.
Lauria : (Pleurant) Tu m’as fait mal Princy.
Moi : (Reniflant) Je sais.
Lauria : Non tu ne le sais pas.
Moi : (Silence)
Lauria : Tu ne sais pas ce que ça m’a fait de me faire jeter de la sorte par mon propre mari. Tu ne sais pas ce que ça m’a fait de voir et d’entendre des inconnus me filmer et m’insulter en me traitant de tous les noms. On venait de faire l’amour dans cette maison, je m’étais donnée à toi dans cette chambre et je t’avais exprimé mes sentiments, j’avais même encore ton sperme tout chaud qui coulait entre mes jambes et les traces de tes baisers sur mon corps quand tu m’as jeté en pâture comme une vulgaire prostituée devant les gens. Si je m’étais écoutée Princy, c’est moi-même qui t’aurais maudit et prié que tu deviennes fou. J’aurais prié que tu n’aies aucun repos et que la foudre s’abatte sur toi. J’aurais prié que tu meurs afin que je n’ai plus jamais à revoir ton visage. C’est ce que j’aurais fait si je m’étais écoutée, si j’avais écouté toutes les voix qui criaient dans ma tête parce que la douleur était forte et le ressentiment tout aussi fort dans mon cœur. Mais je ne l’ai pas fait, je me suis abstenue parce que malgré tout tu es le père de mes enfants, tu es mon mari et l’homme que j’aime. C’est pourquoi j’ai décidé de te pardonner et de prier pour toi et notre mariage. Je t’ai pardonné mais j’aurais de temps pour digérer ce qui s’est passé cette journée.
Moi : (Après un moment) Je comprends et merci de m’avoir pardonné.
Lauria : De rien.
Elle s’était levée et avait fait un tour à la douche avant de revenir se coucher près de moi. J’avais passé une partie de la nuit éveillé avant de finalement trouver le sommeil. Le lendemain on s’était apprêté tous les deux après la prière et on était rentré dans le programme de jeûne. Les enfants m’avait vu et salué sans enthousiasme au point où Princesse avait refusé de m’appeler papa alors qu’avant ma simple vue l’excitait comme une puce. Elle avait dit à sa mère qui la nourrissait que j’étais méchant. C’était une grande douche froide que j’avais pris ce jour. Ma fille d’à peine 2 ans me dire ça, c’était une vérité qui me frappait en plein visage.
Lorsque la dame qui les garde était arrivée, Lauria avait fait les présentations et nous étions partis tous les deux. D’abord pour la maison où j’avais fait un petit sac de mes affaires, ensuite pour nos boulots respectifs. Je l’avais laissé chez elle et j’avais continué. Moi-même j’avais senti le malaise entre Lauria et le gardien malgré le gros efforts qu’ils avaient tous les deux faits, je m’étais encore senti plus con que la veille car j’avais permis à notre employé de voir mon honneur. Le plus simple aurait été de le renvoyer pour essayer d’atténuer le malaise mais cela n’aurait pas été juste de le faire étant donné qu’il n’était pour rien dans mes actions et que c’était un homme qui avait toujours fait correctement son travail. Je m’étais simplement excusé auprès de lui pour la scène et souhaité qu’il l’oublie rapidement. Lauria avait vu l’état de la maison mais n’avait rien dit.
En rentrant le soir, nous avions parlé avec les enfants et je m’étais excusé de les avoir chassé de la maison avec leur mère et de les avoir abandonné. Notre relation était plus ou moins revenue au beau fixe même si ce n’était pas vraiment ça.
Concernant la maison, les pasteurs avaient dit qu’ils viendraient avec nous pour prier là-bas et défaire tout ce qui avait été fait. Pour le moment, on poursuivait d’abord le programme établi.
En ce qui concerne mes parents, ils n’avaient pas arrêté de me harceler pendant les trois premiers jours de messages et d’appels avant que je ne bloque leurs numéros. Depuis lors, c’est le silence radio, je n’ai aucune nouvelle d’eux.
Cet après midi lorsque nous sommes allés voir Leslie, j’ai eu d’autres chocs. D’abord, l’attachement de ma fille pour Arsène. Cette façon dont elle s’est agrippée à lui quand elle l’a vu, c’était comme ça qu’elle faisait avec moi quand elle me voyait et je ne cache pas que cela m’a fait un petit pincement au cœur. Je me suis senti mal car je me suis dit qu’il avait dû jouer mon rôle auprès d’elle pour que ce sont ainsi et que j’étais responsable de la déconnexion que j’avais eu avec mes enfants.
L’attitude de Leslie envers ses frères, avant j’avais du mal à croire qu’elle pouvait aimer quelqu’un d’autre plus que sa propre personne et même quand Lauria m’a dit que c’était Leslie qui l’avait mise à l’abri avec les enfants et autres, j’avais du mal à me figurer la chose, pourtant ce soir je l’ai vu, dans son regard et son attitude envers eux. J’ai pu voir que l’amour dont Lauria me parlait et que Leslie leur portait était réel. J’ai compris pourquoi elle disait que Leslie était sa mère et pas simplement sa grande sœur. La différence de regard qu’elle lui porte et celui qu’elle porte à ses parents était palpable.
Notre entretien même a été le choc ultime car j’ai vu une facette d’elle que jamais je n’aurais pensé voir. Même si on veut être incrédule, on ne peut pas dire que les miracles n'existe pas et cet Arsène force le respect. Le genre même de regard qu’elle posait sur lui était révélateur de l’amour et l’admiration qu’elle a pour lui. Ça aussi ça m’a fait un petit pincement au cœur car Leslie a été la première fille que j’ai véritablement aimé et durant les 4 années que nous avions passé ensemble, j’ai espéré qu’elle m’accorde un véritable regard, un véritable sourire, un tout petit peu d’intérêt mais rien, je n’ai jamais rien obtenu de sa part et c’est sans l’ombre d’un doute que j’ai compris qu’elle ne m’a jamais aimé, du moins pas comme une femme aime un homme. Je me dis avec beaucoup de recul que j’avais bien fait de mettre un terme à cette relation et de n’avoir pas donné suite à ses appels quand je me préparais pour mon mariage avec Lauria. Cette femme n’était véritablement pas pour moi et Dieu merci nos chemins ont pris des directions différentes.
Lauria : (Me sortant de mes pensées) Tu penses à quoi ?
J’ai levé mes yeux pour la regarder debout à l’angle de la porte.
Lauria : Je t’observe depuis un moment et tu m’as l’air absorbé par tes pensées.
Moi : (Regardant à nouveau devant moi) Je pensais à ta sœur et à la relation que nous avions eu tous les deux.
Lauria : (Silence)
Moi : Je me suis fait la réflexion selon laquelle je me suis beaucoup voilé la face. Tout en elle était révélateur, tout me montrait qu’il n’y avait rien, aucune connexion entre nous deux et que c’était une histoire qui n’avait aucun avenir. Et je me suis mis à penser que quand quelque chose n’était pas pour toi ça se voyait et se sentait même quand on voulait se voiler la face, il y a des choses qui ne trompent pas. Je ne me suis jamais senti connecter à elle comme je l’ai été avec toi et comme je l’ai vu l’être avec Arsène aujourd’hui. (Souriant faiblement) Elle s’est excusée par rapport à la façon dont elle m’avait traité et pour la première fois depuis que je la connais, j’ai vu de la sincérité dans ses propos, j’ai pu constater par moi-même qu’elle a véritablement changé. C’est toi qui avait raison, ta sœur n’est plus la même.
Lauria : (Silence)
Moi : Elle a l’air heureuse et épanouie.
Lauria : Elle l’est.
Moi : Je suis content pour elle et je l’ai remercié d’avoir pris soin de vous en mon absence.
Un silence s’est installé entre nous après cela avant qu’elle ne vienne se mettre devant moi.
Lauria : Je peux m’asseoir sur tes jambes ?
Moi : (Un peu surpris) Euh, oui bien-sûr.
Je me suis bien arrangé et elle s’est assise sur moi en posant sa tête au creux de mon cou puis elle a entrecroisé les doigts de nos mains. Nous sommes restés là tous les deux avant de rentrer aller prendre notre douche à tour de rôle, moi en premier. Les enfants étaient déjà au lit et j’ai sorti notre matelas pour le mettre au salon, j’ai fait le lit et je me suis couché pour l’attendre afin que nous prions ensemble avant de dormir. Elle m’a rejoint et nous avons prié. À la fin, on s’est souhaité une bonne nuit. Elle est allée éteindre la lumière et m’a rejoint sous le drap. Elle est venue me coller et j’ai constaté qu’elle était nue. Je me suis mis sur le côté pour la regarder.
Moi : Tu es sûre que c’est ce que tu veux.
Pour toute réponse, elle a fait rentrer sa main dans ma culotte et a saisi mon sexe avant de m’embrasser sur la bouche. Elle m’a légèrement poussé pour que je me mette sur le dos et s’est mise au dessus de moi.
Lauria : Oui Princy, je veux que tu me fasses l’amour, j’ai envie de mon mari.
Moi : (Après un moment à la regarder) Je t’aime Lauria.
Lauria : Ne me le dit pas, ce soir je veux que tu me le montres. Je veux que tu m’aimes avec ton corps cette nuit.
Je ne me suis pas fait prier et je l’ai aimé durant une grande partie de la nuit avant de sombrer dans un sommeil paisible en la serrant fortement dans mes bras…
UNE SEMAINE PLUS TARD
**LESLIE OYAME**
Aujourd’hui c’est samedi et c’est ce soir qu’il y aura la réunion avec tous les autres. Paul a dit que tout le monde a confirmé et Kelly aussi me l’a dit en me spécifiant que même ses parents allaient être présents. Les Mfoula de leur côté seront également présents. J’en ai parlé à Lauria et Loyd et ils sont présents. Ils m’ont aidé avec la préparation, je parle de Lauria, Loyd lui était partout dans les courses avec Arsène et les jumeaux. Lauria, Lucrèce et Lucia qui est à la maison depuis mercredi m’ont donné un coup de main à la cuisine pour tout apprêter.
Je n’ai pas dormi de la nuit et ce matin je me suis levée avec la boule au ventre. Arsène m’a dit que je n’étais pas obligée de le faire et que si je ne me sentais pas prête, on pouvait toujours repousser et faire des choses par petits comités. Mais je lui ai dit que je voulais le faire, tout au fond de moi je ressentais le besoin de le faire. Même si j’étais complètement effrayée à l’idée de parler devant ces deux familles, je savais que c’était la chose à faire.
Toute la matinée Lucrèce n’a pas arrêté de me tenir la main et me faire des câlins à chaque fois qu’elle le pouvait, en plus des petits mots doux qu’elle me glissait de temps à autre. J’ai compris que c’était sa façon à elle de me soutenir et me donner le courage nécessaire de tenir car elle a compris les enjeux et l’état de stress dans lequel je me trouvais malgré le calme apparent que je montrais aux autres. La réunion était prévue à 15h et à 13h tout était prêt. Arsène m’a aidé à prendre ma douche et me vêtir avant de me dire qu’il était là juste à côté et me tiendra la main.
Moi : Merci Archy.
Arsène : (Me caressant le visage) De rien, je te promets que tout va bien se passer.
Moi : D’accord.
Arsène : (Souriant) Je t’ai déjà dit que tu étais une femme courageuse et forte ?
Moi : (Souriant faiblement) Oui.
Arsène : Eh bien laisse moi te le redire. (Prenant mon visage en coupe et me fixant dans les yeux) Tu es la femme la plus forte et la plus courageuse que j’ai vu de toute ma vie Leslie. Si tu savais comme je t’admire et comment je suis fier d’être ton homme et de marcher à tes côtés. Je n’aurais pas pu trouver meilleure mère pour mes enfants, meilleure amie et meilleure femme que toi pour partager ma vie. Je t’aime ma Douce.
Moi : (Reniflant) Merci bébé et je suis celle que je suis aujourd’hui en grande partie grâce à toi. Je t’aime et merci encore d’être là pour moi.
Il m’a essuyé les larmes avant de m’embrasser. Nous sommes ensuite sortis de la chambre pour le salon. Lauria m’a demandé si je voulais bien que Loyd et elle prient pour moi et j’ai accepté. Ma famille me soutenait et c’était un grand baume sur mon cœur.
Le couple Abessolo fut le premier à se pointer, suivi de près par le couple Pango (Kelly et Karl) et leur deux enfants. Les Mfoula sont arrivés quelques minutes après puis les Ebouma et les NGUEMA sont arrivés en même temps avec le couple Mebiame (Fresnel et Carine), ils sont tous venus avec les enfants. Nous avons estimé que c’était bien ainsi pour rétablir également la cohésion entre eux. Lucia et Lucrèce qui sont les plus grandes du lot, les ont emmenés dans une autre salle après les salutations et les adultes sont restés entre eux. Kelly et Jennifer se sont proposées de faire le service sous la direction de Lauria. Je n’ai pas dérangé Reine parce que son ventre est aussi gros que le mien étant donné qu’une seule semaine nous sépare l’une de l’autre par rapport à nos grossesses.
Les discussions étaient assez timides. Une fois l’apéritif servi, Arsène a pris la parole.
Arsène : Je vous remercie tous d’être venus dans notre maison et d’avoir répondu présents à notre appel cela marque déjà la considération que vous avez à notre égard et sincèrement nous en sommes honorés. Même si nous ne le disons pas assez, vous êtes des personnes que nous apprécions beaucoup et nous avons portons dans nos cœurs. On se connait pour la plupart depuis quelques années et pour d’autres presque toute une vie. Nous avons vécu et partagé plusieurs moments ensemble, moments qui nous ont rapproché et fait de nous une famille. C’est pourquoi en tant que telle, il est important de discuter entre nous et réparer, s’il y a lieu de le faire des torts qui ont été causé par les uns et les autres afin d’aller de l’avant. Je poursuivrai mes propos un peu plus tard mais avant je vais donner la parole à Leslie qui a des choses à nous dire et qui est l’instigatrice de cette réunion.
Il m’a pris la main et l’a serré dans la sienne.
Arsène : (Me regardant) Bébé, vas-y.
Tous les regards se sont braqués sur moi et j’ai eu l’impression que mon cœur devait sortir de ma poitrine à tout moment. Je tremblais comme une feuille, ma main était moite et mes lèvres tremblante. Je priais au fond de moi que Dieu me donne la force d’aller jusqu’au bout. J’ai senti un légère pression sur ma main qu’Archy tenait, je l’ai regardé et il m’a fait un léger mouvement de tête avec un petit sourire bienveillant. J’ai répondu à son sourire avant de tourner ma tête vers les autres. J’ai aperçu Lucrèce qui se tenait dans un angle de la pièce en train de me regarder avec les yeux brillants puis elle m’a mimé un '’je t’aime maman, tu vas y arriver '’. J’ai fermé mes yeux et j’ai pris une grande inspiration avant de les ouvrir à nouveau et prendre la parole en posant mes yeux sur les deux personnes assises juste en face de moi et c’était Linda et Benjamin.
Moi : (Après avoir expiré) Je……
PS : REGARDEZ LES, POINTUS POINTUS POUR ATTENDRE LES PAROLES DE MA SŒUR. GAGNEZ MAINTENANT. (ÉMOJI QUI MARCHE)