CHAPITRE 118: LAISSE MOI TRANQUILLE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 118 : LAISSE-MOI TRANQUILLE.

**LOYD MBAZOGHO**

Il m’a saisi par le cole de la chemise avant de me mettre un violent coup de poing au visage qui m’a envoyé au sol. Il est revenu vers moi et j’ai tenté de reculer mais il m’a attrapé par le cou et m’a mis debout puis m’a donné un autre cou au visage qui m’a enlevé deux dents. Les gens ont essayé de me séparer de lui mais impossible, il était déchaîné. Puis il s’est mis à m’étrangler, j’avais du mal à respirer et je bougeais dans tous les sens.


Voix : Loyd ?

Moi : (Silence)

Voix : (Me bousculant fortement) Loyd réveille toi. 


J’ai ouvert les yeux et je suis tombé sur le visage d’Arsène qui se tenait devant moi et de ya Leslie derrière lui sur son fauteuil roulant j’ai bondi du lit et je me suis retrouvé assis par terre.


Moi : (En panique) Je ne lui ai rien fait, je vous jure que je ne lui ai rien fait.

Arsène : (Me regardant intrigué) Tout va bien Loyd ?

Ya Leslie : Tu n’as rien fait à qui ?

Moi : (Silence) 

Ya Leslie : Loyd ?

Moi : Personne (Me passant la main sur le front) je, j’ai fait un rêve bizarre.

Arsène : Un rêve ? Aux cris que tu poussais, je dirais plutôt que c’était un cauchemar. (Me tendant la main) Lève toi. 


J’ai hésité avant de prendre sa main et il m’a tiré pour que je me lève.


Moi : Merci.

Arsène : (Me donnant une tape sur l’épaule ) Allez, va prendre ton bain et tu nous rejoins au salon.

Moi : Il est quelle heure ?

Arsène : 6h45.

Moi : Ok.


Ils sont sortis tous les deux en me laissant debout dans la pièce. Je me suis à nouveau passer la main sur le visage avant de m’asseoir sur le lit et soutenir ma tête avec mes deux mains.


Moi : Ah Loyd, tu as vraiment amorcé une pente de non retour. Il te faut impérativement t’éloigner de cette fille. Mais comment le faire sans m’éloigner de ma sœur également ? Ah Seigneur aide-moi, cette petite va me rendre complètement fou, complètement. 


Je me suis agenouillé et je me suis mis à prier, cette histoire avec Lucrèce hier soir m’a tellement troublée que je ne l’ai même pas fait avant de m’endormir. J’ai prié et je suis allé me laver et me brosser puis je suis venu remettre mes vêtements de la veille. En sortant au salon j’écoutais Arsène parler avec Lucrèce.


Arsène : C’est comment les cernes sous tes yeux comme ça ?

Lucia : Elle n’a pas arrêté de se retourner sur le lit la nuit.

Lucrèce : Je n’avais pas sommeil.

Arsène : Pourquoi ?

Lucrèce : Je ne sais pas.

Arsène : Normalement avec tous les travaux que vous avez fait la veille, tu devais être chaos. C’est quelle insomnie ça ?

Lucrèce : (Silence)

Ya Leslie : (Derrière moi) Tu fais quoi là ?


J’ai failli sursauter mais je me suis retenu de justesse.


Moi : (La regardant) Je, je sortais de la chambre à peine.

Ya Leslie :Ok, viens, c’est toi qu’on attendait pour le petit déjeuner.


Je l’ai suivi et nous avons rejoint les autres à table. 


Moi : Bonjour.

Eux : Bonjour/tonton Loyd.

Arsène : (Me regardant) Ça va mieux ?

Moi : Oui. J’étais juste un peu déconnecté de la réalité à cause du rêve que j’ai fait.

Ya Leslie : Et tu as rêvé de quoi ?


À cette question, j’ai instinctivement posé mes yeux sur Lucrèce qui me fixait également mais a automatiquement baissé les yeux quand nos regards se sont croisés.


Moi : Je ne sais pas, je n’arrive pas à me rappeler.

Ya Leslie : C’est étrange ça. La façon dont tu étais effrayé et tu as bondi du lit. Ça t’arrive souvent ?

Moi : Non.

Arsène : J’étais dans ton rêve ?

Moi : Hein ?

Ya Leslie : Mais comment le saura-t-il s’il ne sait plus de quoi il a rêvé ?

Arsène : C’est vrai. Mais j’ai eu l’impression en me voyant qu’il a pris peur.

Moi : J’étais dans les vapes.

Arsène : D’accord. Même si tu nous as vraiment inquiété quand tu t’es mis à crier. Que tu voulais expliquer quoi avec la création de chaleur et du fait que tu n’avais rien fait à on ne sait qui. Il faudrait essayer de réfléchir à tête reposée dessus pour voir si ça te revient. On ne sait jamais, peut être que c’est important. Pour avoir appris plusieurs choses dans mes rêves ces derniers temps, j’accorde une grande importance à ceux-ci. Ils peuvent t’avertir d’un danger qui te guette, donc soit attentif.

Moi : D’accord.

Arsène : Assieds-toi, c’est toi qu’on attendait.


La configuration de la table faisait en sorte que je me retrouve assis en face de Lucrèce. Je ne savais pas trop ce qu’elle avait ce matin mais elle avait le regard fuyant et s’évertuait à éviter que nos yeux se croisent.


Ya Leslie : Le culte commence à quelle heure dans votre église ?

Moi : 9h.

Ya Leslie : Et ça finit à quelle heure ?

Moi : midi.

Ya Leslie : (Regardant Arsène) 3h de temps, tu vas pouvoir tenir ?

Arsène : (Me regardant) Pourquoi vous mettez autant de temps ? C’est quoi que vous faites jusqu’à 3h de temps ? C’est toujours la prière là ?

Moi : (Esquissant un faible sourire) C’est un ensemble de plusieurs choses. Il y a des temps de louanges, adorations, y a la prière, y a le temps du message, des dîmes/ offrandes, annonces parfois témoignages et autres.

Arsène : Et c’est chaque dimanche comme ça ?

Moi : Plus ou moins. Mais tu sais quand tu es dans la salle, tu ne vois pas le temps passé et tu te surprends à te demander si c’est déjà fini.

Arsène : Ah. Et l’affaire de debout assis là, c’est aussi beaucoup là-bas ?

Moi : (Amusé) Plus ou moins.

Arsène : Hum.

Moi : Vous voulez venir ?

Arsène : Oui, on a décidé de s’y rendre ce matin ta sœur et moi.

Moi : Tout le monde ?

Arsène : Non, uniquement nous. On veut voir dans quoi on va mettre les pieds avant d’embarquer les enfants dedans.

Moi : Je vois.

Arsène : De plus, ils sont censés partir en voyage le week-end prochain, ça ne sert à rien de les emmener maintenant. Peut-être à leur retour en septembre.

Moi : Je vois. Et qui voyage ? Tous ?

Arsène : Oui. Les deux couples que tu vois là. Tu sais que Lucia était censée partir après son bac n’est-ce pas ?

Moi : Oui.

Arsène : Voilà. Elle s’en va avec ses enfants pour continuer à leur donner le sein là-bas.


Les enfants se sont mis à rire.


Arsène : À la base c’est Lucrèce seule qui devait l’accompagner mais finalement nous avons décidé de tous les envoyer là-bas avec mes parents pour le reste des vacances, histoire de bien installer mon deuxième bébé qui quitte le nid (Lucia s’est mise à sourire) Les enfants là grandissent trop vite, on ne comprend plus rien. Après ce sera l’autre qui va me laisser, je vais rester à pleurer ici.

Lucrèce : (Souriant) C’est encore loin papa.

Arsène : Loin où ? On va fermer les yeux et les ouvrir et trois années auront filé devant nos yeux. 

Ya Leslie : (Souriant) Papa poule et après on dit que j’exagère.

Arsène : Oui toi tu exagères. Tu veux me bloquer l’enfant dans la maison comme une religieuse alors qu’il faut l’envoyer dehors souvent pour aller chercher des problèmes. Regarde depuis Alvine je n’ai encore rien fait à quelqu’un.


Ils se sont mis à rire et j’étais un peu perdu.


Ya Leslie : (À moi) En fait, quand il a su qu’Alvine sortait avec Reine, il a pété un câble et a presque failli le tuer. Aujourd’hui on rit hein, mais c’était terrible cette histoire et le pauvre Alvine avait fini en fauteuil roulant.

Arsène : Eh ben il n’avait qu’à pas me mentir et se foutre de moi sous mon nez. Personne ne touche à mes bébés impunément et surtout pas comme un voleur dans ma propre maison, c’est que la personne me cherche des histoires.

Ya Leslie : Hum. 

Arsène : (À Lucia) Tu as dit à Bhernie que je voulais le voir ici avant ton départ ?

Lucia : Oui. Mercredi comme tu as demandé, il sera là.

Arsène : Ok.

Ya Leslie : (À moi) Dis moi, tu vas aller à la maison te changer avant d’aller à l’église ?

Moi : Oui, je vais faire un tour rapide.

Ya Leslie : Tu vas revenir par ici non ? Parce qu’on ne connait pas vraiment l’endroit.

Moi : Il n’y a pas de problème.

Ya Leslie : D’accord. Tu vas y aller avec Lucrèce pour qu’elle me prenne des robes de sorties quand même amples là-bas.

Lucrèce : Maman, tantine Lucia ne peut pas aller ? J’ai mal à la tête et je ne me sens pas bien.

Ya Leslie : Donc c’est sérieux ? Il faut prendre les Efferalgan tu vas boire et si ça ne va toujours pas, on ira à l’hôpital cet après midi.

Lucrèce : D’accord. 

Ya Leslie : Le problème c’est que Lucia ne connait pas où et comment je place mes affaires.

Arsène : J’irai avec Loyd, comme ça ce sera plus rapide vu que je suis véhiculé.

Ya Leslie : D’accord.


Le repas s’est poursuivi sans encombres avant qu’Arsène et moi ne partions pour Sbg, nous avons fait ce que nous avions à faire et sommes revenus à la maison pour attendre que Leslie finisse de se préparer. Pendant qu’Arsène était avec ya Leslie en haut, les jumeaux à la terrasse et les filles je ne sais où, je me suis rendu à la cuisine pour me servir un verre d’eau, Lucrèce y était en train de boire un comprimé. Dès qu’elle m’a vu, elle a sursauté et collé un coin de la cuisine. Elle n’a pas voulu levé les yeux dans ma direction.


Moi : (Après un moment à la regarder) Tu peux me passer un verre stp ?


Elle a pris le verre et l’a posé à une petite distance de moi avant de contourner l’îlot de cuisine et sortir presqu’en courant de la pièce.


Moi : (Dans ma tête) Qu’est-ce qui lui arrive ?


Je me suis servi à boire et j’ai bu avant de retourner au salon où le couple m’a rejoint. Ils ont appelé les enfants pour leur dire au revoir et nous sommes partis à l’église. Durant tout le culte, je n’ai rien compris car mon esprit était ailleurs, plus précisément au fromager en train de m’inquiéter sur l’état de santé de Lucrèce, elle avait vraiment l’air pâle ce matin et en plus son attitude était intrigante, j’espère qu’elle va bien et que ce n’est rien de grave. 

J’étais tellement absorbé dans mes pensées que ce n’est que pendant les annonces que j’ai écouté le thème du jour '’la concentration et la distraction’’ et le passage biblique d’appui '’Soyez sobres, restez éveillés! Votre ennemi, l’esprit du mal, est comme le lion qui rugit. Il va partout et cherche quelqu’un à dévorer. Résistez-lui en restant solides dans la foi. Vous le savez, dans le monde entier, vos frères et sœurs chrétiens souffrent comme vous. 1 Pierre 5 : 8 PDV (parole de vie, version de la Bible)’’.


À la fin, Arsène et ya Leslie sont allés voir le pasteur Lilian qui a été le prédicateur du jour et je suis resté à les attendre avec les NZE qui m’avaient l’air plus soudés que jamais. Mon petit groupe de prière du samedi s’est approché pour me saluer et prendre de mes nouvelles vu que hier je leur ai dit que je ne pouvais être de la partie car j’avais une urgence familiale. On a parlé un peu jusqu’au retour du couple et je suis rentré avec eux.


Moi : (À eux) Finalement, quelles sont vos impressions ? 

Arsène : Ah, c’était quelque chose. 

Moi : Quelque chose ?

Arsène : En fait, c’est difficile à expliquer. Il y avait vraiment une ambiance particulière dans cette pièce. Si on enlève le trop plein de debout assis là et les acclamations que j’ai trouvé exagérées, le reste était bien. J’ai particulièrement aimé le message, la façon dont il a emmené et décortiqué le thème était très intéressante.

Ya Leslie : C’est vrai, surtout quand il a dit que beaucoup ont perdu des privilèges parce qu’ils ont été distraits et d’autres sont même morts. Il est vraiment important de savoir identifier son combat et la saison dans laquelle on se trouve. L’ennemi est trop malin. Des fois il te présente des choses trop tôt pour te distraire et te faire tomber mais comme tu n’es pas attentif tu te laisses prendre et au final, tu perds tout. Je me suis beaucoup retrouvée dans son message, j’avais vraiment l’impression que cela m’était adressé.

Arsène : Je pense que ce message s’adressait à chacun d’entre nous et que forcément les gens ont su s’y identifier. 

Ya Leslie : Oui. 

Arsène : Sinon après on a légèrement discuté et pris rendez vous avec lui pour un jour en semaine car il nous a dit qu’aujourd’hui ce n'est pas évident sauf cas d’urgence.

Moi : C’est vrai. Généralement les dimanches, il rentre tôt avec toute sa famille.

Ya Leslie : Il a beaucoup d’enfants ?

Moi : Oui 7. Des triplés, des jumeaux et deux autres qui sont nés seuls.

Ya Leslie : Nous aussi on aurait eu 7 enfants si


Elle n’a pas fini sa phrase et parlait avec une petite voix assez triste. Arsène lui a pris la main et a fait un bisou dessus.


Arsène : Ne t’inquiètes pas ma Douce, on va se rattraper et on aura nos 7 enfants. 

Ya Leslie : Hum.

Arsène : (Souriant) Tu sais que j’ai le secret des jumeaux non ?

Ya Leslie : C’est ça.

Arsène : (riant) Tu sais. (Regardant par le rétroviseur) Si ça te dit, je peux te le donner hein Loyd.

Ya Leslie : Il ne faut même pas essayer si tu ne veux pas te retrouver en train d’enceinter les enfants d’autrui dans le désordre.

Arsène : (Riant) Surtout que le gars a un grand succès auprès des femmes, il va peupler le Gabon.

Ya Leslie : Et tu ris hein. (Me regardant) Donc tu as même beaucoup de copines Mbazogho ?

Arsène : (Riant) Mais tu crois que quoi ? Que c’est un saint ? 

Ya Leslie : Mbazogho ?

Moi : (Me retenant de rire devant son air ahuri) Il n’y a personne.

Arsène : Où c’est ? C’est devant moi-même que les femmes le draguent. Il a peut-être 5 ou 6 soupirantes là-bas au boulot. Il faut voir comment elles se décarcassent pour essayer d’attirer son attention, même notre petite secrétaire là. Au boulot on l’appelle l’aimant à femme.


Je souriais sans commenter tellement il sortait tous les dossiers même ceux que j’ignorais.


Arsène : Mais tu ne connais pas la meilleure.

Ya Leslie : Quoi ?

Arsène : Ta voisine.

Ya Leslie : (Les grands yeux) Non ?

Arsène : Je te parle.

Ya Leslie : Elle vit avec son gars Mfoula.

Arsène : (Souriant) C’est à moi que tu dis ça ?

Ya Leslie : (Me regardant) Loyd ne t’avise même pas.

Moi : (Levant les mains) Je n’ai rien fait.

Ya Leslie : Et Arsène sait ça comment ?

Arsène : Ah , la façon que j’ai vu le bonjour là ce matin avec grand sourire et gestes du corps là ah. 

Ya Leslie : Loyd ?

Moi : Ce n’était pas moi, c’est elle-même qui s’agite.

Ya Leslie : Laisse là donc s’agiter toute seule. Son gars c’est quelqu’un de bien.

Arsène : Mais quand tu trouves aussi des filles qui n’ont pas pitié d’elles mêmes et qui ne se respectent pas, on doit faire comment ? Elle-même sait qu’elle est en couple et vit avec son gars et leurs enfants dans la maison mais se permet des allures bizarres avec le voisin d’à côté, c’est pourquoi ? Même quand on veut tromper quelqu’un, ce n’est pas devant son nez que tu vas le faire. 

Ya Leslie : Il faut la laisser dans ses tendances toute seule. Loyd, ne t’approche pas d’elle .

Moi : Ce n’est pas dans mes intentions. 


Nous avons changé de sujets et elle est venue à parler du permis de conduire.


Ya Leslie : Tu sais conduire monsieur ?

Moi : Non. 

Ya Leslie : Et tu attends quoi pour apprendre ? Tu crois que mon gars c’est ton chauffeur hein ?

Moi : Est-ce que j’ai dit ça ?

Arsène : C’est ce qu’il se dit, je t’assure .

Ya Leslie : Attend, bientôt tu ne vas plus monter dans cette voiture. Voici ma voiture qui est garée là depuis et pleure même quelqu’un pour faire chauffer le moteur, si tu avais le permis tu aurais pu la conduire pour le moment mais rien.

Moi : (Silence)

Ya Leslie : Mfoula pardon il faut parler à ton filleul là, ce n’est pas seulement le boulot, parle lui aussi de la vie. Il a 27 ans oh.

Arsène : (Souriant) Il le sait. Et ne t’inquiètes pas, ce n’est pas rentrer dans l’oreille d’un sourd.

Ya Leslie : Hum.


Ils ont fait le grand tour pour me laisser d’abord à la maison avant de partir chez eux. Je suis rentré et la voisine comme d’habitude m’a salué et à essayer de faire la causette mais j’ai abrégé pour aller m’enfermer dans la maison où je me suis changé et me suis posé sur les coussins. J’ai repensé à tous les sujets de conversation que j’ai eu aujourd’hui notamment les avertissements d’Arsène sans qu’il ne le sache qui faisaient parfaitement écho au rêve que j’ai fait cette nuit. Et le message du jour à l’église sur la distraction. J’ai soupiré. Il faut vraiment que je reste concentré sur les priorités, il est possible que Lucrèce soit pour moi une distraction, ce n’est même pas une possibilité c’est une certitude mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à m’en défaire et là tout de suite j’ai envie de savoir comment elle va car je suis inquiet. J’ai envie de prendre mon téléphone pour lui écrire mais je me fais violence et je vais plutôt m’occuper avec la lessive et la préparation pour la semaine à venir. Je fais ça pour le reste de la journée et le début de la soirée avant de me poser devant l’écran pour manger et regarder des films. À l’heure du coucher, je prends un peu de temps pour lire ma Bible et prier pour me rattraper par rapport à ce matin. Dès que c’est bon, je me mets au lit et j’attends le sommeil en vain. Je finis par prendre le téléphone et je lui écris, c’est plus fort que moi, je veux seulement savoir si elle va bien.


-Moi : Bonsoir Lucrèce. J’espère que tu vas mieux, tu n’avais pas l’air très en forme ce matin.

-Lucrèce : (Après quelques minutes) Loyd stp, laisse-moi tranquille.


J’ai regardé son message et je n’ai pas su quoi répondre…


SECONDE CHANCE