Chapitre 12

Ecrit par Bernardin10

— Réveille-toi mon frère dit-il en me secouant du bras, l'heure est arrivé pour se préparer.


Je me ventais d'avoir trouvé du sommeil malgré la peur et le stress qui me guettait durant tout la soirée.

Et malgré que mon sommeil était de courte durée, j'ai quand même bénéficié d'un moment de repos avant l'événement qui se préparait.

Après les petites paroles dites par mon nouveau formateur en matière de banditisme, je me levais tout doucement de mon lit et on commençait à m'habiller pour l'occasion.

Un pantalon noir, un t-shirt noir et pour couronner le tout, un tricot "Cagoule" tout aussi noir pour nous deux.

L'habillement terminé, nous étions prêt pour la mission de ce soir.


— C'est juste pour le cas d'extrême urgente, me dit Safari devant mon regard insistant à l'objet qu'il tenait dans ses mains.


— J'espère que nous n'aurons pas l'occasion de l'utiliser là où nous allons.


— Ne t'inquiète pas répondit-il pour me rassurer, cet objet ne servira à rien dans le travail que nous fairons aujourd'hui.


Rassuré, je quittais la maison en sa compagnie. Les mains moites et tremblantes, le coeur battant à milles à l'heure et la peur d'être pris en flagrant délit ou de ne pas être à la hauteur.


— Aujourd'hui, la mission consiste à faire peur à quelques passants retardataires, m'annonce Safari le moment où nous arrivons sur place, une quelconque somme d'argent et quelques téléphones mobiles nous satisfairaient.


— N'ai pas peur mon frère continue-t-il, tu n'aura pas grand chose à faire, juste observer.


---PDV INCONNU---(une personne mis en scène pour jouer ce rôle).


C'était vers 21h 30 minutes que la voiture de mon ami me déposait à la route principal  vers "AFIA BORA", afin de descendre à pieds dans mon quartier et atteindre ma maison.

Laissant dernière moi le petit lumière qui éclairait la route, je m'enfonçais peu à peu dans l'obscurité qui caractérisait nos avenus.


— Eh!! toi là vieux père, m'interpelle une voix que j'avais difficile à voir son propriétaire, arrête toi sur le champ.


La peur au ventre, je me stoppais net dans mon élan et j'attendais qu'il m'informe la raison pour la quelle il m'arrête.


— Ne me faites pas du mal répondis-je avec peur, je vous donnerez tout ce dont vous voulez.


Perdu pendant quelques secondes, je vis une silhouette sortir de l'obscurité, habillé de la tête aux pieds en noir, un corps musclé, un couteau dans ses mains et derrière lui, un jeune garçon.


— Alors mon père, on rentre tard la nuit, dit-il sur un ton amusant.


— Non non mon garçon, c'est juste que j'ai été retenu chez un ami.


— On ne te veux aucun mal mais remet nous tout ce dont tu as en ta possession.


— Et chasse en toi l'idée de crier pour appeler le secours, m'interpelle le jeune homme dernière lui qui n'avait pas parler jusqu'à maintenant.


Chassant loin de moi l'idée de crier comme ils m'ont prévenu, je sortais calmement mon téléphone marque "TECNO K7" et une somme de 5000Fc que j'avais sur moi, afin de leur remettre.


— Sage décision mon père, s'exclame-t-il avec joie, à ce que je vois tu tiens beaucoup à la vie.


— Vous pouvez vous en aller, me dit celui que je croyais être le chef de la bande, et sans regarder derrière.


Sans pour autant attendre, je pris mes jambes aux coups, pour prendre la route qui mène à la maison. Prendre ma femme dans mes bras et remercier le bon pour m'avoir sauver d'une mort certaine.

Avec la criminalité et l'insécurité qui régne dans notre ville, nous avons toujours eu peur de se promener la nuit.

Et s'il t'arrivait malheur de croiser un bandit sur ta route, certains finissent par être blessé ou au pire, de trouver la mort des mains de ses ravisseurs.

C'est pour cela, je remercie le bon Dieu de m'avoir protégé et qu'ils s'en sont pris qu'à mes biens.


---PDV MALIPO---


Après le départ de cet homme, Safari me tendu le butin qu'on venait de récupérer et que je me pressais de le mettre dans un petit sac pris pour l'occasion.

S'en est suivi une maman qui venait d'un réception, à qui nous avons dépouillé de son sac à main, un jeune homme ivre qui disait rentrer d'une boite de nuit et enfin une jeune dame qui avait un accoutrement très osé, on croirait une professionnelle de sexe.


— Je pense qu'il est temps de rentrer, me dit Safari, demain tu as cours et je ne veux pas que tu somnole dans l'auditore.


Aussitôt dit, aussitôt fait, nous prenons le chemin vers notre demeure, afin d'évaluer comment a été mon premier jour dans ce travail .


Le sort d'un vaniteu...