Je roule des yeux en secouant la tête avant de jeter au sol ses dessous à la noix. Il croit vraiment que je vais mettre ça ? N'importe quoi. 

Ayub : Je vois que tu es décidé à ne pas porter ses sous vêtements. Ok d'accord. Tanpis. Ce n'est pas grave. 

Il parle en s'avançant. Il monte sur le lit. Il me regarde bizarrement. Nos visages se touchent presque.

Moi : (toute gênée) Qu'est ce que tu fabriques ?

Ayub : Les bébés ne tombent pas du ciel alors faut bien que je me mette au travail non. 

Moi : (toute rouge) Mais...

Ayub : Chuuut!

Il pose son doigt sur ma bouche. Je me tais. 

Ayub : Tu es beaucoup plus belle quand tu ne parles pas. 

Moi : Mais..mais..

Je recule en traînant mes fesses sur le lit. Mais qu'est ce qui m'arrive ? Je ne me reconnais plus là. C'est comme si j'étais paralysée. 

Il se positionne au dessus de moi. Je sens ses mains caresser mes jambes et tout mon corps. Sans que je ne réalise quelque chose, il m'embrasse tendrement. 

Il stoppe quelques instants après. Je reste sur ma fin. Je souhaite qu'il recommence. On se regarde dans les yeux. Son regard mon Dieu. 

Mince mais qu'est ce qui t'arrive Antsa? RESSAISIS-TOI!

Moi : (bégayant) Je je.. 

Ma respiration s'accélère. Je transpire malgré la climatisation. J'ai des bouffées de chaleur. Son regard parcourt mon corps puis termine sur mes lèvres. Je ferme les yeux comme un réflexe. Il m'embrasse encore une fois. Et cette fois, je réponds à ses baisers. 

Pardonnez-moi mais je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ignore comment expliquer ça. C'est comme s'il m'avait possédé. 

On s'embrasse langoureusement et passionnément. Lorsque nos lèvres se décollent, les siens atterrissent au niveau de ma poitrine. Il m'embrasse sur les seins et dans le cou. 

Je ferme les yeux et m'aggripe à lui. Je laisse entendre de petits gémissements. 

Moi : (petite voix) Ayub pourquoi ?

Il abandonne ce qu'il fait et me regarde. 

Moi : Pourquoi tu es aussi doux ? D'habitude tu abuses de moi. 

Ayub : Je ne désires pas concevoir mes enfants en abusant de leur mère. Cela ne me ressemble pas. Raison pour laquelle je suis aussi doux avec toi. Et je vois que tu aimes bien..

Il affiche un sourire. Je suis toute rouge. Qu'est ce qu'il va imaginer inh? Que j'ai envie de lui?

J'étais sur le point de me relever du lit quand il me maintient coucher en plaquant mes mains sur le matelas. Je sens comme une décharge électrique me parcourir. 

Ayub : (me fixant) Nous sommes de grandes personnes Antsa et de surcroît mariés alors cesse de te comporter en enfant et laisse toi aller. 

Je me sens me ramollir après ses paroles. Il me regarde à me faire perdre mes moyens. On recommence à s'embrasser et je suis chaude comme la braise. Je coopère en caressant sa nuque et le derrière de ses oreilles..

Il descend sur mes seins. Ses mains se glissent dans mon dos. Il défait mon soutien qu'il retire ensuite. Mes seins s'offrent en spectacle devant lui et il a l'air d'aimer ce qu'il voit. Sans attendre, il introduit un de mes seins dans la bouche tout en titillant le téton du second. Je surkiffe. C'est si bon. Je ne fais que gémir et gémir. 

Après un moment passé à sucer mes seins comme un nouveau né, il les abandonne puis atterit sur mon ventre. Il m'embrasse le ventre et mon nombril au passage. 

Le moment que je redoutais le plus est arrivé. Je sens sa langue pénétrer mon intimité. Je me tords dans le lit en tirant la couverture au fur et à mesure qu'il tourne et retourne sa langue. Il me fait littéralement l'amour avec sa langue. Je ne suis plus que gémissements. Oh mon Dieu. 

Moi : Anh oui...anh! Ay...aaaayy..ubbb! Anh..

J'appuie fortement sur sa nuque. Je me mordille les lèvres. Ma respiration est saccadée. Je ne tarde plus à jouir. Il me lèche avant de se redresser et revenir à la charge sur mes lèvres..

On s'embrasse encore et encore. On se dévore littéralement les lèvres. Ma main se laisse aller d'elle même dans son boxer. Je le sens grogner lorsque mes doigts ont entouré sa verge qui est déjà toute tendue. Je peux sentir les veines se dresser là dessus. Je frémis rien qu'à l'idée que ce joyau me pénètre. 

Je le supplie du regard de me pénétrer. Il ne se fait pas prier et s'enfonce en moi jusqu'aux noyaux. Je laisse échapper un petit cri. Je me sens revivre. 

Ayub : Oh oui! Ohhh!

Il grogne alors qu'il commence à effectuer de petits mouvements de vas et viens tout doux et tout lent. Il grimace.

Je m'aggripe à lui, mes tétons caressant son torse. Il m'embrasse au moment où il accélère ses mouvements de vas et viens qui se font maintenant plus durs et plus solides. 

Moi : Annnnhhhh!

Mes gémissements se retrouvent vite étouffer par ses baisers. Il ne lâche pas ma bouche une seconde. Pendant ce temps ces coups de reins endiablés s'enchaînent plus rapidement. J'enfonce mes ongles dans son dos quitte à le blesser. 

Je le supplie de me pilonner plus vite et plus fort. Le plaisir est à son extase. Je sens mon corps vibrer. Si le plaisir tuait, je crois que je serais déjà morte. Il me fait l'amour comme un fou, comme si sa vie en dépendait. 

(...)

Nous poussons un puissant cri et jouissons à l'unisson. Il se libère en moi jusqu'à la dernière goûte avant de se laisser tomber sur l'autre côté du lit. Je respire la bouche ouverte. Je sens mes jambes trembler. J'ai encore du mal à réaliser ce qui vient de se passer. C'est donc ce qu'on ressent quand on fait l'amour de son propre gré ? Waouh!

Je penche ma tête sur le côté et croise son regard. Son sourire m'acceuille. 

Ayub : (du mal à respirer) Antsa tu es incroyable ! Oh mon Dieu, c'était quoi ça ?

Je souris puis ferme les yeux. Le sommeil m'emporte facilement.

*****Le lendemain matin

Je me réveille en sursaut et en sueur. Je respire rapidement. Je pose ma main sur ma poitrine essayant de calmer mon cœur qui ne cesse de battre à une vitesse folle. 

J'ai fait un cauchemar. Un horrible cauchemar dans lequel j'étais amoureuse de Ayub. Je l'aimais à la folie et j'ai aussi rêvé que je lui ai fait des enfants. Vous imaginez ? Moi aimer ce monstre ? C'est vraiment horrible..

Je fais une petite prière intérieurement pour empêcher cela. Je décide de quitter le lit par la suite mais je m'arrête. J'ai remarqué que Ayub m'observait. Je détourne rapidement mon regard du sien. Je suis morte de honte pour ce qui s'est passé hier. J'ai juste envie de disparaitre lorsque je me rappelle de tous les mots que j'ai fait sortir hier lorsqu'on faisait l'autre chose. Comment c'est arrivé d'ailleurs ?

Mince. Je me tape le front puis descends du lit. Il est entrain de s'apprêter pour le boulot. Je dois aussi y aller d'ailleurs. Je suis même en retard. Faut que je me dépêche.

Ayub : Bonjour mon amour. Bien dormi ? Me demande t-il en voulant m'embrasser mais j'esquive son baiser. 

Je le regarde bizarrement. Qu'est ce qui lui prend ?

Moi : Ne m'appelle plus jamais comme ça. 

Ayub : Ah oui? Dois-je te rappeler que c'est toi qui m'appelait comme ça hier? Tu as oublié ? «Vas-y mon amour, allez plus vite bébé...anh..anh..oh oui...Ayub plus vite bébé...» M'imite t-il sous un ton moqueur. 

Il éclate de rire. Je le hais. Je ne dis rien et me dirige vers la salle de bain. Je dois avouer que c'était quand même incroyable hier. Je souris rien qu'en y repensant. 

*****Ayub KHALID

J'affiche un large sourire en regardant Antsa s'éloigner en direction de la salle de bain. J'éprouve l'envie de la rejoindre pour prolonger ce qui s'est passé hier mais je risque d'être en retard pour l'entreprise malheureusement. 

Cette fille est une bombe. Et ce qui s'est passé hier est la troisième guerre mondiale. Wow! C'était du lourd. Vous savez ? Nous les hommes on peut ne pas aimer une fille mais quand il faut avouer qu'elle est très bonne au lit, on le fait sans gêne et Antsa, oh mon Dieu, Antsa est la meilleure simplement. 

C'est la best. Jamais je n'ai ressenti ce truc que j'ai ressenti hier entre les jambes d'une femme auparavant. C'était juste dément. Et le fait de savoir que je suis le seul à lui faire l'amour me réjouit encore plus. Wouh! Une bombe je vous dis. Je sens que les bébé ne vont plus tarder à venir parce que leur papa fera correctement son travail désormais. 

Papa tu auras enfin tes petits enfants tant voulu. Je termine de me préparer et descend pour le petit déjeuner. J'ai de la visite de mon père. Aujourd'hui encore, nous avons prévu d'aller à l'entreprise ensemble. On travaille sur un projet en ce moment. Ça va durer une semaine..

Contrairement aux autres fois, il n'est pas accompagné par ma mère..

Moi : Bonjour papa..

On se fait une accolade.

*****Fatim SOW

Je déjeune ce matin avec Mariame, la mère de Ayub. On a décidé de nous rendre dans un restaurant très chic du coin. On a commandé des pancakes, des croissants et du thé. On discute en attendant que le serveur nous apporte le tout. 

Mariame : Waouh ma chérie, comme tu es belle ce matin. 

Moi : (flattée) Non maman vous êtes la plus belle. Malgré votre âge, vous paraisssez toujours jeune. C'est dingue. Quel est votre secret ?

Mariame : Je te le dirai après. 

On éclate de rire. 

Mariame : Je ne savais pas que tu étais autant suivie sur les réseaux sociaux. Tu es une star ma chérie.

Moi : Les gens aiment la vie de luxe, le voyages et tout le reste. Alors comme je ne manque jamais une occasion d'exhiber ma fortune et ma vie de rêve, j'ai beaucoup de followers sur Instagram, Tiktok et Snapchat. 

Mariame : Waouh c'est bien ça! Au fait, dis moi comment tu as rencontré mon fils? 

Moi : J'ai rencontré Ayub à un gala de charité maman. Et depuis on est devenu très proche. 

Mariame : (me faisant les yeux doux) Humm à chaque fois que tu parles de lui, tu souris. Tu ne serais pas amoureuse toi par hasard ?

Moi : (souriant timidement) Disons que oui maman. 

On éclate de rire.

Mariame : Je savais. Tu es si belle et tu viens d'une famille hautement placée comme la nôtre alors ça serait un plaisir pour moi de t'avoir comme belle fille. 

Waouh ! Décidément, cette femme ne perd pas du temps inh. J'aime ça..

Moi : (triste) Malheureusement il est marié maman et j'ai si mal. 

Mariame : (prenant ma main) Ne t'en fais pas. Ne calcule même pas l'autre. Observe juste. 

Je souris.

Moi : J'ai donc une chance avec Ayub alors?

Mariame : Bien sûr que oui. Tu as même toutes les chances. 

Moi : (aux anges) Oh merci maman. 

Mariame : De rien ma belle ou devrais-je dire ma belle fille..

*****Ayub KHALID

Antsa est sur le point de ressortir de la maison. Elle ne semble pas avoir remarqué la présence de mon père. 

Moi : Où est-ce que tu vas comme ça ?

Antsa : Travailler ! Me lance t-elle en rechignant. 

Moi : Tu ne vas...

Au même moment mon père m'interrompt. 

Babacar : Antsa tu travailles ? Lui demande t-il. 

Antsa : Beau papa? Vous étiez ici? Bon.. bonjour.

Babacar : Répond à ma question Antsa. 

Antsa : (hésitante) Oui..oui..je travaille..

Moi : Papa ne t'inquiète pas. Je lui ai déjà interdit ça et..

Babacar : Interdire? Mais pourquoi ? C'est une bonne chose mon fils. Je n'étais pas au courant sinon j'allais la féliciter. Dis moi ma fille tu fais quel travail. 

Antsa : Je suis pédiatre papa. 

Babacar : Alors là ! C'est une très bonne chose. Continue d'accord ? Tu devrais être fier d'elle mon fils. Tu as épousé une femme exceptionnelle Ayub.

Moi : (bégayant) Oui...oui..oui.. bien sûr que oui. Je suis très fier d'elle.

Antsa : Ah bon pourtant tu...

Moi : (lui coupant la parole) Viens ma chérie. Tu risques d'être en retard. Allons-y. 

Je m'avance vers elle et lui tire le bras puis nous ressortons. Ma mine change aussitôt. 

Moi : La seule chance que tu as c'est que mon père soit là. Tu peux partir mais je n'ai pas fini avec toi crois moi. 

Antsa : (criant) BEAU PAPAAA! BEAU PAPA !

Moi : (bouchant sa bouche avec ma main) Mais tais-toi bon sang..

Elle repousse ma main. 

Antsa : Laisse-moi tranquille..

Elle me délaisse puis s'en va. Je la vois ressortir de la maison et stopper un taxi. J'accours vers elle. Je dis au chauffeur de taxi de partir..

Antsa : C'est quoi ton problème inh?

Moi : Tu es ma femme alors tant que je serai en vie tu ne prendras plus le taxi pour aller au boulot. Ma famille est la plus riche de ce pays et je suis l'un des hommes d'affaires les plus riches alors ma femme ne se trimballera de taxi en taxi. Je refuse. Va choisir une voiture dans le parking. Le chauffeur te déposera chaque jour à l'hôpital avec cette voiture. Il te ramènera aussi les soirs..

Antsa : Je ne veux pas de ta voiture. 

Moi : (très sérieux) Soit c'est ça, soit tu fais une croix sur ton fichu travail est-ce clair ?

Elle ne bipe plus le moindre mot. Je la laisse et retourne à l'intérieur. Sauf que je ne suis pas parti bien loin. Je me suis arrêté près d'une fenêtre pour la regarder. Elle est restée debout à ruminer pendant un court instant avant de se décider à se rendre dans le parking. 

Comme je lui ai dit, elle a choisi une voiture et le chauffeur s'est chargée de la déposer au boulot. Une vraie tête de mule. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle s'entête à travailler alors que je peux tout lui donner. C'est absurde. En même temps, elle n'est pas normale donc ça se comprend.

*****Le soir. 

Presque 00h! Je suis resté tard à l'entreprise aujourd'hui. Heureusement que je viens de finir ce qui me retenait. Je vais donc rentrer d'ici là. 

J'entends toquer à la porte de mon bureau. Je me demande qui ça peut bien être parce que à ce que je sache je suis le seul qui reste dans l'entreprise. Toutefois...

Moi : Oui entrez!

Fatim fait son entrée..je suis un peu surpris par sa présence. 

Moi : Qu'est ce que tu viens faire ici?

Fatim : Je savais que j'allais te trouver ici. 

Elle s'avance et laisse tomber son sac sur mon bureau. Elle retourne ensuite mon fauteuil face à elle. 

Fatim : J'ai envie de toi bébé. 

Elle veut m'embrasser mais je la repousse et me lève. 

Moi : Pas ce soir. Je dois rentrer..

Eh oui! Je suis vraiment pressé de rentrer pour voir Antsa.

Fatim : (me massant les épaules) Allez bébé. S'il te plaît..

Moi : Non désolé..rentre chez toi. Je t'appelle d'accord ?

Je lui fais une bise rapide sur la joue et m'en vais. Je sais qu'elle se demande ce que j'ai. Moi aussi je me pose la même question. J'ai tout le temps envie d'être avec Antsa. L'embrasser et lui faire l'amour. Je ne suis plus attiré par Fatim comme c'était le cas.