Chapitre 12

Ecrit par St Daniel

- Les chroniques de Saint Daniel -


Titre : *Le monde s’écroule*


Auteur : *Saint Daniel*


_Chapitre 12__


Un jour, une nuit ou en pleine journée, je ne me rappelle pas trop, mais je me rappelle que j’ai entendu ou j'ai lu quelque part que la vie est comme un train, un train qui porte ses passagers vers divers destination. La vie est comme un train auquel ceux qui sont à bord sont les nous qui sommes vivant. Chaque personne de se train meurt quand il descend, c'est à dire quand il est arrivé à sa destination. A bord de se train qu’une personne descend ou pas le train continue la route, c’est un peu comme la vie. La vie continue, on continue de vivre même si on perd quelqu’un de très proches ou quelqu’un qu’on aime. La vie continue malgré les agonies et les cœurs endommagés par l’histoire. Oui, la vie continue malgré tout.


A l’hôpital …


Priscilla : Docteur ? Vous pouvez prendre la mienne ?


Docteur : Tu es de ce groupe sanguin ? Tu n’as pas consommé d’alcool ni de la drogue ses derniers temps ?


Priscilla : Non. Je ne consomme aucun de ses choses.


Anaïs : Priscilla ? Tu es sûr de toi ? Tu es sûr de ce que tu fais ? J'espère que tu connais le risque que tu cours à le faire hein, et aussi que l'on ne te force pas.


Priscilla : Oui. Ne vous inquiétez pas pour moi. C'est Joachin à l'intérieur. Je suis aussi celle qu'il aime, alors le devoir me revient d’être là à ses cotés. Et pas qu'à ses cotés mais de tout faire pour l'aider. Ce n'est pas un peu ça deux personnes qui s'aiment ?


Docteur : Ok d’accord. Allons s’y voir la suite.


Grde sœur : écoute je suis désolé pour tout ce que je viens de te dire mais sache que tu n’es pas obligé de faire ça. Je te le dis juste comme ça. Je sais que je ne peux rien dire qui puisse te faire changer d’avis. Mais ne fais pas quelque chose que l'on pourra tous ici autant que nous sommes regretté. S'il te plait, pense à ta vie.


Priscilla : Tu sais ? Qu’on soit jeune ou âgé, enfant ou pas ? Peut importe qui nous sommes aimons sans raison, aimons seulement. En amour il n’y a rien de plus beau que de pouvoir aider. Il n'y a rien de plus beau que de venir en aide à son compagnon. Vous êtes à coté de la plaque si vous pensez que les caresses et les baisés suffisent, c'est pour qu'on dit que l'amour ne suffit pas. Etre là au près de lui dans les moments les plus difficiles, c’est quelque chose que seul les êtres aimés peuvent vivre. Ce sentiment je voudrais le vivre encore comme si c’est la dernière fois. L’amour ce n’est pas fait que pour les âgés, c’est pourquoi il n’a pas d’âge. Et je pense à ma vie aussi ne t'inquiète pas.


Sur ses mots le docteur  l’a amené. Les amis ainsi que la grande sœur et la mère de Joachin étaient resté là à contempler le ciel et surtout à prier pendant que l’opération se déroule. Lorsqu’il sonne presque cinq heures du matin.


Jeanne : Euh les amis bientôt il fera jour, et on ne s’est pas reposer de la nuit. Vous ne pensez pas qu’il faudrait que quelques uns d’entre nous se présentent au lycée ?


Kevin : Oui, tu as raison. Marc ? Tu dis quoi ?


Anaïs et Lydia : Moi je ne bouge pas d’ici. (disent-elles en même temps)


Marc : Euh je ne sais pas trop hein. Depuis on ne voit aucun signe du docteur et de ses infirmières. Je me demande ce qui se passe à l’intérieur même


Christophe : Anaïs ? Tu viens ? On va à l’école. Vous vous restez ici et vous me contactez dès qu’il y a du nouveau. Personne d’entre vous ne bouge d’ici et ne ferme l’œil ok ?


Marc : Tu es sûr ? Ça fait un temps que tu n’y es plus allé hein ? Je viens avec vous.


Christophe : Je sais. Et de toutes les façons j’avais prévu y aller aujourd’hui. Marc c’est l’école, ce n’est un bidonville ou … Reste ici avec Kevin s’il te plait.


C’est ainsi que Marc et Kevin sont resté là dans le couloir de l’hôpital avec Lydia et Jeanne. Plus tard le docteur est sorti avec les infirmiers et les a informé que Joachin est sortie d’affaire mais qu’il doit se reposer. La grande sœur de Joachin et sa mère ont proposé à le voir mais le docteur les a dit plus tard car il y a Priscilla qui est à ses cotés.


Dès qu’ils sont arrivés au lycée Christophe n’a fait que comme de rien. Il s’est tenu là à sa place jusqu’à la fin de la journée. Dès que la journée est finie au lycée ils partaient quand Christophe a été arrêté par l’un de leurs professeurs.


Prof : Christophe ? J’espère que tu vas bien.


Christophe : Oui monsieur, ça va. Qu’est-ce que je peux pour vous ?


Prof : Rien d’intéressant. J’espère que tu es conscient qu’il ne reste qu’un mois et demi pour l’examen.


Christophe : Oui monsieur. Je le sais bien que vous. Après tout c’est moi qui vais à l’examen hein (rire)


Prof : Oui c’est vrai. Comment va les révisions ? N’hésite pas à me venir si tu as un  souci ok ?


Christophe : D’accord monsieur. Merci beaucoup.


Prof : Oh de rien. Dit à Anaïs  JOCKER de venir me voir dès qu’elle est libre ok ?


Christophe en écoutant le nom d’Anaïs  change de visage sur le coup. Avant qu’il ne réplique son téléphone portable vibre dans sa poche. Quand il sort son téléphone portable il remarque que c’est Kevin. Sur ce il s’en va sans plus dire un mot. Sur la route de l’hôpital il n’a rien dit, pas un seul mot, ce qui a bien soulever la curiosité d’Anaïs. Anaïs se posait tant de question mais n’osait rien dire. Plus tard ils sont arrivé à l’hôpital et Christophe a rejoint Marc ainsi que Kevin pendant que Anaïs  retrouve Jeanne et Lydia au près de Priscilla. La grande sœur de Joachin était partie pendant ce temps à la maison afin de prendre une douche et s’échanger. La mère de Joachin est restée assise pas loin de la porte du bloc opératoire. Les mecs ont informé Christophe que Joachin avait perdu conscience et que les docteurs l’ont conduit au bloc parce qu’il y a un caillot dans l’une de ses veines. Ce qui a encore préoccupé Christophe.


Anaïs : Les filles vous avez pu manger quelques choses ? Moi je meurs de faim.


Lydia : Moi je n’ai vraiment pas faim hein. Et vous ?


Jeanne : Moi aussi. Tu proposes quoi ?


Priscilla : Allez s’y. Moi je vous attends ici. Ne vous inquiétez pas, je n’aurai rien. Après tout la faim ne tue pas non ? Ramener moi une bouteille d’eau s’il vous plait.


Lydia : Allez s’y ! Je reste là avec elle.


Pendant qu’ils allaient se mettre en route Anaïs  fait appel à Christophe. Christophe s’était retourné et l’a ignoré après avoir remarqué que c’était elle, Anaïs. Anaïs surpris par sa réaction s’est approché d’eux et a demandé aux hommes de les laisser un instant, ce qu’ils ont bien accepté.


Anaïs : Merci à vous mes amis. Qu’est-ce que tu as ?


Christophe : Je n’ai rien. Pourquoi tu me demandes ça ?


Anaïs : Durant tout le trajet tu n’a spas dit un seul mot. Et là je t’appel et tu m’ignores ? Qu’est-ce qu’il y a !?


Christophe : Qu’est-ce qu’il y a entre toi et ce professeur ? Dit moi !


Anaïs : Il n’y a rien entre moi et un professeur. Qu’est-ce qui te fait dire qu’il y aurait une quelconque relation entre moi et un professeur ?


Christophe : Alors pourquoi il veut te voir en priver ? On dirait que petit absence au lycée à tout changer non ? Tu commences à frotter avec …


Anaïs : Ça je ne te laisserai pas le dire. Comment tu peux penser une telle chose ? Christophe !


Christophe : Tu veux que je pense quoi ? Quoi ? Dit moi ! Bon sang !


Anaïs : Pense ce que tu veux. Tes pensées restent tes pensées. Ne m’en fais plus jamais part, ok ? Le manque de confiance que tu as en toi ne me le mets pas sur le dos.


Plus tard dans un petit restaurant juste en face de l’hôpital. Jeanne et Anaïs  ont pris un bon plat chacun dans son coin et si calme que ne peut être l’eau de la rivière.


Entre temps monsieur PAKER vient de rendre visite à monsieur JOCKER. Dès qu’il est, dès que monsieur Peter PAKER est arrivé à l’entreprise la secrétaire de monsieur Herman JOCKER le conduit directement à son patron.


Herman JOCKER : Hé Peter PAKER comment tu vas ? Que me vaut cette visite ?


Peter PAKER : Bien et vous ? Monsieur JOCKER. Bah il faut qu’on parle de quelque truc.


Herman JOCKER : Oui, Oui, c’est vrai. Prend place.


Peter PAKER : J’aimerais bien que l’on parle de ce que vous voulez mais je suis tenté d’apprendre plus sur Anaïs.


Herman JOCKER : Anaïs ? Tu veux savoir quoi ? Dit moi !


Peter PAKER : Pourquoi elle ne vie plus chez vous ? J’ai cru comprendre l’autre fois que vous formez une de ses familles …


Herman JOCKER : Anaïs  ne vie plus ici. Désolé de vous l’avoir caché. Mais ça pourrait rester entre nous ? S’il vous plait monsieur Peter PAKER.


Peter PAKER : Je vois ?! Ma mère serait trop déçue si elle apprenait que vous avez chassé votre propre fille de la maison. Je veux juste savoir le pourquoi vous l’avez mis à la porte.


Herman JOCKER : Elle a … Ce n’est pas ma fille. Nous l’avons adopté. Moi et ma femme nous l’avons adopté après notre mariage.


Peter PAKER : Cela ne répond pas à ma question. Je veux savoir le pourquoi elle vie cohabite avec ses amis et son copain Christophe travail nuit et jour pour pouvoir subvenir à ses besoins.


Herman JOCKER : ça je l’ignorais. Voilà, elle a menti dans le compte de mon fils  qu’il l’a violé. Ce qui n’était pas vrai. Je savais qu’elle n’aimait pas mon fils mais qu’elle ira jusque là, non.


Peter PAKER : Votre fils s’appelle Jacques ?


Herman JOCKER : Oui ! Pourquoi ? Comment vous le savez ?


Peter  PAKER : Je le savais. Je savais que ce n’était pas la première fois que je le voyais. Au diner je savais que je l’avais déjà rencontré quelque part. Bon moi je vais vous laissé, je vous reviendrai plus tard pour ce qui concerne le contrat. Je crois que vous avez quelque chose de plus urgent à faire et que vous deviez prendre cet appel.


Herman JOCKER : Pourquoi vous dite ça ? Monsieur Peter PAKER qu’est-ce qui ce passe ? Qu’est-ce que mon fils a fait ?


Monsieur Peter PAKER s’est retiré sans plus rien dire, il est partie avec un sourire aux lèvres.

Au même moment à l’hôpital, pendant que monsieur Herman JOCKER et monsieur Peter PAKER sont entrain de discuter.


Le père de Priscilla venait d’arriver à l’hôpital accompagné de la maman de Priscilla. Il a salué Marc et Kevin comme s’ils avaient le même âge que lui et ensuite il a demandé d’après sa fille. Marc et Kevin allait lui dire qu’elle est à l’intérieur près de Joachin quand elle sort de la chambre et trouve son père.


Priscilla : Papa !!? (Dit-elle toute surpris et ému) Maman !? Tu ne le lui as pas dit j’espère.


Maman : Désolé ma fille. Il est rentré sans prévoir. Tu sais très bien que je suis incapable de mentir à mon mari, ton père.


Père : Tu sais qui je suis ? Regarde-moi dans les yeux quand je te parle !!! Priscilla !


Priscilla : Papa. (dit-elle toute friper)


Père : Non ! Je ne suis pas ton père. Qui je suis !!?


Priscilla : Tu es mon papa !´


Père : Tu as peur que tes amis aient peur s’ils apprennent qui je suis vraiment ? Ok ! Mais sache que je vais te punir pour m’avoir caché cela.


Priscilla : Papa s’il te plait pardonne moi. C’était … Te fâche pas, s’il te plait !


Père : Oh ne t’inquiète pas, je suis très fâché ! Tu n’imagine pas à quel point. Je veux tout savoir sur ce soit disant Pascal ! Et tout de suite !! Je vous le demande à tous hein ! Sans exception donc sachiez comment me répondre.


Anaïs : C’est le fils ainé de mon père adoptif. Monsieur Herman JOCKER.


Priscilla : Anaïs !


Anaïs : Quoi ? Il t’a fait du mal, il m’a aussi du mal. Si nous sommes là ce ne serait pas par sa faute ?


Faut croire que Priscilla n’était pas d’accord mais il faut savoir aussi qu’elle connait très bien son père mais pas ses ami(e)s. Alors qu’ils discutent encore là dans les couloirs le docteur vient vers eux et salut le père de Priscilla avec respect et poliment.


Père : Alors ? Monsieur le docteur qu’est-ce qu’il a ? Dite moi tout !


Docteur : Vous êtes son père ? Ou quelqu’un de sa famille ?


Père : Non ! Mais je suis quelqu’un à qui il tient vraiment et qui tient à lui. Sa mère devrait déjà être là, ainsi que sa grande sœur. Mais ne vous inquiétez pas, dite moi tout ce qu’il y a. Je prends tout en charge.


Docteur : Ok d’accord. Bon en bref il lui faut un rein. Nous pouvons le mettre sur la liste des receveurs mais cela prendra du temps pour qu’il en trouve de tôt. 


Cependant si l’un d’entre vous ou si quelqu’un est partant à lui offrir une de ses deux rein il peut nous faire signe et on verra s’il est compatible.


Père : Je ferai tout pour lui, vous savez ? Il est un homme malgré sa physionomie de gamin. Je veux faire le texte de compatibilité mais il faut d’abord que je mette quelqu’un en prison. Cela ne poserait pas problème ?


Docteur : Non mais vous devez faire vite.


Le père de Priscilla après une à deux coups de file envoie des flics chez la famille JOCKER. Quelque minute plus tard la police arrive chez la famille JOCKER et ils mettent les menottes à Jacques. La voisine voyant Jacques se faire arrêter par la police prend son téléphone et contact selon elle sa mère afin de l’informer. 


En apprenant la mauvaise nouvelle la mère n’a pas pu s’empêcher de s’inquiéter, alors elle appelle son mari le père de Jacques. Le père de Jacques était surpris et n’y croyait pas mais après tant de tentative d’appel sans nouvel il se précipite à se rendre au commissariat. La police après avoir arrêté Jacques appelle le père de Priscilla afin de l’informer. Celui-ci content de la mission ordonne à ce qu’il soit transférer immédiatement en prison. Ce qui a bien surpris les policiers mais le connaissant ils savaient qu’il ne fera pas ça s’il est sur de lui-même. En plus qui ils sont pour discuter ses ordres ?

Père : Maman Joachin !? Comment allez-vous ? Euh toi tu dois être la grande sœur de Joachin, je me trompe ? (elle hoche la tête) Tu as vachement grandi hein. Bon on en parle après ok ? Là il faut que j’offre une de mes reins à la jeunesse afin qu’ils vivent l’amour aussi.

Christophe : Euh papa Priscilla ? Nous voulons vous parliez de ça.


Père : Euh les jeunes écouter je sais que vous tenez à votre ami mais sachez que je lui ferai ce cadeau en tant que son père. Parce qu’il est comme un fils pour moi.


Christophe : Monsieur nous aussi nous vous comprenons. Et nous avons cru comprendre tout à l’heure que l’on ne peut rien pour vous empêcher.


Père : Bien. Alors dite moi ce que vous avez à me dire et libérer pour que je puisse faire vite et sortir de cet endroit qui dégoute depuis l’enfance


Christophe : L’amoureuse a décidé d’offrir son rein. Priscilla veut qu’il prenne soin de l’une de ses reins.


Père : Quoi ? Pourquoi ça ? Non ! C’est risqué.

Christophe : Oui nous le savons, elle aussi. Nous avions essayé de la dissuader mais vous saviez qu’elle est comme vous. Je dirai « têtu » comme vous si vous me le permettez. Bref elle veut se racheter alors elle aimerait faire par amour, vivre par amour et mourir par amour s’il le faut. En plus d’elle nous aimerions que vous acceptiez sa décision.


Père : Quand tu dis nous j’espère que tu parles de toi, Anaïs, Kevin, Lydia, Marc, Jeanne. Mais dite moi est-ce qu’elle a mis sa vie dans le peseur ?


Christophe : Oui monsieur.


Père : D’accord. Promettez moi qu’elle sortira de là sein et sauf.


Christophe : Monsieur nous ne pouvions pas vous la promettre. Et on priait ? Ça vous dit ? La prière sauve des vies, vous savez ?


Pendant ce temps au bloc …


Joachin : Priscilla pourquoi tu fais ça ?


Priscilla : Comment je peux être une femme ? Je ne pourrais jamais me regarder dans un miroir si jamais il meurt. Comment je pourrais me voir être fidèle à un homme sachant que je ne l’ai pas été à l’homme de ma vie ?


Joachin : On a vécu des tonnes de trucs ensemble, ce n’est pas parce que je ne suis plus de ce monde que tu ne devrais plus vivre. Il faut vivre, vivre, et vivre. Ne vie pas pour moi, mais vie.


Priscilla : Si je devrais vivre sans toi et sans ton amour si ... Il faut que je n'ai que toi dans mes plus beau souvenir, Joachin. Et si c’est ici que notre chemin va s’arrêter alors il faut que je fasse en sorte que ma mémoire n’oublie point ce que l’on a fait tout les deux par amour.


Joachin : Têtu comme son père. (Il sourit et à le voir comme ça, souriant, elle ne pu s’empêché de sourire aussi.) J’ai défié ton père alors que je n’avais que dix huit ans et toi tu veux que je vive avec une de tes reins ? Je ne peux pas vivre avec ça de plus. Je suis désolé Priscilla !


A suivre…


Chapitre 13


Auteur : Saint Daniel


Titre : Le monde s’écroule 


Les chroniques de Saint Daniel.

LE MONDE S’ÉCROULE