Chapitre 11

Ecrit par St Daniel

- Les chroniques de Saint Daniel -


Titre : *Le monde s’écroule*


Auteur : *Saint Daniel*


_Chapitre 11__


Au cours d’une nuit tout est possible, voilà pourquoi j’accorde à la sentinelle « la nuit est longue ». Sinon comment peut-t-on dire que ce petit temps que l’on passe seul dans nos habitats est long que le jour que nous vivions ? Tout est incertain en une nuit.


Kevin venait d’arriver dans la boutique à faire l’achat. La vendeuse le servi et il paie en liquide. En se retournant il se souvient de la première fois où il était venu pour payer la protection dans cette boutique. Il se souvient qu’il était venu la payer avec Joachin et que Joachin aussi en avait payé. Il se souvient des blagues du jour là.


    Quelques parts dans nos inconsciences se trouvent une mémoire incommensurable. On se souvient des belles auquel on y a pratiquement plus pensé, auquel on ne pourra y penser soit même quand on se retrouve face à la situation. 


     Après l’achat Kevin s’est remis en route tout en pensant à la vie, à la vie que mènent Joachin et Priscilla. Il pensait à ses amis et se mettait en question, il mettait l’amour sur la table. Il se posait des questions sans réponses sur ce sentiment qui tue et qui démuni un cœur de sa protection et sa vigilance et ses capacités.


De l’autre coté, Marc qui n’arrive pas oublier les paroles de sa bien-aimé Jeanne pense à quoi dire pour les raisonner. Il se sent un peu coupable et se demande si c’était lui à la place de Joachin qu’est-ce qu’il aurait aimé. Il pensait et repensait à chaque mot. Etant incapable ou se voyant très perturbé dans son esprit il sort faire un tour afin de se distraire un peu, prendre de l’air et y repenser la tête un peu calme.


Lydia était là à la maison à prendre goût aux burgers quand Jeanne surgit chez eux.


Lydia : Hé Jeanne tu sors d’où comme ça à cette heure ?


Jeanne : Euh tu fais quoi ? Je voudrais qu’on parle de …


Lydia : Oh rien de spécial. Tu voudrais qu’on parle de quoi ? Euh … De Priscilla …


Jeanne : Oui ! C’est une amie à nous. Et je sais aussi qu’on a tous, je veux toi et moi et Anaïs. On a tous fait ce qu’on peut pour elle, afin de la raisonner. Mais je ne sais pas pourquoi je pense qu’on a rien fait. J’ai l’impression que …


Lydia : Tu as l’impression qu’on ne l’aime pas, qu’on n’essaie rien pour notre amie. Pourtant on dit tous qu’on est des sœurs de sang. Tu n’es pas la seul à y penser. Ça me ronge l’esprit aussi. C’est de même pour Anaïs  aussi. Mais je ne fais que comme de rien malgré le mal juste parce que je manque de moi. Et Anaïs  elle a trop de souci ses temps si.


Jeanne : Je voudrais que tu m’accompagne dans le club où elle travail la nuit. S’il te plait.


Lydia : Pas de problème. J’attends Kevin mais attend que je mets un pull sur ça et on y va.


Jeanne : Kevin ne sera pas fâché s’il revient et ne te retrouve pas ? Je n’aimerai pas te créer des ennuis.


Lydia : Non t’inquiète. Il devrait déjà être là mais je vais l’appeler pour lui dire que je t’accompagne quelque part. Il ne va pas aimé que j’aille dans cet endroit.


Pendant que Jeanne et Lydia sont en route Anaïs  et Christophe viennent d’arriver sous le pond. Dès qu’ils sont arrivé ils se sont mélanger au foule et guettait de partout. Ils ont fait le tour du lieu dans tout ce public et finissent par retrouver Joachin assise sous un pilier un peu loin de la scène.


Joachin : Hé les amis qu’est-ce que vous faites ici ? Ici ce n’est pas un endroit que vous devez fréquenter ou visiter comme ça. Je vous le déconseille.


Christophe : Ah ouais ? Et toi ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ?


Joachin : Ce n’est pas vos oignons. Laissez-moi et partez avant que ça ne dégénère.


Christophe : Tu t’entends parler ? Je ne suis pas venu ici pour écouter tes idées absurdes donc tu viens avec moi en même temps.


Joachin : Tu veux que je fasse quoi ? Si tu étais à ma place tu ferais quoi ? Dit-moi !! (crie-t-il)


Christophe : Je ne peux t’être à ta place. Et c’est bien mieux que je ne le suis pas. Parce que tu me dégoutes. Comment tu peux t’abaisser comme ça ? Tu te ridiculise.


Joachin : Tu veux que je fasse quoi ? Celle que j’aime ne m’aime pas ! Ne me dit pas qu’il y a mille femmes sur terre et mille histoires. Non. Je te l’interdit. Si je ne suis pas l’homme parfait, si la vie n’est pas si parfait, alors autant que je me fasse défonce la tronche. J’attendais juste le moment parfait. Le moment parfait pour moi c’était après l’examen. Mais le destin n’est pas parfait non ? 


Christophe : Je ne suis pas sûr que le moment parfait existe, et je ne suis pas l’homme parfait moi non plus. Je suis comme toi, je suis humain, je suis sensible et sentimental. Je sais qu’elle compte énormément pour toi. Et je sais que la réalité est cruelle. Mais  ne fait pas en sorte que son regret devient la raison pour laquelle elle vie. Parce que ça tu ne pourras te la pardonner, jamais ! Elle pleure pour toi, tu ne t’en fou pas d’elle, tu te souci d’elle, mais, tu te laisse aveuglé par la haine. Qu’est-ce qui t’est arrivé ?


Joachin : Je … Je ne sais pas Christophe.


Ils échangent quand l’homme habillé en gang vient vers eux. L’homme est venu informer Joachin que c’est son tour, qu’il va se battre dans deux minutes.


Joachin : Bon merci de vous être inquiétez pour moi. Mais maintenant, Christophe je veux que tu amènes Anaïs  loin d’ici. Je veux que vous partiez.


Christophe : Quoi ? Tu vas te battre ? Après tout ce que je t’ai dit ?


Joachin : J’ai déjà accepté le combat avant que vous ne veniez. Désolé, je n’y peux rien maintenant. Je dois me battre. Je te promets que c’est mon dernier combat. Il y en aura plus aucun. Promis !


Christophe : C’est noté. Mais moi je ne pars pas. Je vais rester et à la fin on ira prendre d’air et discuter. Anaïs tu viens ? Je te trouve un taxi et tu rentres directement chez Kevin.


Anaïs : Non ! Pas question. Je ne te laisserai pas seul ici ! On est venu ensemble et on rentrera ensemble. Je ne pars pas sans toi, Christophe.


Christophe : Je savais que tu dirais ça. Bon tu reste accrocher à moi et tu ne me lâches pas la main sous aucun prétexte.


Christophe saisi la main d’Anaïs  et ils se mettent dans un coin afin d’assister au combat. Dans le coin Christophe s’est tenu juste derrière Anaïs, il avait ses deux mains posé sur elle de sorte qu’elle ne touche personne pour causer de problème dans un tel endroit comme celle là.


Le combat venait de commencer, Anaïs  avait ses deux mains au niveau de son menton, elle est si pris par la peur que des larmes coulent toute seul de ses yeux sans qu’elle ne le sache. Plus elle regardait l’adversaire de Joachin plus elle pesait le combat et se disait qu’il va se faire tabasser. D’un coup à l’autre Anaïs  se faufile dans les bras de Christophe. Elle frissonnait, elle avait la chair de poule, ça se sentait, Christophe sentait la peur rien qu’en la touchant et en la regardant dans les yeux. Un temps après Christophe l’annonce que le combat est terminé et que Joachin a rapporté le combat. Anaïs  a sauté de joie en se tournant pour le regarder. Là elle regardait Joachin à genou les mains en l’air et l’adversaire allongé au sol. C’est là qu’elle a vraiment sauté de joie en criant « youpi ». Joachin s’est ensuite relevé et s’est dirigé vers eux pour partir. Arriver quelqu’un lui tant sa chemisette qu’il saisi puis ils se mettent en route. Alors qu’ils partent un homme vient vers eux et les arrêtes.


L’homme : Alors comme ça tu arrêtes le combat ?


Joachin : Oui, je te l’avais dit que pour moi ce n’est qu’un moyen de déverser ma colère.


L’homme : Désolé, mais tu ne peux pas quitter le ring comme ça. Pas comme ça sur un coup de tête. Il faut que tu le quittes en te combattant avec quelqu’un de ta taille, de ton poing.


Joachin : Je ne retournerais plus jamais dans ce ring. Je t’ai bien dit que ce serait mon dernier combat avant de me lancer.


L’homme : Oui, mais les hommes de la haut ne sont pas d’accord.


Joachin : Je m’en fiche. C’était mon dernier combat ! C’est tout. Allons s’y Christophe ! Anaïs  tu viens ? On n’a plus rien à faire dans ce trou.


Alors qu’ils partaient tous ensemble un groupe d’homme de quatre personne les entourent et les défis. A voir leurs réactions il n’y a pas besoin de le dire deux fois, ils ne sont pas venu pour discuter. Ils sont là pour se battre. Christophe débute le combat en donnant un coup à l’un d’entre eux qui essaie de mettre la main sur Anaïs. Ainsi le combat commence et des ténèbres Kevin et Marc sortent. Christophe tout comme Joachin et Anaïs  étaient surpris et étonné de les voir mais il y avait plus urgent que de se contenter par les retrouvailles. A peine cinq minute et le combat a fini quand l’un des gangs a poignardé Joachin. Après l’avoir poignardé ils ont couru chacun de son coté et se sont dissipé dans les ténèbres. Les mecs regardaient en l’air et  surtout dans la position où les gans sont partie juste pour vérifier de n’être pas surpris, ils ignoraient que Joachin est poignardé. Joachin s’est mis à genou et avait les mains sur le couteau dans son abdomen. Dès que les mecs se sont retournés ils sont stupéfaits par ce qu’ils regardent. Ils étaient touche bouche b. D’un coup ils entendent une voix féminine crier « Joachin » depuis les ténèbres tout en courant vers eux. C’était Priscilla.


Priscilla : Joachin ne le retire pas ! Ne retire pas le couteau. (Dit-elle)


Kevin : Euh Priscilla !?? Qu’est-ce …


Marc : Lydia !? Jeanne !? Qu’est-ce que vous êtes venu faire ici ?


Jeanne : On ne se sentait pas bien dans notre peau alors on y est allé chercher Priscilla au club mais on ne l’a pas trouvé. C’est là on s’est rendu ici.


Christophe : C’est bien que vous vous inquiétez tous mais là il y a urgence. Il faut qu’on amène Joachin à l’hôpital.


Plus tard à l’hôpital le docteur prenait soin de Joachin quand sa mère et sa grande sœur arrive.


Grde sœur : Tout ça c’est de ta faute à toi Priscilla !


Priscilla : Euh … (Toute triste)


Grde sœur : Je te déteste ! Je ne veux pas te voir ici ! Je veux que tu partes tout de suite ! Quitte cet hôpital ! Priscilla !!


Christophe : Oh hé on se calme ici ok ? Rien n’est de sa faute à elle.


Grde sœur : Joachin, mon frère ne serait pas là sur ce lit si elle était restée fidèle ! Donc tout est de sa faute !!!


Priscilla : Ok d’accord ! Tu veux que je parte d’ici ? Il n’y a pas de problème. Mais tu me promets que tu resteras à son chevet jusqu’à ce qu’il ne se réveille ? Et que tu prendras soins de lui ? (dit-elle en larme)


Grde sœur : Je n’ai rien à te promettre ! Va-t-en d’ici !


Anaïs : Pas question ! Priscilla tu n’iras nulle part ! Tu es peut-être la grande sœur  de Joachin mais tu n’es pas le propriétaire de cet hôpital pour décider de qui va y être. Ne me pousse pas à te manquer de respect, je t’en prie.


Tout est revenu en un coup très calme. Anaïs, Lydia et Jeanne sont là à réconforter Priscilla pendant que la grande sœur de Joachin est là au près de sa maman. Marc, Kevin et Christophe sont là à discuter. Quelques minutes après le docteur est revenu à eux…


Grde sœur : Docteur ?? Comment va mon frère ?


Marc : Alors docteur il va s’en sortir ? Dite quelque chose, s’il vous plait.


Docteur : Je ne sais pas encore. On essaie encore de le sauver. Là il a besoin de sang. Quelqu’un parmi vous serait du groupe sanguin A.


Grande sœur : C’est notre papa qui est du groupe sanguin A mais là il est au Canada.


Docteur : Quelqu’un d’autres ?


A suivre…


Chapitre 12


Auteur : Saint Daniel


Titre : Le monde s’écroule 


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LE MONDE S’ÉCROULE