Chapitre 12

   La journée de jeudi s’est vite déroulée à mon goût. Malgré le fait que j’avais des cours interminables je n’ai ressenti ni gêne ni fatigue et pour cause aujourd’hui c’est vendredi ; le jour tant attendu. J’ai cours ce matin mais je n’irai pas. Pour une première et dernière fois seulement je compte sécher un cours. Je me rattraperai après et de toute façon au campus personne ne viendra faire des contrôles de présence. 

   Aujourd’hui je vais revoir ma Estelle et il faut que la journée soit parfaite. Je me suis levé tôt, très tôt, très très tôt à 2h du matin alors que je m’étais couché vers minuit. Hum vraiment l’excitation était grande.  On s’est donné rendez-vous à 9h.  À 6h je commence par faire les travaux qu’il fallait à la maison et après je me suis préparé pour partir. Il sonnait 8h26 quand je finissais. Je prévois faire au moins 30min de route. 

   Sans plus tarder je me mis en route. Sur le chemin je me faisais des scénarios de ce que je dirai, Ce qu’on fera et autre. Je pris pour être parfait et ne pas faire de gaffe. 

   35min après mon départ me voilà à zanguera. Suivant les indications qu’elle m’a donné je me retrouve devant une maison joliment bâtie sur deux étages avec une boutique sur laquelle était inscrit le psaume 21. Je crois que c’est là .  Je me garai alors et au moment où j’ai voulu sortir mon phone pour la prévenir je la vois sortir de la maison. Wao qu’elle est belle. Habillée d’une robe pagne aux motifs noir et jaune, des tresses attachées et un maquillage juste comme il faut, elle était rayonnante d’une beauté que je n’avais jamais vu. 

   Je suis resté paralysé d’étonnement et c’est elle qui s’est approché de moi. Je commençais à trembler…

Estelle : slt Max

Moi : s.. S…  slt Estelle 

   Putains pour quoi j’arrive pas à parler

Estelle : bonne arrivée chez moi 

Moi : mmer…  merci 

Estelle : on rentre ? 

Moi : oook

   Son sourire me fait un effet fou. Elle rentre dans la maison et je la suis. Elle m’installe sur la terrasse tout proche de la boutique certainement pour pouvoir la surveiller tout en discutant avec moi 

Estelle : je t’offre quelque chose à boire ? 

Moi : de l’eau stp

Estelle : okay

  Elle disparu et revint avec une bouteille d’eau et un verre. Après avoir rempli le verre, Elle me la donne. En buvant je ne pouvais m’empêcher de la contempler. Et comme un enfant qu’on attrape la main dans le sac je détourne les yeux quand elle se tournait vers moi. 

Estelle : une fois encore bonne arrivée. J’espère que tu ne t’es pas perdu en route. 

Moi : non non . Heureusement j’arrive facilement à me localiser. Il suffit juste que j’ai un repère. 

Estelle : d’accord. Et mon cadeau ? 

Moi : il est dans mon sac 

  Je pris alors mon sac pour faire sortir la boîte de chocolat que j’avais acheté en route. 

Estelle : Wao du chocolat. Merci Maximiliano 

Moi : je t’en prie. 

   On discutait de tout et de rien. Elle me parla d’elle et de sa famille. Elle était seule fille parmi 4 garçons et elle vivait dans cette maison avec son frère aîné et sa femme. La boutique était à la femme de son frère et elle s’en occupé en son absence. 

   Peu à peu je commençais à m’imprégner de son sourire, de sa façon de parler, de ses manières, ces petits trucs que les gens font, qui les rendent singulière et qui nous plaisent énormément. 

    Le temps passa et arriva le moment où je devais partir. Elle me raccompagne sur au portail et au moment de lui faire une bise sur la joue, nos bouches se sont effleurées un court instant… hum.  Je suis triste de la laisser mais bon j’y suis obligé. 

   Je démarre ma moto et je m’en vais.  Je la regarde dans mon rétroviseur jusqu’à ce qu’elle ne disparaisse. Durant tout le trajet je ne fais que penser à elle, mon esprit n’est pas sur la route, je divague, je la revois et à chaque fois que j’imagine son délicieux sourire une sensation étrange s’empare de moi…  oh Dieu suis-je entrain de tomber amoureux ? ? ? ? ? 

À suivre….                                                                                                                        .                    By S. K. Ange