Chapitre 12.

Ecrit par Ladiva225


Abidjan*****


Cynthia.

Après ce baiser, tout se déroula très rapidement entre Alexandre et moi. Notre premier dîner suivit, puis un autre baiser, encore un autre puis une multitude d'autres. Il y avait plus d'affinité entre nous maintenant , à tel enseigne qu'il nous était impossible de rester séparés longtemps même si cela devenait de plus en plus difficile au boulot par exemple où on ne pouvait s'exposer.

Je commençais à reprendre goût à la vie, la première à le remarquer fût Yasmine qui me posait un tas de questions.

- alors c'est qui l'heureux élu?

- plus que je te dis qu'il n'y a personne Yasmine. Dis-je en me dirigeant vers la cuisine.

Elle me suit, puis vient se placer devant moi.

- hum hum, a moi tu me l'as fait pas,aller crache le morceau.

- ma très chère cousine que j'aime tant, je peux t'assurer qu'il n'y a personne, ce qui n'est pas ton cas. Fis-je en esquivant ces multiples questions.

- qu... Quoi ? De quoi parles tu ?

- Leo sa te dit quelque chose ?

- mais bien sûr... C'est... C'est le jumeau de ton amie.

- tu l'aimes ? Demandais-je directement.

- comment ? on ne se fréquente même pas.

- menteuse ! Je sais tout ma belle, absolument tout. Vois tu le lien qui existe entre Larissa et Leo est très fort alors, il lui raconte tout.

Si Yasmine avait été blanche elle aurait viré au rouge.

- oui je dois avouer qu'on s'est fréquenter pendant au moins un mois, on a même eu à coucher ensemble... Mais c'était de la pure folie. Admet-elle en allant s'asseoir. Je la rejoins et m'assois près d'elle.

- mais pourquoi tu dis ça ?

- cette relation n'a pas de sens, j'ai trois ans de plus que lui et je ne me sens pas à l'aise avec ça.

- aller Yasmine, l'amour n'a pas d'âge si vraiment tu l'aimes tu dois réussir à surmonter ce détail.

- tu as peut-être raison mais c'est déjà trop tard, on s'est disputé il trois jours de cela à ce sujet et je lui ai dis que je ne voulais plus le voir.

- mince ! Que comptes tu faire maintenant ?

- rien. Cici c'est mieux ainsi. Lance t-elle en s'en allant.

Elle me fait de la peine, j'aimerais bien faire quelque chose pour lui venir en aide. Je compose rapidement le numéro de Larissa qui décroche après la troisième sonnerie.

- oui ma Cici?

- je te dérange ?

- non non je viens de me réveiller.

- hum ok, s'il te plaît est-ce que tu pourrais me rendre un service ?

-sa va dépendre du quel.

- eh bien...

****

Je referme ma petite valise, après avoir pris le nécessaire pour mon week-end à Assinie. Devinez qui m'invite... Alexandre. Olala vous ne savez à quel point cet homme me comble ! En un rien de temps il a réussi à effacer cette peur qui m'habitait,cette peur de faire a nouveau confiance et de m'abandonner dans une nouvelle relation. Bon même si la notre n'avait pas encore de nom, pour dire vrai on ne fait que flirter sans se faire de promesse et pour l'instant ça me va,il n'y a rien de brusque. On sonne je cours ouvrir, je savais très bien qui arrivait,ce matin j'avais demandé à Larissa de convaincre Leo de passer chez nous et le voilà au pas de notre porte les mains dans les poches.

- Salut Cynthia.

- coucou Leo, aller entre.

Il s'exécute sans dire mot, je referme le portail derrière moi. Puis l'installe au jardin.

- j'avoue que j'ai vraiment été surpris lorsque Larissa m'a dit que tu voulais me voir.

Je tique, surprise cette folle n'avait donc pas dit la vérité à son frère. J'aurai dû m'y attendre. C'était trop beau pour être vrai !

-euh oui... En fait... C'était pour Yasmine.

- oh... Et qu'est-ce qu'elle a ?

- Leo depuis votre dispute elle va mal.

- je n'ai rien fais moi ! C'est elle qui en a décidé ainsi. Moi je lui ai dis que l'âge n'était pas un problème pour moi mais apparemment elle semble trop bornée pour le comprendre.

- et si ce soir tu le lui expliquais calmement je suis sûr, qu'elle comprendrait.

- non je crois pas, elle n'en fait qu'à sa tête.

- crois moi tu lui manque beaucoup, pour qu'elle puisse être désagréable. Aller s'il te plaît fait moi plaisir.... Mais surtout faites vous plaisir. Laissez toutes ces contraintes derrière vous et vivez votre amour.

Il souffle longuement.

- ou est-ce qu'elle se trouve ?

- dans sa chambre à déprimer devant une comédie romantique  avec un pot de Nutella.

Il sourit, avant de se lever pour se diriger à l'intérieur.

- mais où vas-tu ?

- bah dans la chambre de ma dulcinée.

- et comment parviendras tu à la retrouver ?

- ahah se sera très facile, puisque j'ai été ici à plusieurs reprises.

- Quoi ? Et tout ce temps je n'étais pas au courant.

- hum hum, tu vois à quel point peut être  cachotière ta cousine ?

Je le regarde disparaître de mon champs de vision, un peu secouée par cette petite révélation. J'espère que tout se passera bien comme prévu.

Il était à présent 18h,alors je monte prendre ma valise, en dépassant la chambre de ma cousine, j'entends des éclats de rires alors j'en déduis que tout se passe bien. Pas besoin de l'avertir de quoi que se soit je ne veux pas les déranger.

Alexandre ne tarde pas à arriver.

- Salut jolie femme.

- bonsoir beau gosse.

- es tu prête pour ce week-end à deux ?

- plus que jamais.

Il me sourit, avant de m'embrasser langoureusement.




Tati.

Un large sourire illumine mon visage.

- alors ? Demande Mathias ?

- il est positif mon chéri, je suis enceinte ahah qu'elle joie ! Dis-je en jubilant.

- sérieux?

- oui mon chéri, j'attends ton enfant.

Ce dernier me soulève fou de joie.

- enfin je vais avoir un enfant.

- si un mélange de nous deux, j'imagine comment il sera beau le bébé !

- oh mon dieu ! Tatiana tu fais de moi l'homme le plus heureux de la terre, j'ai tellement attendu cet enfant. Attend je vais prévenir maman. Dit-il en courant vers la chambre à coucher.

Je regarde une énième fois le test de grossesse, et je ne peux m'empêcher de crier de joie. Un bébé mon bébé enfin...

J'appelle maman qui décroche rapidement.

- oui Tati, il y a un problème ?

- non maman, au contraire tu vas bientôt être grand-mère.

- oh ! Rien que ça ?

- mais est-ce que tu m'entends même, je te dis que je suis encein...

- oui oui j'ai compris, félicitations. Dit-elle avec nonchalance.

- maman tu n'es pas contente ?

- mais... Oui oui qu'est-ce tu vas chercher, c'est ton papa qui m'a ennervé il est encore aller se soûler la gueule avec le peu d'argent qui restait. Ma fille tes frères et moi on a besoins d'au moins 60.000 milles francs sans compter le loyer de trente milles, le tout fait 90.000 milles mais tu peux arrondir à 100 en même temps.

- maman c'est quoi ton problème ? je t'annonce ma grossesse que j'ai tant attendu et toi tu te transformes en calculatrice. Sa t'importe peu c'est ça ?

- Tati toi aussi, l'enfant que tu attends là sera mon premier petit fils quand même ! Seulement que a l'heure où je suis là mon ventre crit famine donc vraiment je ne peux bien me réjouir. Ne dit-on pas qu'un homme qui a faim n'est pas libre ?

- ok ok, c'est compris demain je vais passer te donner 50.000, je ne peux  faire plus, car Mathias ne garde jamais beaucoup d'argent sur lui.

- ah toi même tu es façon hein, on va faire quoi avec 50 pardon faut augmenter.

- mais puisque je te dis que c'est ce que j'ai !

- bon c'est bon faut envoyer, et pour le loyer on fait comment ?

- je vais régler ça.

- ok il faut que je raccroche il vont me couper le peu d'unité qui me reste là.

- maman calme toi, c'est moi qui est appelé.

- ah ok. On se voit demain hein bonne nuit !

-  non... Att... Attend...elle avait déjà raccroché, quelle réaction !

Je décide de ne pas trop, faire attention je rentre dans la chambre mais ne trouve nul part Mathias.

- Mathias ou es-tu ?

- dans la douche, j'arrive.

Il ressort après quelques secondes, tout se passa très vite puisque je le vous s'agenouiller devant moi.

- mais qu'est-ce que tu fais ?

Mathias se contente de sortir un écrin de sa poche qu'il ouvre. Une magnifique bague y trônait , j'en reste scotchée. Oh mon dieu ! Attendez une seconde il veut... Il veut....

- veux-tu m'épouser Tatiana ?

La main sur la bouche, je n'en revenais toujours pas.

- bébé ?

- oui oui, oui Mathias je le veux. Mets moi vite cette alliance mon cœur. Répondis-je les larmes aux yeux. Tout jouait à mon avantage, et je n'aurais pas espéré mieux.


Cynthia.


Alexandre et moi pénétrons dans la suite qu'il avait réservé.

- waouh !

- alors sa te plaît ? Demande t-il en m'entourant de ces bras. Sa tête se niche dans mon cou qu'il parsème de baisers. Mon corps s'embrase sur le champ.

- ou... Oui, j'aime beaucoup.

- ma surprise est donc réussie !

Il me retourne pour que je sois face à lui, sa main me caresse tendrement le visage.

- je te trouve très belle dans ta tenue tu sais ! Dit-il d'une voix sensuelle.

- ah oui ?

- oui mademoiselle, cependant elle serait plus mieux par terre. Car avec elle je ne pourrais pas avoir le plaisir d'admirer ton magnifique corps. Ajoute t-il en m'attirant à lui.
Cette tension sexuelle qui régnait dans la pièce était palpable cela un mois qu'on se frôle. Je ne désirais qu'une chose qu'il m'ôte mes vêtements là tout de suite.

Je pris donc les devant en l'embrassant avec fougue.

- Cynthia, je veux que tu sois mienne ce soir, rien qu'à moi.

Il m'entraîne jusqu'au lit, ou il retire  un à un tout ce que j'avais sur moi, j'en fais de même en lui ouvrant la braguette de son jeans, cinq mois, cinq bon mois que je n'avais pas fais l'amour. A ce moment là peu m'importait de savoir que l'homme avec lequel je m'apprêtais à coucher  était mon patron. L'essentiel c'était cette divine sensation que me procurait ces préliminaires couchée sur le lit.

Après plusieurs minutes il enfile un préservatif et me pénètre profondément. C'était juste exquis ! Le sentir se mouvoir avec vigueur en moi le regard encré au moins me faisait perdre la tête. Mes gémissements deviennent de plus en plus fort alors qu'il me pilone, le plaisir était à son paroxysme.

Au bout d'un moment je reprends le dessus, et le chevauche comme jamais je l'ai fais avec qui que se soit, ses mains me malaxent les seins, et sa bouche s'ouvre légèrement d'où s'échappe des grognements. J'adore lui procurer ce plaisir intense autant qu'il m'en procure. Très vite je sens que je vais bientôt venir.

- AL... Alexandre je vais jouir !!!

- allez vas y ! Laisse toi aller jouis pour moi.

Ces mots m'impactent fortement puisque, j'atteins l'orgasme, en criant son nom,lui aussi me rejoins. Je retombe sur lui essoufflée. Ces doigts se faufilent dans mes cheveux.

- ça va ? Demande Alexandre.

Je fis oui de la tête incapable de parler.

De sa main il me soulève le menton.

- tu es sûre ?

- oui t'inquiète.

- voilà qui me rassure, car nous allons bientôt passer au second round.

- Quoi?

- tu as très bien étendu, je veux savourer chaque parcelle de ton corps sans jamais m'arrêter.

Je vous épargne le reste de nos ébats toute la nuit, ce type ne m'a pas laissé de répit, je ne savais pas qu'il était aussi endurant.



Alexandre.


La sonnerie persistante de mon téléphone me tire de mon sommeil, j'aurais dû l'éteindre ce fichu portable la veille. Mon sommeil est à présent gâché. Pour éviter de déranger Cynthia qui dormait paisiblement dans mes bras je décide de refuser l'appel ça peut attendre. Cependant lorsque je vois le numéro appelant et la photo qui s'affiche à l'écran, je me fige instantanément. Je réalise à cet instant précis la grosse erreur que je viens de commettre.




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Un amour dans l'ombr...