Chapitre 13 :
Ecrit par Maya my'a
Le l'an demain en début de soirée, j'allais vivement chez Maye récupérer les documents, que je lui avais donnés. Mon objectif étant de les faire signer par George d'une manière ou d'une autre.
J'avais pris connaissance desdits documents, alors j'eue la lourde mission de laver notre honneur, même si je ne comprenais pas l'attitude de maman. Deplus, depuis que ces documents furent en ma possession, elle ne m'en demandait plus. Toute seule, je ne m'en sortais pas, ainsi, je m'exposais à un autre risque pour lui faire payer les horreurs que maman, David et moi subissions.
À mon retour, je constatai l'absence de Monique.
-Maye n'est Pas chez elle! Et ici, madame L'ogre n'y est pas aussi! Où vais-je aller pour patienter son retour? Si Maye avait un telephone, elle m'aurait au moins donner sa position. Me parlais-je le main à la joue. Je n'ai pas pu prendre le document, alors que je suis attendue avec demain Lundi. Hum! Bon! Qu'elle les gardes encore, peut-être que ce Monsieur demandera des sous pour m'aider. Entre autres, ça me donne le temps de soutirer de l'argent à George.
Je guettais par le petit espace de la fenêtre. Coutumièrement, George était devant son écran, qui laissait échapper des sons des gémissements. Apparemment, il s'inspirait des films de fictions des ravisseurs sadiques. Sinon, son comportement ne s'expliquait pas. Cet homme était un vrai pervers. Un malade, que l'asile psychiatrique laissait hors de son enceinte au péril des vies des personnes valides.
Je le maudissais sans avoir le courage de passer devant lui, au risque de tomber,une fois de plus, dans son filet. Les battements de mon cœur gagnaient en intensité à cadence des gouttes de sueur partant à tire-d'aile du visage vers tout mon corps. Je cogitai et priai pour le retour immediat de Monique. Cet homme me mettait une pression morale démesurée, rien que sentant sa présence.
Je me décidai à attendre son retour, dehors dans un coin, pour enfin entrer dans la cour royale de l'ogre. J'attendis alors pendant des heures, assise derrière la porte centrale pour apercevoir Monique pressée le pas, le quartier étant dans l'ombre de la nuit. Il faisait vingt-deux heures. Entre le sanitaire du voisin et le mur le la douche, dans ce petit espace, à la hâte, elle se débarrassa de son maquillage.
-Maman !
Sans surprise, elle se tourna en ma direction toute souriante.
-Oui mon bébé !
-D'où viens-tu à cette heure ?
-Je concluais une juteuse affaire !
-Ah oui ! Sais-tu, je t'attends derrière la porte depuis quatre heures ?
-Oh ! Il ne fallait pas. Tu pouvais y entrer, hein.
-Hum ! Ton mari te battra encore.
-Juste pour aujourd'hui ! Soupirant brièvement, peut-être! Mais, ça ne risquerait plus... Hum! Fronçant les sourciles, que fais-tu là ?
-Hum ! De quelle juteuse affaire parles-tu ? Je te l'ai dit, je t'attendais !
Elle s'arrêta une minute me fixant étrangement, l'air de vouloir dire: <<Comment ça se fait que, tu m'attendes là depuis quatre heures?>>
-Ne sois pas curieuse ! Tu le sauras au moment opportun ! Il en va d'une étape de notre avenir. On n'y va maintenant pas.
-Maman ! Pas avant que tu ne m'éclaircis les choses.
-Jessica ! À cette heure, un enfant Normal, et poli, est déjà dans ses draps.
-Ou sous l'emprise de son beau-père ? Et comme, je ne suis pas normale !
-Hum ! Il n'arrivera pas là ! Tu es normale ma fille.
-Ah oui ! En es-tu sûr ?
-Je préfère ne pas y penser. Jessica ! Profitons en ce qui concerne nos projets...
- Tu as un projet, toi maman ?
-Off ! Pas un qui nécessite les moyens de George. Par contre toi, oui !
- Lequel maman ? Celui pour lequel je suis sacrifiée ?
-Tes études ! Rien que tes études. Maintenant allons-y!
Elle termina de se démaquiller, mit son vieux foulard. En colonne, nous fussions notre entrée.
Monique restait toute joyeuse. Elle l'entraina sensuellement dans leur chambre. Un détail me trompais!