Chapitre 14 :

Ecrit par Maya my'a


Je ne savais pas à quel jeu ma mère jouait. Les deux riaient aux grands éclats. J'attendais  Monique le nommer mon « Crimchou », et l'ogre répondre « ma chate ». J'eus envie d'éclater de colère contre Monique, qui oubliait aussi vite le châtiment, qu'il lui avait fait subir à la veille. Leurs entreprises me mirent hors de moi. Les larmes de colère, de haines, de tristesse, humidifiaient mes yeux, rien qu'en pensant aux souffrances qu'il nous affligeait.


- Tiens, tiens ! Monique aime donc, t-elle être maltraité?  


Ce phallocrate libérait un rire sauvage, et des phrases sensuels :


-Bébé, tu vas me rendre fou! ; Tu le fais si bien.


J’étais profondément déçue!


Je tournais entre le salon et ma chambre. J'eus l'idée de vérifier l'autre partie des documents qu'elle avait rangés dans mes tiroirs. Je constatai qu'elle l'avait emporté avec elle, cette autre partie des documents, dont j'en possédais, une autre partie.


Monique que t'arrive-t-il ? Merde pourquoi ce sale type parvient-il à te manipuler ? Parlais-je en larmes.


 Exaspéré par cette situation, j'augmentais si fort le volume de la chaîne, pour ne plus les entendre.


Le couple passa le reste de la soirée dans leur chambre. Ils ne sortirent pas pour se nourrir des feuilles de manioc que, Monique avait cuisiné avant de s'en aller, l'après-midi.


Depuis leur chambre, on entendait

Les claquements de leurs peaux, raisonnant très fort. Je savais ce qui se passait entre ces murs, et heureusement, que Davide non. Après un long moment, George poussa un hurlement aigu, qui me fit trembler d'inquiétude. Je me préparai à un énième éventuel crime, sur le champ, arrière de moi l'idée d'un ébat sexuel torride. Normal, je ne sus plus que penser de ce couple. Monique était aussi mystérieuse que George.


Devant leur porte, je priai que Monique n'ait fait un crime. Alors que je m'apprêtai à toquer à la porte, j'entendis l'ogre remonter en gémissant, sauvagement.


-Monique ! Ma femme vas-y baise ton mari.


-Ne t'inquiète pas, je m'occupe de toi.


J'étais d'avantage hors de moi : voilà donc le jeu de ma mère. La scène alla à ce rythme jusqu'au petit matin.


(...)


L'ogre sorti de la chambre conjugale en pleine forme au environ de 9heures et 10heures. Il vint me tourner autour à la cuisine. Ma robe Caba ne le démotivait pas pour autant.


-Ça sort bien ce petit fessier.


Il n'avait pas retenu la leçon. Il lui fallait une bonne raclée, d'un homme comme lui.


-Ne réponds pas ! Accepte juste ma proposition, et tu auras ce que tu voudras.


-Va te faire foutre ! Espace de con.


Ricanant, il sortit de la cuisine, l'air de rien. Il prit place sur le balcon avec une cigarette en main. Monique le suivit, prit place près de lui. Il caressait d'un geste lent son dos à moitié couvert par le pagne qu'elle portait.


Monique me décevait !


 En pleine vaisselle, je ruminais de colère, les larmes coulaient à grosses gouttes. Que faisait ma mère avec un homme sans aucune moralité ? Combien de million lui donnait-il pour faire taire sa parole, sa moralité ? Avait-elle vraiment conscience que cet homme portait attente à notre intégrité ? Il nous faisait tellement de mal, que même son fils le repoussait avec amertume.



Voir ma mère se laisser traiter comme une pute par notre tortionnaire, fusillait mon être, ma chair, mon esprit et mon âme.


 Ils allèrent dans leur chambre, bras dessus, dessous.


-Monique, tu me déçois. Pleurais-je en silence.


Ils ne firent pas attention à moi. Je n'eus plus la force de terminer ma vaisselle, mais j'eus la force de marcher sur la pointe de pied, derrière eux.

Muette