Chapitre 13: Á chaud.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 13: Á chaud.


‘’Majid’’


Mille et une pensées me traversent l’esprit: je sais qu’elle ne dort pas et je voudrais partagé avec elle chacune d’entre elles. Pourquoi à t-elle réagit comme ça tout à l’heure? Qu’a t-elle fait durant cette journée? Était-elle inquiète en voyant arrivé les hommes de Bafana? Comment à t-elle gérer la situation? Qu’a t-elle pensée du baiser? Tariq et Yaya était là. Á cette dernière pensée, je sursauté littéralement du lit en l’appelant « Samia! » Aucune réponse, je sais qu’elle ne dort pas alors pourquoi ne réponds t-elle pas? « SAMIA? » Je parle un peu plus fort toujours rien alors hésitant comme un adolescent je lui touche l’épaule insistant.


« Je t’avais entendue la première fois tu sais, pas besoin de faire tout ce vacarme. » Sa voix est nasillarde. As-t-elle pleuré?


« Pourquoi n’as tu pas répondu? » Je lui demande irrité.


Calmement elle me réponds, «parce que maintenant tu veux bien me parler? »


Ok j’avoue avoir été brusque, comment lui dire que je ne sais pas comment justifié le baiser que je lui ai donné. Je choisis de me défiler, « ton frère et Yaya étaient là? »


Elle se met face au plafond sans manifesté une trop grande surprise, «il a appelé pour essayer de nous prévenir. »


C’est à mon tour d’être surpris, « tu avais l’intention de m’en parler? » J’ai parlé d’une voix basse mais je suis furieux et nerveux, je passe ma main sur ma tête avant de me servir des deux comme oreillers.


« Je suppose que quand tu allais me parler du pourquoi les hommes de Bafana m’ont littéralement séquestrée aujourd’hui et ce que tu as fait pour décanté la situation j’allais le faire. »


« MERDE. » Le silence se prolonge entre nous sans qu’elle ne relève le fait que je viens de juré. Après toutes ces années à travailler avec elle, je sais qu’elle ne me diras rien, elle va se muré dans le silence le plus total si elle estime, que c’est nécessaire même au péril de la mission.


« Les hommes ont débarqués quand j’était avec Bintou on s’occupaient des enfants.» Encore une fois elle me surprend totalement pendant les quinze minutes qui suivent elle me raconte sa journée, le coup de fil de son frère. Elle me donne les faits sans aucune trace d’émotions, mais quelque chose dans la manière dont elle reste immobile, respire et même parle me pousse à me tourner vers elle pour mieux l’observer. Tout en elle cris mais de quoi? Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus alors je l’observe plus, avec la faible lumière c’est un peu difficile de distinguer les contours de son visage mais pas impossible. Á mon tour je lui raconte la mienne, le silence s’installe encore entre nous sauf que cette fois-ci il est plus pesant que le dernier. 


« Je suis désolé. » Ça m’as échappé, je ne la sens plus respirer mais elle ne dit toujours rien alors je continue,« je me suis comporté comme un idiot.» Elle soupire « Samia? »


Elle hésite « pourquoi m’avoir embrassé? »


« C’est vraiment la première chose qui t’intéresse? »


« … » Silence.


Dans un souffle je réponds bas, «Parce que j’en avais envie. »


« Ok. »


‘Idiot’. Elle n’a pas l’air de vouloir me facilité les choses ou même de vouloir quelque chose venant de moi. « Samia.» Je murmure, me rapproche d’elle. Je ne sais pas vraiment ce que je fais, je ne sais même pas comment commencer à l’expliquer si quiconque me le demandais. Plus prés, j’arrive à distinguer ses mains croisées, posées sur son ventre, son torse qui se soulève rapidement au rythme de sa respiration, ses lèvres qui tremblent, la larme qui coule sur sa joue. Son silence se transforme bientôt en sanglot alors sans plus réfléchir je la prends dans mes bras, et elle s’y blottie et sanglote plus. Je ne fais rien de plus que la tenir, le coeur lourd me sentant comme un misérable d’être celui à l’avoir mis dans cet état.


‘’Samia’’


Je ne sais pas exactement combien de temps il me laisse pleurée, ni pourquoi il me tient dans ces bras mais il le fait et me montre assez de respect. Je renifle, «je suis désolée. » 


J’essaie de m’éloigner mais il me tient fermement, soupire lourdement avant de lache « et si on faisait une trêve? »


« Un trêve? »


« Oui, tu sais un cesse le feu le temps de la mission. Je sais que tu ne m’aime pas beaucoup mais moi je… » Il peine sur les derniers mots.


« Ne te force pas, tu n’as pas besoin d’arrondir les angles avec moi. Je ne suis pas ton type. Ok pour la trêve je saurais être professionnel ne t’inquiète pas. »


Il soupire encore plus, se lève et moi avec dans le mouvement. La lumière bien que très basse me permet de voir clairement son visage, toujours sans me quitté du regard il prend ma main, «je suppose que vu que tu es ma femme c’est quelque chose que j’ai le droit de faire. »


Je le regarde perdue « … »


Mon souffle se bloque quand je me rend compte de l’endroit ou il a dirigé ma main. « Tu me rend complètement dingue avec ton sale caractère, ta façon complètement dingue de te mettre dans les situations les plus improbable ce qui résulte toujours par toi avec les mains d’un pervers te tripotant. »


Je le regarde toujours le souffle coupé, le coeur battant par ce qui palpite sous mes doigt. « … »


« Je n’arrive pas à croire qu’avec ton expérience des hommes tu ai pu me croire quand je t’ai dis que tu m’était indifférente? »


Je m’arrache à lui, me retrouve dos au mur avant de lancé avec colère « QUEL EXPERIENCE? »


« Celle qui fait que tu te glisse parfaitement dans le rôle de fille facile en mission. Celle avec qui te permet d’allez en boite de nuit et de te trémousser sur des inconnus comme une moins que rien. » il reprend ma main et cette fois-ci sans ménagement la repose sur la partie la plus viril de son anatomie, qui semble avoir encore grossit entre temps avant rajouté. «Celle qui me rendre fou de désir pour toi est l’un de te passe temps favoris. » 


Il est maintenant à quelque centimètre de moi, en essayant de fuir sa proximité je me suis mise à genoux sur le lit, dos au mur « … »


« Tu veux vraiment me dire que tu ne sais pas que depuis la première fois que je t’ai vu, même si tu m’était interdite j’ai voulu te possédé? Etre celui qui t’initierai au plaisir de la chair? Être ton homme? »


Sa respiration tout comme la mienne est très saccadée, sa voix est basse, profonde et sexy. Elle agit sur moi comme un puissant aphrodisiaque. « Je. Je. Je. »


Je sens son souffle brulant sur ma joue, mon cou « tu veux quoi Samia? Demande qui sait, je pourrais peut-être outrepassé le fait qu’il y’a eu d’autre avant moi et te le donné. »


Je devrais me sentir insulté. Non je me sens insulté. J’ai envie de criée aussi que tout ça, tout ce qu’il a pu voir jusqu’a maintenant même cette nuit là c’était juste un masque. Que si ce qui ce passait entre nous allait plus loin il serait le premier. J’ai envie de lui dire que jamais je n’ai embrassée quelqu’un si ce n’était pour le travail. Que jamais je n’ai eu envie de quelqu’un si ce n’est lui mais j’ai la gorge trop nouée pour parlé. Alors il se rapproche encore de moi, presse ma main sur son sexe et me lèche l’oreille. Toute parcelle de logique me déserté et tout ce à quoi j’aspire c’est plus. Plus de lui.


« Demande le moi Samia. » 


« Je. Veux. Plus. »


Je n’ai même pas finis ma phrase qu’il délaisse ma main sur lui, me plaque contre le mur et dévore mon cou. D’abord de petits baisers d’une douceur absolue il remonte lentement vers ma joue, mes yeux, l’arrêt de mon nez, les coins de ma bouche et quand finalement il pose la sienne sur la mienne. Ma main d’abord inerte se referme sur lui et lui arrache un gémissement sourd contre moi, mais il ne me lâche pas pour autant. Sa bouche fouille la mienne sans merci, ne me laissant d’autre choix que de subir son assaut. 


Il m’allonge sur le lit, « ne bouge pas,» il me déshabille lentement. Chaque mouvement est ponctué de baisers, de caresses je me sens complètement submergé par tout ce qu’il éveille en moi. Je voudrais le touché mais à chaque fois que je fais un geste pour, il me rappelle à l’ordre, il finit par menacé de tout arrêté si je ne me tiens pas tranquille. Ce qui a de l’effet tout de suite, j’ai beau ne plus être cohérente mon cerveau lui avec la dose d’endorphine qu’il reçoit se charge de faire obéir mon corps. 


Même avec tout l’imagination du monde, rien n’aurais pu me préparée à ce déluge de sensations. Quand je crois finalement que rien ne peu être mieux que les mains de Majid sur mon corps. Il écarte mes cuisses et sa bouche entre en contact avec mon sexe, je n’ai pas le temps de protesté qu’il me happe entièrement, suce, lape. Je dois mettre ma main sur ma bouche pour étouffer mon cri quand sa langue s’introduit en moi et que je perd pied. Il est obligé de s’allongé sur moi pour contenir mon orgasme, sa bouche reprend le relai de ma main et peu à peu je reviens à moi. 


C’est d’un air timide que je me colle à lui sachant pertinemment que ce n’est pas finit du moins pas complètement tant qu’il n’aura pas lui aussi pris son plaisir. 


Il me serre dans ses bras, tire la grosse couette, sur nous avant de murmure « Dors maintenant. »


La rigidité de mon corps a du attiré son attention car il précise, «il sera bientôt l’heure de se lever et il est absolument hors de question que je te prenne à la va vite.» Il marque une pause, « quand je te ferai mienne Samia, je prendrais tout mon temps, pour que jamais plus tu ne doute de mon désir pour toi, j’effacerai de ta mémoire tous les autres. Maintenant dors demain vas encore être une longue journée. »


Je soupire soulagé qu’il ne me rejette pas une fois de plus, heureuse d’être nue dans ces bras, « Salam Majid. »


« Salam Samia. » 


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L'appel du sang!