Chapitre 12: Préambule.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 12: Préambule. 


‘’Samia’’


J’ai envie de courir me jeté dans ses bras à l’instant où je l’aperçois bouloir en main. Pas seulement à cause de sa beauté mais surtout parce que j’était inquiète qu’il lui soit arrivé quelque chose. Mais il l’a l’air idem sans aucune ecchymose. Ce qui veut dire que Raoul n’as pas menti quand il m’a affirmé que ce n’était qu’un test de routine. Faut avoué que quand le mari de Bintou m’a parlé de taupe j’ai eu très peur que Majid et moi soyons été démasqués aussi tôt. J’ai eu peur pour lui, pour tous les non-dits, les quiproquos entre nous, j’ai eu peur pour nous.


Je continue d’avancé doucement n’écoutant maintenant que d’une oreille, les différents commentaires des autres femmes sur l’absence de sermon aujourd’hui. Tout en le buvant des yeux. Bintou est une femme tellement menue que j’ai crue à tort qu’elle n’avait pas plus de seize ans. Mais elle approche la vingtaine et est enceinte de presque six mois. Ce qui en soit est complètement hallucinant parce que comme je l’ai dit elle a le corps d’une adolescente chétive. Elle attire mon attention en posant sa main sur mon épaule, je le lui accorde « tu peux y aller, j’apporterais votre dîner. »


Je lui murmure un merci reconnaissant, et me hâte vers Majid avec un petit sourire. Une fois à sa hauteur, ma voix est trop enrouée pour dire quoi que ce soit. Il est le premier à briser le silence, « salam. »


J’inspire, expire, mes épaules se voutent, je suis prise d’une crise de rires mais suffoque à la place. Mes yeux se remplissent de larmes et je respire avec peine, j’ouvre la bouche pour parler mais rien. Je lis l’inquiétude partout sur son visage mais n’arrive pas à faire réagir mon corps, je sais que je ne peux pas pleurer ici. Pas avec tout ce monde qui nous observe même s’ils le font discrètement, je le sens plus que je ne le vois s’avancé vers moi, ses lèvres bougent mais mon coeur pompe tellement vite que mes oreilles bourdonnent alors je ne l’entends pas. Je le sens s’approcher, le vois levé vers moi sa main, baissé le regard à l’endroit où il vas me touché, et ça demande tout mon énergie pour ne pas sursauté quand finalement il le fait. Je le sens m’entrainé avec lui à l’intérieur mais rien ne me semble familier tellement j’essaie de me maitriser.


« Samia. Samia. Samia.» L’inquiétude dans sa voix m’effraie mais je ne réagi toujours pas, j’essaie mais n’y arrive pas. Alors il m’attire à lui, me serre dans ses bras et nous restons comme ça un moment sans que je ne réagisse vraiment. 


Il me faut quelques minutes avant de lui rendre son étreinte, à l’instant où mes bras le touche mon cerveau commence à comprendre qu’il est bien là. Mon touché sur lui est d’abord léger ensuite, il se fait plus pressant, je le respire profondément, mes mains courent sur lui, avec hâte. «Tu es là. Tu vas bien? Réponds moi.» Je parle vite, mes larmes coulent maintenant sur mon visage librement sans que je ne me gêne à les essuyer, « Majid.» Son nom est presqu’un cri venu du plus profond de moi que je reconnais à peine comme étant de moi.


« Samia je vais bien.» Ses mots me parviennent comme venant de très loin, « je vais bien. » Silence. « Regarde moi. » Quand je peine à le faire, je le vois hésité avant de finalement écrasé sa bouche sur la mienne, ce baiser est brutal, rempli d’impatience à peine contenu et de fougueux. Et moi je suis comme une plante déshydraté qu’on a pas arrosé depuis des lustres, je le bois sans retenue. Bientôt nos respirations est la seule chose qu’on entend dans la pièce, nous sommes interrompue pas un ‘’Subn’an Allah’’. Lui comme moi avons juste le temps de voir le tissu qui nous sert de rideau s’abaissé sur le visage choqué de Bintou. 


Il se racle la gorge « je vais aller faire mes prières. Ok? » Il n’attend pas une réponse de ma part avant de sortir, je l’entend salué Bintou avant de s’éloigner d’un pas rapide.


« Désolée, »balbutie Bintou rouge de confusion qui se tient sur le pas de la porte avec un panier à côté d’elle. « Je ne voulais pas dérangé mais j’ai crue qu’il était déjà parti à la mosquée. désolée. »


Encore un peu hébété par les événements j’essuie mes mains devenues moites, avant de lui répondre, « ce n’est pas grave, entre s’il te plait. » Elle n’est pas restée très longtemps et est repartie chez en s’excusant encore de son intrusion. Pendant la demi-heure suivante, j’ai pris une douche, préparé le sien, installé à dîner et attendu qu’il rentre.


‘’Bafana’’


Ma deuxième épouse m’attend dans la chambre pour la nuit mais je suis encore dans mon bureau à revoir les documents récupéré par le nouveau. J’avoue que j’ai toujours quelque doutes sur lui mais je réserve mon opinion, tout comme avec Nenni quelque chose cloche sans que je n’arrive à mettre le doigt dessus. Avec ceci je vais enfin avoir le pouvoir nécessaire pour démasqué celui dont je porte le nom.


Au début quand je me suis rebellé et pris les armes contre les politiques que je trouvais injuste. Que je trouve encore injuste même aujourd’hui, jamais je n’ai cru que je me retrouverai assis à cette place. Je ne pourrais même pas expliqué clairement comment je me suis retrouvé là en premier lieu, ça toujours été Nenni et moi au début. Il était celui qui me transmettais les ordres venant d’en haut, parfois sur le qui-vive ce qui à diriger mes soupçons droit sur lui comme étant la personne en charge. Très vite je eu la preuve que non mais le sentiment de doute n’a pas disparu, je détache la clé sur mon cou, vas jusqu’a la porte pour m’assurer qu’elle est fermé avant de revenir sur mes pas.

Je m’assois sur la chaise que j’ai laissé il y’a quelques secondes, ouvre l’armoire à a gauche, introduis la clé tape le code et sort un téléphone satellite qui ne me sert que pour les cas comme celui-ci. Il est crypté, biométrique et complètement indétectable, lance l’appel et pianote le bureau en attendant la liaison.


Voix féminine « mot de passe? »


« Alpha 4790 direction plein sud. »


« Une seconde, je vous met en communication. »


« Dahoma. »


« Ife. » C’est toute la salutation dont on a besoin.


« L’info que tu m’a donné a été fructueuse. On lance la prochaine étape. »


« OK. je te rappelle sur un canal plus sécurisé.»  Le reste de la conversation se perd en murmure et dure plus d’une heure.


‘’Samia’’


Le dîner se passe en silence, il veut m’aider à débarrasser mais je refuse et l’envoi prendre sa douche. Je suis déjà couché quand il reviens, la lumière de la lampe que j’ai baissée me permet de l’épié à mon aise pendant qu’il s’apprête à enfiler son pyjama. Contrairement à ce qu’il peux pensé je n’ai jamais été dans une situation telle que celle-ci, où je dois partagé une telle intimité avec un homme. Je ferme rapidement les yeux quand il tourne la tête vers moi sans plus bouger en retenant mon souffle, il reste à m’observé quelques secondes avant de se retourner. Il ne porte qu’une minuscule serviette autour de la taille, laissant ses jambes nus, elles sont puissante, légèrement arquées . Mon regard remonte sur son dos, ses épaules, quand un léger bruit attire mon attention.


Il vient de défaire sa serviette et de la jeté négligemment sur une chaise, je couvre rapidement ma bouche avec ma main pour étouffement le gémissement que j’émet. « Si tu ne respire pas plus, on vas avoir un problème.» Quoi? C’est à moi qu’il parle? « Samia s’il te plait arête de faire semblant, j’ai presque finis » il joint le geste à la parole enfile son pantalon ensuite un t-shirt avant de se retourné vers moi.


J’ai toujours la main sur ma bouche et le regarde de manière ahurie, « … »


L’interrogation doit se lire sur mon visage car il répond à ma question silencieuse « oui j’ai su que tu ne dormais pas à la minute où je suis entré. »


Je bondis presque, me met en position assise et d’un geste je parle « et pourquoi tu as continué à te … Te… » Je soupire lourdement et ma  main s’abaisse découragée.


Il me regarde complètement insensible à mon inconfort, « tu veux qu’on en parle? »


Je me contente de l’observé sans rien dire, à vrai dire je ne comprends pas son attitude. J’ai envie de lui demandé par quoi on commence: ma garde avec les hommes de Bafana, sa disparition durant des heures, le baiser ou sa froideur en ce moment. Oh! Je sais peut-être le fait que lui et moi on vas passé notre première nuit en tant que mari et femme dans un camp ennemi, mais je ne dis rien.


« Ok. » il prend la lampe, baisse la mèche et la suspend au dessus de nous. Se couche ensuite à côté de moi avant de me souhaité bonne nuit.


Son attitude est tellement choquante que je ne sais pas quoi dire, alors je me rallonge à côté de lui en silence en espérant que ce soit déjà le matin.


L'appel du sang!