Chapitre 13 : L’aveu

Ecrit par Les stories d'une K-mer

**Mya**

Moi (par message) : Tu peux revenir s’il te plait ? J’ai besoin de parler.

J’ai posé mon téléphone près de moi en fondant en larmes, snif ! Je ne comprends pas le message de Strid. Adrien ? Je ne me souviens même plus c’est lequel. (Tenant ma tête entre les mains) Qu’est ce que j’ai foutu de ma vie ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Snif ? Astrid ? Tout le monde, mais pas elle, pas elle (éclatant en sanglot) pas elle Seigneur. Pas elle. Je n’ai plus personne, personne, elle est la seule, la seule à m’avoir soutenue, écoutée. Même si on n’était pas d’accord, au moins elle respecte mas choix, sans juger, snif ! Pas Astrid Seigneur, pas elle ? Adrien ? Je ne m’en souviens même plus, peut-être j’étais bourrée, snif (me donnant une tape dans le front) MAKA Qu’est ce que tu as fait de ta vie ?

Je suis restée à me morfondre au pied de ma porte. Toutes les images de ma vie me défilaient sous les yeux. Je n’en étais pas fière, et ce sentiment de honte m’envahissait. J’étouffais, mon propre air me semble d’un coup toxique. J’ai essayé de me lever en allant de mettre sur le fauteuil, en laissant la porte entre ouverte.

[Bruit de la porte]

Je n’ai pas pu m’empêcher de craquer une nouvelle fois en le voyant arriver

Nolan (se précipitant vers mois) : Mya ? (Me touchant le visage) Qu’est ce qu’il ya ? (L’air inquiet) Qu’est ce qui se passe

Moi (bouche pâteuse) : Je vais MA-A-A-Al, j-j-e vais Ma-a-aaaal !

Nolan (essayant de me redresser) : Parles moi, dis-moi ce qui ne va pas

Moi (cachant mon visage) : rien ne va, rien (secouant la tête) rien ne va Nolan, je n’en peux plus (fondant en larmes) Je n’en peux plus, C’est trop dur

Nolan (prenant place près de moi) : Vas-y, (me prenant dans ses bras) Pleure si ça peut t’aider (me caressant le dos) Vide toi bébé !

Nous sommes restés dans cette position une bonne dizaine de minutes. J’ai pleuré, pour chaque souvenir que me revenait. Je ne sais pas si j’en parle ou non avec Nolan. Déjà je ne sais pas si je fais bien de lui ouvrir à nouveaux les portes de ma vie. Snif. Mais là, je n’ai pas d’autre choix, j’ai beaucoup trop enfoui les choses en moi j’ai besoin qu’elles sortent, j’ai besoin d’en parler de partager mon ressenti, snif ! j’en ai besoin. Et la seule personne, (craquant) Et la seule personne avec qui je me sentais libre, snif !

Nolan (se détachant) : ça va ? (Me fixant) Tu peux parler ?

Moi : oui de la tête (m’ajustant) je vais essayer, snif ! (Essuyant mes larmes)

Nolan (doux) : Je t’écoute

Moi (bouche pâteuse) : Je n’ai pas toujours été comme ça Nolan, Avant j’étais une bonne fille. Je ne rendais peut-être pas compte mais là j’étais prête, du moins je suis prête à avancer. Mais, snif, Pas sans Astrid, tu vois, snif, elle est mon repère. Je savais qu’elle était là quoi qu’il arriverait, elle l’a prouvé plus d’une fois. Mais là , Snif, (furieuse) Je crois que mes  bêtises ont eues raison de moi

Nolan (Perdu) : Tu me parles de quoi Mya ? Je ne suis pas sûr de capter, et l’histoire avec Astrid ? je ne saisis pas bien

Moi (emportée) : c’est de ta faute tout ça Nolan (criant) Je te demandais juste d’être là, de ne m’aimer rien d’autre. Non il a fallu que tu te foutes de moi, il a fallu que tu sois cet élément déclencheur, (criant c’est de ta faute)

Nolan (se redressant) : Mya ! (M’attrapant et parlant avec douceur) Il se passe quoi ?

Moi (presqu’en colère) : Il se passe que j’ai couché avec le mec de l’amie qui compte le plus pour moi, et que maintenant elle est en rogne. Il se passe que je me suis tapée la moitié de la ville parce que (appuyant) TU m’as brisé le cœur ! Il se passe Nolan que j’ai foutu ma vie en l’air. Il se passe que (écalant en sanglot)

Nolan :

Moi (reprenant mes esprits) : Je ne savais pas, tu vois, je ne me souviens même plus avoir couché avec lui (soufflant). Comment c’est arrivé ? Je ne sais pas. Je lui aurais dit si je m’en souvenais.

J’ai marqué une pause, une longue pause à regarder dans le vide. Nolan me fixait sans comprendre de quoi je parlais. Snif. Je ne sais même pas par où commencer.

Moi (le fixant) : Tout a commencé après notre rupture. Tu m’as vraiment blessée, j’étais au plus mal Nolan. J’ai essayé de passer outre, mais c’était bien trop difficile. Tu vois, avec toi j’avais retrouvé cette figure paternelle que je n’avais jamais eue. Notre rupture m’a fait perdre toute confiance en moi , toute estime de ma personne. Je me suis alors alliée à l’argent que j’avais, et ai décidé de faire payer à tous les mecs que je rencontrais, ce que TU m’as fait. J les utilisais, uniquement pour le sexe, sans sentiments, du sexe et rien d’autre ? Qu’ils s’attachent ou pas ne m’engageaient en rien. Je voulais juste leur rendre ce que Tu m’as fait. (Pause), Astrid était au courant de tout ça, elle a même essayé de me faire changer de vie. Mais à chaque fois qu’elle me présentait un nouveau garçon, je le b*isais, et puis basta. Et même jusque-là, elle était toujours là, m’écoutais quand je lui parlais de mes escapades. (Pause)

Nolan :

Moi (poursuivant) : Fred Henri, Théophane, Franck, Bastien, jérémie, Antoine, jules, Michel, (pause), Environ 45, ou plus. C’est le nombre d’hommes que je me suis tapé. Parmi eux, Gary, le copain d’Anaïs, et Adrien celui d’Astrid. (Pause) Mais tout ça s’est passé avant qu’ils ne soient ensemble. Bien avant. (Soufflant). (Fixant Nolan) J’ai gâché ma vie, j’ai perdu ma merveilleuse, et seule amie que j’avais, snif

Nolan (dépassé) :

**Nolan**

Je ne savais pas si j’allais rire, pleurer, m’enfuir, ou resté là à l’écouter citer le nom de tous les garçons avec qui elle a couché après moi. Je ne sais pas si c’est un sentiment de dégoût ou de jalousie qui m’anime. Je n’en sais rien. Je suis restée figé, à l’écouter se morfondre. Etait -elle la seule à avoir eu un chagrin d’amour ? était-elle LA SEULE RICHE à avoir un chagrin ? Comment ? pourquoi est-elle arrivé à ça ? Et l’estime pour sa personne ? J’étais bluffer par sa stupidité, vraiment bluffé

Mya (me regardant) : voilà mon histoire Noaln, Voilà mon vria visage, libre à toi de décider de rester ou de partir. (Pause) Je sais bien que ce n’est pas une chose facile à digérer, mais je ne vais pas t’obliger à porter avec moi mes erreurs

Moi :

Mya (se levant) : J’ai été stupide je sais, de penser qu’avec l’argent je pouvais me permettre de faire ce que je voulais. Mais (rire nerveux) Regarde-moi, un compte bien fourré, un peu comme mon V*gin de toutes les b*tes (pause) à 26 ans j’en suis où ? Nulle part. Pas de diplôme, pas d’homme, pas d’amie, rien. Même ma famille (pause) Je vis dans le néant

Moi (me levant) : ne di spas ça (m’approchant d’elle) Je suis là moi (passant ma main dans ses cheveux) Je suis là Mya

Mya (se dégageant) Pour combien de temps Nolan ? Pour combien de temps (s’en allant)

Je suis resté pointé là sans bouger. J’étais dépourvu de tout pourvoir de persuasion. J’étais à deux doigt de lui dire la vérité sur moi. A deux doigts de lui révéler mon parcours scolaire avorté, à deux doigts de lui annoncer pour le plan de Solange, celle-là même  a disparu. A deux doigts de m’ouvrir, non pas amour, mais par bonne fois, parce que oui, je tentais le tout pour le tout. Et du peu que je connaisse, ou connaissais Mya, elle m’aurait quand même donné une chance. Mais là, je ne sais pas trop quoi penser, même pour un plan cul (levant les yeux) 45 hommes ? wow ! wow ! 45 ! Elle vient de détruire la moindre estime que j’avais pour elle.

Mya (revenant) : Tu veux que je te serve quelque chose à boire ?

Moi (balbutiant) : euh Non merci, ça ira ! (Regardant mon téléphone puis le remettant dans ma poche) Mya, euh

Mya (l’air triste) : Tu t’en vas c’est ça ?

Moi (me rapprochant) : Je reviens dès que possible. Je dois faire une commission pour ma daronne

Mya (forçant un sourire) : Ok ! Merci d’avoir rappliquer aussi rapidement, ça m’a fait du bien de parler

Moi (répondant à son sourire) : Le plaisir est mien ma chérie (lui faisant un bisou) N’hésite pas à Heum, on s’écrit (lui faisant un autre bisou) à toute

J’ai foncé direct ! Bien sûr que l’excuse de la commission était une échappatoire. Je n’ai jamais su gérer les situations compliquées. Quand elles deviennent trop gênantes, je préfère prendre la fuite. Vous vous étonnés que je n’ai pas fini mes études ? (Rire).

Je suis allé marcher, je fixer les idées, me poser les bonnes questions. Qu’est ce que je veux vraiment de Mya ? Une relation ? l’amour ? l’argent ? Qu’est-ce que j’attends d’elle ? Oui je suis triste pour ce qu’elle a vécu ou vit, mais euh, à chacun ses difficultés. De dire que j’en suis coupable, c’est un peu osé non ? Mais bon, je n’en ai pas fait cas, vu son état, je comprends aussi que ça peut être l’effet de choc. Non mais ! 45 hommes ? 45 ? (Tapant les mais) Son compteur n’est mem plus élevé, là son disjoncteur a carrément sauté.

Vous m’imaginez présenter ce genre de fille à ma mère ? Vous m’imaginer la présenter à ma petite sœur ? à mes amis ? (RIRE) Qu’est ce qui me dis qu’ils n’y seront pas passés eux aussi ? (Rire), Non !!!! C’est clair qu’une relation avec elle, ça ne le fait pas. (Me grattant la tête) pas du tout. J’aurais bien aimé, essayé à nouveau, mais là (secouant la tête) c’est mort.

Je me suis rendu chez un pote. C’est l’un de ceux qui m’a donné un coup de main pour tracer les mouvements bancaires de Mya ;

Moi (lui faisant une accolade) : Yo !

Rony (derrière son pc) : Yo !

Moi (prenant place) : toujours devant l’écran ?

Rony (les yeux sur l’écran) : C’est mon gagne-pain

Moi : c’est ça même

J’ai sorti mon téléphone, en le manipulant le temps qu’il finisse ce qu’il faisait. Rony c’est un brouteur (rire), il m’a déjà invité plusieurs fois à rejoindre son troupeau, j’ai toujours trouvé une issue de refus. Mais là, je viens le voir. C’est chaud chez moi, il me faut trouver un moyen de libérer le nid familial et de me prendre en main.

Rony (levant enfin les yeux) : papa, ça dose ?

Moi (levant les yeux) : pas trop

Rony (l’air de rien) : tu es près à rejoindre le groupe ?

Moi (sourire) : si non pourquoi je serais là ?

Rony (amusé) : ça tombe même bien, on travaille actu sur un way là, et on a besoin de quelqu’un

Moi : gars tu sais que je ne know rien, donc il faut m’apprendre un peu.

Rony (amusé) : t’inquiète on commencera par les basiques, tu auras juste à faire quelques clics ; Vient voir (m’exécutant) ? Dans un premier temps (me montrant l’écran), Tu vas juste envoyer les lien virussé aux gens, là on a une base de données avec pas mal d’adresse, tu te chargeras juste d’envoyer les liens et de jouer un peu avec l’interface qui va s’afficher chez eux.

Moi (le regardant) : jouer comment ?

Rony : t’inquiète, deux ou trois heures de teaching et tu seras opérationnel. (Se levant) pour le moment je dois sortir,

Moi : ah ! suis venu à la bonne heure alors 

Rony : ouais, ouais, comme d’habitude ! (rire).

On a tous les deux quitté son appartement, en prenant rendez-vous pour mes heures d’apprentissage. C’est un truc assez rapide et qui donne des sous. Sauf que quand tu te fais chopper, c’est compliqué. C’est d’ailleurs pour cetet raison que je n’ai jamais voulu es rejoindre. J’ai toujours préféré être un gigolo, au moins là, la pire des choses qui peux t’arriver c’est la rupture (rire).

Sur le chemin du retour j’ai texté Mya ? uniquement par courtoisie. J’ai perdu toit intérêt à lui parler, et (pause) seul son argent me donne encore le courage de lui adresser la parole, qui sait ; peut-être je reprendrais le plan de Solange (rire).

**Mya**

J’ai ruminé dans mon coin toute la semaine. J’ai fait mon deuil, vider mon sac, pleurer toutes les larmes de mon corps, au point de me sentir complètement anhydre. Vendredi j’ai démarré ma voiture, et à 17h je me garais dans la résidence d’Astrid. Je l’ai attendu, jusqu’à ce qu’lle se pointe. Je suis descendue du véhicule en courant derrière elle.

Moi : Astrid !

Astrid (m’ignorant) :

J’ai marché un peu plus rapidement en me plaçant devant elle.

Moi (soufflant) : Astrid s’il te plait écoute moi (inspirant profondément) Je suis désolée, vraiment, je suis désolée qu’à cause de moi ton couple soit sous tension. Ça n’a jamais été mon intention, (pause). Déjà que je ne me souviens même plus de lui, du moins plus avoir (pause). Je te le jure sur ce que j’ai de plus chère, que si je me doutais un seul instant (levant l’index), un seul instant d’une quelconque aventure avec lui, je te l’aurai dit ; dès le moment, où je l’ai vu. Je te le jure, Astrid, sur ce que j’ai de plus chère

Astrid (me fixant) : Et qu’est ce que tu as de chère Mya, dit moi. (S’énervant) qu’est-ce que tu as de chère ? Tout ce qui compte c’est toi, toi et encore toi. Tu n’en as rien a foutre des autres, rien du tout (pause) 

Moi (triste) : Ce n’est pas vrai Astrid. TU comptes pour moi (baissant les yeux) Bien plus que tu ne l’imagines. (Soufflant) Je n’ai personne d’autre Astrid (la regardant) Tu le sais. Si toi aussi tu t’y mets, je ne sais pas où j’en serais, S’il te plait Strid (larmes qui coulent) S’il te plait

Astrid (soufflant) : C’est bien ce que je disais, il s’agit de TOI. Du fait que TU ailles mal, du fait que TU n’ais personne. Et moi Mya ? Et moi ? m’as-tu ne c’est ce demandé comment ça allait avec Adrien ? As-tu cherché à savoir si oui ou non on avait pu arranger les choses ? As-tu pris de mes nouvelles Mya ? NON ! NON. TU es là devant moi parce que Tu vas mal. Et moi ? ET MOI ?

Moi (soutenant son regard): Je suis là parce que je t’ai blessé Astrid, je suis là pour te demander pardon

Astrid (souriant nerveusement) : Tu es là pour soulager ta conscience Mya. (Marquant une pause) toi et moi on se connait.

Moi (fondant en larmes) : Je suis désolée Astrid, (regard de chien battu) Je suis désolée. Je m’en veux, tellement (reniflant) Je suis désolée mon bébé (balbutiant) pardonne moi s’il te plait, s’il te plait.

Elle a soufflé longuement avant de me prendre dans ses bras, j’ai pleuré un bon coup, et elle avec. Nous avons rejoint son appartement, où elle m’a servi un verre d’eau, sans trop ‘adresser la parole. Recoquillée sur moi-même, je n’arrivais même pas à la regarde dans les yeux. Elle a fait plusieurs allées et venues dans la pièce, puis a pris place sur une chaise la chaise, en face du lit au j’étais.

Astrid (ton dur) : Tu dois changer de vie Mya. Changer d’espace, tout changer. Quitte Paris, fait toi oublier. Peu importe mais disparait un bon moment ! Je ne sais va vas au pays, renoue avec ta famille maternelle, (soufflant) reprends toi

Moi (petite voix) : j’y travaille tu sais ? J’y travaille, j’ai commencé à regarder les formations à distance, j’apprends l’anglais je te l’ai dit, (pause) Pour ma famille maternelle c’est un peu plus compliqué, depuis que maman est décédé

Astrid (me stoppant) : Je sais ça. Tu ne trouves pas que c’est le moment ? (Ton dur) Tu as les sous Mya, quitte la France, va au Canada, en chine même si tu veux, payes toi de vrai étude, vie une vie digne (pause) Je t’en veux, c’est vrai, mais je te connais aussi. Tu mérites mieux que ce que je te vois faire, je te l’ai toujours répété. Tu n’as que 26 ans, tu peux tout recommencer. (Me fixant) La seule façon pour moi de tourner la page sur tout ça, c’est de te voir changer Mya. C’est LA SEULE façon !

Moi (petite voix) : Merci Astrid (larmes qui coulent) Je le ferais cette fois, promis !

Astrid : ne me promets rien à moi Mya, fais-le pour toi, pour ta mère qui doit être entre de se retourner dans sa tombe à cause de ton genre de vie. Fais le d’abord pour toi Mya, D’abord pour toi !

Moi (pleurant) : J’ai compris, (pause) Et comment ça se passe avec Adrien ?

Astrid (détournant le regard) : Je n’en sais rien ! je n’arrive pas à me défaire de l’image de vous vous deux (pause). Ça m’affecte tout ça ! je ne sais pas si je peux passer outre

Moi (la fixant) : Astrid, il tien à toi, ça se voit. Je donnerais tout pour avoir un gars qui me regard tel qu’il le fait avec toi. (Pause) Je comprends aussi qu’il ait essayé de t’éloigner de moi (pause) Je comprends, déjà tu m’avais prévenu. (Posant ma main sur la sienne) ne t’accroche pas sur ce détail Astrid ! Donne lui l’occasion de te montrer que (pause) que j’étais une simple erreur de jeunesse (serrant sa main) Ne laisse pas mes faux pas détruire ton Bonheur STRID

Astrid (pleurant) :

Moi (lui faisant un câlin) : ça ira mon bébé (la fixant) ma petite grande sœur (sourire)

Elle a répondu à mon sourire, e nous nous sommes fait un câlin. Ce genre d’étreinte que peuvent avoir deux sœurs (sourire).

Astrid : Il y a encore quelque chose que je dois savoir ?

Moi (souriant) : Je eux te raconter toute l’histoire si tu veux, même si tu la connais déjà. (Pause) J’ai parlé avec Nolan, je lui ai dit (pause) pour tout ce qui s’est passé après lui. (Triste) Je crois qu’il a pris la fuite

Astrid : Mya ! (durciçant le ton) Mya laisse tomber ce garçon. Laisse-le partir ! (Soufflant) Tu vois, c’est de ça dont je te parle, laisse tout, TOUT Mya. Repars de zéro, laisse TOUT ! Nolan y compris. Change de numéro, change d’adresse, change tout !

Moi (triste) :

Astrid (voix douce) : Je suis là Mya !

Moi (pleurant à nouveau) : Merci mon bébé.

Une autre étreinte, une caresse dans le dos. C’est tout ce dont j’avais besoin, d’une oreille amicale, d’un regard sans jugement, de chaleur familiale. (Soupirant d’aise).

Partie pour un aller et retour, j’y ai finalement passé le week-end, entre conseil et recherche de potentielles formations à l’étranger, Astrid et moi avons remis les compteurs à Zéro. On s’est même fait un face time avec Adrien (pause). Ça s’est plutôt bien passé, j’espère qu’ils passeront outre les effets de mon vagabondage.

Lundi alors que Astrid se rendais en cours, j’ai repris la route pour paris. Mercredi, j’étais dans l’avion pour Barcelone, où j’ai passé deux bonnes semaines, loin de tout. Entre lecture, apprentissage d’anglais, recherche de formations, et balade, j’ai vraiment créé le vide autour de moi. Seul Astrid était au courant de mes mouvement. C’est d’ailleurs le seul numéro actif de mon répertoire.

De retour sur Paris, j’ai pris des billets pour le Cameroun, finalement je vais y faire 5 semaines, question de renouer avec la famille de maman (soufflant). J’ai aussi libéré mon appartement, résiliée le contrat de ma ligne téléphonique, changer de banquier. J’ai posé mes pieds l’îles d’Oléron, un petit coin calme de la France ? Très peu connaisse cet endroit. (Inspirant profondément).

**Solange**

Depuis maintenant un mois que je suis chez Gilles, je ne manque de rien, je suis au petit soin. J’ai droit à tout ce que je veux, mais j’ai l’impression d’être en prison. J’ai essayé de partir après la scène, je ne sais pas si je dois la caractériser de viol (pause), non c’en n’était pas un, puisque j’ai joui, et (pause), je crois qu’en débit du fait que j’ai eu mal j’ai apprécié (soufflant). Mais ça je ne l’ai pas dit à Gilles, il n’est d’ailleurs pas très souvent là, toujours entre deux voyages, toujours des affaires à traiter. Ce soir, il revient de son voyage d’Afrique du Sud.

[Bruit en bas]

Je me suis redressée en manipulant mon téléphone. C’est devenu mon activité favorite. Je suis abonnée à toutes les pages Facebook. Je n’ai rien d’autre à faire, du moins pour l’instant. J’ai décidé de confronter Gilles, je veux avoir une occupation, et non pas être une bonne à rien. Je ne fou rien à la maison. Généralement quand je me réveille, le ménage est fait, la cuisine aussi. Un mois que je vis une vis de rêve, mais, c’est lassant. Bien que mon compte soit bien garni (sourire), du moins depuis que je suis ici, je veux avoir ne c’est que l’impression de faire quelque chose de mes dix doigts ;

[Porte qui s’ouvre]

Gilles (passant la tête) : Bonsoir Solange

Moi (sur mon téléphone) : Bonsoir !

Gilles (tjrs devant la porte) : Je ne suis pas seul

Moi (levant les yeux) :

Gilles : je suis revenu avec quelqu’un, et euh (regardant sa montre) on dine dans une trentaine de minute.

Moi (regardant à nouveau mon téléphone) : ok !

Je ne lui parle pas mal, non loin de là, je suis même gênée. L’idée d’avoir pris plaisir à sa séance de torture me trouble. J’ai peu être pleurée, crié, mais je suis toujours là. Où irai-je de toutes les façons ? Le laisser pour que Cassandra bondisse dessus ? Jamais. Mieux il m’attache même avant de ma faire ça, si en plus de me faire jouir il me donne l’argent, et pas petit argent, pour moi quoi ? Je supporte un peu, et quand je n’en pourrais plus je vais-je casser d’ici en douce (sourire), petite souffrance pour gros argent, (levant les épaules) tant qu’à faire.

Je suis descendu rejoindre Gilles et son hôte pour le diner. Je les ai trouvés attablé, et ils m’attendaient déjà.

Moi (prenant place) : Bonsoir !

Eux : Bonsoir

Gilles (me regardant) : Solange, je te présente Aymar, mon petit ami !

Le bonheur à tout pr...