CHAPITRE 13: LE CHOIX.
Ecrit par Benedictaaurellia
Edmund
Je
me détends sous les mains d’Ainara. Ses caresses sur ma tête ont pour effet de
m’apaiser et de me détendre. J’en ai bien besoin après cette journée
harassante. Bien que content des achats que nous avons pu effectuer, je suis
fatigué. Il faut dire aussi que je dors mal ces temps-ci donc, j’ai accumulé
assez de fatigue. Nous discutons de tout et de rien pendant un moment et je
finis par m’endormir.
Je
me retrouve dans un lieu complètement désert. Je regarde autour de moi mais, je
n’ai aucun repère. Juste du sable qui s’étend devant, derrière et à mes côtés à
perte de vue. Le soleil aussi est bien haut dans le ciel. Je me demande que
faire. Je n’ai que deux solutions. Soit je reste là, à cuire au soleil, soit je
me mets en marche et tente de trouver une oasis au milieu de ce désert. Je
finis par opter pour la seconde option. C’est mieux que de rester sur place. Je
me mets donc en marche. Au bout d’un moment qui me semble être une éternité,
j’aperçois un îlot. Je pousse un ouf de soulagement. Je commençais à être
fatigué. J’avance et vois en effet un petit point d’eau. Je me désaltère et
m’assois un moment. Je finis par m’assoupir.
Quand
je me réveille, autour de moi, le paysage a changé. Je me lève et scrute les
alentours. Point positif, je ne suis plus dans le désert.
Je
suis à un carrefour. D’un côté, je vois un chemin où brille la lumière et un
chemin complètement obscur. Encore une fois, deux solutions s’offrent à moi.
Continuer ou avancer. Encore une fois, je choisis d’avancer. Avancer signifie,
choisir un des chemins qui s’offrent à moi.
Je
ris intérieurement. Je ne suis pas bête. Pourquoi prendrai-je un chemin obscur
alors que je vois la lumière de l’autre côté. Je voulais prendre le chemin de
lumière mais quelque chose m’en empêche.
Je
sais que je suis en train de rêver mais ça me semble vraiment réel. La dernière
chose dont je me rappelle, c’est Ainara qui me massait la tête et les pieds
avec une huile. Avant que je m’endorme je me rappelle qu’elle m’a dit que je
verrai beaucoup de choses. Mais qu’il ne faut pas que je me fie aux apparences.
Elle me l’a répété plusieurs fois. Je me rappelle aussi de Paul qui m’a aussi
dit quelque chose de semblable.
Plutôt
que de choisir un des chemins, je m’assoie à même le sol au carrefour.
Parfois,
il faut prendre le temps de se poser avant d’agir, ne pas courir tête baissée
et se jeter dans la gueule du loup. C’est ce que je fais.
Je
réfléchis. Je dresse le bilan de ce que j’ai devant moi. Je fais ce que je sais
faire le mieux. Analyser la situation.
Je
regarde plus attentivement les deux chemins. L’un semble plus large et l’autre
plus étroit. En analysant, je vois que la lumière provient du chemin large.
Cela me conforte dans l’idée que c’est le bon chemin. Cependant, je continue
mon analyse. Cette voix résonne encore dans ma tête. « ne te fie pas aux
apparences ».
Plus
j’examine le chemin de lumière, plus je remarque que la lumière qui me
paraissait forte au départ diminue d’intensité. Le chemin ne parait plus du
tout aussi lumineux qu’avant. De l’autre côté je vois que les ténèbres ont
aussi diminué et un soleil commence à se lever sur le petit chemin. C’est alors
que je remarque qu’une sorte de miroir sépare les deux chemins. Je comprends
alors que la lumière émane en fait du petit chemin et c’est ce miroir qui dévie
la lumière sur l’autre chemin tout en y mettant les ténèbres qui se trouvent de
son côté.
Quand
on prend le temps d’analyser tout ça, on comprend. Mais si je m’étais précipité
vers la lumière, au bout d’un moment, j’allais me retrouver dans les ténèbres.
Deux
silhouettes apparaissent devant moi. Je ne vois pas leurs visages. L’une se
trouve au début de la voie large et la deuxième sur l’autre voie. Les deux me
sourient. La deuxième me tend simplement la main tandis que l’autre a les bras
chargés de bijoux qu’elle me tend. J’avoue que je suis tentée de suivre la
première qui comme je comprends veut me couvrir de richesses alors que la
deuxième ne m’offre que sa main. Je sais que logiquement après mon analyse, je
devrais choisir la deuxième silhouette puisque c’est sa voie qui est la
meilleure. Mais je suis tenté par les richesses de l’autre.
Ne
te fis pas aux apparences. J’entends encore cet avertissement d’Ainara dans ma
tête.
D’ailleurs
comment ce fait-il que j’entende sa voix comme ça ? Ce n’est pas normal
ça. Une fois sorti d’ici je crois qu’elle devra m’expliquer un certain nombre
de choses.
Pour
le moment je dois me concentrer et faire un choix.
Après
avoir pesé le pour et le contre, je décide de prendre la petite voie quitte à
finalement perdre ces richesses. Je me lève et prend la main que la deuxième
silhouette me tend. J’entends soudainement un cri de rage. Je me retourne et
voit qu’il provient de la première silhouette qui commence à se transformer en
quelque chose de monstrueux. Elle avait l’air d’un animal prêt à bondir sur sa
proie. Pendant un moment, j’ai même cru qu’elle avait pris le visage de ma
mère.
J’entends
encore la voix d’Ainara dans ma tête qui me dit : il est temps.
Réveilles-toi.
Tout
disparait alors devant moi et je me retrouve dans ma chambre. Je vois Ainara
assise sur mon lit et dehors je vois que le soleil est bien haut dans le ciel.
Ps: Bonsoir à tous. Désolée pour le retard. J'ai eu des problèmes de connexion ce matin. Ce n'est qu'il y a quelques minutes que ça a été résolu.
RDV demain matin si tout va bien.