Chapitre 130

Ecrit par Jennie390

⚜️Chapitre 130⚜️


Quelques jours après que les dents de Stanley soient totalement tombées, la voisine les avaient emmenés sa mère et lui, chez un guérisseur. Ce dernier leur avait dit que le mari de sa dernière conquête était à l’origine de la chute intégrale de ses dents. La mère de Stanley était aller pleurer toutes les larmes de son corps chez le monsieur.


 Il avait eu pitié de cette maman et avait finit par lui dire qu’il ne ferait plus rien contre Stanley à condition que ce dernier arrête toute relation avec sa femme. Il avait toutefois ajouter qu’il n’allait pas retirer le sort sur les dents de Stanley, que de cette façon ça lui servirait de leçon pour l’avenir et plus jamais il ne sortirait avec les femmes d’autrui.

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2 mois plus tard…


Ce dernier se reveille un matin, incapable de bouger toute la partie inférieure de son corps. Il se met à paniquer et appelle sa mère en criant. Elle rapplique dans la chambre, toute affolée.

 

-Stanley, que se passe t-il? Pourquoi tu cries de la sorte?

 

Stanley(pleurant): Maman je ne comprends pas, je n'arrive pas à bouger mes jambes.

 

-Comment ça tu n'arrives pas à bouger tes jambes?


Stanley(paniqué): Maman, je ne sens plus mes jambes, je n'arrive pas à les bouger. Fais quelque chose, je…je ne sens plus le bas de mon corps, depuis la taille jusqu'aux orteils.


Sa mère est, elle aussi gagnée par la panique, elle lui palpe le corps de manière frénétique.


-Là tu sens quelque chose? Et ici? Et là?


Stanley: Non je ne sens rien!


-Et les orteils, les genoux ?


Stanley(grondant en larmes) : JE T’AI DIT QUE JE NE SENS RIEN PU*TAIN ! RIEN DE CHEZ RIEN !


-Calme toi mon chéri, ça va aller. Il y a forcement une explication à tout ca ? Donc tu ne peux même pas te lever ?


Le regard noir qu’il lance à sa mère dissuade cette dernière de continuer à poser des questions vraisemblablement stu *pides.


-On va donc aller à l’hôpital pour voir ce qui ne va pas, hier tu t’es couchée en bonne sante. Je ne comprends pas où tout a dérapé.


Stanley : Oui on y va, dépêche toi.


Sa mère sort rapidement chercher un taxi et les deux grands garçons de la voisine, elle revient avec eux dans la chambre de Stanley. Ils le soulèvent et le mettent dans le taxi. 


Ils sont reçus vingt minutes après leur arrivée à l’hôpital, le médecin examine Stanley et il ne voit rien qui pourrait justifier cette soudaine paralysie. Il fait une prise de sang qu’il envoie rapidement au laboratoire. Il lui fait ensuite passer une série d’examens : scanner, radiographie, IRM, mais tout est normal. Le médecin précise même que Stanley est en parfaite santé, du moins sur le papier. Lorsque le médecin veut faire d’autres suggestions pour trouver ce qui ne va pas, sa mère décide de le faire sortir de l’hôpital. 


Dès qu’elle arrive à la maison, elle va appeler en pleurant la voisine qui vient voir l’état de Stanley et décide d’appeler son guérisseur. Ce dernier débarque à la maison avec tout son attirail, puis il commence à consulter ses gris-gris pendant que la mère de Stanley est assise par terre les mains sur la tête, la voisine essaye de la consoler. Stanley est installé sur une natte à même le sol, le visage baigné de larmes. Le cœur compressé en pensant au déclin de sa vie actuellement.

 

Mère :Pourtant on est allée demander pardon à ce monsieur, on l’a supplié. Il nous avait promis qu’il ne ferait plus rien à mon fils et voilà maintenant, il ne marche plus, il ne peut même pas se tenir sur ses jambes ! Oh mon fils ne peut pas finir paralysé, il faut faire quelque chose.


La voisine fait de son mieux pour la consoler.


 Voisine : Calme toi pardon, laisse le travailler. On ne va pas laisser quoique ce soit arriver à ton fils. Papa dis nous ce qu’on doit faire, il faut qu’on reparte le supplier ?


 

Guérisseur : Non ca ne servirait à rien d’aller le voir, tout simplement parce que ce n’est pas lui qui est responsable de la situation de ce garçon. Pour les dents c’était lui, mais pas pour ce qui se passe actuellement. Si ce garçon est dans cet état, c’est de sa faute à lui.


 

La voisine, la mère et Stanley regardent le guérisseur, perdus.


Voisine : Comment ça c’est de sa faute ?


 La mère se met en colère , et hausse le ton sur le guérisseur.


 

Mère : Comment ça mon fils est responsable de son état ? Est-ce que tu t’écoutes ? Si tu sais que tu es incapable de nous trouver une solution, il faut foutre le camp de chez moi. Depuis deux mois avec le problème de ses dents, il reste à la maison sans mettre le nez dehors, il ne parle à personne, son téléphone est constamment éteint. Là on va dire qu’il a volé la femme de qui cette fois ? 


 

Guérisseur :Je ne dis que ce que je vois.


 

Mère(grondant) :DONC TU VOIS MAL !


 

Stanley(en larmes) : Je n’ai rien fait ! Comme ma mère a dit, je suis cloîtré chez moi, aucun homme ne pourra dire que j’ai touché sa femme !


 

Guérisseur :Il ne s’agit pas de la femme de quelqu’un que tu aurais volée. Je vois plutôt une action très grave que tu as posé il y a un bon moment déjà, ça remonte à des mois. Dans ta vie avant de revenir Ici à Haïti. 


 

Stanley :Je ne vois pas de quoi il s’agit, je n’ai rien fait de grave.


 

Guérisseur :Réfléchis bien !


 

Mère (en colère) :Mon fils dit qu’il n’a rien fait de grave au point de se retrouver dans cet état. Sortir avec les femmes d’autrui, oui ce n’est pas bien , mais ce n’est pas comme s’il obligeait ces femmes à tromper leurs maris. Pourquoi mon enfant doit payer un aussi lourd tribu ?


 

Guérisseur :Je répète que ce que je vois, n’a rien a voir avec une affaire de femmes d’autrui. C’est beaucoup plus grave. Et honnêtement je ne peux pas l’aider, je ne pense même pas que quelqu’un puisse. Mais il pourrait au moins essayer de se confesser, il faut qu’il parle.


 

La voisine passe son regard de Stanley au guérisseur, aller retour. Elle sait qu’il se trompe rarement, elle s’adresse alors à Stanley.


 

Voisine :Stanley réfléchis bien, beaucoup sont passés à côté de la guérison parce qu’ils ont refusé d’avouer ce qu’ils avaient fait.


 

Stanley(en larmes) : Je dis que je ne me reconnais pas dans tout ça.


La mère se lève et ouvre la porte, furieuse.


 

Mère :Sortez de chez moi ! Vous ne pouvez rien pour nous, donc foutez le camp !


 

Voisine :Voisine calme-toi, on veut aider pour…


 

Mère :J’ai dit de foutre le camp de chez moi, je vais me débrouiller avec mon enfant.


 

Le guérisseur se lève et ramasse ses affaires, au moment de sortir de la maison, il se retourne et regarde Stanley.


 

Guérisseur :Ce dont je parle là, c’est la raison pour laquelle tu es revenu te cacher dans ce pays. C’est tellement grave que je peux t’assurer que tu es condamné. Tout ce qui ont participé avec toi de près ou de loin sont aussi en train de payer. Tout simplement parce qu’elle réclame ve*ngeance.


 Mère :J’ai dit de dégager de chez moi !


La voisine et le guérisseur s’en vont, La mère claque la porte et revient s’assoir près de Stanley en larmes.


 Mère : Tu me promets que tu n’as rien fait de grave ? Peu importe ce que c’est je ne vais pas te juger. Si… 


 

Stanley(pleurs) : Je n’ai rien fait, crois moi maman !


Mère : Ok…On va trouver une solution Stan, je suis ta mère. Je suis prête à aller partout pour te remettre sur pieds. Je t’en fais la promesse !


 

Stanley : Merci maman.


 

Mère :Je vais te faire quelque chose à manger, après tu vas te reposer.


 

Sa mère va dans la cuisine et Stanley reste couché sur la natte, plongé dans ses pensées. Le visage de Michelle lui revient sans cesse dans la tête, mais il fait un effort de la repousser. Il est pris d’une peur insidieuse en pensant au fait qu’il risque de rester paralysé à vie à cause de ce qu’il a fait à Michelle.

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Olivia est à son cinquième mois de grossesse, elle sort de l’infirmerie où elle vient de terminer sa visite prénatale et son échographie. Beaucoup de choses ont changées dans son quotidien depuis que sa grossesse a été découverte et que les frères Mebale ont pris les choses en charge. Elle reçoit ses repas de l’extérieur, ainsi que ses médicaments, vitamines, etc. 


Lionel verse de l’argent pour qu’une gardienne accompagne Olivia partout jusqu’à la douche pour ne pas que les autres détenues ne lui fassent du mal. On lui a installé un meilleur lit et un matelas confortable dans une cellule qu’elle partage désormais avec Diane uniquement, vu que c’est la seule en qui elle ait confiance dans cet endroit.


Elle arrive dans le parloir où l’attendent, Arsène et Alice ONDO, les parents de Brian. Ça fait un bon moment qu’elle ne les avait pas revu. Elle ne sait pas comment se comporter face à eux, tellement la culpabilité la ronge. Depuis le jour où Brian l’avait présenté à ses parents, ces derniers l’avaient toujours très bien traitée et elle comment les a-t-elle récompensés ? De la pire des manières …


Olivia(s’asseyant) : B-bonjour Papa, maman…


Alice : Nous ne sommes pas tes parents, c’est une ins*ulte pour Brian de nous appeler ainsi, n’essaye plus jamais.


Olivia : Je suis désolé pour…


Alice : Epargne nous ton cinéma là ! Tu n’es qu’une sorcière , je maudis le jour où tu as croisé le chemin de mon fils. Tu es venue…


Arsène : Alice, ça va . Ça ne va nous emmener nulle part, nous ne sommes pas ici pour régler des comptes mais plutôt pour savoir comment va notre petit-enfant. Alexis nous a dit que tu aurais une échographie aujourd’hui. Alors ?


Olivia : C’est un garçon, il est… il est en bonne santé et il se développe bien.


Alice(émotive) : Un garçon ! Arsène, un garçon ! Brian va revenir, mon fils va revenir. Eh Dieu merci !


Arsène : C’est vraiment une bonne nouvelle, Brian au moins aura une descendance. Son nom ne va pas s’éteindre. Les gars nous ont dit qu’ils font de leur mieux pour que tu sois dans de bonnes conditions, tout se passe bien ?


Olivia : Oui, tout va bien. Je tenais à vous demander pardon, je sais que je vous ai causé tellement de mal, je vous ai déçu. Je l’aimais et…


Alice(énervée) : Tu l’aimais hein ?! Elang Eneossi Elang ! Tu devrais avoir honte d’ouvrir ta sal*e bouche pour dire que tu aimais mon fils ! Tu es…


Arsène : Alice…


Olivia a les yeux rougis, elle ne cesse de pleurer en voyant le regard des parents de Brian et aussi à cause des hormones.


Arsène : Écoute Olivia, je pense personnellement que t’ins*ulter du matin au soir ne va rien changer, ça ne nous ramènera pas notre fils. Tout comme ça ne va pas nous aider à nous sentir mieux. Tu as été jugée à rester ici à perpétuité, tu auras donc tout le temps pour repenser à ce que tu as fait et à demander pardon à Brian et à Dieu. Je te demande seulement, si vraiment un jour tu as aimé notre fils, fais de ton mieux pour que cette grossesse se passe bien. Que cet enfant que Brian a tant désiré, vienne en bonne santé. Dieu fera le reste.


Olivia : Je ferais de mon mieux, il naîtra en bonne santé. Et le trousseau ?


Alice : Ça ce n'est pas ton problème,on te demande juste de sortir cet enfant de ton coprs au moment venu,le reste ne te concerne pas. 


Arsène : Il est prêt. Et…


La gardienne vient les interrompre, en leur disant que la visite est terminée, Olivia se lève.


Olivia : Je prendrai bien soin de cette grossesse, ce bébé va naître en bonne santé et solide.


Arsène : Merci. Est-ce que tu as besoin de quoi que ce soit ?


Olivia : Non, j’ai tout ce dont j’ai besoin, merci.


Arsène et Olivia se disent au revoir mais Alice ne répond pas. En voyant Olivia, elle repense encore fortement au fait qu’elle ne reverra plus son garçon. Les larmes lui montent aux yeux, elle se lève et sort du bâtiment accompagnée de son mari. Elle est triste mais ressent tout de même un baume au cœur en pensant au fait qu’elle aura son petit fils dans 4 mois, elle pourra porter le sang de son sang…

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Quelques part dans le monde… 


Le soleil se lève doucement à l’horizon, teintant le ciel de l'île d’une palette de couleurs chaudes et apaisantes. Les premiers rayons dorés de soleil s’infiltrent par la fenêtre ouverte de la salle de bain, caressant sur son passage les peau des amoureux enlacés dans ce bain moussant et parfumé. 

Leurs lèvres se trouvent dans un b*aiser passionné, une danse sensuelle de désir qui s’intensifie à chaque instant. Leurs corps s’enroulent l’un autour de l’autre, se mouvant au rythme d’un plaisir enivrant qui les consume tous les deux. 


Angèle pose ses mains sur les épaules de Lionel pour prendre appui lorsqu’elle descend très lentement le long de sa qu*eue. Ils soupirent d'aise et de plaisir, au moment où sa cave est totalement remplie. 


Angèle(gémissant) : Oohh ! Bébé… 


Lionel(soufflant) : Hmmmm… 


Lionel pose une main sur la chute de rein d'Angèle tout en passant la deuxième main entre eux pour jouer avec son cli*toris. Angèle se tord de plaisir, elle ondule des hanches en effectuant de petits rebonds et Lionel en profite pour soulever son bassin pour venir à sa rencontre. Angèle descend encore et encore sur la barre tendue de Lionel en s’accrochant aux épaules de ce dernier qui renverse la tête en arrière. Ils se donnent du plaisir mutuellement pendant de longues minutes avant de finalement quitter la salle de bain après avoir pris une douche bien chaude. 


Ça fait une semaine que Lionel et Angèle ont pris des vacances à Bora-Bora, une île paradisiaque en Polynésie française. Ils avaient besoin de souffler et de se retrouver uniquement à deux.


Ils sont logés dans un hôtel avec bungalows sur pilotis, avec la mer à perte de vue. Depuis les deux derniers jours, ils n’ont pas quitté leur chambre d’hôtel, leur repas étaient livrés dans leurs chambres où ils ont passé le temps à faire l’amour, à dormir, à s’enlacer et se câliner. 


Ils finissent de s’habiller et sortent prendre le petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel avec vue sur un magnifique lagon à l’eau couleur turquoise. On leur sert des fruits frais, des viennoiseries, des omelettes et du café. Ils se mettent à déguster… 


Angèle : Alors qu’est ce qu’on fait aujourd’hui ? 


Lionel(souriant) : Mais on retourne dans la chambre n’est ce pas ? 


Angèle(arquant les sourcils) : On retourne faire quoi là bas ?  


Lionel : On faisait d’abord quoi ?


Angèle (pouffant) : Tu es terrible ! On est venu passer des vacances uniquement dans la chambre ? 


Lionel : Ah moi ça ne me dérange pas hein ! On pourrait même rester là bas 24h/24.


Angèle(amusée) : Et il dit ça avec tout le sérieux du monde comme un bon ob*sédé. On va le voir là tout un PDG sérieux d’une entreprise sérieuse. Mais au fond, c’est un vrai détraqué sex*uel. Est-ce que je vais m’en sortir ? 


Lionel éclate de rire, il manque de s’étouffer avec son café. 


Lionel(rire) : C’est moi que tu appelles ob*sédé, pourtant on est tous les deux pas très différents sur ce plan ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Incroyable !


Angèle (rire) : N’importe quoi ! 


Lionel : Bon je me souviens que quand on préparait le voyage, tu faisais une liste des différentes activités auxquelles tu voulais qu’on s’adonne ici. Où est-elle ? 


Angèle : Elle est dans ma valise. 


Lionel : Ok, donc on mange et on s'y met. Du moment où je suis avec toi, peu importe l’activité, ça me va. 


Angèle(rire) : Humm… Flatterie sur moi maintenant ! 


Lionel : Pourtant je suis sérieux… 


Elle lui sourit, et passe ses doigts sur sa nuque avant de déposer un bisou sur ses lèvres. 


Angèle : Je t’aime Lionel… 


Lionel : Moi aussi je t’aime ma puce… 


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C’est paré de leurs maillots de bain, lunettes de soleil, crème solaire, appareil photo, serviettes qu’Angèle et Lionel débarquent sur la plage. Ils déposent leurs affaires sur le sable et embarquent sur le jet ski préparé par le personnel de l’hôtel. Le moteur vrombit alors que les amoureux quittent doucement la plage, l’eau bleue s’étend à perte de vue. 


Angèle : Ne va pas trop vite hein, tu sais que j’ai peur de la vitesse. Tout ce qui est moto ou… 


Lionel (amusé) : Ah ça c’est ton problème hein mon cœur ! Si tu savais que tu voulais aller doucement, tu aurais dû choisir autre chose à faire. Du kayak peut-être pas du jet ski. Enroule tes bras autour de ma taille et serre moi fort. 


Angèle : Mon cœur peut s’arrêter comme ça et… 


Elle ne termine pas sa phrase que Lionel accélère, le jet ski trace son chemin à travers les vagues, le vent fouette leurs visages. Angèle passe son temps à crier, Lionel continue d’accélérer en rigolant. 


Angèle : Ralenti ! 


Lionel : Supporte ma petite ! 


Ils font plusieurs tours en jet ski avant de descendre dans l’eau scintillante. Ils nagent, s’embrassent, se câlinent… Ils refont après, plusieurs tours en jet ski avant de garer au bord de la plage. Ils retournent à l’hôtel où leur déjeuner les attend. 

Après un délicieux repas, l’après-midi se poursuit par une balade à travers la végétation luxuriante de l’île.


Ils sont accompagnés d’un guide qui les emmène visiter des criques, des cascades cachées et des panoramas à couper le souffle. Ils prennent des photos souvenirs, des selfies de ces moments inoubliables. Ils se baignent encore avant de revenir à l’hôtel.

Ils font l’amour, prennent une bonne douche puis vont dîner sur la terrasse de l’hôtel. Un peu plus tard, le manager s’approche d’eux.


-Bonsoir à vous. 


Lionel/Angèle : Bonsoir. 


-J’espère que vous avez appréciez votre journée. 


Lionel : C’était génial ! 


Angèle : On a passé un bon moment, c’est vraiment très joli ici. 


-Ravi que ça vous plaise. 


Angèle : Demain on aimerait faire du kayak, serait-ce possible ? 


-Oui bien sûr, un guide vous emmènera sur la partie de l’île idéale pour le kayak. 


Angèle : Super.. 


-Et pour le jour suivant, je vous propose de faire de la plongée.Vous serez accompagnés d'un guide et de tout le matériel nécessaire: Combinaison, bouteille d'oxygène,tuba,etc... Vous pourrez nager avec les poissons et plus tard en surface avec les dauphins. 


Lionel : Ça pourrait être sympa...Ça te dit?


Angèle : Oui pourquoi pas, ça ne fera une expérience inédite. 


-Daccord,je programme ça alors. Passez une bonne soirée. 


Lionel/Angèle : Merci, pareillement.. 


Le manager s’éloigne…


Angèle : Merci pour ce voyage mon cœur… Ça fait du bien d’être là à tes côtés, de se changer les idées…Je t’aime tellement… 


Lionel la regarde intensément dans les yeux sans répondre, il prend une gorgée de champagne puis prend la parole. 


Lionel : J’ai toujours multiplié les conquêtes, on faisait notre petite affaire pendant une période et ensuite chacun prenait son chemin. Aucune ne m’a donné l’envie de faire durer notre idylle et même d’aller jusqu’à nous installer ensemble. Mais tu es arrivée et tu as tout remis en question dans ma tête, dans ma vie. Tu es celle là qui m’a donné l’envie de me projeter, de penser à fonder un foyer, tu m’as fait sortir de ma zone de confort. J’aime tout chez toi, même si tu es parfois très chiante, mais je t’aime Angèle.


Il marque une pause et prend une gorgée de champagne… Ce n’est pas dans ses habitudes d’ouvrir son cœur pour dire tout ce qu’il ressent. 


Lionel :J’adore ma famille, et le fait que tu la considères comme la tienne me touche beaucoup. Tu es toujours présente pour ma elle à 100%. Maman avait pris 4 jours dans la semaine pour personnellement cuisiner pour la prison et pour les trois autres jours, tu t’es portée volontaire. Je te voyais te lever à 4h pour nettoyer de grosses bassines de viandes, de poulets, de poissons. Cuisiner de grosses marmites de riz, pendant des heures, emballer et après aller livrer et tout ça sans te plaindre. 


Angèle : Parce que ça me faisais plaisir de le faire, j’aime beaucoup ta famille. 


Lionel : Justement… Tu es une femme incroyable Angèle, tu es attentionnée, généreuse, entière, vraie, maternelle : il suffit de voir comment tu prends soin des enfants de mes frères… 

On a fait notre premier bébé et malheureusement, il n’a pas survécu et je sais qu’on en fera d’autres.


Je me vois vieillir à tes côtés ma chérie, tu es celle qu’il me faut pour la vie. Je ne suis pas parfait, je suis même un vrai cas social. Mais je passerai le restant de mes jours à faire de mon mieux pour te rendre heureuse. Je veux que tu deviennes ma femme… 


Il sort de sa poche un écrin rouge et le pose sur la table… 


Lionel : Angèle Maeva Akan, voulez-vous m’épouser ? 


Angèle a le visage baigné de larmes, elle pose ses deux mains tremblantes sur son visage. 


Angèle(sourire) : Oui, oui ! je veux devenir ta femme… 


Il sort une bague sertie d'un diamant et la passe au doigt de sa chérie avant de déposer un baiser sur sa main. Angèle se lève, contourne la table et vient s’assoir sur les cuisses de Lionel. Elle lui prend le visage des deux mains et l’embrasse fougueusement avant de se détacher. 


Lionel : Ne pleure plus s’il te plaît… 


Angèle(sourire en larmes) : C’est la joie !!! Merci mon chéri… Je ferai tout mon possible pour te rendre heureux… Tu ne peux pas imaginer comment je me sens actuellement. Tu es la meilleure chose qui me sois arrivée dans la vie. Moi même je n'imagine pas ma vie sans toi Lionel.Je t’aime… 


Ils s’embrassent à nouveau avant de rejoindre leur chambre et célébrer la nouvelle comme il se doit. 


Bonne lecture.

Notre amour face aux...