
Chapitre 132
Ecrit par Jennie390
⚜️Chapitre 132⚜️
4 mois plus tard…
Olivia ressent des contractions depuis hier soir à 23h, elle se tord de douleur pendant toute la nuit et passe le temps à faire les cent pas. Le Directeur est informé de la situation, il appelle par la suite Lionel pour passer l’info et à 8h une ambulance vient la chercher pour accoucher hors de la prison. Elle perd finalement les eaux pendant le trajet et accouche d’un petit garçon, 45minutes après son arrivée à l’hôpital.
1h plus tard, Olivia est installée dans une chambre avec le petit. Une gardienne est placée devant la porte. Le médecin demande à ce qu'Olivia reste 3jours en observations à l’hôpital avec le bébé. Puis tout le monde passe voir le nouveau-né qui est tout simplement mignon à croquer. Alice et Arsène les grands parents, ont décidé de lui donner le deuxième prénom de Brian, « ÉLIAS ».
Olivia profite au maximum de ses moments avec son fils.
Le matin du troisième jours, Olivia est en train d’allaiter le bébé. Angèle, Alexis et Lionel sont présents dans la salle.
Angèle (souriant) : Il est juste trop mimi, comme une petite poupée...
Olivia : Oui il est magnifique…
Alexis : Comme j’aimerais que Brian soit là pour voir son fils.
Lionel : Il avait tellement envie d’être papa. Je me souviens qu’il avait même planifié le nombre d’enfants qu’il voulait avoir.
Olivia(émotive) : Il a pu naitre en bonne santé, c’est en grande partie grâce à vous. Vous avez fait ce qui était nécessaire pour que je sois dans de bonnes conditions, merci infiniment.
Lionel : C’est normal, nous…
À ce moment, Alice fait son entrée dans la chambre.
Tous : Bonjour Maman.
Alice : Bonjour…
Elle demande à tout le monde comment ça va, sauf Olivia. Ils échangent ensemble pendant quelques secondes puis elle se rapproche du lit. Sans prévenir, elle récupère le petit qui est endormi dans les bras de sa mère.
Alice(voulant sortir de la chambre) : Au revoir les enfants…
Tous les autres la regardent sans comprendre.
Olivia :M-maman tu vas où avec le petit ?
Alice : Premièrement, je ne suis pas ta mère, je te l’ai déjà dit. Deuxièmement, comme tu peux le remarquer, je suis venue récupérer mon petit fils.
Olivia : Mais…
Elle regarde les autres, perdue…
Lionel : Maman comment ça tu es venue le chercher, il…
Alice : Quoi c’était dit que mon petit fils allait retourner en prison avec elle ? Est-ce que son grand-père et moi ne sommes pas sensés prendre soin de lui ? Ou alors il y a une dernière nouvelle dont je ne suis pas au courant ?
Lionel : Oui bien sûr, c’est ce sur quoi on s’était entendu. Mais il y a trois jours quand le bébé est né, le médecin a dit qu’il pouvait rester en observation avec sa mère.
Alice : Bah justement, nous sommes le troisième jour.
Olivia(les larmes aux yeux) : Mais il a dit qu’on peut rester jusqu’à la fin de la journée si on veut…
Alice : Fien ! Fien ! Fien ! Tu te crois où ma chère ? Avant de venir ici, je me suis arrêtée dans le bureau du médecin pour lui demander comment va mon petit fils. Il m’a dit qu’il se porte parfaitement bien. Donc, il n’y a aucune raison pour qu’il reste ici même pour une seconde.
Alexis : Oui mais Maman, il est à peine 8 heures. Il devrait rester un peu plus avec sa mère, prendre le lait maternel. En fin d’après-midi, tu le récupères.
Alice : Je n’en ai aucune envie. Mon petit fils prendra le biberon, il sera en bonne santé. J’estime que cette meurtrière à déjà passé deux jours avec lui, c’est même trop. Si ça n’avait tenu qu’a moi, le jour où il est né, je serai rentrée avec lui à la maison. Le lait qu’elle lui a même donné là, je regrette. Dans le sang de votre famille, vous êtes des meurtriers donc je ne veux pas que tu pollues mon petit fils. Il faut que je le déparasite de ton lait qu’il a bu.
Alexis : Maman…
Alice : Non hein je suis honnête. J’aurais voulu avoir un petit fils d’une autre femme pas de celle qui a tué mon fils. Mais malheureusement je n’ai pas le choix. Il faut que tu saches que plus jamais tu ne verras cet enfant, je lui dirais que ses deux parents sont morts.
Olivia(en larmes) : Maman je t’en prie. Laisse moi terminer la journée avec lui, pitié. Laisse moi sentir sa peau contre la mienne, sentir son odeur. Je sais que tu me détestes mais quoi qu’on dise, je suis sa mère. Pendant les neuf derniers mois, je l’ai eu en moi. J’ai senti ses coups, je le sentais bouger… Je l’ai poussé dans la douleur, je mérite quand même de pouvoir…
Alice : Tu as tué mes 9 mois donc tu ne mérites rien du tout. Je veux que tu meures là bas comme une chienne, je te jure.
Les trois autres se regardent, dépités…
Lionel : Maman s’il te plaît, on n’a pas besoin d’en arriver à de telles extrêmes. Elle va retourner en prison donc elle ne le reverra plus, c’est évident. Mais tu pourrais la laisser terminer la journée avec son bébé, parce que quoi qu’on dise, c’est elle sa mère. On ne peut pas changer ça. Brian…
Alice : Non Lionel, j’ai dit non ! De quel droit elle va garder cet enfant même pour cinq minutes de plus après ce qu’elle a fait à Brian ?
Olivia a le visage baigné de larmes, elle pose la main tremblante sur sa poitrine. À cet instant, tous les autres ont tellement pitié d’elle. Le bébé finit par se réveiller et se met à pleurer.
Olivia(pleurant) :Maman laisse moi au moins le calmer.
Alexis : Honnêtement ce n’est pas nécessaire de faire ça. Ça ne te coûte rien de lui laisser l’enfant encore pour quelques heures. C’est peut-être la dernière fois qu’elle le verra de toute sa vie. Tu devrais au moins…
Alice ne le laisse même pas continuer, elle sort de la chambre avec l’enfant. Lionel et Alexis la suivent..
Olivia qui était assise, s’allonge et se recroqueville dans son lit. Les larmes ruissellement sur son visage, Angèle a la poitrine tellement serrée qu’elle finit par s’assoir à côté d’Olivia.
Angèle : J’imagine la douleur, mais soit forte s’il te plaît…
Olivia(en larmes) : Ça fait trop mal, mon fils, comment je vais vivre de cette façon ?
Angèle : Il faut te calmer, tu n’as pas le choix.
Pendant qu'Angèle discute avec Olivia, Lionel et Alexis essayent de convaincre Alice sur le parking de l’hôpital. Mais elle est catégorique, elle ne veut plus que son petit fils reste une seconde de plus avec la femme qui a tué son fils.
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C’était initialement prévu que le camion passerait à la fin de la journée pour chercher Olivia, mais elle n’en voit plus l’intérêt. Son fils est parti, elle demande donc à Lionel d’appeler pour qu’on vienne la chercher plus tôt.
Elle arrive à la prison et se dirige vers sa cellule où elle s’allonge en position fœtale, toujours en larmes et le cœur en miettes. Diane vient s’assoir à côté d’elle et lui caresse les cheveux.
Diane : Oli ça n’a pas l’air d’aller. Ne me dis pas que ça c’est mal passé, pas après tous les espoirs que tu avais de le voir naitre en bonne santé.
Olivia :…
Diane : Mais dis moi…
Olivia(pleurs) : Il est né en bonne santé, mon beau petit garçon, Elias.
Diane : Mais donc c’est quoi le problème ?
Olivia : La séparation est plus difficile que je ne le pensais, j’ai mal Diane. Le vide que je ressens actuellement est insupportable, j’ai envie de mourir…
Une des prisonnière(ricanant) : Tu n’as encore rien ressenti ma chère. Tu croyais quoi ? qu’on allait te laisser profiter de ton bébé à l’extérieur comme si de rien n’était ? Tu as oublié que c’est désormais ici ta maison jusqu’à ta mort ?
Diane : Laisse la tranquille, ce n’est pas le moment.
La prisonnière(rire) : Pourtant, plus vite elle se fera à la réalité mieux ce sera.
Elle s’en va en ricanant, Olivia a tellement mal actuellement, qu’elle ne fait pas attention à elle.
Diane : Bon essaye un peu de te reposer, ça va aller.
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Quand ils arrivent chez Justine, Alexis monte dans sa chambre pour aller se changer avant sa sortie avec les filles. Angèle trace dans la cuisine pour se prendre un verre d’eau et va passer un appel dans le jardin pendant que Lionel s’assoit prêt de sa mère.
Justine : Pourquoi vous faites ces têtes là ? Qu’est ce qu’il y a eu à l’hôpital ?
Lionel raconte à sa mère intégralement ce qui s’est passé à l’hôpital.
Justine : C’est vrai que ça aurait été préférable qu’elle lui laisse l’enfant jusqu’à la fin de la journée. Elle pouvait quand même faire cet effort sachant qu'Olivia ne le reverra peut-être plus jamais de toute sa vie. Elle-même elle a poussé un enfant, elle sait ce qu’une mère qui vient à peine d’accoucher peut ressentir quand on lui arrache son bébé aussi brutalement. Mais bon… ce qui est fait est fait. De toutes les façons Olivia devait bien s'y attendre, après tout ce qu’elle a fait à Brian et à Al, voilà sa plus grande punition. Ce n’est pas le fait d’être enfermée pour toujours mais plutôt ne plus jamais revoir son enfant et elle va devoir vivre avec.
Lionel : Oui c’est clair.
Justine : Par contre avant de lui retirer tous les privilèges qu’elle avait parce qu’elle était enceinte, il faut d’abord laisser passer un ou deux mois. Tu sais une femme qui vient d’accoucher a quand même besoin de soins. La renvoyer dans son état fragile comme ça avec les autres prisonnières peut lui créer d’autres problèmes. Par exemple si on lui a fait des points de suture, il faut qu’elle soit au calme pour que ça puisse cicatriser. Si elle se fait brutaliser tout de suite, tout peut encore se déchirer et lui créer même une infection.
Et traditionnellement parlant on a des mélanges de plantes qu’on fait bouillir et qu’on fait boire à la femme qui vient d’accoucher. Pour nettoyer son ventre, se débarrasser de toutes les impuretés. Vu l’endroit où elle est, on ne pourra pas lui faire des massages à l’eau chaude comme il se doit mais elle peut boire des concoctions de plantes. Moi ça ne me dérange pas de préparer ça et de lui envoyer, je le fais à cause de Brian. C’était quelqu’un de tellement bon qu’il n'aurait pas voulu qu’on lui refuse même les petites attentions là.
Lionel(soupir) : Un à deux mois, tu dis ?
Justine : Oui.
Lionel : D’accord, je peux encore donner de l’argent pour qu’on la laisse dans sa cellule individuelle et qu’elle soit dans le calme au max pendant deux mois. Juste le temps nécessaire pour qu’elle soit rétablie. Après ça elle devra retourner à sa vie de prisonnière comme avant. On a déjà beaucoup trop fait.
Justine : D’accord chéri. Sinon, Angèle et toi vous restez manger avec moi ? Alex a une sortie prévue avec les petites, Joyce a emmené Farrell chez son père pour la journée. J’ai préparé le Nyembwè (sauce graine) avec du poulet fumé.
Lionel : Je sais que tu n’aimes pas manger seule, on va rester. Je vais chercher Angèle et on va faire la table.
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En arrivant dans le jardin, Lionel capte la conversation qu'Angèle a au téléphone. Il marque une pause.
Angèle : Oui comme je t’ai dit j’en ai eu la confirmation seulement hier matin. Je me sentais physiquement toute drôle, avec le retard des règles depuis un mois. Donc c’est hier matin que j’ai fait trois fois le test pour être sûre.
-….
Angèle : Ah maman la joie que j’ai ressentie m’a étreint le cœur que j’ai pleuré pendant un bon moment dans la salle de bain. Me savoir encore enceinte est l’une des sensations les plus belles que j’ai pu ressentir. Savoir que j’aurai un autre petit bébé de Lionel et moi me fait tellement du bien.
-… .
Angèle : Non c’est ce soir que je veux lui annoncer la nouvelle, de manière très spéciale… Oui j’ai hâte de voir la joie dans ses yeux maman.
-…
Angèle : Ok, bon tu fais un bisous à tout le monde, je vous aime !
Clic !
Angèle se lève et se retourne, dès qu’elle aperçoit Lionel, elle marque une petite pause surprise.
Angèle : Tu… tu es là depuis ?
Lionel(sourire) : Depuis suffisamment longtemps pour entendre qu’on va encore être parents, qu’on a un Trésor qui est en chemin.
Angèle : Mais je voulais t’annoncer ça de manière…
Il avance vers elle et prend son visage dans ses mains avant de l’embrasser passionnément. Il se détache et colle son front au sien en entremêlant leurs doigts.
Lionel : Peu importe la façon dont j’allais recevoir la nouvelle, accompagnée d’une soirée spéciale ou pas, ça aurait toujours eu le même effet sur moi. Mon cœur a pratiquement tressauté dans ma poitrine quand je t’ai entendu au téléphone. Je suis l’homme le plus heureux du monde actuellement, merci. Merci de me redonner la chance d’être papa, merci ma chérie. Et cette fois ci, rien ni personne ne va nous empêcher de voir cet enfant grandir.
Angèle a des larmes qui coulent de ses joues en souriant.
Angèle : Oui, cette fois Dieu ne permettra pas que quoi ce soit se passe mal. Notre enfant va grandir, on pourra être là pour assister à tous les moments de sa vie. Je suis tellement heureuse…
Lionel : Moi aussi… Mais en pensant bien, maintenant je comprends pourquoi pendant qu’Olivia suppliait pour que maman Alice lui remette son fils. Tu as posé ta main sur ton cœur et sur ton ventre très rapidement mais j’ai vu le geste. Vu qu’on était dans un moment pas très agréable à regarder, l’idée que tu pouvais être enceinte ne m’a pas traversé l’esprit.
Angèle : Ah ça m’a fait de la voir pleurer comme ça, j’ai imaginé sa douleur. En la voyant là couchée sur ce lit en pleurs, ça m’a fait repenser à moi dans ce lit en train de pleurer, impuissante ma fille Aïda. Les situations sont différentes mais c’est la sensation que j’ai eue. C’était trop triste à voir.
Lionel : Oui c’était triste. Et pendant qu’elle était enceinte, elle prenait avec philosophie le fait qu’elle allait perdre son enfant après l’avoir mis au monde, elle pensait que ça aurait été simple. Mais elle ne mesurait pas à quel point, elle allait en souffrir. C’est vraiment dommage que mais bon comme disait maman, elle va devoir s’y faire.
Angèle(soupir) : Ouais… (sourire) : Alors on va annoncer la nouvelle à maman ? Elle a tellement prié pour avoir un autre petit enfant, que ça va lui faire plaisir de l’apprendre.
Lionel : On y va, elle nous attend même pour manger. Je t’aime ma belle.
Angèle : Moi aussi bébé…
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Alexis entre dans le centre commercial accompagné de Sophie et Hope pour les achats de leur nouvelle maison. Hope s’amuse dans les rayons pendant que Sophie et Alexis choisissent les appareils électro ménagers. En sortant d’une des galeries, Hope aperçoit Taïssa au loin entrain de parler au téléphone. Elle court vers elle, dès que cette dernière la voit, elle s’accroupit à sa hauteur puis coupe son appel.
Taïssa(souriant) : Hope, tu vas bien?
Hope(souriant) : Ça va et toi ?
Taïssa : Moi aussi je vais bien.
Elles discutent entre elles en souriant jusqu’à ce que Sophie vienne se joindre à elles. Elles discutent ensemble, prennent des nouvelles. Alexis termine de régler les détails de la livraison des achats et se rapproche d’elles. Ils se saluent mais la tension est palpable…
Alexis : Bon on va y aller, on va maintenant s’attaquer à la déco.
Hope : Tata Taïssa, tu viens avec nous ?
Alexis : Euh non m’a chérie, Tata doit avoir beaucoup de choses à faire.
Taïssa : Oui ma chérie, je ne peux pas venir avec vous.
Hope : Mais avant que Papa Al vient, tu as dit que tu es là pour faire tes cheveux. Que tu as finis et que là, tu rentres à la maison non ?
Taïssa fait la grimace, jette un coup d’œil à Alexis avant de reporter son regard sur la petite.
Taïssa : Oui mais en fait je…
Hope(boudant) : Tu avais dit que la prochaine fois qu’on se voit tu vas m’emmener boire un « mikché ». Donc je veux ça aujourd’hui.
Alexis : Hope, on dit "Milkshake" et ce n’est pas aujourd’hui que Tata va t’emmener pour…
Hope(voulant pleurer) : Mais Tata avais promis, elle va aussi dit qu’on allait manger les crêpes…
Taïssa : Ekie…
Alexis(murmurant) : Faire les grandes promesses, maintenant ça vous dépasse.
Taïssa lève la tête et le fusille du regard en chuchotant un petit « chouagne ».
Alexis lève un sourcil mais n’ajoute rien…
Sophie : Ya Taïssa, si tu n’as pas grand-chose à faire à la maison, tu peux venir avec nous. On va pour chercher des articles de décoration, et on dit souvent que la touche féminine est bien parce que ça apporte toujours un plus. Moi je n’ai pas encore tellement de gout en matière de déco et tout ça, mais toi tu pourrais nous aider. Et puis après on avait prévu aller manger, tu pourras acheter le fameux milkshake. (Regardant Alexis) : C’est une bonne idée n’est ce pas ?
Tout les regards sont posés sur lui, surtout Hope qui fait la moue avec les yeux humides.
Alexis(se raclant la gorge) : Si ça ne la dérange pas de venir avec nous, donc on peut y aller.
Taïssa(caressant la tête de Hope) : D’accord je viens.
Hope(sautillant) : Youpiii ! ! Je veux un mikché avec beaucoup de crème et de chocolat et des crêpes à la confiture.
Taïssa : Je vais te faire goûter le meilleur milshake de Libreville.
Hope(souriant) : Youpiii…
Ils marchent tous vers le magasin de déco, Alexis marchent derrière et chuchote assez fort pour que Taïssa entende.
Alexis(la voix moqueuse) : Le milshake en question a intérêt à être bon, pas les choses de la grande gueule pour rien.
Taïssa retient son envie de lui sortir une phrase cinglante à cause des filles.
Ils font le choix de plusieurs articles de déco, pour le salon, les chambres, etc. Alexis reconnaît que Taïssa a bon goût mais il se garde bien de le lui dire. Plus tard, ils vont manger dans un resto et termine dans un glacier pour le fameux milshake. Les filles sont unanimes, c’est troooop bon !
Alexis ne fait aucun commentaire pour ne pas avoir à lui donner raison. En début de soirée, Alexis dépose les filles à la maison et propose de raccompagner Taïssa chez elle. Elle finit par accepter après qu’il ait insisté, pendant le trajet c’est plusieurs coup d’œil et une tension encore plus palpable dans tout l’habitacle.
Alexis : Au fait dis moi un peu, ça veut dire quoi « chouagne » ?
Taïssa (avec un petit sourire en coin) : Ça veut dire votre Majesté…
Alexis(plissant les yeux) : Pourquoi j’ai l’impression que c’est plutôt une injure ?
Taïssa : C’est un vrai compliment !!
Alexis bouscule la tête et continue à conduire.
Alexis : Merci d’être restée, ça a beaucoup fait plaisir à la petite. Depuis que sa mère n’est plus là, elle cherche le maximum d’affection chez toutes les femmes de son entourage. Ma mère, Joyce de qui elle est très proche, Angèle… Et toutes les trois la couvrent de beaucoup d’attention à chaque fois que l’occasion se présente. Donc merci d’avoir joué le jeu.
Taïssa : J’ai pas eu besoin de jouer un jeu, elle est adorable. Même quand elle passe le week-end à la maison avec Farrell, elle vient très souvent m’enlacer, me faire des bisous. Elle veut qu’on fasse des gâteau, des crêpes, qu’on regarde les dessins animés ensemble. C’est un vrai petit sucre cette petite, donc c’est toujours un plaisir de passer du temps avec elle.
Alexis : Merci, c’est très gentil..
Alexis gare devant le domicile de Jules, Taïssa retire sa ceinture et au moment de descendre.
Taïssa : Je pensais que tu allais saisir cette opportunité pour au moins t’excuser.
Alexis : M’excuser pour ?
Taïssa : Pour ce que tu as fait à ton anniversaire…
Alexis la fixe un moment dans les yeux avant qu’un sourire en coin ne se dessine sur ses lèvres.
Taïssa : En quoi ce que j’ai dit est drôle ? Tu…
Alexis(amusé) : En vrai quand je dis que tu n’aimes pas la paix, c’est plus que vrai. Pourquoi tu ramènes encore cette histoire ici ? Tu m’as fait un petit coup bas bien salé, j’ai riposté à ma façon. Les compteurs sont à zéro, on devrait faire comme si ça n’a jamais eu lieu. Mais je vois que si tu en parles encore, c’est parce malgré le sel, ça t’a plu… ou je me trompe ?
Taïssa : Euh non pas du tout… tu as eu un comportement déplacé, je voulais juste que tu t’excuses mais bon bref…
Alexis(amusé) : Taïssa, tu reparles de ça parce que tu voulais que je m’excuse ou plutôt parce que tu voulais que je recommence ?
Taïssa(consternée) : Que tu recommences? Mais toi tu dois être malade hein, je…
Elle est interrompue par Jules qui frappe à la vitre, Alexis la baisse.
Jules : Bonsoir, Al ça va ?
Alexis : Je vais bien Jules et toi ?
Jules : Tranquille… Ta sœur a oublié son portefeuille en partant d’ici avec Farrell, tu peux lui remettre en rentrant ?
Alexis : D’accord, je le ferai.
Taïssa : Euh…bonne soirée..
Alexis : Bonne soirée…
Ils se regardent un petit moment avant qu’elle descende du véhicule. Jules dit au revoir et entre dans la maison avec Taïssa qui se dirige vers sa chambre.
Jules : Taïssa, c’est moi qui me fait des idées ou Alexis et toi vous vous cherchez ?
Taïssa : Tu te fais des idées…
Elle entre dans sa chambre et s’engouffre juste après dans la salle de bain.
Taissa(dans sa tête): Taissa toi-même tu cherches quoi?
Pendant son trajet retour, Alexis repense à leur petite discussion, il bouscule la tête avec un petit sourire…
Alexis : Elle a vraiment le don de me faire sourire à chaque fois avec ses réactions…
Bonne lecture…