Chapitre 14
Ecrit par Sandy's Aby's
Le lendemain chez Medelva
Medelva
Je descends du taxi, madame Kanou remet l'argent au taximan ensuite on se dirige vers la maison.
Quelques minutes plus tard on arrive devant la maison et Barbara, comme à ses habitudes, se met à crier en courant vers moi et saute sur moi, manquant de me faire tomber.
Maman se joint aussi à elle et elles se mettent à pleurer, m'entraînant dans leur besogne.
Papa vient ensuite me serrer dans ses bras.
Barbara (les larmes aux yeux) : Eh Mède, tu m'as fait une peur bleue !
Moi (les yeux embués par les larmes) : Barbie ! Oooo moi-même j'avais peur.
Maman (ajustant son pagne) : Que s’est-il passé ?
Moi : rentrons je vous raconte.[ me rappelant que je ne suis pas venue seule] Au fait voici Madame Kanou, celle qui m'a aidé, sans elle, je ne sais pas où j’aurai atterri.
Barbara (se rapprochant d’elle) : Merci beaucoup madame.
Madame Kanou : De rien ma fille je suis aussi une mère.
On rentre dans le salon et on s'installe, je me mets a les raconter.
Au même moment Steve fait son entrée dans le Salon, surpris, il reste figé devant la porte.
Je me lève et me dirige vers lui, il me prend dans ses bras, et me sert très fort avant de me relâcher car papa se raclait déjà la gorge pour nous rappeler qu’il est dans la place.
Steve : tu es enfin là ! Personne ne m’a dit que tu es revenu !
Moi (retournant m’assoir) : tu veux dire Barbie ?
Barbie : Désolé Steve elle vient d'arriver.
Steve : Ok !
Papa : Mon fils vraiment merci ! Je te donne la main de ma fille.
Moi (plaintive) : Papa !!! Pour si peu !
Papa (prenant place) : Quoi ?? est-ce que quand tu le vois là il n’est pas amoureux ? Il est brave ! en tout cas, vient d’abord nous raconter !
***
Une semaine plus tard
J’ai repris les cours normalement. Hier, papa a reçu le coup de fil des agents de la police judiciaire où ils disaient avoir une piste et que d’ici demain ils allaient attraper cette fameuse dame.
Bref, tout ce que je veux, c’est de la savoir derrière les barreaux.
Je sors des cours et je rejoins Barbara, et nous sortons de l’établissement, Steve est déjà là !
En fait, il a décidé de ne plus me laisser sortir des cours juste avec Barbie, il a promis à papa de venir me chercher tous les jours de la semaine, ce qui a fait de lui le beau-fils idéal lol.
N’en parlons pas de madame Kanou, elle passe chaque fin de semaine voir comment je vais, mais elle doit repartir au Nigeria car sa maman ne se porte pas bien.
Papa lui a même remis une enveloppe pour participer à l’achat de son billet d’avion. Il est devenu soudainement et dangereusement gentil avec elle
Du coté de louis.
La Daronne.
Il est quinze heures et je viens de recevoir un appel de Faustin, un collaborateur, qui a besoin d'une fille pour agrémenter sa nuit, son épouse, étant chez sa mère pour l'eau chaude, car elle vient d'accoucher.
Je n'ai que Daysie comme pute de luxe, c'est elle qui peut bien le gérer.
Je prends le combiné et je compose le numéro de Daysie,il y a un bon moment qu'elle ne travail pas, je porte le combiné à mon oreille :
<< Le numéro que vous essayez de joindre n’est pas attribué>>
Je refais la même chose et c’est la même réponse.
Moi (parlant seule) : Mais bon sang qu’est-ce qui ne va pas avec cette fille comment ose-t-elle fermer son téléphone, Merde !!
Je me lève du bureau et j’appuie sur l’interphone et je parle avec la secretaire.
Moi (m’appuyant sur la table de mon bureau) : Crisia !
La secrétaire : Madame !
Moi : pourrais-tu m’appeler Delia s’il te plaît ?
Elle : Ok madame.
Je m’affale ensuite sur le fauteuil, je balance ma tête en arrière et je ferme les yeux quand j’écoute quelqu’un cogner !
Moi (les yeux toujours fermés et croyant qu’il sagit de Delia) : entre !
Une voix d’homme : Madame Carla Blanchard ? Police Judiciaire !
J’ouvre instinctivement les yeux et je vois cinq hommes armés dans la pièce ! Je suis
Surprise, je ne comprend absolument rien. Et puis, comment est-ce-qu’ils connaissent mon véritable nom ?
Moi (paniquée) : Euh oui ! Qu'est ce qui se passe ?
Le Monsieur : Vous êtes en état d’arrestation pour l’enlèvement de mademoiselle MOUKAGNI KOUMBA Medelva.
Moi : Mais…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que l’un des gars se détache d’eux et vient me ménoter.
Le monsieur : Sachez que tout ce que vous direz sera retenu contre vous !
Moi (regardant le monsieur) : Mais qu’est-ce qui se passe bon sang !
Je n’ai jamais entendu parlé d’elle [m’adressant à celui qui commençait à me ménoter] et vous n’êtes pas obligé de me ménoter quand même !
Je ne suis pas une terroriste !
L’un d’entre eux qui, je suppose est le chef lui fait signe de pas me ménoter, je frotte mon poigné avec mon autre main.
Vraiment je suis à l’ouest, je me demande si c’est pas une manigance ou ils se trompent sur la personne mais non ! hum.
On se dirige vers la sortie, je trouve la secretaire et quelques filles dans la salle d’acceuil ,debout et apeurées.
Moi (en passant près de crisia) : Appel Faustin pour moi et dit lui que je suis à la PJ. Tout va bien se passer.
Crisia (apeurée) : Ok Madame !
Dès qu' ont sort complètement je tourne le visage et les filles son à la baie vitrée le regarde remplit de pitié, je monte dans le véhicule et on démarre.
***
Cependant du côté du marché banane
Medelva
Barbie et moi sommes dans ma chambre entrain de réviser, les examens approches à grand pas, Steve après nous avoir raccompagné est allé rejoindre son groupe de travail.
On frappe à la porte.
Moi : Oui !
Papa (derrière la porte) : Ma fille on à attrapé madame Blanchard, la fameuse Daronne !
Barbara et moi nous redressons, je me lève et ouvre la porte.
Moi ( un peu à l'ouest) : Finallement son nom ne m'évoque rien du tout !
Papa : On s'en fout ma fille, le plus important c'est qu' elle soit derrière les bareaux [s'éloignant de moi] dailleurs demain j'irai lui toucher deux mots et voir sa sale tronche.
J'apporterai mon fusil pour d'occasion.
Moi ( plaintive) : Papa !!! Je ne veux pas qu'on t'enferme aussi !
Il n'a pas mon temps puisqu' il continu sa route vers le salon.
Je rentre dans la chambre et je renferme la porte.
Un mois et demi plus tard(
Nous sommes dans un lycée de la place, un centre où nous passons l’examen, le vrai.
L'écrit.
On a commencé avec les épreuves Sportives plus tôt, après ce mauvais souvenir d’enlèvement laissé derrière nous.
Pour la petite histoire la police judiciaire à fait son travail et peu de temps après, ils ont arrêté la fameuse Daronne, comme vous le savez déjà, sauf que ce n'était pas de cette Darrone dont il s'agissait.
Après l'avoir interrogé, la seule chose qu' on a tiré d'elle c'est qu' elle dirige le bordel et il a fallu que je fasse ma déposition, Barbie aussi et au final devinez l'auteur de ce Kidnapping ? Ce n'est personne d'autre que sa majesté Daysie Obone ! Tout le monde était surpris !
Eh oui, elle s'est fait passer pour la Daronne et après avoir fait son coup, elle à disparu dans la nature rompant tout contact avec sa chef et même sa mère qui en passant n'a jamais été très malade.
La vraie Daronne, elle, est sortie le même jour ou on l'a relâchée, grâce à un Monsieur haut placé.
Bref Daysie est toujours porté disparue.
Écoeurant !!
Bref, on est en salle maintenant et nos sacs sont dehors accrochés aux arbres comme au village, lol, du jamais vu, du venez voir.
Steve m'a appelé pour me souhaiter bonne grâce Barbie aussi.
Quelques jours après les examens
On termine enfin les examens et c'est une épine en moins.
Les parents de Steve sont rentrés d'Oyem et Steve voudrait que je rencontre ses parents, je croix que les choses deviennent serieuses et même que Bonie est devenue très gentil avec moi et accepte que je sois sa belle sœur, elle m'a demandé pardon pour toutes les fois ou elle m'a offensé.
Steve, lui c'est la star de mes parents façon il a bossé la côte humm !
On rencontre ses parents d'ici la semaine prochaine le temps d'avoir nos résultats et aussi de les préparer pour une éventuelle rencontre.