Chapitre 13

Ecrit par Sandy's Aby's

Steve.

Je suis au marché banane, je descends du taxi et je paie.

Je longe le couloir qui mène chez Mède et j'arrive devant la porte que je trouve ouverte.


Moi (parlant à haute voix) : Toc toc !


La maman de Medelva sort, les assiettes en main, l'air vraiment surprise.

 Elle regarde à l'intérieur comme si elle cherchait quelqu'un, ensuite elle se rapproche de moi et parle à voix basse.


Elle : Bonsoir mon fils qu’est ce qui se passe ?

Moi (Calmement, la tête baissée) : Medelva a été enlevé maman !

 je suis désolé !

Elle laisse tomber les assiettes qu’elle avait en main.


La mère de Médelva(les mains sur la tête)  : yéééééé muane a mi ooooo ! (Eh mon enfant  oooo!)

Une voix d'homme à l’intérieur : Qu’est-ce qui se passe ?

La mère : Ma fille oooo Jean !

Le Monsieur se rapproche d’elle, elle se jette à même le sol et s’enroule.

Sincèrement, je ne sais comment réagir, il essaie de la relever en poussant les assiettes cassées avec le pied mais ce n’est pas chose facile. 

Ensuite il constate que je suis là debout devant la porte.

Mr Jean : Bonjour Monsieur !

Moi : Bonjour monsieur.

Mr Jean (Méfiant) : Que faites-vous ici et qui êtes-vous ? c’est vous qui faites pleurer ma femme ?

Moi (coupant court) : Monsieur, Medelva a été kidnappée, je suis un de ses amis.

Mr Jean (tonant) : Vous penser que je vais avaler cette merde !? 

Vous n'avez même pas la même tenue qu'elle. Christine lève-toi !

 Mon cher fiston veuillez me suivre.

Moi : Excusez-moi papa mais il faut qu’on agisse maintenant, le temps nous est impartis.

Mr Jean : Mais qui pensez-vous pouvoir être pour me donner des ordres ?

À ce moment précis, la mère de Mède se lève.

Madame Christine : Koumba, toi on te dit qu’on a kidnappé l’enfant, toi tu cherches d’abords les conflits ?

 On te dit qu’on nous a soulevé l’enfant oooooo [elle se remets à pleurer] maméééééééé.

Lui (le visage fermé) : Mais donc allons-y !  Je vais les bousiller s’ils touchent à un seul de ses cheveux.

Moi : excusez-moi, j’ai porté plainte à la gendarmerie du gros bouquet.

Mr Jean : Mais c’est loin bon sang ! En tout cas ça ne suffira pas on va aller à celle du neuf aussi.


La mère de Medelva rentre dans la maison et ressort quelques secondes plus tard avec un pagne autour de la taille ensuite, elle ferme la porte à clé et on se met en route pour le neuf.


Pendant ce temps.

Medelva.


J’ouvre les yeux doucement et je remarque qu’on est au milieu d’une forêt, j’imagine que personne ne connait l’existence de cet endroit enfin,sauf eux. 

Je me redresse doucement et constate que je ne suis pas enchainé, chose étrange.

Je suis prise de panique quand j’écoute un bruit de voix se rapprocher de moi, je fais s’emblant d’être toujours endormi. 


La voix 1 : Rohhh ! mani, tu lui a administré quelle dose comme ça ?

 Façon elle dort depuis là !


La voix 2 : Man, je ne sais plus c’était trop rapide.


La voix 3 : Mais, oh vous là ! c’est quoi la suite ? 


La voix 1 : Normalement on attend les ordres de la Daronne.


La voix 2 : Moi je la trouve bonne hein ! On peut aussi se servir pape !


La voix 1 : Nannn ! Many faut pas suivre ça !

 Ce sont le problèmes cadeau, la Daronne a dit que c'est juste pour l'effrayer aka ! Toi tu veux aller en tôle ?

La voix 2 : En tout cas ! Ok.

La voix 3 : Mais pourquoi tu as voulu qu'on la détache ?

J’écoute la quatrième personne se rapprocher d'eux.

La voix 4 : Oh les gars la Daronne a demandé de se barrer.

La voix 3 : Mani, on la laisse ici toute seule ?

La voix 4 : Djo, les ordres sont les ordres, moi je me casse j'ai des choses à faire si vous restez, vous-même !

La voix 1 : On se casse.

Je les entends s'éloigner petit à petit, j'ai très envie d'ouvrir les yeux mais je me dis que c'est un piège. 

Puis j'écoute le claquement des portières une à une et le véhicule démarre et ensuite la voiture s'eloigne, ensuite, plus rien. 

J'ouvre les yeux subitement, comme quelqu'une qu'on vient de ramener à la vie. 

Je me lève et mon rythme cardiaque s'accélère. 

Mon Dieu ! Où suis-je ?

Il faut que je garde mon sang froid et que je réfléchisse. 

Ok, je vais juste suivre les traces laissées par les pneus.

Mais sans mentir j'ai peur, plus je marche, plus je me mets à pleurer de plus belle. 

Qu'ai-je même fait à cette Daronne, comment d'ailleurs elle me connaît, je n'ai jamais été un tchiza (deuxième bureau), je n'ai jamais volé le mari de quelqu'un.

Seigneur pardon sort moi de là s'il te plaît.

Oyooooooo Seigneur ooo ma mère ooo mon père oooo Steeeeve, Barbie vous êtes où sniff. 

Un moment donné je me sens un peu fatigué mais il faut que je trouve au moins la route.

 Donc j'arrête de pleurer pour garder un peu d'énergie.

                                            ***

Pendant ce temps à la gendarmerie.

Steve.


Mr Jean : Bonjour Monsieur !

Le gendarme 1 ( le visage baissé): Bonjour !

Mr Jean : je viens pour déposer une plainte contre X, ma fille s'est fait enlever  !

Le gendarme 1 (levant les yeux) : Ok, Monsieur veuillez-vous assoir et patienter.

Mr Jean : Qu'est-ce que vous dites ?

Le gendarme : vous m'avez bien compris !

Mr Jean (énervé) : Qu'est-ce que tu racontes ? Je te parle de ma fille qui a été enlevé et vous me demandez d'attendre ?


Le gendarme 1 (haussant le ton) : Oh papa !

Tu te calmes, tu te croix où ?


Je tourne la tête un petit moment et lorsque je me retourne, je vois Mr Jean bondir directement en sautant par-dessus le comptoir et poigner Le gendarme.


Waouh je n’en crois pas mes yeux !

La mère de Medelva essaie de venir tirer son mari.

Elle : Jean ooooo laisse le, tu veux aller en cellule ?


Vraiment je ne sais comment réagir face à cela. C’est comme si j’assistais à une scène de film.

Le gendarme 2 : Qu'est-ce qui se passe ici ? C'est quoi ce vacarme ??


En même temps Mr Jean lâche Le gendarme qui ajuste sa tenue, bien énervé.

Le gendarme 1 (saluant son chef) : Respect, mon commandant ! 

Cet homme ose venir me menacer et même froisser mon uniforme.


Le commandant : Que vous arrive t'il monsieur ? Vous savez que vous risquez  gros.

La maman de Medelva s'approche en larme et se met à genoux devant le commandant 


Elle : Papa pardon on a enlevé ma fille alors qu'elle sortait de son lycée.


Lui : Oh ok ! Madame s'il vous plait levez- vous. Sachez que ce n'est pas une raison valable.

 À quelle heure ça s'est passé ?


Monsieur Jean se retourne vers moi, me questionnant du regard, je su à ce moment-là, qu'il fallait que j'explique tout. 

J'avance vers le gendarme et je lui conte ce que je sais, il prend ma déposition.


Pendant ce temps du côté du cap esterias.

 

 Medelva 


Je marche toujours sur les traces de voiture, je suis épuisée, jamais je n'ai marché autant, en plus je ne sais pas pourquoi on m'a emmené ici, si c'est pour m'abandonner.

 Vous ne me tuez pas vous cherchez quoi à la fin ! Tchiup !!

La Daronne, c'est tout ce que j'ai pu tirer de ses idiots sans cœur tchiup obligé de marcher dans l'herbe. Leurs grosses têtes là !

 Je vous aurai, vous payerez pour cela !

Je marche toujours, lorsque j’écoute les bruits de klaxon de poids lourds, je réalise que je me rapproche de la route, heureuse, je me mets à courir malgré la fatigue qui gagne mes membres.

 Je cours et j’arrive enfin à la route.

Ouf, je m’assoie à même le sol, le plus dur est fait, il faut maintenant continuer, je me lève et reprend la marche, arrivée à un niveau, je croise une dame qui marche dans ma direction. 


Moi (essoufflée) : Bon..chour Madame, s’il vous plaît ! Je viens d’échapper à des brigands. J'ai besoin d'aide.


La dame (les yeux écarquillés) : Hein ma fille, mais toi tu es chanceuse ! 

Ils ne t’on rien fait ?


Moi (m’appuyant sur mes genoux) : Ah ! Maman, Dieu est avec moi, là, je cherche à rentrer chez moi mais mon sac est resté lorsqu’ils m’ont enlevé !


Elle (fouillant son sac) : Eh ma fille ! Attend, prend d’abord le téléphone, appelle tes parents ils doivent s’inquiéter.


Au moment où elle me tend son téléphone, je ne sens plus mes pieds et pouf trou noir.

                                              ***

Le lendemain dans une clinique de la place

Médelva 

J’ouvre les yeux, je ne reconnais pas l’endroit où je me trouve.

 J’essaie de me redresser, j’ai un de ses maux de tête, puis la porte s’ouvre, c’est la dame d’hier, un moment j’ai cru que tout ce que j’ai vécu n’était qu’un simple rêve.


La dame (émue, le sourire aux lèvres) : Oh enfin tu t’es réveillée ! Bonjour ça va mieux ?


Moi : Bonjour, merci beaucoup madame, où suis-je, s’il nous plaît !

Elle (s’asseyant sur le lit ou je me trouve) : Nous sommes dans une clinique d’Agondjé. C’est quoi le numéro de tes parents !

Moi : Oh euh ! 06……….90.


Elle lance l’appel et porte le téléphone à son oreille.


Elle : Allo ! Oui monsieur, bonjour, c’est madame Kanou, je vous appel au sujet de votre fille.


Je regarde son expression et j’imagine que papa lui pose encore un tas de questions au lieu de se réjouir.

Elle me lance un coup d’oeil surprise de la réaction de mon père.


Elle (toujours au téléphone) : Non Monsieur, je ne suis pas celle qui a monté le coup…. Non monsieur, vous faites fausse route… Eyiiiii ! Moi ? non oooo tchinéké.


Là quand même, j’imagine déjà que papa dépasse les bornes.

 Je prends le téléphone de ses mains et le porte à mon oreille. 


Papa : Mais bon sang qu’est-ce que vous avez fait de ma fille ? Parlez ! Vous voulez aussi une rançon ?


Moi (coupant court) : Hello papounet, je suis là !


Lui : Ma filllllle mon Dieu ! 


Maman : Mon bébé oohhhh merci mon Dieu. Où es-tu ?


Moi : e vous inquiétez pas j’arrive à la maison.

Medelva