Chapitre 14 : La rançon mais à quel prix ?
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 14 : La rançon mais à quel prix ?
Tariq :
- Alors ???
il me regarde sans flanche
- …il
continue de me fixer sans rien dire, ni détourner le regard. J’ai dit non
- Je me
suis adossé sur le canapé d’un air agacé. Alors sortez
- Rachi :
perdant patience, appelle-la et qu’on en finisse
- Nah
Rachi : à son fils, fais vite
Ma’a et Yaya sont calme et me laisse mène la barque, je les
observe et ça confirme ce que je pensais : elles ne savent pas qu’il n’a
plus Jamila. Ça aurait été du business je trouverai ça presque drôle mais voilà
je suis en face d’un homme qui fait partir de ma famille qui a menacé ma
famille alors non seulement ce n’est pas
drôle mais c’est compliqué.
- il me
jette un coup d’œil, je crois qu’on perd notre temps
- son
regard passe de moi à Yaya et il vient de comprendre, je vois la nervosité le
gagner. D’une voix incertaine. Comment ?
- Elle
et sa fille ne semble pas encore comprendre que la poule aux œufs d’or leur à
filer entre les doigts. Elle regarde son fils, que se passe-t-il Arouna ?
- J’ai
toujours l’air de royalement m’ennuyer et je feins de ne plus prête aucune
attention à la conversation…
- Mon
meilleur ami prend la parole, dit-leur la vérité s’il te plait qu’on en finisse
moi je suis crevé
- Avec
un regard mauvais vers moi, il se fiche de ce qui peut arriver à ta femme elle
sthipe bruyamment tu devrais revoir tes critères de sélection en matière d’ami
Ma’a soupire, se levé silencieusement et se tourne vers moi
- Je vois
que tu n’as pas besoin de moi, et je suis fatiguée on en parle tout à l’heure
elle se tourne vers Yaya Mon fils ne trainés pas trop ton frère et toi, vous
devez vous reposés. Ignorant complètement les autres elle nous a donné le salam
de manière générale avant de s’en allez.
- Ma’a a
raison on doit faire ça rapidement, alors je me redresse sur le canapé bon on
vas essayez de règle ça rapidement. J’ai capté leur attention, Arouna est de
plus en plus nerveux il n’arrête pas de battre la cadence avec son pied droit
- Arouna
n’as plus ma femme comme moyen de pression. Sa mère est la première qui semble
comprendre ce que ça implique, elle regarde son fils la bouche ouverte, qui a
perdu de sa superbe et fixe le sol devant lui.
- (Je
reprends) on a pas le temps pour ça je
vais vous donner ce que vous avez demandé
Mon annonce semble sortie enfin Rachi de sa torpeur, je m’attendai
à ce qu’elle avec son mauvais caractère traite son frère de tous les noms d’oiseaux
existant et non existant mais non elle me regarde méfiante
- Tu vas
nous donner notre héritage
- Non je
marque une pause mais avant que je ne puisse continue Nah Rachi me lance amère
- Je me
disais bien …
- Elle
est sur le point de continué mais d’un regard froid je lui ordonne le silence
et continue) je vais donner son héritage à mon frère c’est ce qu’il a demandé
le contrôle sur la moitié de la fortune de notre père pas pour vous deux sa
mère et sa sœur mais pour lui en tant que mon seul et unique frère et seul
homme dans votre maison
- Pendant
qu’il me regarde suspicieux en acquiescent de la tête, sa mère et sa sœur lui
lance le même regard après s’être regarde entre elles
- Je reprends,
est-ce que ça vous convient à tous les trois ? Car tous les papiers sont à
son nom
Il leur jette un coup d’œil insistant avant de répondre à
leur place.
- Oui
- Ok maintenant
passons à mes conditions pour que je puisse te cède tout ça
Je regarde Yaya qui prends sur la table base à côté de lui
une pile de documents et me les remets. Je les mets devant moi tout en les
observants à tour de rôle mais même à la mention du mot condition ils n’ont pas
protestés.
- Ils
sont non négociable
Si la haine avait un visage, mon frère l’incarnerait à
merveille.
- Dis on
verras
- D’un
ton catégorique. Non si vous n’été pas d’accord avec l’une d’elles vous
repartez sans rien
Il me regardent tous d’un air mécontent avant que Nah Rachi
ne prenne la parole.
- Quelles
sont tes conditions
- J’en
ai quatre
J’ouvre la première farde que j’ai sous les yeux et
commence à lire
1) Je veux une trêve entre nos deux famille et quand je
parle de trêve ça implique :
ü Pas d’attaque
quelconque (verbale, physique ou autres)
ü Pas
mesquinerie ménagère comme envahir l’espace de cuisine de l’autre et rajoute
trop de sel dans sa préparation ou tout conneries de ce genre. Même pas un
regard de travers ne seras tolère
2) Cette trêve ne s’applique pas juste à Ma’a, les enfants
Jamila et Moi mais aussi à Yaya et sa famille et à mes amis et connaissances
3) Je veux la garde totale de Asma
À cette dernière condition je vois Nah rachi tique
- Non,
impossible c’est ma fille
- C’est
ma sœur et je veux ce qu’il y a de mieux pour elle
- Et pas
moi
- Je regarde
Rachi, si c’est pour qu’elle devienne comme elle alors permet moi d’avoir des
doutes
Rachi pose une main qui se veut rassurante sur sa mère pour
la calme
- C’est
une petite morveuse de toute façon de plus elle a toujours été de ton côte
- Tu veux
dire qu’elle s’est toujours comporte comme ma famille, chose que tu ne connais
pas
- Arouna
se tourne vers sa sœur ferme-là tu veux. Il me regarde elle est à toi je ne
vois pas vraiment à quoi elle nous sert
Je regarde leur mère et lis pour la première fois de la
peine sur son visage, mais je saurais dire si c’est parce que effectivement
Samia n’a pas en elle une once de méchanceté ou le fait que je viens de lui
demande de renoncé à ses droits parentaux sur elle. Je n’ai pas le temps d’approfondir
le sujet que Arouna demande déjà ou signé, mais ça serait trop facile.
Yaya et moi lui jetons un regard meurtrier avant que je n’ouvre
un autre document
4) Vous devez aussi faire des aveux complets papier et vidéo
sur votre implications dans le kidnapping de ma femme
Ils se sont tous levés comme un seul homme vociférant et
protestant pendant Yaya et moi les regardions s’agiter. Ça a duré une vingtaine
de minute ou ni Yaya i moi n’avons pipe mot avant que je ne décide que c’est
assez.
- C’est
à prendre ou à laisser et non je ne vais pas utilisez ces aveux contre vous à
moins que vous ne récidiviez. Et pour l’argent
J’attends de capté complètement leur attention avant de
continué
- À l’instant
où une des conditions précité ci-dessous n’est pas respecté vous perdrez tout
absolument tout y compris votre droit de vivre dans cette concession et il vas
de soi que j’engagerais des poursuites judiciaires contre vous. Est-ce c’est
clair ?
- OUI
Pendant la demi-heure qui a suivis avec Yaya on a fait le nécessaire,
vidéos et documents ont été collectes. Majid a été chargé de les mettre en sécurité
jusqu’à ce que je puisse le faire moi-même.
En entrant dans ma chambre je constate que Ma’a à récupère
les jumeaux, Jamila quant à elle dort toujours profondément dans un de mes
pyjama, en même temps avec tout ce par quoi elle est passé. J’ai rapidement
pris une douche et je me suis écroulé près d’elle.
Jamila
Ce qui me réveille c’est l’appel de la prière de quel heure
je ne saurais pas dire exactement, la chambre est plongée dans le noir totale
aucune bribe de lumière mais dehors j’entends des bruits de casseroles, des
conversations, des rires…Je dois me lève pour faire ma prière et allez donner
un coup de main, quand j’essaie de descendre du lit je bute sur corps et pousse
un cri. Soudain la lumière qui quelque instant plus tôt faisait cruellement défaut
envahi la pièce et Tariq marmonne un Salam.
J’ai l’esprit dans le brouillard le plus absolu. Comment
a-t-il fait pour se retrouvé ici ? J’étais avec les enfants j’en suis
sûre. Combien d’heures ai-je dormi ? Et mes agresseurs ?
- Il me
touche l’épaule et me regarde bizarrement. « Jamila, ça va ? »
- Je lui
retourne un regard étrange. Oui, pourquoi ?
- Parce
que ça fait cinq bonnes minutes que je t’appelle
- Désole
je me posais juste des questions
Il me regarde avec je dirais de la pitié comme si il était
désole pour moi et je décidé que c’est un regard que je déteste.
- Pose les
moi.
- Il est
quel heure ? j’ai entendu le muezzin appelle la prière mais je ne sais pas
laquelle
Il se retourne prend le téléphone sur la table de chevet
- 16h14
Hier ou plus tôt devrais-je dire ce matin quand Ma’a m’as
bordé elle m’as mis un pyjama, pas n’importe lequel un de ce de Tariq je suppose
bleu nuit avec des bordures blanches. Je saute hors du lit malgré le fait que
les manches soient pliés c’est quand même trop grand.
Ma’a choisi ce moment pour toque, donne le salam et entré
quand Tariq lui répond. J’ai couru me réfugiée dans la salle de bain sans
croisé son regard. Non je ne me sens pas embarrasse d’avoir partagé le même lit
avec Tariq absolument pas. Alors pourquoi mes yeux brillent autant et que je
suis toute fiévreuse ce n’est pas un mariage d’amour ! Je ne peux pas me
laissé aveugle ni par son charme, ni par sa gentillesse ni par celle de
certains membres de sa famille qui si j’en crois les deniers événements ne sont
pas tous contents de cette union. Même Ma’a qui m’aimait bien avant, avant que
je ne désobéisse vas me gronder. Non c’est un mariage d’intérêt, un mariage qui
me permet de continuer mes études mais surtout qui me laisse le temps de
vraiment me préparer à l’idée d’avoir un mari.
Quand je suis ressorti, Tariq était parti et Ma’a était
assise sur le lit et m’attendait. Aie, je m’attendais à tout un sermon mais non
elle m’as laissé faire mes prières est revenu avec un plateau de couscous
Njapché pour moi et quand j’eu fini de mangé seulement là elle m’a demandé ce
qui c’était passé. Elle m’as serre dans ses bras et m’as présente des excuses,
quand j’ai fini de lui raconter j’avais peur qu’elle me gronde et au final non.
Elle m’as expliqué comment les choses s’était passé. Je n’avais pas rêve :
c’est Jamil qui avait crié, Arouna, la demande de rançon, les démarches
entrepris par mon mari pour me retrouve parce que maintenant j’étais de sa
famille aussi.
Il y avait encore quelques blancs mais elle m’as assure qu’il
les comblerais à son retour. Les jumeaux ont choisi cet instant pour déboule
dans ma chambre et le reste de la journée j’ai joué avec eux, la femme de Yaya Zenab
dont j’ai la connaissance hier et ses deux garçons Abdel et zain se sont joint
à nous. Et le reste de l’après-midi s’est passé dans les rires, plaisanteries.
J’aime beaucoup Zenab elle est tellement simple, belle et gracieuse : elle
m’éblouie.
Mais plus l’heure avance moins je suis détendu, l’heure
approche. L’heure où je vais finalement avoir cette conversation avec mon mari.
La conversation sur le côté difonctionnel de sa famille, sur son futur départ,
le temps que ça va prendre, mais surtout sur ce que ça implique pour moi. Je ne
vais pas remettre en question mon choix car il est déjà fait et j’ai beau n’avoir
que quinze ans la raison pour laquelle j’ai tenu aussi longtemps sans avoir ni
de petit ami, ni de demande tout en poursuivant mes études c’était en suivant
un plan bien précis qui impliquait deux choses : la planification de mes
actes, mes dires et la discrétion. Hors depuis que je suis marié rien ne s’est
passé comme prévu et malgré ma discrétion on me remarque quand même. Et bien
sûr depuis malgré le fait que je sois une quasi adulte c’est quelqu’un d’autre
qui vas décider pour moi.