Chapitre 15 : Ma nouvelle vie

Ecrit par Dalyanabil

*RDPC : partis politique Camerounais

*Expression être en haut comme le RDPC signifie être gâtée.

* Fawout = personne qui accompagne la mariée pour l’aidée durant les sept jours suivant la cérémonie pour qu’elle puisse profité de sa lune de miel sans se préoccupe des travaux ménagers.

 

Une semaine plus tard

*****

J’envoie valsé le verre que je tiens entre les mains et pousse un grognement mêlé de frustration et de colère. UNE SEMAINE que ça dure, que j’attends, patiente mais rien. Il n’a pas fallu plus de six à Tariq pour tout réunir cet argent alors pourquoi me vire ma part prends aussi longtemps ?

Vous imaginez le tiers de 50.000.000,00 de Fcfa ? Je vais être en haut comme le RDPC, ma vie vas changer. Ce n’est pas que je mène une vie misérable mais j’aurais plus, tellement plus que ce que j’ai maintenant.

Je vais quand même me présentez même si je sais que vous vous êtes déjà sucré avec mon nom. Je suis Rachi Nsangou la petite sœur de Arouna et Tariq Nsangou, troisième du côté de papa et deuxième du côté de ma mère. Malgré tous les efforts de mon père pour m’inculqué certaines valeurs je suis reste la digne fille de ma mère.

Je ne me souviens pas d’un jour où ma mère ne s’est pas disputé avec mon  Père ou n’a fait de coup bas à Ma’a Amina. Déjà toute petite je ne compte pas le nombre de fois où ma mère m’a envoyé mettre du sable ou du sel dans ses mets qu’ils soient encore sur le feu ou à table, verse de l’huile d’arachide sur son sol, souillé son fût d’eau et un nombre incalculables d’autres crasses de ce genre.

Ma mère m’a élève pour être irrespectueuse, hautaine, égoïste et ambitieuse car d’après elle les gentils n’ont jamais rien alors je n’en suis pas devenu une et je ne prévoir pas de le devenir. J’ai épouse un homme qui m’aime plus que de raison : ok je l’ai peut-être un peu aide et est riche mais vous connaissez le dicton peu importe ce qu’on a ce n’est jamais assez.

Je me lève attrape mon sac, mon voile et sort au pas de charge, je VEUX MA PART et il est hors de question que j’attende un seul jour de plus. Sur le pas de la porte je rencontre mon mari avec sa mère, ma belle-sœur et mon mon beau-frère, je les toise tout en tchipant bruyamment et les traverse sans dire un mot sous leurs regards interdit et m’arrête quand je suis complètement sorti pour dire à mon mari.

-       Il y a du verre brisé dans la chambre, nettoie ça et fais à diner avant que je ne rentre Stp. u as compris ?

-       D’un ton soumis, oui chérie

-        Je vais voir ma mère

Je ne suis pas reste pour entendre les commentaires désobligeant de ma belle-famille. Mon mari, mon foyer mes règles.

Tariq

Une semaine déjà, que Jamila et moi cohabitons dans la même chambre avec certains des membres de nos deux familles présents pour le mariage (sa cousine Mariatou qui lui sert de fawout et mes tantes) on n’a pas vraiment eu le choix. Les deux premiers jours ont été les plus je ne dirais pas durs mais mais plutôt pas évident car on avait du mal à s’habitué à la présence de l’autre et ma femme est quelqu’un de tellement pudique pas seulement avec son intimité mais avec ses sentiments, son espace. Plus je l’observe plus je me demande comment elle a réussi à ne pas avoir de petit ami jusqu’ici.

Le reste des jours est passé si vite, j’ai appris d’autres chose sur elle comme le fait qu’elle aime le chocolat chaud le soir avec les jumeaux tout en écoutant les histoires que Ma’a leur raconte sur les anciens. Qu’elle pleure devant les films indiens qu’elle affectionne particulièrement qu’elle est tombe sous le charme d’Olivia Pope. Qu’elle et moi avons la même vision de la famille, du mariage de l’amitié, que parle avec elle est encore plus facile que parle avec Yaya.

Je lui ai raconté presque absolument tout sur ma famille, l’héritage de mon père, de deuxième mariage avec Ma’a, les relations qui ont toujours existe entre Ma’a, moi et les autres comment mon père a dû joue au arbitres tout le temps, de Samia du fait qu’elle allait venir vivre avec nous. De mon départ, mes rêves de médecine, mes aspirations, ça va vous semble ridicule mais je suis amie avec une fille de quinze ans  meilleur amis même. Je vous assure que sa maturité est au-dessus de la moyenne mais je ne lui rien dit sur Asma.

Aujourd’hui c’est le jour, vous savez le jour où ma femme et moi on est sensé allez rendre visite à certains membres de nos famille respectives en tant que mari et femme. Le jour où on dit aurevoir à tous nos invites, le jour où elle vas regagne sa chambre et vous savez quoi je déteste déjà cette journée.

Jamila

Aujourd’hui tout va rentrer à sa place ou du moins je vais retrouver une certaine normalité. Ce qui veut dire que le reste de nos invités vont rentrer chez eux, ma fawout avec. Je vais avoir une chambre à moi même si l’idée ne me réjouit pas.

J’ai fini de faire ma prière et comme tous les matins depuis une semaine les jumeaux envahissent ma chambre pour le petit déjeuner qu’on prend comme une famille avec Tariq. Et c’est toujours un moment agréable, je me souviens que les deux premiers jours je ne parlais pas beaucoup, j’avais le nez tout le temps dans mon assiette mais c’était sans compte sur l’esprit taquin de Jamil la perspicacité d’Aicha et le charme de Tariq. Ils m’ont conquis, mis à l’aise et fait de moi l’une des leurs.

Tariq est le premier homme avec qui je partage une intimité pareil sans aucune ambiguïté. Je n’ai jamais eu de meilleure copine mais je me dis que si ça avait été le cas notre relation resemblerais à celle que j’ai développé avec Tariq ces derniers jours. Je veux dire une ou vous rire, et parler ensemble semble être comme une évidence tellement c’est facile. J’ajouterai pleurer ensemble avec le temps car je sais mon enlèvement n’était qu’un avant-goût des épreuves que je devrais affrontés avant de pouvoir le considère comme mon mari, pour l’instant ami ça me vas très bien.

La journée s’est passé sans encombre, nous sommes d’abord allez voir mes parents, grande a été ma surprise de constate que Zuleika n’était pas encore rentré chez elle. J’ai eu droit une fois qu’elle a pu m’isole à un commentaire plus qu’inapproprié sur le fait que le lendemain de ma nuit de noces aucun membre de la famille de mon mari n’était venu célèbre le fait que j’étais une jeune vierge. Elle m’a lancé un regard mauvais avant de me dire que je cachais bien mon jeu je n’ai même pas pris la peine de rectifie car sincèrement ça ne servait à rien au contraire je lui rétorque peut-être que ma belle-famille était un peu plus évolué et avait compris que ces choses-là sont l’intimité d’un mari et de sa femme. Elle n’as pas beaucoup apprécie ma réponse mais ça ne l’a pas empêché de me raquette cinq mille francs, heureusement que mon mari n’a pas été radin sur ma dote : j’ai eu cent mille Fcfa.

Les jours suivant j’ai essayé de me trouver une routine. Ma’a m’a montré où je pouvais trouvé les choses de la maison comment les appareils fonctionnaient etc. Parce que oui la maison de mon mari ou plutôt devrais-je dire ma maison désormais était un vrai palais. Je n’ai vraiment pas eu l’occasion de vous faire visite.

Comme je l’ai dit c’est un palais de cinq immense chambres immense avec chacune une salle de bain intègre. Deux d’entre elle reste généralement inoccupé. Je suis finalement reste dans la chambre de Tariq la cohabitation est facile. Bon je me perds un peu là, toute les chambres sont situé en haut et en bas on retrouves deux salons (un petit pour la famille et un plus grand pour recevoir), une salle à mange, des WC pour les invites et une très grande cuisine. Chaque matin après ma prière je m’occupe du petit déjeuner et on le prend en famille (Tariq, les enfants, Ma’a et moi) avant que les enfants n’aillent en cours. Les courses sont fait deux fois par semaines par Ma’a et moi ou juste moi, je m’occupe des repas, et du ménage pour les vêtements Ma’a a déjà quelqu’un qui vient toutes les fin de semaines pour la lessive et il fait ça bien.

Tariq m’a re-inscrite au lycée de Foumban malgré le retard j’ai été admise en seconde littéraire. Je reprends les cours la semaine suivante et il s’en vas la semaine d’après. Pour l’instant il est à douala pour ses affaires mais il rentre demain et j’ai hâte, il manque aux enfants et à Ma’a. Il me manque.

****Arouna****

Non mais dans quel monde vit-on ? Comment a-t-elle pu imaginer que j’allais lui confie plus de 16.500.000,00 Fcfa ? je ne vais même as perdre le temps pour me présente, avec vos air de mépris vous semblez déjà tout savoir la seule chose que je peux dire c’est que j’ai été élève par ma mère et c’est tout. Il y a quelques jours déjà que je suis rentre de Yaoundé malgré les pots de vin et le nom de mon père je n’ai pu obtenir aucune infos à utiliser contre mon frère. Ils ont tous trop de respect pour lui ou trop peur. UNE BANDE de lâches. Mais je ne perds pas espoir maintenant que j’ai ma part de l’héritage je vais faire preuve de patience pour pourvoir m’acheté ce que j’ai toujours voulu : LE POUVOIR et détruire enfin mon frère. Laissons-le croire qu’il est en sécurité.

Ma porte claque avec fracas, je sais sans que l’écervelle qui me sert de femme ne vienne me l’annonce qu’il s’agit de ma sœur. Il est temps que je dise quel montant j’ai décidé de lui donner de l’héritage de notre père en tant que chef de famille.

 
Dommages collateraux