Chapitre 14: La tête dans les nuages

Ecrit par MTB

Il s’installa dans la baignoire en faisant dos à la salle de bain et savourait la tiédeur du bain mousseux qu’il avait fait couler. Puis il ferma les yeux. Il sursauta quand il sentit une main posée sur son épaule. Il n’avait pas remarqué qu’elle avait pénétré sur la pointe des pieds et avait déjà mouillé sa main dans le bain. Sans attendre qu’il se redresse, elle passa devant lui. C’était la première fois qu’il la voyait complètement nue. Jusque-là, il l’avait toujours vue en maillot de bain deux pièces, parfois presque nue mais jamais totalement nue comme actuellement. Elle se glissa dans la baignoire et s’allongea contre lui. Cette fois-ci, il était fait comme un rat. Il ne put se retenir car son sexe se durcissait d’avantage et elle semblait apprécier la scène. Après un quart d’heure, ils sortirent, se rincèrent le corps et elle exigea qu’il la transporte de la douche vers le lit comme il l’avait fait il y avait quelques instants du salon. Il s’exécuta et elle s’accrocha à son coup et refusa de relâcher son étreinte. Il dû s’allonger sur elle car ne pouvant garder la position penchée indéfiniment. Les étreintes devinrent plus sérieuses, la température montait malgré la climatisation. Ils commencèrent à haleter et transpirait. Les deux corps étaient en fusion. Rien ne pouvait les interrompre.

Il descendit le long de son corps en prenant soin de la caresser avec le bout de la langue tout en maintenant ses mains fermes sur ses seins. Elle mouillait déjà et gémissait de plaisir. Il remonta brusquement pour emprisonner ses lèvres et se glissa en elle. Elle poussa un léger cri étouffé par le tonnerre qui gronda dehors et la pluie qui commençait à arroser sérieusement la ville. Il prit plaisir à la faire jouir. Toutes ses craintes s’envolèrent et elle se laissa aller au plaisir du sexe. Ils s’épuisèrent à changer de position et même d’endroit se retrouvant tantôt au salon, tantôt dans la cuisine ou dans la chambre d’ami. Elle était devenue une femme maintenant. Elle était comblée. Ils s’endormirent enlacés jusqu’au lever du soleil. Il se réveilla ce samedi matin avec l’odeur d’omelettes. Elle s’était occupée de préparer le petit déjeuner qu’ils prirent ensemble sur le lit avant qu’il ne la ramène chez elle en fin d’après-midi. Avant de la laisser sortir de la voiture, il emprisonna une fois encore ses lèvres et la regardant fixement dans les yeux lui dit :

·         Chérie, petit rayon de soleil, je t’aime.

 

Le week-end ne fut pas ordinaire pour nos deux tourtereaux. Éric s’était bien rendu compte qu’Odette était encore vierge mais s’était débrouillée comme une experte. Elle avait été docile, soumise et ce fut magique. Il n’avait jamais ressenti une telle sensation. Il faut reconnaitre que les circonstances aussi ont beaucoup joué. Sur le chemin du retour, il repassait ces moments d’intimité dans sa tête et manqua même de cogner le poteau électrique se trouvant à quelques centimètres du garage en immobilisant sa voiture. Il monta les escaliers deux par deux comme un gamin qui découvrait une maison à étages et s’affaissa dans le canapé du salon. Il pouvait toujours sentir sa présence et avait l’impression d’être dans les bras d’Odette. Il s’endormi une fois encore et ne se réveilla qu’à la sonnerie du téléphone vers pratiquement minuit. Il n’avait même pas faim tellement il se sentait comblé. A moitié réveillé, il décrocha le téléphone. A peine eût-il dit « Allo » que la voix douce d’Odette lui murmura dans le combiné : « Éric, moi aussi je t’aime ». Puis elle raccrocha aussitôt.

De son côté, Odette avait paressé toute l’après-midi et n’écoutait que de la musique douce. Parfois elle se levait du lit pour esquisser quelques pas de danse de salon avec un cavalier imaginaire. Elle manga la tête dans les étoiles à tel point que son plat n’était dévoré qu’à moitié après qu’elle eut mis trop de sel sur son riz cantonais. La nuit a été douce. Elle avait appelé Éric parce qu’elle attendait son coup de fil pour lui chuchoter de bien dormir. Mais comme il n’appelait pas, elle a pris l’initiative. Elle s’était rendu compte qu’il dormait et n’avait donc pas voulu trop parler. Mais comme cela lui ferait plaisir d’entendre sa douce voix. Elle était sur le point de s’endormir quand un sms arriva. Elle l’ouvrit et remarqua qu’il était d’Éric.


à suivre...
UN MATIN PAS COMME L...