CHAPITRE 149: BAGARRE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 149 : BAGARRE 

QUELQUES HEURES PLUS TÔT 

**LOYD MBAZOGHO**

Je suis à la maison et j’attends l’heure pour me rendre à l’église , il y a un culte de 20h à 24h puis une fête chez Paul jusqu’au matin. Janaï m’a demandé mon programme, si je comptais rester à l’église jusqu’au matin ou je devais rentrer. Je lui ai dit que je rentrais avec ma famille car on avait une fête juste après. Elle m’a dit qu’elle allait rentrer chez elle et je lui ai proposé de venir avec moi, elle a accepté. Depuis la conversation que nous avions eu chez elle, les choses sont rentrées petit à petit dans l’ordre. Elle a décidé de m’accorder une autre chance tout en m’avertissant que si je la trompais à nouveau, elle partirait. Je lui ai dit que je ne comptais pas refaire la même erreur. Elle a peu à peu repris à m’écrire, appeler et même venir à la maison. J’ai rencontré ses parents le 23 lors d’un repas et ça s’est plutôt bien passé. Deux jours après c’était Noël et je l’ai invité chez ya Leslie où il y avait une fête. Je préfère ne pas parler de ce qui s’est passé à cette fête car j’ai décidé de ne plus m’attarder sur les émotions mais plutôt faire les choses de façon raisonnable. Depuis ma reprise avec Janaï, je m’efforce autant que faire se peut de rester loin de la tentation, c’est pourquoi en dehors des dimanches et les jours exceptionnels comme les fêtes et autres, je ne mets plus mes pieds chez Arsène.


-Janaï : Le dress code de ce soir c’est quoi ?

-Moi : Pour la fête après l’église ?

-Janaï : Oui.

-Moi : Il n’y en a pas. Du moins, je n’en ai pas été informé, je suppose donc que c’est au choix.

-Janaï : Que comptes tu porter ?

- Moi : Un costume noir.

-Janaï : Montre moi pour que je vois si je peux trouver quelque chose qui pourra aller avec ça. 


Je suis allé dans la chambre filmer et envoyer. 


-Janaï : D’accord. Je vais trouver. J’ai une robe qui passerait bien avec ça. On sera trop beau l’un à côté de l’autre.

--Moi : (Émoji qui sourit) Si tu le dis.

-Janaï : Bah oui, tu n’avais pas vu le 25 ? D’ailleurs même beaucoup de gens qui ont vu la photo ont dit qu’on formait un beau couple. 

-Janaï : Au fait J’attends toujours la référence de l’endroit où tu avais acheté tes tenues. 

-Moi : Quelles tenues ?

-Janaï : Quelles tenues comment ? Celles que tu avais chez mes parents et à Noël non, je t’ai dit que beaucoup de gens ont apprécié et Jada me harcèle tous les jours pour ça. Je ne parle même pas de mes collègues qui ont vu les photos.

Moi : (Dans ma tête) Je sais que ça a été acheté où ?

-Moi : Je n’en ai aucune idée. C’est le cadeau d’un ami. Il a fait un tour en Europe et à son retour, il est passé me déposer ça. 

--Janaï : Ah d’accord. C’est dommage pour elles oh. En tout cas ton pote a dû choix en matière de vêtements. Façon tu es sucré à l’intérieur, c’est fort. 

- Moi : Hum. Bon. Je te laisse d’abord le temps pour moi de faire une petite sieste vue que cette nuit sera longue. Je passe te chercher à 19h. 

-Janaï : Ok. Dors bien bébé.


J’ai posé mon téléphone sur la tablette avant de m’assoupir sur le canapé. Quand j’émerge, il est 18h. Je récupère mon téléphone que je mets en charge avant d’aller m’apprêter. À 18h 50, je suis en chemin pour chez Janaï et je lui fais le message. 10 minutes plus tard je gare devant son portail et elle sort avant même que je n’ai eu le temps de lui dire que j’étais là. Une des choses que j’aime avec elle, c’est la ponctualité. Elle se présente à moi jolie dans sa robe noire assez près du corps qui s’arrête juste après les genoux. Sa robe a des manches longues mais la poitrine et les épaules sont dégagées sans être vulgaire. N’ayant pas une forte poitrine, ça ne dérange pas. Elle a retenu ses longs cheveux métissés en un chignon haut avec quelques mèches de cheveux formant des ondulations sur les côtés, babouches talons et sacs à main argenté. Son joli sourire embellissait d’avantage son visage. Je suis descendu pour aller lui ouvrir la portière.


Moi : (Souriant) Je ferai des jaloux ce soir Mlle Oliwina.

Janaï : (Souriante) Ah bon ? Pourtant j’ai fait dans la sobriété hein. 

Moi : Je vois ça. 


Elle est montée et je suis allé la rejoindre de mon côté. 


Janaï : Tu es beau mon cœur.

Moi : Merci. J’ai essayé d’être à ta hauteur. On peut y aller ?

Janaï : (Mettant sa ceinture) Oui, on y va. 


J’ai démarré et mis le cap pour l’église en parlant de tous et rien en chemin. Nous sommes arrivés et sommes allés saluer quelques personnes avant de nous mettre dans un coin et parler tous les deux.


Janaï : (Souriante en regardant derrière moi) Ta sœur arrive avec sa petite troupe. 

Moi : (Me retournant) Où ?


Elle n’a pas eu besoin de me répondre car je les ai vu moi-même tous de vert vêtus. Ils n’étaient plus très loin de nous et n’ont pas tardé à nous rejoindre pour nous saluer. Mon regard a croisé celui de Lucrèce et mon cœur s’est emballé dans ma poitrine, la sorcellerie. Elle était magnifique dans son ensemble kimono et culotte taille haute vert avec un petit haut sans manches noir. Tissage bouclé en une petite coupe qui faisait parfaitement ressortir les traits de son visage rond. Maquillage léger des yeux et ses lèvres mises en valeur par un rouge à lèvres rosé. Petite touche de lunettes transparente elle était agréable à regarder sans efforts. Mon regard s’est attardé sur elle plus qu’il n’en fallait avant de se poser sur Arsène qui lui me fixait. Je me suis fait violence pour réprimer mes émotions pour éviter qu’il ne les lise sur mon corps et ne comprenne ce qui peut bien se passer en moi à cet instant.  


Arsène : (Souriant) Ma fille est belle n’est-ce pas ?

Moi : Oui, elle l’est.

Leslie : C’est seulement parce que je suis moi-même présente que j’accepte qu’elle sorte comme ça, sinon jamais je ne l’aurais permis.

Janaï : Mais pourquoi ?

Ya Leslie : Pour que les sorciers mettent leurs gros yeux sur ma fille ? Jamais. Ils vont la voir et penser que c’est déjà une femme alors que ma fille est encore bébé.

Janaï : (Souriante) Elle grandit vite. Elle a 18 ans n’est-ce pas ?

Ya Leslie : Où c’est ? C’est 16 ans que tu vois comme ça.

Janaï : Ah. J’aurais dit 18 ans. Elle paraît bien plus grande que son âge.

Ya Leslie : Tu vois non ? C’est pour ça que je la surveille. Mais son père dit que j’exagère.

Arsène : Hum. 


J’ai préféré ne rien dire dans cette conversation parce que si même moi qui suis supposé être son oncle, elle ne me laisse pas indifférent, ce n’est pas à de parfaits inconnus qu’elle ne fera rien. Et Lucrèce a des formes, bien plus visibles que pour Janaï notamment les hanches et les fesses. Janaï est mince et a un joli corps avec des courbes mais pas autant que Lucrèce. J’ai essayé autant que faire se peut d’éviter de poser mon regard sur elle jusqu’à ce que l’on rentre dans la salle après l’arrivée de Lauria et sa famille. Quand nous nous sommes assis, je me suis retrouvé entre les deux Janaï à ma gauche et Lucrèce à ma droite. L’officiant nous a demandé de nous lever et après la prière d’ouverture , il nous a demandé de nous saluer les uns les autres par un saint baisé. Je me suis tourné vers Janaï qui s’est tournée vers moi un large sourire sur les lèvres et nous nous sommes fait la bise puis je me suis tourné vers Lucrèce, nous nous sommes fixés quelques secondes avant de nous rapprocher. Quand on s’est touché, nos corps ont réagi en frémissant. J’ai pris sur moi pour lui faire la bise et j’ai remarqué par la même occasion qu’elle avait une petite coupure sur le front. Elle s’est rapidement retirée avant d’ajuster ses lunettes sur son visage les mains légèrement tremblantes. Je me suis redressé et j’ai salué ceux qui étaient devant puis derrière avant de me réajuster pour suivre les directives. Durant tous les moments, j’ai essayé autant que faire se peut de rester concentrer sur ce qui se passait mais au bout d’un moment j’ai tourné ma tête sur son Bloc notes qui était ouvert sur son siège pendant qu’elle était debout et filmait les prestations de danses. C’était écrit : RÉSOLUTIONS POUR LA NOUVELLE ANNÉE.

1) Me concentrer sur mes études pour rattraper le trimestre manqué en étant la meilleure de ma classe.

2) Passer beaucoup plus de temps de qualité avec ma famille.

3) Développer mes centres d’intérêt pour avoir une vie beaucoup plus épanouie.

4) Faire des efforts avec Alicia et être patiente avec elle.

5) Garder un œil sur mes neveux pour qu’ils ne suivent pas le chemin de leur mère.

6) Continuer à croire au changement de mon père.

7) Essayez de booster mes frères à faire quelque chose de bien de leur vie.

8) M’alimenter correctement.

9) Être en bonne santé physique et mentale.

10) Oublier l’homme que j’aime .


J’ai regardé cette liste en étant à la fois intrigué et peiné. Il y a des choses à l’intérieur que je ne comprends pas mais je ne m’attarde pas dessus car son dernier point retient toute mon attention. Elle m’avait avoué à Noël qu’elle m’aimait et maintenant elle a pris la résolution de m’oublier. Un sourire triste étire mais lèvres. Même si ça me fait mal de le lire, je sais que c’est la bonne chose à faire. Je détourne mon regard et vais le poser sur Janaï qui a posé sa main sur ma cuisse en souriant. J’ai répondu à son sourire et j’ai regardé devant moi pour continuer à suivre les prestations (…)

Nous sommes arrivés chez Paul depuis un bon moment et il y a énormément de monde. On nous a présenté la famille proche de Paul ainsi que les parents de Jennifer, ceux d’Alvine et ceux de Linda que je ne connaissais pas. Je connaissais déjà ceux d’Arsène et de Benjamin qui étaient présents. Depuis notre arrivée, j’ai tout de suite remarqué les regards des hommes sur Lucrèce et malgré moi ça ne m’a pas plu. J’ai essayé de prendre sur moi pour les ignorer et me concentrer sur Janaï qui me parlait mais c’était difficile car il y avait trop d’agitation dans la maison à un passage de Lucrèce avec sa caméra. Elle était avec la fille de Linda qui elle aussi avait une caméra en main et semblait lui montrer des choses car elle avait l’air plus expérimenté. Je me suis placé de sorte à avoir une vue sur elle. Au bout d’un moment j’ai rejoint Arsène et ses gens qui avaient formé un groupe et Janaï a rejoint les femmes.


Un des amis d’Arsène : (À moi) La métisse là c’est ta go ?

Moi : Oui. 

Lui : D’accord. C’est toujours bien de savoir avant de faire n’importe quoi.

Moi : (Arquant un sourcil) 

Lui : T’inquiètes. Je ne marche jamais sur les plantes bandes d’autrui d’où le renseignement.

Moi : Ok. 


J’ai regardé Janaï et celle-ci regardait dans ma direction en souriant mais j’ai décalé mon regard pour le poser sur Lucrèce qui n’arrêtait pas de se faire suivre par un gars comme un pot de colle.


Loyd : (Agacé par son insistance) C’est qui le garçon qui n’arrête pas de suivre Lucrèce partout ?

Arsène : (Tournant sa tête pour voir) C’est le petit frère de Jennifer, son dernier.

Moi : Je ne sais pas s’il n’y a que moi qui remarque mais il la colle un peu trop.

Paul : (Souriant) L’enfant là ne voit pas une jolie fille passée devant ses yeux, il me rappelle Alvine à l’époque.

Alvine : (Souriant) Parle pour toi hein Ebouma, tu n’étais pas mieux à l’époque. Et puis ce n’est pas la faute de Ronny. Vous avez vu Lucrèce. 

Paul : (Riant) Paulin m’avait déjà demandé qui c’était et s’il pouvait attaquer. 

Benjamin : Il n’est pas censé se marier bientôt celui-là ?

Paul : Si mais tu sais comme il peut être fou ce petit. 

Arsène : Il tente ça sur mon enfant et c’est un homme mort.

Paul : (Riant) T’inquiètes. Dès que j’ai dit que c’était ta fille, il a enlevé le corps. Par contre il y a eu d’autres propositions et ce depuis la journée quand elles étaient là pour préparer. Elle a vraiment tapé dans l’œil de plusieurs petits cousins quand on transportait la boisson. 

Moi : Elle n’a pas l’âge pour ça.

Arsène : Il le sait très bien.

Paul : Je le leur ai dit. 


C’est bien ce que je disais, les garçons s’agitaient dans la salle. À peine elle plantait un qu’un autre se présentait devant elle. À un moment elle a croisé mon regard contrarié et comme si elle avait compris ma pensée, elle est allée s’asseoir à côté de ya Leslie. J’étais tenté de lui écrire un message mais je me suis rappelé que j’avais supprimé son numéro pour ne plus avoir à lui parler.


Moi : (À Paul) Où sont les toilettes ?

Paul : Derrière le couloir, première porte sur ta gauche.

Moi : Merci. 


Je m’y suis rendu et me suis posé devant le miroir qui y était.


Moi : (Me passant la main sur le visage) Reprend toi Loyd et sort cette petite de ton esprit.


J’ai repensé à ses résolutions.


Moi : Et si pour m’oublier elle décidait de se mettre avec quelqu’un d’autre ? (Me passant la main sur la tête) Non, elle ne ferait pas ça. Elle n’a pas l’âge d’avoir une relation avec les hommes et (pensant à cette fois où on avait été intime) elle n’était plus vierge. Putain elle ne l’était plus, elle peut donc tout à fait se mettre avec quelqu’un d’autre et ce n’est pas le choix qui manque à cette fête et si elle (Me ressaisissant) Ça suffit maintenant Loyd, ça suffit. Tu as décidé de passer à autre chose donc tu arrêtes ton délire. C’est Janaï qui doit t’importer et rien d’autre, le reste n’a aucune importance. Tu as des problèmes bien plus sérieux que de penser avec qui elle couche. 


Je me suis rincé le visage et j’ai respiré fortement par la bouche avant de ressortir.


Janaï : (Venant vers moi) Où étais tu ? Je te cherchais.

Moi : Au toilette. Qu’est-ce qu’il y a ?

Janaï : Rien. Juste que je ne te voyais plus alors je me suis demandée où tu étais passé. (Souriante en arrangeant ma cravate) J’ai même cru que tu m’avais abandonné ici avec ta famille.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Quelle idée ? Je t’emmène et je te laisse ?

Janaï : (Souriante) Ah, on ne sait jamais. Vous les hommes parfois il vous manque une case. Figure toi que tout à l’heure quand on était entre femmes, il y a un garçon qui s’est permis de venir draguer ta nièce devant ta sœur.

Moi : (Arquant un sourcil) Sans blague ?

Janaï : (Riant) Je t’assure. Le gars est venu en l’appelant bébé et tout en lui disant qu’il voulait son numéro pour l’appeler plus tard. La façon dont ta sœur l’a menacé c’était trop drôle. Il y a vraiment des gars courageux je t’assure. (Me montrant un gars dans la pièce) C’est le gars là. 


Je l’ai regardé et j’ai mémorisé son visage, nous sommes à peu près dans la même tranche d’âge. Je ne sais pas trop de qui il est le frère mais il a intérêt à rester loin de Lucrèce. 


Janaï : On va danser ?

Moi : Hum.

Janaï : Allez Loyd (me tirant par le bras pour m’entraîner sur la piste improvisée) j’ai envie de danser avec mon homme.


Je me suis laissé faire et nous avons emboîté le pas à quelques personnes qui étaient là. On dansait en riant jusqu’à ce que je lève les yeux pour rencontrer ceux de Lucrèce qui me regardait une lueur de tristesse dans les yeux avant de détourner sa tête vers ya Leslie qui lui a dit quelque chose. Elle s’est levée et s’est dirigée vers le couloir où le gars que Janaï m’a montré l’a suivie. J’ai attendu quelques minutes mais elle ne ressortait pas. 


Moi : (À Janaï) Excuse moi une minute.

Janaï : Où est-ce que tu vas ?

Moi : Au toilette.

Janaï : Encore ?

Moi : Oui, j’en ai besoin.

Janaï : Mais.


Je m’étais déjà éloigné d’elle pour prendre le couloir et j’ai surpris une conversation entre Lucrèce et le gars en question.


Lui : (Lui bloquant le passage) Allez bébé, arrête de jouer la difficile. Si c’est à cause de tes parents, on peut bien aller ailleurs tout les deux, ma voiture est dehors.

Lucrèce : ( Froide) Non merci, je ne suis pas intéressée. Laisse moi passer.

Lui : (Essayant de lui caresser le visage) Tu ne vas pas regretter.

Lucrèce : Ne me touche pas.

Lui : Je ne te ferai rien que tu n’apprécieras pas.

Moi : Elle t’a demandé de ne pas la toucher donc tu t’éloignes immédiatement d’elle. Lucrèce passe.

Lui : (La retenant par le bras) Je suis en train de parler avec elle alors ne te mêle pas de ça.

Moi : (Me rapprochant) Ôtes tes mains d’elle tout de suite.

Lui : Sinon quoi ? Occupe toi de ta métisse et ne fait pas chier les gens. 


Je me suis d’avantage rapproché de lui et sans réfléchir je lui ai mis un coup sur le visage.


Lucrèce : (Sursautant) Loyd.

Lui : (Touchant sa joue) Non mais ça ne va pas non ? Tu veux te la faire c’est ça ?

Moi : (L’empoignant) Répète ça pour voir.

Lucrèce : Loyd stp, calme toi. 

Lui : (Me donnant un coup au ventre) Lâche moi connard. 


Je l’ai poussé violemment contre le mur et lui ai mis un coup. La bagarre a éclaté sous les cris de Lucrèce. Les gens sont venus nous séparer mais j’étais déjà sur lui en train de le rouer de coups. Princy est venu me tirer pour m’éloigner de ce chien que Benjamin attrapait.


Lui : (Saignant de la bouche) Tu es malade. C’est ta meuf ?

Moi : Tu t’approches encore d’elle et je te défonce la gueule.

Paul/ Arsène : Qu’est-ce qui se passe ici ?

Lui : Ce malade est venu m’agresser sans raison comme un fou furieux. 

Arsène : (Me regardant) Loyd ?

Moi : Il dérangeait Lucrèce. 

Lui : Je ne la dérangeais pas, on discutait comme des amis avant que ce fou ne vienne nous faire une crise de jalousie. Si la meuf t’intéresse fait lui la cour comme un homme. 

Paul : Didier tu m’arrêtes ça tout de suite.

Lui : Je ne lui ai rien fait c’est lui qui m’a agressé. 

Paul : Allons.


Il l’a pris et ils sont partis ailleurs Alvine a dispersé les gens en disant que c’était bon. Je me suis retourné et je suis sorti de la maison pour prendre l’air pendant que Lucrèce expliquait la scène à ses parents. J’étais toujours bien énervé.


Janaï : (Derrière moi) Loyd.

Moi : Janaï stp, j’ai besoin de souffler quelques minutes.

Janaï : Tu n’as pas besoin de t’en faire, Lucrèce nous a dit que tu cherchais juste à la défendre parce que ce type la violentait. Personne n'a cru à ses histoires.

Moi : Peu importe. Je veux être seul stp. Je te rejoindrai tout à l’heure, juste le temps de me calmer.

Janaï : D’accord . 


Elle est retournée dans la maison. J’ai marché vers les voitures et je me suis adossé derrière la mienne après avoir retiré ma veste. J’ai fermé les yeux un instant en mettant ma main sur mon visage. J’ai senti la présence de quelqu’un et en ouvrant les yeux, Lucrèce se tenait debout non loin de moi et me regardait.


Moi : Qu’est ce que tu fais là ?

Lucrèce : (Me regardant en silence) 

Moi : Retourne à l’intérieur.

Lucrèce : (Silence)

Moi : Tu ne comprends pas quand je.


Elle m’a empêché de terminer ma phrase en venant m'embrasser sur la bouche…


SECONDE CHANCE