Chapitre 15
Ecrit par Benedictaaurellia
Chapitre 15
Edmund.
Je suis claqué.
Je viens d’arriver chez moi.
Je suis content de retrouver mon appartement.
Je dépose mes bagages dans le salon et sors mon portable.
Je prends un selfie avec mon appartement pour arrière-plan avec cette légende : « je suis bien arrivé ». J’envoie le message à Ainara. Qu’elle voit bien que je suis dans mon appartement. Vous les femmes avec votre jalousie là, on ne sait jamais. Je ne veux pas avoir de problèmes.
Nous ne sortons pas encore ensemble mais, je tiens à instaurer un climat de confiance entre nous. Je veux lui montrer qu’elle peut me faire confiance et vice versa.
Elle vient de répondre.
« Dieu merci. Tu as fait un bon voyage ? Pas trop de turbulences ? La météo avait prévu un orage. »
Eh ! Dieu ! Femme. Depuis quand elle regarde la météo ?
Je lance un appel vidéo vers elle et elle décroche à la première sonnerie.
Moi : Mlle, dis-je, depuis quand regardes-tu la météo ?
Elle : Juste aujourd’hui. Je voulais juste m’assurer que tu arrives bien.
Moi : Ne t’inquiète pas. Il y a eu quelques turbulences mais ça va. Je suis sain et sauf. Vas dormir en paix. Tu vois (je lui montre l’appartement), je suis dans mes quatre murs en sécurité. Tu n’as pas en t’en faire.
Elle (soupirant) : D’accord. Repose toi aussi. N’oublie pas de manger avant.
Moi (d’un ton moqueur) : A vos ordres chef !
Elle : ne te moque pas. Je te laisse. A plus tard.
Moi : à plus tard.
Maintenant que ma Mme est rassurée je peux respirer.
Contrairement à ce que je lui ai dit, je ne compte pas manger.
J’aspire juste à me jeter sur mon lit et dormir. Mais avant, je dois prendre une douche.
Au moment de me mettre au lit, son image me vient en tête. Je la revois me disant de manger. Eh ! C’est quoi ça encore ? Je me résigne, me lève et vais dans la cuisine.
Je me fais un peu de bouillie que je bois et vais me coucher cette fois sans problème.
Au même moment à Lomé.
Paul.
Aujourd’hui, j’ai décidé de faire un petit déjeuner au lit à ma chérie. Elle aime beaucoup ça et ces temps-ci, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de le lui faire. Elle a besoin d’une bonne dose d’amour et c’est ce que je compte lui donner ces prochains jours.
Je vais cueillir sa fleur préférée, une rose rouge, dans le jardin et la place sur mon plateau sur lequel j’avais déjà posé une tasse de lait, deux tranches de pain que j’ai tartiné avec du beurre et du miel comme elle l’aime et un verre de jus d’orange frais. Je monte avec le plateau et la retrouve assise sur le lit en train de prier. Je pose le plateau sur la table et attend qu’elle finisse.
Quelques minutes après.
Elle : Bonjour mon amour.
Moi : Bonjour ma reine. Comment vas-tu ?
Elle : je ne peux qu’aller bien, avec ce beau plateau que tu m’as apprêté. Ça a l’air appétissant.
Moi (m’approchant avec le plateau): Tout ce que tu aimes.
Elle : T’es un amour. Merci.
Elle mange avec appétit et je débarrasse.
Moi : j’ai tout un programme pour nous aujourd’hui et les quelques jours à venir.
Elle : ah bon ? Je t’écoute.
Moi : depuis que nous sommes là, nous n’avons pas beaucoup tourné dans la ville. Les choses ont du bien changé depuis le temps. Je suggère que nous jouions aux touristes.
Tu te souviens nos balades en amoureux ? J’aimerais qu’on refasse tout cela.
Et on pourrait aussi aller passer quelques jours à Kpalimé. Qu’est-ce que tu en dis ?
Elle : c’est une excellente idée. Je suis tout à fait d’accord.
Paul : Aujourd’hui on reste à Lomé.
Ruth : Il y a quoi à visiter ici ?
Paul : On pourrait aller au port de pêche. On en profiterait pour payer du poisson frais.
Ça fait longtemps on n’en a plus mangé.
Ruth : Tu as raison. Je pourrai te faire une bonne sauce claire au poisson frais (lanmoumou dessi) comme tu aimes.
Paul : J’en salive déjà.
Ruth : Ce serait bien qu’on commence avec cette étape comme ça, on est sûr d’avoir du poisson. Il ne faudrait pas qu’on arrive tard et qu’on nous dise qu’il n’y en a plus. Mais il faudra rentrer avec pour le mettre au frais avant de repartir.
Paul : Je suis d’accord.
Ruth : Ensuite ou irons-nous ?
Paul : La place de l’indépendance. Elle a été rénovée. Il y a maintenant un joli monument là. Ensuite, le musée national et l’ancienne assemblée nationale.
Ruth : Le bâtiment au bord de la plage ? Là où était l’assemblée dans nos jeunes années ? Il y a quoi de spécial la bas ?
Paul : J’ai vu un reportage qui disait que ça a été rénové et on y expose des trucs de notre culture et plein d’autres choses intéressantes.
Ensuite nous irons à cathédrale. Comme elle est au grand marché, on peut en profiter et flâner au grand marché aussi.
Ruth : D’accord.
Paul : Demain, on pourrait aller à Agbodrafo.
(Ville à trente minutes en voiture à l’est de Lomé. S’y trouvais, une ancienne cité portugaise Porto Seguro. Elle est située au bord du Lac Togo).
Ruth : Ah oui ! J’aimerais bien revoir la maison des esclaves et le puits des enchainés.
Paul : On peut rester quelques jours là-bas si tu veux. J’ai découvert qu’on peut pratiquer des sports nautiques sur le Lac Togo.
Ruth : Ah bon ? C’est nouveau ?
Paul : Oui. Je te dis, les choses ont évolué depuis le temps. Il y a aussi le fleuve Mono qui offre des traversées en pirogue. On pourra voir des crocodiles, des hippopotames et différentes espèces d’oiseaux.
Ruth : Je suis partante alors.
Je prends ma douche et on pourra commencer nos périples.
Moi : et si je t’aidais à la prendre ?
Elle : avec plaisir.
C’est parti pour un moment câlin avant de prendre la route.