Chapitre 15
Ecrit par Djelay
Lorsque sa chemise entrouverte découvre sa poitrine, ma bouche forme un « o ». Il n’a pas effacé le message que je lui ai laissé.
- Comme ça tu veux d’une relation normale… Me dit-il en laissant tomber sa chemise.
Il s’attaque à présent à son pantalon. Je retiens mon souffle lorsque celui-ci tombe à ses pieds. Il ne lui reste plus que son boxer.
- Qu’appelles-tu relation normale poupée ?
Je ne cesse de fixer l’écriture sur son torse. Qu’est-ce qui m’a pris de faire une chose pareille ? ‘’Je veux vivre une relation normale’’ Bon sang ! C’est ridicule d’avoir écrit ça.
- Réponds Lili.
Je ne suis pas concentrée, déjà, l’excitation a pris possession de moi. Je veux qu’il me prenne maintenant sans perdre de temps. Mais Mike a autre chose en tête. Il n’a pas l’air du tout pressé.
- Dis-moi p’tite poupée. Qu’attends-tu de moi ?
Lentement il fait descendre son caleçon jusqu’à le retirer totalement. Nu comme un ver, il me gratifie d’un large sourire. Je suis incapable de détacher les yeux de son membre fièrement dressé. Celui-ci est tellement imposant.
- Excuse-moi de te désirer dans un moment pareil poupée.
Qu’est-ce qu’il a avec ses excuses aujourd’hui.
- J’étais furieux après que tu m’aies raccroché au nez à deux reprises. Dit-il en avançant lentement vers moi. Je pensais te punir d’abord pour m’avoir marqué le torse ensuite pour ton insolence ! Mais Serge m’a rendu plus en colère que je ne l’étais. Il a donc payé pour toi. A présent ce dont j’ai envie c’est de te baiser p’tite poupée.
Ces paroles me font l’effet d’une caresse, mon minou réagit instantanément et je serre les cuisses.
- Je sais que tu es excitée et moi aussi.
Il me tire d’un coup par les pieds. Mes talons touchent quasiment le sol alors que j’ai le dos sur le lit. Mike me retire ma jupe. Oh putain, si j’avais su que j’atterrirais ici après l’école j’aurais mis une petite culotte moins moche. La honte ! Quelle jeune fille porte encore des culottes pour mamie. Et Mike qui attarde son regard sur cette chose affreuse.
- Je ne ferai aucun commentaire poupée. Même si j’adore les dessous super sexy, je préfère ce qu’il y a en dessous.
- Je suis désolée. Murmurai-je en me cachant le visage.
Mike écarte mes mains.
- Tu n’as pas à avoir honte. Je t’achèterais des milliers de dessous, de vêtements, de chaussures, d’accessoires. Bref tout ce dont tu as besoin.
- Tu n’as pas besoin de faire…
- Je veux que ma p’tite poupée ait tout ce qu’il lui faut, ce n’est pas à discuter.
Sur ce, il fait glisser ma culotte tout le long de mes jambes jusqu’à l’enlever. Il écarte ensuite mes cuisses et sans prévenir fourre son visage au cœur de ma féminité. Je lâchai un cri de surprise remplacé très vite par des gémissements de plaisir. Mike est divin ! Comment pourrais-je résister à un homme qui me fait me sentir plus que femme. Ses caresses se font de plus en plus précises. Je crois que je vais fondre tellement je brule de l’intérieur. Involontairement, je m’agrippe à ses cheveux, essayant ensuite de relever sa tête mais il me saisit fermement les mains et les maintient sur le lit. Je me contorsionne dans tous les sens, c’est…trop ! Je… ne peux plus supporter d’avantage. Mes gémissements résonnent dans toute la pièce, peut-être même en dehors. Tout le monde doit certainement m’entendre mais en cet instant précis c’est le dernier de mes soucis. Il y a plus important. Je crois que je vais m’évanouir.
- Mike ! Crié-je.
Ma voix à la fois rauque et suppliante me surprend moi-même. Je ne me reconnais pas. Est-ce ce dû à ce plaisir intense ? Jamais je ne voudrais faire l’amour avec un autre homme après avoir goûté à Mike. Alors que j’étais sur le point de sombrer dans l’obscurité, Mike se stoppa. Quel timing !
- J’adore t’entendre hurler ma p’tite poupée. Ne te retiens surtout pas !
J’absorbe ses mots pendant qu’il me porte dans ses bras pour m’allonger sur le sol. A quel moment a-t-il placé tous ces oreillers ? Mike me rejoint, me débarrasse de ce qui me reste comme vêtement c’est-à dire ma chemise et mon soutien-gorge.
- Tu es la plus belle femme que j’ai rencontré p’tite poupée et je veux que tu sois à moi. Rien qu’à moi et à personne d’autre. Maintenant je veux que tu utilises ta belle petite bouche pour me donner du plaisir.
J’ouvre grand les yeux en entendant ses paroles. Il remarque ma surprise et mon hésitation.
Mike
- Quoi tu l’as déjà fait une fois ma belle, et c’était parfait. Depuis je rêve de sentir ta bouche sur mon Miky.
Pourquoi a-t-elle cette expression horrifiée ? Ce n’est pas comme si sa première expérience avait été une torture. Il m’a semblé qu’elle avait apprécié me procurer du plaisir au point de m’obliger à me vider dans sa bouche. Alors c’est quoi le problème ?
- Lili ?
Calé au-dessus d’elle, j’attends qu’elle dise quelque chose.
- C’est que… Euh… non rien, laisse tomber.
- Tu sais que j’ai horreur de ça Lili ! Parle donc!
- En fait, j’ai entendu dire récemment qu’un homme avait étouffé sa partenaire de cette façon…
Je reste silencieux un moment surpris par l’absurdité de la chose ensuite incapable de me retenir, j’explose de rire.
- Où as-tu entendu dire ça ?
- Euh… Une conversation entre deux filles de mon lycée. Je les écoutais depuis l’endroit où j’étais assise, au préau.
- Ne me dis pas que tu y as cru réellement ?
Par son silence j’en déduis qu’elle y a cru. Bon sang !
- As-tu été étouffé la première fois ?
- Non !
- Tu n’as pas aimé me procurer du plaisir de cette façon ?
- Euh si !
- Tu ne voudrais pas recommencer ?
- Si.
- Je ne t’étoufferai pas petite poupée. De toute façon c’est toi qui mène la danse. Moi, je ne ferai que te suivre alors tu n’as pas de soucis à te faire. D’accord ?
Elle hoche la tête. Je pose un baiser sur ses lèvres, puis son cou, puis de nouveau ses lèvres.
- Laisse-toi aller poupée. Chuchoté-je avant de m’allonger à ses côtés.
Sachant ce qui lui reste à faire, elle se relève et s’installe à califourchon sur moi. Purée, la vue ! Spectaculaire. Les instants qui suivent, Lili m’entraîne vers un plaisir infini. Cette fois-ci, je l’empêche de me faire jouir. Je veux le faire en elle. Faire l’amour à même le sol, avec Lili est tellement excitant. Me revoilà utiliser cette expression ‘’Faire l’amour’’. Qu’est-ce qu’elle me fait ? Ce bout de femme, d’à peine dix-huit ans provoque en moi des émotions qu’aucune femme expérimentée n’a encore engendré jusque-là. Serait-elle mon âme-sœur ? Ce serait la seule explication. J’entends les délicieux gémissements de ma p’tite poupée pendant que je lui assène le coup de rein qui nous propulse tous les deux dans le fin fond de l’extase. Enlacés comme deux amoureux, Lili et moi reprenons notre souffle en silence. Il doit être dix heures. Quand je pense que j’ai précipitamment quitté ma réunion avec les designers de mon entreprise dans l’intention punir Lili pour m’avoir raccroché au nez… Elle me rend fou cette fille.
- Je devrais t’attacher et te fesser jusqu’à épuisement. Dis-je après lui avoir posé un baiser sur la tempe.
- Mais tu ne le feras pas.
- Comment peux-tu en être aussi sûre ?
- Je le sais c’est tout.
- Dis-moi ce que voulait dire ton message sur ma poitrine ?
- Je ne sais pas ce qui m’a pris d’écrire ça. Excuse-moi.
Elle tente de se relever mais je l’en empêche.
- Non. Restons comme ça. Je veux essayer de te faire plaisir p’tite poupée. Sois-en honorée parce que c’est la première fois qu’une telle idée m’anime.
- Tu n’es pas obligé. Rétorque-t-elle sèchement.
- Tu veux m’énerver Lili ?
Mon ton est dur.
- Pourquoi m’as-tu fais venir Mike ?
- Pour t’infliger une bonne correction suite à ton manque de respect.
- Tu n’avais pas le droit d’intervenir en ce qui concerne l’école. Pourquoi as-tu fais croire au directeur qu’il me fallait une semaine de repos ?
- D’abord tu baisses d’un ton quand tu t’adresses à moi. C’est la dernière fois que je te le dis. Ensuite c’est le médecin…
- Le médecin en question est ton ami Mike…
- Ça suffit ! Grondé-je subitement.
Lili sursaute de frayeur. Il faut toujours qu’elle gâche tout. Nous venions de faire l’amour putain, l’amour. Ce n’était pas de la baise. C’était pur. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle….Putain. Enervé, je la repousse et me relève.
- Ne vois-tu pas tous mes efforts pour bien me comporter avec toi ? Si tu savais ce que ça me coûtait d’être le dixième d’un homme normal…Pfff.
Je m’isole dans la salle de bain, découragé par le comportement de Lili. Finalement, ne serait-ce pas mieux de mettre fin à cette relation ? Une douche froide me fera peut-être retrouver un peu de ma bonne humeur. J’ouvre donc le robinet et laisse l’eau verser sur ma tête. Ça été une erreur de revoir Lili et de l’entraîner dans cette merde. Bon sang ! Alors que je songe sérieusement à couper tout lien avec ma p’tite poupée, je sens ses bras autour de mes hanches. Les secondes qui suivent, ses seins nus se collent à mon dos.
- Je suis désolée. Murmure-t-elle avant de poser un doux baiser à la base de ma nuque.
Juste au moment où j’envisageais de m’éloigner. A présent comment pourrais-je me séparer d’elle ? Je virevolte pour me retrouver face à elle.
- Dis-moi ce que tu attends de moi Lili ? Dis-je dans un souffle sans la quitter des yeux.
- Je veux juste vivre normalement.
- Je fais des efforts tu sais…C’est la première fois que j’essaie de changer.
Elle m’enlace tendrement.
- Qui es-tu vraiment Mike ? Que fais-tu ?
- Tu n’as pas besoin de le savoir.
- Je pourrais peut-être t’aider si…
- Non Lili. Tu n’as pas idée d’à quel point c’est dangereux. Je n’aurais jamais dû reprendre contact avec vous. Il vaut mieux que tu t’éloignes de moi.
- Je suis amoureuse de toi…
- Arrête ! Tais-toi !
- Non ! Je t’aime depuis que j’ai huit ans. Durant toutes ces années, j’espérais que tu reviennes et tu es revenu. Alors ce n’est pas un hasard.
Je m’écarte d’elle. Je dois sortir d’ici. Je suis sur le point de franchir la porte lorsque Lili s’accroche à mon dos.
- Tu n’as pas le droit de venir, de faire de moi une femme pour m’abandonner ensuite.
Cette déclaration me fait l’effet d’un coup de poignard dans le cœur. C’est vrai que je n’avais pas le droit de lui prendre sa virginité. Je ne suis qu’un monstre.
- Ne me laisse pas, je ferai ce qu’il faut, je suivrai tes instructions, je t’obéirai si tu veux mais ne me laisse pas. Ajoute-t-elle en larmes. Ta présence a donné un sens à ma vie. Je ne ressens plus cette solitude qui me tuait à petit feu depuis que tu as réapparu. Et si tu décidais de partir, je sais que ce serait ma fin.
- Je t’interdis de dire une chose pareille.
Je me retourne et la secoue vigoureusement.
- Dans ce cas, ne m’abandonne pas. S’écrie –t-elle en larmes.
Je déteste la voir pleurer. Pourquoi a-t-il fallu que je vienne perturber sa vie ?
- Je t’en prie Mike.
Elle se blottit contre moi, me serrant de toutes ses forces. Comment en sommes-nous arrivés là ?
- Cesse de pleurer p’tite poupée. Je suis là avec toi et je ne t’abandonnerai pas.
- Pour de vrai ?
- Oui mon ange.
- Merci Mike.
Merci ? Ce seul mot réussi à m’attendrir d’avantage.
- Sortons, tu vas attraper froid.
Lili est endormie depuis quinze minutes déjà. A la sortie de douche, nous n’avons pas jugés nécessaire de nous vêtir avant de nous mettre au lit. Résultat nous sommes tous les deux nus sous la couverture. Je l’observe tandis qu’elle dort à point fermé. Je ne mesurais pas la souffrance que je lui infligeais. Mais malgré tout ça, elle me supplie de ne pas m’éloigner. Comment pourrais-je faire autrement ? Elle m’a avoué être amoureuse de moi. L’effet que ça m’a fait putain. Il n’y a pas de place pour l’amour dans ma vie présentement. Ce pendant je suis tellement tenté de saisir l’opportunité d’être heureux que m’offre la vie. Non Mike ! Tu ne feras que mettre sa vie en danger. Putain ! Que faire bon sang ? La tenir cachée tout le temps ? Ce n’est pas une vie pour elle. Elle ne sera jamais heureuse. Je suis à fond dans mes pensées lorsque mon téléphone se met à sonner. Putain c’est Luc ! Je me précipite hors de la chambre avant de décrocher.
- Allô !
- Bonjour fiston !
- Bonjour Luc.
- Où es-tu ?
- Chez moi !
- C’est inhabituel ça ? Il y a-t-il un problème ?
- Non. Tout va bien.
- Tu en es sûr !
- Je te dis que oui. M’emporté-je.
- Très bien. Je t’attends chez moi tout de suite.
- Je ne peux…
- J’ai dit tout de suite.
Merde ! Juré-je après qu’il ait raccroché. C’est vrai que j’ai évité Tiger ces derniers jours alors qu’il disait avoir un message de la part de Luc. Je suis coincé là. J’entre dans la chambre. Lili est toujours endormie. Encore une fois elle ne me verra pas à son réveil. Ce matin, j’aurais voulu rester avec elle au lit mais j’ai reçu un appel urgent de Djédjé et il fallait que j’y aille. J’avoue que ça ne justifie en rien le fait que je sois parti comme un voleur. J’aurais pu laisser un mot ou n’importe quoi mais je n’ai pas osé. Je n’ai jamais été ce genre d’homme même si j’ai été tenté de le faire, je me suis retenu. Cette fois, je compte bien me rattraper.
Je me gare dans le parking de Luc. Ça m’a pris une heure et demie pour arriver chez lui. Luc vit à Assinie dans une somptueuse maison au bord de la mer. S’il n’y avait pas eu le grand bouchon dû à un accident de la circulation à la sortie d’Abidjan, ça m’aurait pris moins de temps pour arriver. Il est actuellement treize heures. Lili doit être réveillée ce qui veut dire qu’elle a dû voir le mot que je lui ai laissé. C’est fou comme je l’ai dans la peau. Pas une minute ne passe sans que je ne pense à elle.
- Bonjour caméléon ! Me lance un des gardes du corps de Luc en m’ouvrant la portière de ma voiture.
- Bonjour Hablo. Répondis-je avant de descendre.
- Le boss t’attend dans son bureau.
- Ok. Merci.
Je monte les quelques marches qui mène à l’entrée principale de la maison. Je suis le seul homme qui ne subit aucune fouille avant de voir Luc. Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais compris pourquoi. C’est même insensé parce que Luc sait très bien que je le déteste et qu’à n’importe quel moment je pourrais le tuer. Alors c’est précisément de moi qu’il devrait se protéger. L’un des deux gardes posté devant la porte d’entrée m’ouvre la porte après m’avoir salué d’un signe de tête. Luc dispose de dix-neuf gardes du corps en tout. Il a intérêt vu le nombre d’ennemis qui veut sa peau. Son salon est d’une immensité démesurée. Comment un solitaire tel que lui, sans femme, ni enfants peut-il habiter dans une maison aussi grande. C’est absurde ! D’autant plus qu’il ne s’en sert jamais pour les soirées qu’il donne. Il loue le plus souvent des salles de réceptions ou dispose des maisons de ses collaborateurs.
- Bonjour Caméléon. Me lance Stan le garde rapproché de Luc.
- Bonjour !
- Entre, il t’attend.
Il m’ouvre la porte du bureau. Luc est effectivement là. Dans son fauteuil, il m’observe pendant que j’avance. Sans lui demander la permission, je tire une chaise et m’y laisse tomber insolemment.
- Tu ne changeras jamais caméléon !
- Pourquoi devrais-je changer ?
Je m’empare de la bouteille de whisky sur la table, me sers dans son verre avant de le vider d’un coup.
- C’est ce que je disais. Toujours aussi insolent. Tu tiens ça de ta mère.
- Je t’interdis de mentionner ma mère. M’emporté-je. Ni mon père d’ailleurs.
- Calme-toi. Ce n’est pas méchant de prendre de leurs nouvelles.
- Tu n’en as aucun droit. Si tu ne veux pas que je m’énerve là tout de suite, ne mentionne plus jamais mes parents.
- Très bien. Excuse-moi fiston.
- Aussi cesse de m’appeler fiston ! Combien de fois vais-je devoir…
- Je suis plus âgé que ton père, ce qui je veux dire que tu pourrais être mon fils…
- Mais je ne le suis pas Luc. (Je frappe d’un coup sur la table). Cesse ton charabia et dis-moi pourquoi je suis là.
Il marque une pause, me défiant du regard. Normalement, Stan aurait fait irruption dans le bureau après le bruit du coup sur la table. Mais parce qu’il s’agit de moi, il n’en fit rien. C’est étrange ! Chaque fois que je demande à Luc pourquoi j’ai droit à un traitement particulier, il me répond que je suis son préféré. Pourtant il n’ignore pas que je le hais de toutes mes forces. Qu’est-ce qu’il cherche exactement ? Me tenter ? Voir jusqu’où je serais prêt à aller pour me débarrasser de lui ?
- Tu sais que je pourrais en finir avec toi là maintenant.
- Mais tu ne le feras pas et tu ne le feras jamais.
- N’en sois pas aussi sûr Luc.
- Tu as eu des millions d’occasions durant ces huit années et tu n’as rien tenté ce n’est pas maintenant que tu le feras.
- Ta confiance en moi te mènera à ta perte Luc.
- Je veux bien voir ça.
Je l’observe longuement. Si je le tuais tout de suite, je serais libre et je pourrais enfin vivre une vie normale avec Lili. En huit ans, c’est la première fois que j’ai de telles pensées.
-
J’ai une mission pour toi au Botswana !
Fin du quinzième chapitre. Bizbi.