Chapitre 15

Ecrit par Ellie chou

Les jours qui suivirent l’incident avec Karim, Idriss se sentit perturbé.

Il n’avait aucune preuve contre Amina, mais quelque chose lui disait que ce n’était pas un simple hasard. Depuis cette soirée, il évitait ses appels et ses messages, prenant conscience qu’il ne ressentait plus la même fascination pour elle.

Et dans cette confusion intérieure, une autre chose commença à l’intriguer : Fatima.

Jusqu’ici, il l’avait toujours considérée comme une simple présence dans sa maison, une obligation imposée par ses parents. 

Mais ces derniers jours, il commença à la voir différemment.

Un soir, alors qu’il rentrait tard du bureau, il la trouva dans le salon, plongée dans un livre. 

Une lampe tamisée éclairait doucement son visage. Elle ne portait aucun maquillage, juste son voile soigneusement ajusté, et pourtant…

Il resta figé un instant, troublé.

Elle était belle.

Pas d’une beauté criarde comme celle d’Amina, mais d’une douceur qui imposait le respect. Son teint était lumineux, ses traits fins, et lorsqu’elle leva les yeux vers lui, il sentit un léger frisson l’envahir.

— Tu veux que je te prépare quelque chose à manger ? demanda-t-elle naturellement.

Il hocha la tête, incapable de détourner les yeux.

Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais pour la première fois, il remarquait réellement la femme avec qui il partageait un toit.

Le lendemain matin, Idriss s’arrêta quelques secondes devant la porte de leur chambre. 

Il l’entendait prier.

Sa voix douce récitait des versets avec une sérénité impressionnante. I

l ne savait pas pourquoi, mais cela lui fit quelque chose.

Il n’était pas un homme religieux, et pourtant, ce moment l’apaisa.

Lorsqu’elle sortit, il détourna rapidement le regard, comme s’il n’avait rien remarqué. 

Mais son esprit était en ébullition.

Pourquoi cette femme, qu’il avait si longtemps ignorée, commençait-elle à envahir ses pensées ?

Il secoua la tête, irrité.

— N’importe quoi… murmura-t-il en attrapant ses clés pour partir au travail.

Mais il savait qu’il mentait à lui-même.

De l'autre côté Karim était toujours à l'hôpital, il recevait la visite de ses amis,de la femme se son meilleurami,ainsi que de ses parents.

Sans oublier sa petit amie ,Mariam Diabaté qui etait d'un soutien infaillible. 

A suivre.

Un mariage forcé