Chapitre 15
Ecrit par sokil
Chapitre 15 :
En un an, j’ai perdu toute sensualité, et même le désir charnel dans toute sa dimension ; les hommes ont fini par me répugner, je n’ai plus ressenti ni l’envie, ni même le désir d’avoir une aventure, ne serait que pour une courte période ; avec tous les problèmes que j’ai et que je vis en ce moment, loin de moi ce genre de pensées, et pire mon physique ne m’aidant pas, je ne me suis pas imaginée un seul instant que je pourrai encore séduire à cet allure ; il est bien vrai que j’ai recommencé à me faire belle, mais c’est juste pour mon bien être, je tente de me sentir bien dans ma tête, c’est tout. Jusqu’au moment où, je sens les mains de Monsieur Drouet sur mes hanches. Jacob Drouet fait bien son âge, mais on sent que dans le temps il fut un bel homme, assez grand de taille, avec ses cheveux grisonnants, il n’a plus rien d’attirant et je me demande ce qui peut bien le pousser à venir me tenter de la sorte, et surtout avec mon statut d’employée, quel risque énorme il prend comme ça.
- Moi : Monsieur svp ! avec tout le respect que je vous dois, je ne vous permets pas de ….
- Jacob : Chuuuut ….. Ne t’inquiètes pas, il n’y a plus personne, j’viens de renvoyer tout l’monde, et en plus Joséphine ne sera là que demain, alors j’voudrais juste, stp j’aimerai juste te découvrir…. Tu me plais, j’adore tes formes… J’te demande pas plus, j’veux juste qu’on s’découvre tu vois ??
Je n’arrive pas à croire ce qui m’arrive ! Un vieux père comme ça !!! A-t-il encore la force de faire ce genre de choses ? Je le repousse très gentiment, je décline poliment, mais il ne lâche pas l’affaire. Ses mains se baladent tendrement sur mon bassin, mes seins, il pose sa bouche sur mon cou, et tente de m’embrasser ; je me décale brusquement. Je suis tellement gênée et je sais que je risque gros dans cette histoire, si je refuse, je perds mon boulot, si j’accepte même un tant sois peu un simple câlin je suis perdue !
- Moi : Monsieur svp ayez pitié de moi !! je ne voudrai pas avoir de problèmes, j’aime beaucoup mon travail et je respecte votre épouse ; vous ne savez pas d’où je viens et comment….
- Jacob : Elle n’en saura rien, j’ten fais la promesse… Si tu n’es pas d’accord j’respecte ça et j’t’en voudrai pas ! J’veux juste te découvrir, vivre une expérience extra, j’veux juste un truc coquin….
- Moi : Quoi ???? Non…. Désolée, je ne suis pas en mesure de vous procurer ça !
- Jacob : Pourquoi pas ? Parce que Chui vieux ? à 55 ans j’pète encore la forme !!!! J’peux t’procurer autant de plaisir crois moi !!!! J’peux t’offrir tout c’que tu désires si tu veux….
- Moi : A quel prix ?
- Jacob : Aucun prix… Partages juste un peu d’plaisir avec moi et tu verras….
Vu que je travaille tous les jours de 8h à 17h, sauf le dimanche, je n’ai pas le temps d’aller chercher les gosses ; c’est ma mère qui s’en charge toujours ; ce soir là je suis rentrée plus tard que prévu, 23h ! Mes parents sont étonnés, mais ne me posent aucune question, je vis sous leur toit, mais je n’ai pas de compte à leur rendre à propos de mes entrées et sorties ; je file dans ma chambre, mes enfants me suivent dans la chambre, je suis surprise de les trouver encore éveillés à cette heure ; ils m’attendent depuis pour voir ce que je leur ai gardé, cette fois ci ce sont des petits gâteaux à la crème, chose que je ne faisais plus depuis longtemps, c’est devenu un luxe, alors qu’à l’époque j’en achetais comme des petits pains pour eux. Ils se les disputent, je leur dit qu’ils les mangeront le lendemain, il se fait tard et je les envoie rapidement au lit ; je m’enferme dans la chambre. Je sens encore l’odeur de son eau de Cologne sur mon corps, raison pour laquelle je suis entrée dans la maison à la vitesse éclair, je ne voulais pas que les miens détectent cette odeur étrange sur moi ; je me déshabille et je file sous la douche c’est la seconde douche que je prends, j’en ai pris une avant, à l’hôtel, j’ai l’impression que ça ne suffit pas.
Je me sens tellement sale !!! Moi Reine ! Qui peut le croire ? Je viens de coucher avec le mari de ma patronne ; il a réussi à me convaincre, je me suis laissé faire, emportée par son désir à lui, je me suis laissée tentée, désirée ; il m’a remis de l’argent assez pour me faire comprendre qu’il peut faire de moi tout ce qu’il veut, assez pour une journée, une partie de jambes en l’air ; il m’a promis que ça restera secret, entre nous, et que je pourrai obtenir tout ce que je voulais, matériellement ; je ne veux pas replonger dans ce chaos, où je vivais au crochet de Martin, en attendant qu’il ramène la manne toutes les fins de mois, non je ne suis plus ce genre là !!!! Mais je sais que j’ai besoin d’argent pour vivre ; ce que je gagne est presque insuffisant, je pensais au début que ça irait, mais je m’en mords les doigts ; je n’ai pas d’économies et bientôt il va falloir penser à payer l’école des enfants, on les mettra bientôt à la porte ; bien que je vive chez mes parents est un avantage, mais je fais face à d’autres dépenses ; je dois payer mon avocat pour les différentes prestations de services, je suis criblée de dettes.
Cet après midi là après m’avoir dit ces paroles, Jacob a tourné les talons et je suis restée pantoise ; j’ai pu finir ma tache, et je me suis apprêtée pour rentrer. Il m’a proposé de me raccompagner, j’ai refusé ; alors il m’a demandé si je pouvais rester un peu, question de bavarder ; il m’a dit qu’il a remarqué que j’étais tout le temps pensive et triste, il a voulu que je lui raconte mon histoire ; il m’a demandé de tout lui dire, que je pouvais me confier à lui, et en même temps il pourrait me donner certains conseils ; il m’a même proposé de me venir en aide et qu’il pouvait aussi m’aider à payer ne serait ce que la pension des enfants, il a appris pour le handicap de Petit François et que ce dernier fréquentait une école spécialisée, et on sait comment elle coûte si chère ! Il m’a dit que lui et sa femme ont de grands enfants dont un est aussi handicapé, aveugle de naissance par contre et qu’ils sont tous en France ; mais que là bas avec toute la haute technologie, il est assez indépendant. Ca m’a fait du bien de causer avec lui, de partager ce genre de choses, il a essayé de me dire comment il fallait gérer Petit François face à la disparition de son père ; j’en ai eu les larmes aux yeux.
- Jacob : Nooon ! Pleure pas…. Viens là !!!!
Nous étions au salon, il m’a attiré vers lui, et s’est mis à m’embrasser, je n’ai rien senti, je me suis juste laissée faire ; j’ai réalisé à quel point j’avais besoin de quelqu’un à mes côtés, ça fait si longtemps que je ne n’ai pas vécu ça. Je n’étais pas quand même à l’aise, parce qu’il était prêt, il voulait qu’on le fasse là.
- Moi : On ne peut pas le faire ici….
- Jacob : Ok ! donnes moi une minute !
Il m’a demandé de prendre le taxi et de d’avancer à l’hôtel, d’y prendre une chambre et de l’attendre, j’ai accepté ; je n’ai pas refusé, j’étais comme une automate, je sais que ce n’est pas bien ce que je suis entrain de faire, mais je me suis laissée emportée par ce tourbillon du désir ; j’ai du coup eu très envie, la curiosité, je me suis dit rien qu’une fois, et c’est tout. Il m’a rejoint trente minutes plus tard. Il me serre dans ses bras, m’embrasse…
- Jacob : Vas y …. Enlèves ta robe, fais le pour moi stp !!!!
Je m’exécute, il s’allonge sur le lit, et me regarde ; il n’a rien d’attirant ce type, un vieux pervers comme ça, je me le dis intérieurement, mais je me laisse tout simplement aller…. J’enlève ma robe, je suis un peu gênée….
- Jacob : C’est tout ? Enlèves tout, chérie….
J’enlève mon soutien et mon slip, je serre mes mains contre mon corps, il me dit de me détendre, me fais signe de l’approcher, il se lève, et enlève son polo Ralph Lauren rouge, son jean, il porte un boxer noir, il l’enlève, je peux voir son corps, un peu athlétique malgré son âge, il me domine de sa taille, il me serre dans ses bras, m’embrasse encore, me caresse tendrement les seins, m’allonge non pas sur le lit mais sur la canapé qui est dans la pièce ; il m’écarte les jambes avec vivacité, il me lèche avec une tendresse extrême, joue avec sa langue, la roule dans tous les sens du terme, il y enfouit un, deux, trois doigts très en profondeur, je me mets à crier comme une folle ; il me relève et on se retrouve allongés sur le lit.
- Jacob : Suces – moi ….
Je me surprends moi-même entrain de prendre son membre, je suis à quatre pattes, il me tapote les fesses et passe encore ses doigts sur mon sexe, je me tortille, ensuite il passe ses mains sur mes cheveux comme pour accompagner le mouvement de va et vient de ma bouche, il m’encourage à y aller de plus belle, il me retire subitement de sa verge, m’embrasse, il me dit qu’il veut déjà me baiser, qu’il n’en peut plus, il ne tient plus. Allongée contre lui, moi de dos et lui derrière, il passe sa main derrière ma tête, me caresse encore les seins, le ventre avec l’autre main, il me mordille tendrement l’oreille, l’épaule, me soulève une jambe. Il prend une capote….
- Jacob : Tu peux m’la mettre ? Enfiles là moi….
J’ai pris au moins deux heures de temps pour me laver, je pense et repense à cette soirée, Jacob et moi dans cette chambre d’hôtel, oui j’ai aussi pris mon pieds, il m’a excitée grave, je ne suis pas amoureuse, mais j’ai quand même aimé la façon dont il m’a prise ; quelle genre de femme suis-je devenue ? Une femme dont le mari a disparu depuis longtemps, introuvable, redevenue célibataire malgré elle, qui ne possède plus rien ; il y a longtemps que j’ai enlevé mon alliance.
Ma mère m’observe un genre, je suis assise à la cuisine, je fais celle pour qui tout va bien, mais j’ai l’impression que ça se lit sur mon visage ; les enfants dorment déjà, je n’ai pas pu réviser avec eux, je suis rentrée très tard, trop occupée sous la douche et à ressasser mon après midi et ma soirée.
- Ma mère : Tu vois déjà quelqu’un ? dis-moi ?
- Moi : Ikiii ! pourquoi ? Tu penses que j’ai le temps encore pour ces choses là ?
- Ma mère : Je demandais juste….
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