Chapitre 15 : Ton jeu, mes règles !

Ecrit par Les stories d'une K-mer

        P.S : Avis aux homophobes, scènes explicites !

**Gilles**

Aymar a pris la peine de lui relire ligne par ligne, mot par mot le contrat qu’elle venait de signer. Du préambule à la mention « lu et approuvé ». Il n’a sauté aucun mot, aucun. Elle écoutait avec désintérêt, le regard figé, sans dire un mot.

Aymar (posant le document) : As-tu réellement pris conscience du papier que tu viens de signer ? (Le reprenant) Tu devras satisfaire les désirs de chacun des « nôtres », aussi longtemps que tu seras vivante. Ça implique

Solange (le coupant en le fixant) : coucher à plusieurs, coucher avec les filles, le faire dans les lieux peu commodes, Oui Aymar j’en ai conscience.

Aymar (rigolant nerveusement) : Parfait ! (S’ajustant gracieusement) On dirait que tu as passé toutes les étapes, d’un coup, (me tendant la main) Félicitations

Solange (la saisissant fermement en me regardant) : Merci !

Moi (à mon tour) : On ira à ton rythme

Solange (ne me calculant pas) : Maintenant que je suis « embauchée » je peux poser à mon tour des conditions ?

Aymar : dans la limite du possible !

Solange : Bien. Je ne veux pas un mariage en cachète, non. Je veux inviter les miens, je veux que ce mariage fasse tapage sur les médias, au pays, ici, peu importe, JE VEUX un mariage, un vrai. Avec témoins, acte de mariage, et surtout contrat de mariage.

Moi : contrat de mariage ?

Solange : oui ! où il est écrit en noir sur blanc que si jamais quelque chose m’arrive ou t’arrive à toi, j’ai une part dans ton patrimoine, (souriant) une part que tu auras bien sûr définie avec Aymar (appuyant sur les mots) Ton chéri ! Vous vous arrangez comme vous voulez, mais je ne veux plus avoir de simples accords verbaux avec vous. Chacun de mes rapports avec les « vôtres » devra être enregistrés, je souhaite en avoir une copie

Moi : Mais ils veulent l’anonymat !

Solange (ton dure) : Ai-je signé ou non l’accord de confidentialité ?

Nous :

Solange : Bien, vous comprenez que je ne peux rien révéler, je mourrais de toutes les façons, donc pourquoi vous paniquez ?

Nous :

Solange (poursuivant) : Je ne reçois plus de chèque ou de virement de votre part, je veux du cash, en main si l’activité est uniquement le sexe ! ET pour mon boulot, du moins le boulot que vous allez me fabriquer, je veux un contrat, en bonne et due forme, avec dessus le montant que je dois percevoir. Mon salaire, pour ce boulot je le reçois par virement, avec en libellé « rémunération Solange Kenne ».

Aymar (me fixant) : Ce sera tout ?

Solange (passant le regard) : Pour le moment.

Aymar : on verra

Solange : pas de on verra, vous en avez pour trois mois ! (Levant les doigts) trois bons mois. Si vous savez que vous ne pourrez pas respecter ce délai (se levant) c’est mieux de me tuer maintenant.

Moi : Ok ! ok ! Trois mois !

Solange (s’en allant) : Parfait (se retournant) s’il faut que je fasse mes preuves ce soir, vous savez où me trouver, de toutes les façons la maison n’est pas bien grande !

Nous l’avons regardé partir, sans pipés mots. J’étais bluffé, sous le charme, de cette fille. Elle ne cessera jamais de me surprendre. Depuis la première fois où j’ai posé mon dévolu sur elle.

Aymar (me regardant) : C’était quoi ça ?

Moi (l’air de rien) : Quoi ?

Aymar (jaloux) : ton regard sur elle, la latitude qu’elle se permet avec toi.

Moi (attrapant son visage) : arrête bébé, tu sais bien que je n’aime que toi

Aymar (se dégageant) : Outre l’amour Gilles, il y a le business, il y a les efforts de toute une vie n’oublie pas ça ! je ne permettrais pas qu’une catin de son espèce te traine par le bout de la queue

Moi (posant ma main sur sa braguette) : Tu sais qu’il n’y a que ça qui me fasse réellement bander

Aymar (jouant l’indifférent) : Ce n’est pas l’impression que j’ai eu, toi et mi savons qu’elle a l’étoffe de ce que tu apprécies chez les femmes, c’est d’ailleurs ça qui t’a fait venir chez les hommes

Moi (me collant à lui) : Ah oui ! et j’aime quoi moi

Aymar (e saisissant violemment l’entre jambe) : Qu’on t’obéisse avec résistance !

Moi (m’astiquant les lèvres) : Tu me connais bien toi !

C’est avec fougue qu’il a capturer mes lèvres, en les malaxant avec les siennes. Nous jugions nos entre jambes de la main, en massant chacun la barquette de l’autre.

Moi : humm ! il m’avait manqué lui (caressant sa barquette)

Aymar (appuyant la mienne) : Et moi donc (me donnant une tape) j’ai hâte

Moi : oww ! doucement !

On a pris place sur le canapé, en gardant nos lèvres entre mêlées. Je l’ai aidé avec son T-shirt, et lui avec le mien. Il s’est couché sur le dos, en gardant ses jambes sur le sol. Je me suis incrusté au milieu de celle-ci, en usant de mon poids sur lui. Je sentais son p*nis sur mon ventre, prendre du volume, à mesure qu’on s’échangeait de langoureux baisers.

En se servant de ses jambes, il a fait descendre mon pantalon, puis mon caleçon, s’offrant ainsi le spectacle de mon engin bien dressé devant lui. J’ai fait de même. Il s’est redressé, et moi je me suis mis à genou devant lui, en gobant d’un coup sa masculinité.

Aymar : oh ! (Appuyant sur ma tête) c’est ça oui, plus en profondeur

J’ai passé une de mes mains pour me masturber, le temps de lui faire une bonne pipe. On s’est ensuite retrouvé à même le sol, en position 69. Il a englouti mon engin dans sa bouche, en pressant fermement mes testicules, de quoi me voler un fort grognement

Moi (criant) : Oha !! hum !! humm

Lui en dessous et moi au-dessus, on se faisait du bien avec nos bouches. Aymar y allait avec vivacité, et moi de l’aider dans sa tache en jouant de mes reins. Il m’a introduit un doigt dans l’anus après m’avoir copieusement léché, et lubrifier de sa salive.

Moi (me cambrant) : ouh !!!

Aymar (voix roque) : Bouge pas bébé

Moi (jouant de mes reins) : j’aimeeeee !!!!

Il en a introduit un deuxième, puis un troisième, me pilonnant avec force et douceur. Je me tortillais, et gémissait de plus en plus fort.  Il sait tellement s’y prendre avec moi. Juste au moment où il m’a senti monter en puissance, il s’est arrêté, et m’a relevé. Toujours en s’embrassant, nous nous dirigions vers les marches. Je l’ai soulevé, et nous nous sommes rendus dans la chambre dédiée à cette pratique. La même où j’ai amené Solange. Au moment où je voulais fermer la porte, Solange s’est pointée, vêtue dune tenue légère, une de ses tenues de travail je suppose.

Aymar (énervée) : Qui t’a invité ?

Solange (passant sa main sur mon torse) : je n’ai pas besoin d’invitation pour ça ! (Introduisant son doigt dans ma bouche) Je justifie mon salaire

Elle m’a poussé à l’intérieur, en bloquant elle-même la porte. Aymar, que je sentais jaloux s’est dirigé vers le lit. Elle a ouvert le tiroir où je range le matériel. Elle a fait sortir les menottes et des godes, qu’elle a balancé sur le lit. D’un mouvement lent, elle a rejoint Aymar sur le lit, jouant de ses seins sur son visage. Il est moins attiré par les femmes que moi, je le sais, mais le jeu de Solange ne laisse aucun homme indifférent, encore moins moi.

Je suis restée debout, près du lit, en continuant de me masturber, pendant qu’elle occupait Aymar. Elle l’a encastré sur le lit, puis m’a rejoint.

Aymar (en colère) : Ne la touche pas !

Solange (voix mielleuse) : Du calme mon minou !

Aymar (s’agitant) : je ne suis pas ton minou (me fixant) C’était notre moment Gilles

Solange : ça l’est toujours, c’est votre moment, (me caressant le torse) Mais c’est moi qui en profite (se mettant à genoux devant mon engin) Regarde-moi faire Aymar (gobant)

Aymar (énervé) : Tu vas la laisser faire ? sans la repousser ? (S’agitant) détache moi Giles, Détache-moi je te dis

Jamais je n’ai tenu tête à Aymar, encore moins devant de mes filles, mais le travail qu’abattait Solange en valait la peine. (Gémissant) Je n’ai pas pu résister

**Solange**

Il n’a pas fallu longtemps pour que Gilles s’offre à moi. Je lui ai fait une fellation comme jamais je n’en ai fait auparavant. Je l’ai laissé me maltraiter, me torturer, sous le regard jaloux et rageux de son petit ami (rire).

C’est sur le lit qu’il m’a fait me coucher, je recevais les coups de pieds d’Aymar. Il nous gênait, donc on s’est posé au sol. Couchée sur le dos, il m’a pénétré, et moi j’ai fait de même avec un des godes. Il me pilonnait l’avant, je le pilonnais l’arrière. Il n’a pas tardé à jouir, en me tirant les seins dans tous les sens

Giles (gémissant) : Docile je les aime, docile elles deviendront (criant) ah !!!!!

Il a joui sur le sol, puis est tombé sur le côté. Je me suis levée comme ci de rien n’était en me rendant dans la douche pour me nettoyer. Aymar criait (levant les épaules) je m’en fou. J’ai vu clair dans son jeu, il essaye de m’intimider, il essaye de prendre le dessus. Mais il a trop laissé transparaitre sa jalousie (rire). Et oui je me joue de ça.

Ils l’ont bien mentionné, je reste je meurs, je pars je meurs. Autant mieux bien faire ma pute avant de mourir. Cet argent servira à ma famille, à mes frères et sœurs. L’idée du mariage publique est la seule issue que j’ai trouvée pour faire croire au mien que j’ai changé et que je vis une vie descente. C’est la seule manière pour eux d’accepter les sous que je m’apprête à leur verser. J’ai vendu mon âme au diable, et avant de mourir, je compte bien semer la zizanie dans son royaume. Que ma mort leur serve de leçon !

Giles a un faible pour moi, et je compte bien en profiter pour rendre Aymar fou. Il m’intimide ? moi ? moi ? Il n’est qu’au début de ses peines. Si j’ai pu vivre, survivre je dirai, dans les rues de Paris depuis mes 18ans, ce n’est pas un pédé de rien du tout qui va m’intimider. Si j’ai pu coucher avec tout ce qu’il y a de sale et pervers dans ce Paris, ce n’est pas Leurs conditions qui vont me décourager. De toutes les façons dans ce métier, ça arrive, un jour ou l’autre ; Et si là c’était mon jour (levant les épaules) C’est tant mieux.  Mais avant qu’il ne m’arrive quoi que ce soit, ils me sentiront passer. S’ils ont eu les autres facilement, ce n’est pas moi, l’enfant Kenne qui sera une proie facile. Dans Trois moi, je commence une nouvelle vie, dans trois moi j’enjoy l’argent, dans trois mois ce sera une nouvelle Solange, trois moi et pas plus !

 

[Trois Mois plus tard]

**Mya**

J’ai passé 5 bonnes semaines au Cameroun, et 6 autres à visiter les quelques pays autres. Je suis allez en côte d’Ivoire, Benin et j’ai fait un tour rapide au Burkina. (Soufflant) ca ‘a pas été facile, Entre voir la famille, régler les différends, et prendre un nouveau départ. J’ai eu droit à tout, les petites sœurs de maman ne m’ont pas dit quoi ? Certaines disent même que c’est moi qui tué ma mère pour avoir à profiter seule de l’héritage. (Triste) ; C’est vrai que je n’ai pas rendu la vie facile à ma mère, mais en rien, je dis bien en rien la voir morte est un plaisir, au contraire (pause). On parle de ma mère !

J’ai essayé de renouer le maximum possible, mais ah (levant les épaules) tout le monde ne peut pas t’aimer. J’ai fait refaire la tombe de maman, donner des sous pour mes cousins, cousines et tantes, faire manger tout un village (levant les yeux) l’Afrique hein. Pas que je me plains, juste que quand des personnes trouvent un moyen d’escroquer elles le font et bien.

J’ai aussi renoué avec Dieu (sourire), j’ai recommencé à aller à l’église, du moins à prier. Je me suis vidé (pause). Quand j’y pense. Je me suis rendu un dimanche à l’église avec une petite cousine, de retour à mon hôtel, j’ai vidé tout mon corps de mes larmes, mes genoux à terre, j’ai parlé à Dieu comme s’il était devant moi, je lui ai ouvert mon cœur, j’ai (pause) j’ai demandé pardon pour tout, pour tout ! ça m’a allégé, je me suis sentie soulagée.

J’ai aussi rencontré quelqu’un (sourire), rien de bien particulier, on s’est juste rencontré, quand il va falloir en parler, vous saurez (rire), même à Astrid je n’ai rien dit (rire), je ne veux pas avoir un sermon sur comment se comporter en relation (rire). C’est d’ailleurs elle qui vient me prendre à l’aéroport.

Moi (poussant mon chariot) : j’espère qu’elle ne sera pas trop en retard (levant les yeux)

J’ai vu Astrid et Anaïs, avancer vers moi (pause), je me suis tout de suite sentie mal. Je sais que Anaïs est au courant pour Gary et moi (pause), je ne l’ai plus revue depuis et (pause), j’appréhende un peu. Je ne veux pas…. (Soufflant)

Astrid (bondissant) : Mademoiselle l’héritière ! tu as bonne mine

Moi (souriant) : Le pays est doux !!

Anaïs (l’air de rien) : quand on a l’argent oui !

Moi (forçant un sourire à Anaïs) : ouuu même

Elles m’ont aidé à mettre les valises dans le coffre. C’est Anaïs qui est au volant !

Moi (prenant place à l’arrière) : Bon écoutez les filles (fermant a portières)

Elle son sont retournées et m’ont fixé droit dans les yeux.

Moi (sérieuse) : Je sais que vous savez, et (pause), vraiment je ne veux en rien être un obstacle dans vos vies. Si jamais ma présence pose problème dans vos couples, je préfère m’éclipser en douce. Ça ne me dérangerait pas d’être mise à l’écart, si c’est pour que vous soyez heureuse,

Anaïs (éclatant de rire) : C’est passé tout ça Mya ! bref pour moi hein ! Astrid m’a fait part de ta cure de désintoxe (se moquant), Bientôt 6 mois sans niass ? chapeau ma chérie

Moi : c’est ça même

Anaïs : plus sérieusement, si je m’en tiens aux dires d’Astrid (regardant Astrid), normalement il n’y pas de problème ou bien ?

Astrid : (me fixant) : Normalement oui

Moi (soutenant son regard) : On est toujours amie ?

Astrid : ça n’a jamais changé, ou si, maintenant nous sommes trois, ou quatre, ou cinq je ne sais plus !

Moi (arquant les sourcils) : ça veut dire quoi ?

Anaïs (démarrant) : Que je suis enceinte, et qu’elle a un retard

Le bonheur à tout pr...