Chapitre 16 : Le retour

Ecrit par Les stories d'une K-mer

**Mya**

J’étais choquée et en même temps heureuse pour elles.

Moi : Attendez, enceinte tu dis ? (M’ajustant) Je n’ai pas bien compris, redis un peu

Anaïs (conduisant) : Redire quoi ? ça fait 5 semaines que dame nature n’est pas venue chez moi, ah j’ai aussi fait le test c’est sorti positif. Il y a combien d’explications à ton avis ?

Astrid (éclatant de rire) : Moi je n’ai même pas le courage de faire le test. Deux semaines de retard seulement, je prie juste que ce soit les effets de la pilule du lendemain

Moi : parce que tu n’en veux pas ?

Astrid : hum, pas encore

Anaïs : hum !

Moi : Quoi ?

Anaïs : Ma daronne n’est même pas encore au courant, Est-ce qu’elle sait même que j’ai presque aménagé chez Gary ?

Moi :

Anais : ça fait partie des discussions sur la table. Il faut ben que je renouvelle mes papiers l’année prochaine. Contrairement à vous là, je n’ai pas le passeport Bordeau. 

Moi : Et Gary ?

Anais : C’est comme je te dis, la discussion est sur la table.  Déjà il faut que j’annonce à madame Kouma que cette année scolaire je ne vais pas m’inscrire, parce que je serais entrain de m’occuper de son petit enfant

Astrid : ça devrait aller, Si c’est problème d’argent (regardant Mya) désigne seulement Mya comme marraine et tu seras gâtée

Mya (éclatant de rire) : AH bon hein !! No pardon. La marraine doit être exemplaire, pas comme moi

Anaïs (me regardant du rétroviseur) : Arrête de te dénigrer MAKA, tout le monde a un passé

Moi (soufflant) : Pas comme le mien

Anaïs (se garant) : On a bien pu passer outre non ? même moi qui ne te connais que derrière Astrid, me voici entrain de te parler de mon couple non ? même après ce qui s’est passé. Donc si j’ai pu te découvrir et t’apprécier beaucoup peuvent faire pareil.

Moi (ouvrant la portière) : J’espère, (la fermant)

On a fait sorti mes valises, et un des bagagistes de l’hôtel s’est pointé avec un chariot pour faire les monter. Je me pose à Paris quelques jours le temps de régler quelques affaires, avant de rentrer sur mon île.

Moi (à la réceptionniste) : Bonjour, une réservation au nom de Mya MAKA

La réceptionniste (souriant) : Mademoiselle Bleyron ?

Moi (gênée) : oui en effet (répondant à son sourire)

Elle m’a fait signer le check in, avant de me donner mes clés, du moins ma carte. Elle a voulu me faire accompagner, mais non, je suis assez grande pour m’y retrouver (rire), je suis une habituée. En réalité, pas si habituée que ça, c’est juste que j’ai perdu le plaisir de me faire servir à tout va, j’essaie de faire dans le simple maintenant. (rire)

Moi (ouvrant) : Posé les à l’entrée s’il vous plait

Le garagiste : Bien madame

Il a fini son service et est sorti en fermant derrière lui. Anaïs s’est jetée sur le lit, et Astrid a fait le tour de la chambre

Astrid (rejoignant Anaïs sur le lit) : Tu sais que tu pouvais dormir chez l’une de nous nor ?

Moi (arquant les sourcils) : Parce que vous avez un chez vous ?

Anaïs : elle veut dire chez Gary ou chez Adrien

Moi (tirant une valise) : Ce n’est pas le chez vous à ce que je sache

Elles m‘ont fixé sans rien dire. J’ai fait mine d’ignorer leur regard en ouvrant la valise, en posant sur quelques effets qui leur revenaient.

Anaïs (s’ajustant) :

Moi (Soufflant) : Pourquoi vous me fixez comme ça ? ai-je dit quelque chose de déplacé

Elles :

Moi (posant un truc sur le lit) : Vous ne dites rien ?

Astrid (un peu vexée) : C’est de bon cœur que je proposais, aucune mauvaise connotation

Moi (soufflant) :  Je sais (les regardant tour à tour) Je suis juste choquée que vous considériez le chez eux comme le chez vous. Je veux dire, il n’y a rien qui l’atteste. (Pause) Vous êtes peut-être ensemble, vous avez peu être le droit de certaines choses dans leurs appartements, mais est-ce que c’est le chez vous ? (M’ajustant) Je ne veux pas faire les mauvaises langues, mais (regardant Anaïs) je ne te reconnais pas (pause) C’est vrai qu’on se s’est rapprochée que depuis peu, mais la Anaïs dont me parlait Astrid était une fille réfléchie. Tu as quoi 24 ans ? Te voilà qui va devenir maman, je suis heureuse pour toi, pour vous (regardant Astrid) si toi aussi tu l’es. Mais (pause) Est-ce que vous avez vraiment posé les pours et les contre de vos actes ?

Anaïs : j’aurais fait quoi ? Avorté ?

Astrid : euye 

Moi (choquée) : Ce n’est pas ce que je dis. (Pause) Le soucis n’est pas l’enfant, mon interrogation est sur les conditions de sa venue. Certes vos copains sont financièrement stables, et vous-même ? Vous avez pensé à quoi va ressembler vos vies. (Pliant les doigts) Un vous allez laisser tomber l’école cette année, deux quand l’enfant va venir avec tous les tracas de ce système, c’est au moins 2 années de vos vies entre parenthèses. Vous y avez pensé ?

Elles :

Moi : Pensez à discuter avec vos copains, qu’ils vous mettent dans les conditions propices (durciçant le ton) Commençant par révéler à vos famille leur présence. Anaïs, j’ai perdue ma mère très tôt, à cause de mes prises de tête de jeunesse, je ne te souhaite pas de connaitre la douleur que ça fait d’avoir à traverser certaines choses sans le soutient maternelle, de même pour toi Astrid.

Elles :

Moi (poursuivant) : Je veux vraiment que vous soyez heureuses, vous le méritez, mais faites le bon choix. Faites les choses dans la légalité. (Triste) Si mon père avait épousé ma mère avant ma naissance les choses auraient peu être été différents pour moi, je ne serais peu être pas devenue ce que je suis. (Écrasant une larme). Il aimait ma mère, d’après ses dire, mais n’a pas hésité à la quitter sous la pression de la sa famille. Et ma mère aveuglée par l’amour n’avait pas de véritable plan de secours (regardant Astrid) Tu connais les conditions dans lesquelles j’ai grandi avant l’annonce de l’héritage. Donc de grâce n’infligez pas ça à vos enfants. Aujourd’hui vous vous aimez, mais vous ne savez pas ce qui peut arriver. Rien ne vous garanti que vos couples vont tenir.  

Astrid : hum ! Mya, tu me surprends

Anaïs : Que dire ?

Moi (blaguant) : j’étais en stage avec les vielles (rire), j’ai un bagage de conseils à donner (rire)

Anais : C’est ça même ! plus sérieusement, Merci

Astrid : Merci l’héritière

Mya (la bousculant) : Mya mouf ! Bleyron là même faut que je pense à l’enlever de mon nom, ça me rappelle trop mon ancien moi  Bebella

Elles (Eclatant de rire)

Anais : n’est pas tu as aussi appris le patois

Mya : Non !!! pas encore

C’est parti en fou rire. Je défaisais les paquets en leur racontant un peu mes tours (rire). Elles ont fait des emportées (rire) en plus de ce qu’elles m’ont demandé de ramener. Vers 21 heures j’ai fait venir le room service, on a diner, et elles sont rentrées. Le temps pour moi de prendre une bonne douche, et me mettre sous les draps, il était Minuit passé.

[Téléphone qui sonne]

Je me suis précipité dessus (sourire) je sais qui c’est. J’ai débranché en me dirigeant à nouveau sur le lit.

Moi (portant à l’oreille) : Allô ?

Voix d’homme : ça va ?

Moi (m’installant dans le lit) : uhm uhm ! Un peu fatiguée

Lui : j’imagine ! Tu vas bouger quand pour ton ile ?

Moi : La semaine prochaine, début ou fin je vais voir

Lui : ok ! Dès que c’est fixé fait le moi savoir

Moi (heureuse) : Tu es sérieux ?

Lui : oui !

Moi : Mais c’est loin, chère en plus. Juste pour un week-end ?

Lui : je peux poser des jours, de toutes les façons je n’ai pas vraiment de compte à rendre tu sais

Moi : Mias on s’est vu il y a quoi ?  Un mois

Lui : Et ?

Moi(souriant) : Non rien. J’attends aussi ton retour sur ce que je t’ai demandé

Lui : T’inquiète j’y travaille. Tu auras très vite de nouvelles

Moi (Bayant) : OK ! Le sommeil m’appelle

Lui (rigolant) : je vois ça. Allé bonne nuit

Moi (souriante) : Merci

Lui : Bisou. Clic

J’ai posé mon téléphone sur la table de chevet, en éteignant la lampe. C’est le visage rempli de mon sourit que j’ai fermé les yeux, fait une petite prière avant de m’endormir. Ma vraie vie va commencer (rire), et pour LUI, vous en saurez plus très bientôt (rire).

Le lendemain à 6h heures je sortais du lit, de contre cœur peut être mais il le fallait. J’ai filé à la douche prendre mon bain, j’ai pris une voiture de location à l’hôtel, et hop, 8heures j’étais dans les rues de Paris à essayer de régler mes histoires.  Je me suis rendue à l’ambassade canadienne prendre des renseignements, puis, je suis allée à la préfecture, puis chez le notaire, et j’ai fini avec mon conseiller bancaire. A 13heures c’est mon ventre qui a trouvé la destination (rire). Je me suis arrêté dans un restaurant africain (rire), je n’en ai pas encore fini avec le goût du pays. J’ai commencé le Tchiep (rire) je me suis bien régalé, avec un bon jus de bissap, douceur de l’Afrique quoi.

A 14heures je levais les voiles. J’ai un peu fait les cent pas dans le coin question de respirer un peu avant de rentrer à l’hôtel. J’ai fini par aller à Séphora, à la base j’allais juste regarder les nouveautés (rire).  Mais c’est quand j’ai tchouqué ma carte pour 153€ que j’ai compris que sur ce côté je n’avais pas encore changé (rire). Personnellement je préfère SEPHORA à Mac, du fait du service client, les vendeuses sont agréables, n’hésitent pas à te donner des conseils, je veux dire, une fois tu y mets les pieds tu te sens bien. Chez mac, j’ai tellement eu de mauvaises expériences, services client Zéro. Vendeuses hautaines, dédaigneuses, désagréables. Bref ce n’est que mon point de vue, après à chacune son expérience, mais pour moi en tout cas c’est Séphora (rire).

Moi (Prenant mon sac) : Merci

La dame (souriant) : C’est nous qui vous remercions ! Bonne journée

Moi (répondant à son sourire) : Merci aurevoir !

J’ai mis mes lunettes de soleil, le visage baissé, en avançant vers la sortie, où je sis tombée nez à nez avec

Solange (me dévisageant) : Ah beu didonc !

Moi (levant la tête) :

Solange (faisant un signe de la main) : Rob, mon sac s’il te plait !

Le monsieur : Le voici madame !

Je suis restée un moment à vouloir essayer de comprendre ce qui se passait (avançant vers la sortie), Solange, et un homme de main ? Je ne sais pas trop quoi penser (rire). Elle a fait exprès de me bousculer, faisant ainsi tomber un carton apparemment de mariage. J’ai voulu m’arrêté, mais non, je ne lui ferais pas cette grâce.

Solange (me suivant) : Mya ? (Hautaine) Tu as eu ton heure de gloire à moi la mienne (me tendant le carton) Si tu trouves du temps dans ton (tordant la bouche) emploi de temps d’héritière, n’hésite pas à venir à (appuyant sur les mots) MON MARIAGE

Moi (prenant) : Merci Solange (souriant)

Solange (agitant les mains) : Il y a un dress code, et euh !!! bref tu as toutes les infos sur le carton, Mon chéri et moi accordons beaucoup d’importance à l’image qu’on renvoi

Moi (la regardant de bas en haut) : Je vois ça (esquissant un sourire) Beaucoup de bonheur à toi (m’en allant)

Solange (murmurant) : C’est ça, Tsuipp !

J’ai vraiment ignoré Solange (rire) AH l’ancienne Mya aurait fait une scène pas possible (rire) mais (levant les épaules) à quoi bon ? Si j’ai pu changer pourquoi un homme n’aurait pas voulu d’elle ? (Levant les épaules) Les gens changent oh (prenant place derrière le volant) Si elle est heureuse ça va.

J’ai posé mes affaires à l’arrière, avant d’éclater un peu de rire. Mais pourquoi celle-ci se croit toujours en compétition avec moi (secouant la tête) ouhh là, si elle attend de moi une quelconque réaction elle se trompe. BLEYRON est en train de mourir, c’est MAKA qui refait surface, et si je suis disponible j’airai à son mariage (rire). J’ai mis le contact en me rendant dans mon hôtel prendre un peu du bon temps, et avancer sur mon projet (sourire) Les vraies choses ne font pas de bruit.

**Nolan**

J’ai actualisé, réactualiser mon Instagram, je croyais voir flou. Solange ? Marié ? En plus avec qui ? Non, non, non Je rêve. Je suis allée sur la page qui a été mise en htag sur la photo que Solange avait publié ? (la main sur la bouche) Je suis tombée de nues, entre décoratrice, choix de salle, et le blabla des filles là, Kenne a eu l’argent jusqu’à se prendre un weeding planner ? Merde ! Donc elle a l’argent ? Son silence de depuis près de 4 mois maintenant ce n’était pas la galère mais l’abondance d’argent ?

J’ai posé mon téléphone en continuant mon boulot sur. J’ai un peu évolué maintenant. Mon nouveau secteur ce sont les sites de garderies d’enfant. Je fais des annonces en faux profils bien sûr, avec des fausses informations plus ou moins cohérentes. Avec un salaire attrayant. Je me présente comme étant un homme marié avec un ou deux enfants, parfois trois. Je fais croire que j’ai une femme handicapée ou malade. Je dis avoir besoin d’une nounou dans l’immédiat, je mets même des photos à l’appui (rire), de quo bien plomber le cerveau des gens. Mais derrière tout ça c’est de l’arnaque (rire), le truc est tellement bien fait que moi-même je pourrais y croire.

Bref, j’ai fait quelque annonce, discuter avec des éventuelles intéressées, pour ajouter une peu une couche de mensonge avant de prendre congé de l’appartement de Rony. N’ayant pas de Pc chez moi, c’est de chez lui que je bosse. Mes commissions sont calculées à partir de nombre de personnes arnaquées, quoi que j’ai une base quand même.

Sur le chemin j’ai essayé d’appeler Solange, mais apparemment elle ne veut pas décrocher. Alors je lui ai fait un message disant que je veux la voir et avec mon argent. Là encore elle ne m’a pas répondu. C’est une fois je fouillais le pied de la porte des parents que j’ai reç sa réponse

Solange (par message) : désolée, très occupée par les préparatifs de MON MARIAGE, je t’enverrai un  carton d’invitation si tu veux, pour ton argent, je te fais un Virement.

J’ai heurté le poteau avant de reprendre mes esprits. Donc madame a l’argent à ce point ? Solange ? Donc elle a fini le plan Mya sans m’en parler ? Hum ! ça n’allait pas se passer comme ça.

Moi (par message) / Pour les mois d’attente Solange je dois être indemniser. De 3000 je veux 5000 €.

Solange (30 minutes Après) : Je te ferais un chèque

J’ai sauté non pas de joie, mais de peur. 5000 balles, Kenne se permet de me répondre comme ça, sans tout fois me poser des questions ou m’insulter ? Je refuse d’y croire,, il y a quelque chose qui cloche dans toit ça. J’ai un peu googler le nom de son « CHERI », et là BAM !!! la gifle dans mon orgueil. Solange, LA pute, La catin, se marie ? En plus avec qui ? Pas n’importe qui. On parle d’un riche homme d’affaire, riche même c’est peu dire (rigolant nerveusement) Il n’est pas question que je reste comme ça. Soit elle me tire, soit je la fais couler !

Le bonheur à tout pr...