Chapitre 16

Ecrit par Sandy's Aby's


Désiré NGUIMBI.


J'arrivais plus tôt chez Lizette non seulement pour la voir mais aussi récupérer mon fils.

Je la trouvais appuyée contre le battant de la porte de chez elle l'air ailleurs.


Moi (la touchant à l'épaule) : Bonjour Lizette !


Lizette (sursautant) : Ouf ! C'est toi !


Moi (souriant) : Bien sûr !

Qui pensais-tu que ce serait ?


Elle ramassa une assiette qui se trouvait sur une table, remplie d'arêtes de poisson.


Lizette (vidant le contenu d'une assiette dans la poubelle) : personne d'autre !


[Se tournant vers la porte]


Richie ton papa est …


Je ne lui laissais pas finir, je la retournais pour l'embrasser mais elle me repoussa brutalement.


Lizette étouffa un cri car je venais de faire une chute et je restais immobile allongé à même le sol.


Elle se pencha vers moi, terrorisée en jetant l'assiette sur le côté.


Lizette (se lamentant les genoux au sol, les mains posées de part et d'autre, moi au centre) : Désiré ?

 Eh !

Je t'en supplie ne me fait pas ça !  


[Levant les yeux au ciel les mains sur mon torse]


Pardon Seigneur je ne suis pas prête à surmonter une telle épreuve.


[Posant sa tête sur mon torse]


Je ne veux pas qu'il meure pardon sniff.


Elle me bouscula pendant un moment et se mis à pleurer sérieusement.


Je décidais d'arrêter ma farce et me moquer ouvertement d'elle.


Moi (me redressant) : Kia kia kia kia.


Lizette (furieuse, elle  recula pour mettre de la distance entre nous) : Ça ne fait pas rire !


Regarde comment tu t'es sali et tu m'as fait très peur.


[Se levant]


Va-t’en, s'il te plaît !


Elle se remit à pleurer comme une madeleine, je ne savais pas qu'elle était sensible à ce point.


Moi (devenant plus sérieux) : Écoute Lize, regarde-moi, regarde-moi s'il te plaît, s'il... te… plaît !


[Prenant sa tête entre mes mains en la forçant à me regarder]


Je suis là, d'accord, vivant. 


Excuse-moi de t'avoir fait peur.


J'aimerai t'inviter manger quelque part pour me faire pardonner.


Lizette (retirant graduellement mes mains, le regard triste) : Désiré !


Je t'en prie, je ne peux accepter ton invitation, je ne suis pas une voleuse de copain et je ne voudrais pas me faire manquer de respect à cause de to refusa-t-elle avec une voix si douce.


 Et, je sais que tu es encore blessé à cause de cette rupture.

Si tu veux de moi, fait les choses en responsable, en grand.


Désiré (mi-figue, mi-raisin lui présentant ma main gauche) : Excuse-moi mais je ne suis pas marié.


Voyant que ça ne l’amusait pas.


[Je baissais les yeux en soupirant]


Je suis désolé, je me suis mal pris.


Ne croix pas que je veuille t’utiliser où te faire du mal.


J’ai des sentiments pour toi depuis plus de deux mois mais je n’osais pas te l’avouer.


[Fixant ses lèvres avec envie]


Je suis vraiment perdu en ce moment, Shirley n'est plus là et…


 [soupirant] 


Je réalise qu'il n'y a plus rien d'autre à faire pour la dissuader.


 Pour cela, j'ai décidé de refaire ma vie et j'ai choisi de la refaire avec toi.


Elle baissa les yeux un moment comme si elle allait chercher la réponse au plus profond d'elle.


Elle (me fixant à nouveau) : Vous avez un merveilleux fils. Avez-vous pensez à lui ?


Moi (croisant les bras en rongeant les ongles) : Shirley à clairement dit qu'elle n'a pas besoin de charge en ce moment.


Elle nous a viré de son existence.


Elle refait sa vie et … 


Je fermais mes yeux les mains sur la tête tentant de me contenir du mieux que je pouvais.


Lizette (prenant ma main de dessus ma tête) : Il faudrait que tu lui pardonnes, tu guérisses et que tu passes à autre chose.


Je t'épaulerai jusqu' à ce que tu aies cicatrisé ensuite on verra si nous pouvons nous mettre ensemble.


Je n'ai pas envie de payer les pots cassés.


Je la serrais dans mes bras sans savoir quoi faire d'autre.


Richie (derrière nous) : Papa, maman Lizette !


Lizette se retira de l'étreinte et sans un regard vers moi, disparue dans sa maison.


Je pris Richie par le bras puis nous nous  partâmes.

 

                                                          ****


Richie, Eli, mon petit frère et moi vivions maintenant sous le même toit depuis que Shirley avait quitter la maison pour retrouver son distributeur qui allait la mettre en haut selon ces dires.


Elle avait même le soutient de ses parents, avec qui elle s’était récemment réconcilier.


Pour l’heure, maman venait nous faire à manger de temps en temps parfois c'est nous même qui allions la rendre visite.


Papa, lui, se portait de mieux en mieux et l’oncle Tanguy était sur Port-Gentil pour ouvrir la filiale.


Julia ALMEIDA ép NDONG


Je roulais depuis quelques minutes déjà, mon ventre touchais presque le volant de la voiture, tellement j'étais grosse.


Plutôt dans la matinée. (flash back)


Moi (debout près des stores) : Allô B12


B12 : Bonjour,

J’ai du nouveau, je souhaiterai qu’on se retrouve à l’endroit habituel dans vingt minutes, venez toutes seule.


Je me rendis dans la chambre, pris le trousseau de clé et l’argent en liquide puis sortie de la maison pour mon véhicule.


Retour dans la réalité


Je garais sur le parking du Rivoli et retrouvais B12 sur une table au coin de la salle.


Moi (prenant place) : J’ai fait aussi vite que je pouvais.

Il regarda autour de nous puis posa une enveloppe A4 sur la table qu’il poussa avec sa main jusqu’à moi.


Lui (le regard mystérieux) : vous avez toutes les preuves de l’infidélité de votre conjoint, les lieux où il se rend en dehors de son travail, la fille avec qui il vous trompe et ce qu’il a fait ces dernières semaines.


Je pris l’enveloppe, les mains tremblantes, je la trouvais sur le coup lourde.


Tout à coup il reçu un appel qui me fit sursauter, il décrocha.


Lui (me questionnant du regard tout en répondant à son interlocuteur) : Oui...

...Tout cela me paraît cohérent... avec ce que nous savons déjà.


[Me fixant] 


Présentement ?


...


Ok noté.


Il raccrocha.


Lui (me fixant) : J’espère que vous êtes prête à voir et entendre ce qui va suivre.


Je ne serais plus jamais relié à vous et si on se croise un jour je nierai vous avoir une fois rencontré.


Moi (secouant la tête) : Je suis prête annonçais-je la voix ferme.


Lui (sans détours) : Votre mari est en ce moment avec la jeune demoiselle à l’adresse indiquée sur l’un des documents.


Il tendit sa main et je lui remis une enveloppe d’argent qu'il empocha directement.


Moi ( le dévisageant, surprise) : Vous ne vérifiez pas ?


Lui (soutenant mon regard) : Je saurai où vous trouver si jamais il manquait quelque chose.


Aussitôt, il se leva, signifiant la fin de l'entretient.


Autre chose ?


Je ne pus m'empêcher de poser la question qui brûlait mes lèvres.


Moi (les mains jointes et les coudes posés sur la table) : Euh, Vous êtes de quel nationalité ?


Lui (impassible) : Vous trouverez tout ce pourquoi vous m'avez engagé à l'intérieur de l'enveloppe, le reste n'est pas important.


 Il disparu dans un froissement de soutane.

Je le vis s'éloigner en chaussant des lunettes de soleil.


Étrangement, je tremblais de tous mes membres, le document entre les mains.


Peu après, j’ouvrais avec difficulté l’enveloppe qui s'échappa de mes doigts, je le ramassais et pris connaissance du contenu.


Je trouvais des photos d'elle et mon mari s'embrassant sur la place publique, son lieu d'habitation etc...


Ce que je vis me brisa complètement.



Harmonie ép MENDOME


J’étais à la boutique depuis une demie heure déjà.


Maman avait pris quelques jours de repos, pendant que Dorothy et moi faisions tourner la boite.


JUSTE SAJOUX devait arriver dans peu.


Comment sommes-nous rencontrés ?


Flash-Back (deux mois plus tôt)


Pendant ma prospection, j'étais passé devant une entreprise de textiles et poussé par la curiosité, j’avais garé sur le parking et j'étais entré dans l’immeuble.


Je m'étais dit, tient, j’avais le projet de fabriquer moi-même les sous vêtement au lieu de les commander depuis l’Europe pour réduire les coûts,taxes etc et créer de l’emploi, il me suffisait de trouver des tissus en Cotton et trouver de bons tailleurs etc … et l’affaire était réglée.


Il me fallait absolument me renseigner.


À la réception, je m'étais renseigné en disant que je voudrais rencontrer le Directeur Générale question de vie ou de mort.


La réceptionniste m’avait demandé si j’avais rendez-vous et j’avais dit non mais qu’il allait me recevoir sachant ce que j’avais à lui proposer.


Elle m’avait carrément toisé avant de me demander de prendre place le temps qu’elle fasse part à sa secrétaire particulière, voir s’il pouvait me recevoir.


Par chance, elle leva la tête par-dessus le comptoir, une minute plus tard et me demanda mon nom, je me rapprochais d’elle, je lui donnait mon nom.


Je patientai encore quelques minutes puis elle me fit prendre l’ascenseur pour le deuxième étage.


Lorsque j’entrais dans le bureau après que la secrétaire m’ait annoncé tout en me toisant à son tour.  Apparemment c'était à la mode par ici.


 Sans m'atarder là-dessus, je marquais une pause au seuil.


La porte du bureau était ouverte.


Le supposé Directeur se leva d'abord surpris puis,  afficha un gros sourire, m'invitant à y entrer.


Lui (ajustant sa veste) : Bonjour chère dame ?


Moi (me rapprochant le regard inquisiteur) : Bonjour monsieur !

C’est bizarre mais votre visage m’est familier !


Lui (inclinant la tête) : Évidemment !


[M’indiquant le fauteuil en face de lui] 


Prend place s’il te plaît.


Tu veux boire quelque chose, j’ai des jus de fruit et quelques amuses bouche.


Off

Il me tutoie certainement il me connait.


Moi (posant mon sac sur mes cuisses) : Non merci, c’est gentil !


Lui (me fixant intensément) : Je ne pensais pas pouvoir te revoir un jour !


Moi (un peu à l’Ouest) : Euh !


 On se connait peut-être ? fis-je le regard remplit de scepticisme.


Lui (les mains en pyramide) : Je dirais plutôt que je te connais bien.

Tu étais en Chine n’est-ce pas ?


Moi (soulagée) : Oh bien sûr !

On s’est certainement vu là-bas !


Lui (contounant la table pour rejoindre un meuble puis se servant un peu d'eau dans un verre) : J’y ai fait mon cursus universitaire.


[Revenant prendre place sur sa chaise]


Es-tu toujours en couple avec Samuel ?


Off

Je me disais que certainement il nous avait côtoyé et que j’avais juste oublié son visage.


Je lui montrais alors ma main gauche un sourire aux lèvres.


Il secoua la tête l’air un peu déçu.


Sans perdre de temps, je me mis à fouiller mon sac et lui présentais un des flyer de mon entreprise pour voir s’il pouvait me trouver des tissus qui correspondait à ce que j’utilisais.


Il me présenta un catalogue riche en tissus différents qu’il revendait dans son entreprise à base de Cotton, de Chanvre, de Soi et de lin.


Le Cotton le Chanvre et le lin étaient fabriqués à partir des plantes selon qu’il m’avait expliqué.


Il me raconta aussi que Les chinois avaient décliné le chanvre en papier et qu' ils avaient compris bien tôt, le tissage de cette matière avec laquelle ils fabriquaient un certain nombre de tissu, de textiles et de cordages notamment pour les bateaux de guerre.


Je profitais de lui parler de ma boutique et ce dont j’avais besoin.


À la fin de notre entretien, il me remercia et on signait un partenariat entre son entreprise et la mienne.


On échangea aussi nos contacts et il me promit d’en parler à certaines de ses amies et de me trouver des clientes me reprochant de n’avoir pas aussi pensé aux hommes.


On rigola un peu et je pris congé de lui ayant appris quelque chose de nouveau.


Et c'était de là que notre amitié naquit.


Retour dans la réalité


Dorothé (derrière le comptoir): Harmonie ?


Moi (me retournant) : Oui Dorothy !


Dorothy (pointant le dehors) : Regarde dehors, il y a un véhicule qui vient de garer on dirait qu’on va avoir de la visite.


Moi (me rapprochant de la vitrine) : Ah, c’est Juste !


Dorothée (contournant le comptoir) : Ah oui ?

Il change tellement de voiture que je me dis souvent que c’est un nouveau client qui arrive.


Moi (la fixant) : Vraiment ? 

[Se tournant vers la vitrine]

Apparemment, il nous ramène une cliente.


La porte en verre s’ouvrit sur JUSTE et une charmante jeune dame classe. 


D’ailleurs, elle sentait très bon.


On se fit des bises et il me présenta la Dame.


Juste SAJOUX (la clé de sa voiture en main) : Je te présente Célia MIKALA, c’est une amie à moi comme je te disais, je lui aie parlé de ta boutique et comme par hasard, elle veut acheter une grande quantité de sous vêtement.


Dorothée (me fixant en souriant) : Waouh c’est vraiment intéressant !


Moi (joignant mes mains) : Eh bien ! Vous êtes au bon endroit.


Célia (le sourire indulgent) : Merci, j’ai vraiment besoin de ça. J’ai un correspondant au Cameroun et je l’envoie souvent des choses à vendre donc ce sera facile et moins coûteux pour moi de les prendre ici sur place pour ne pas voyager avec des kilos, quitte à subir les barrières douanière et autres taxes.


Moi (souriante) : Je voix.


Juste (se rapprochant du comptoir) : Dorothy s’il te plaît puis-je avoir un thé à la menthe.


Dorothée( le sourire aux lèvres)  : Bien sûr, Juste.


Juste (se tournant vers Célia) : Tu prendras quelque chose ?


Je vous offre à toutes ce que vous voudrez comme boisson.


Célia (s’adressant à Dorothée) : La même chose que lui s’il te plaît.


Dorothée (souriante) : Merci Juste.

Ok Célia.


Moi (souriante) : Merci Juste. Et pas que pour le thé.


Celia MIKALA ép MEVIANE.


Sincèrement, je ne savais même pas ce que je faisais là.

J'étais allé voir JUSTE hier à son bureau.


Nous nous étions rencontré dans l'avion en partance pour Dubaï et ce n'était pas la première fois que nous voyagions ensemble en classe affaire et on a sympathisé. 


Enfaite, je m'étais rapproché de lui et nous avons discuté durant tout le vol j'avais trouvé que nous avions des points communs.


La vérité était que j'étais tombée amoureuse de lui.


Et je trouvais des raisons pour le voir.


Je n'avais jamais réellement aimé Martin mais il avait tellement insisté que j'avais cédé croyant tomber amoureuse au fur et à mesure, avec la pression de maman et Rebecca aussi.


 Mais justement au fil du temps, rien.


J'avais passé mon temps à fuir loin de lui et depuis ; il découchait.


Il s'attendait peut être à ce que je craque ou que je sois jalouse mais pour moi quoi ?


J'allais le pousser à bout jusqu’à ce qu'il demande le divorce mais pour cela il fallait que Juste SAJOUX soit à moi.


 Je n'avais pas envie de repartir dans la pauvreté.


J’avais accepté de venir dans cette boutique seulement pour gagner des points avec Juste.


Sinon,  je n'avais personne au Cameroun , j'allais acheter et partager avec mes sœurs moi-même, je les utiliserait.


Juste SAJOUX sera à moi.


Il n'avait pas de femme ni d'enfant, je lui donnerais un fils.

Pour lui, j'étais prête à gâter mon corps au moins une fois.


 Graziella OKOME MBA.


La réunion avait débuté il y avait quelques minutes.


Helena (s'adressant aux personnes présentes dans la salle) : Bonsoir à toutes les femmes fortes !


Tous unanimement : Bonsoir la big boss.


Helena (une main sur l'autre) : Nous aimerions savoir qui parmi vous à quelque chose à dire concernant la relation que vous entretenez Présentement.


Shirley DIVOUNGUI (levant le bras) : J'aimerai dire quelque chose par rapport à la relation que j’ai présentement.


Moi (les mains jointes): Vas-y  Shirley.


Shirley (posant son stylo sur la table devant moi) : Je vie avec Richard, il y a de cela deux mois mais j'ai fait sa rencontre il y a trois mois.

Pour celles qui ne le savent pas, C'est un Américain qui travaille à l'ambassade des États-Unis, il est marié à une Américaine mais qui vie au USA.


Il m'a déjà proposé d'aller avec lui au USA.


Mais je me demande s’il faudra y aller où décliner l'offre sachant que sa femme et ses enfants s'y trouvent.


Je me tournais vers Nouna et lui fit signe de répondre à la question, elle se tint debout et avança au milieu de la salle.


Nouna (les bras croisés) : Tu ne devras pas oublier que tu es une tchiza, une tchiza ne flanche pas elle est forte sans état d'âme elle est indépendante même si elle se fait entretenir par un homme.


 Tu dois la détrôner sinon tu n'en est pas une. Tout est possible aux USA d'après ce que nous voyons dans les films et les médias.

C'est une Ricaine( diminutif d'Américaine) et puis quoi ? 


 Si tu es prête à faire ta vie avec lui, fonce aux USA, fait toi une vie tu auras plusieurs opportunités : refaire tes seins tes hanches etc et fait qu'il l'oublie, elle et t'épouse toi !


 Tu as même un avantage, si tu décides aussi de rester au Gabon, elle est au USA donc tu peux l'avoir, lui,  facilement.


 À moins que tu ne rêves pas de t'y rendre au USA sinon tu peux décliner ou t'y rendre ça dépendra de toi. Le choix doit te revenir entièrement.


Tous unanimement acclamèrent.


Helena (fixant Shirley) : Ça te va comme réponse ?


Shirley (acquiessant de la tête) : Oui oui !


Helena (prenant place sur la table): Je vais vous expliquer ce que je vie en ce moment.


Je suis présentement chez Nouna et Graziella car je boude mon chéri et je veux que tout rentre dans l'ordre.


Que chacun ait sa place car sa mère s'ingère un peu trop dans notre couple.

 

Récemment j'ai appris que madame avait un jeu de clé de toutes les pièces de Ma maison.


Je lui ait donné un ultimatum à mon fiancé.


Donc, ça fait trois semaines que j'ai quitté la maison.

Il faudra qu'il règle ça avec sa mère avant de venir me chercher.


Tout ça pour dire que vous devez faire en sorte que votre distributeur vous mange dans la main.


Graziella (me levant à mon tour les bras à plat sur la table) : Helena et Nouna ont tout dit et n'oubliez pas, nous sommes une famille et tachons de dire les choses quand ça ne va pas et invitez les autres à venir assister... 

Faisons chier ces femmes au foyer qui pensent qu’il n'y a qu'elles qui peuvent s'occuper des hommes et manger leur argent.


Nous aussi on peut avoir la vie qu'elle mène ne dit on pas que le royaume des cieux est pour les violents donc soyons des femmes fortes.


Habillez vous ayez de la classe, parfumez vous avec de grands parfums et vous verrez, on vous respectera, vous aurez les hommes à vos pieds donnez le meilleur au lit.


Les choses même que la femme au foyer n'est pas capable de faire.


Soyez toujours belle même quand vous êtes à la maison choyez vos hommes massez-les lorsqu'ils arrivent chez vous de sorte qu'il se sente à l'aise.


Helena (ajoutant): Écoutez les filles, occupez vous des hommes faites du sport et encouragez le s'il a un gros ventre.


 Cuisinez quand vous pouvez il ne faudra pas  qu'il pense que vous vous pliez à toutes ses exigences.


 Trouvez un juste milieu.


Tous acclamèrent heureuses.


Juste SAJOUX.


Moi (m'adressant à Célia) : Tu as terminé on peux y aller ?


Celia (sourire aux lèvres) : Bien sûr on y va !


Moi (à Harmonie) : Tu nous accompagne s'il te plaît ?


Célia (me tenant par le bras) : Pas besoin de l'embêter elle a certainement du travail.


Harmonie (les mains dans les poches de son pantalon tailleur) : Euh, c'est ça, allez-y je vais rester avec Dorothy.


Moi (me tournant vers Harmonie,suppliant) : Viens s'il te plaît ! Fis-je tendant le bras vers elle.


Je vais revenir par ici et je ne voudrais pas être seul.


Célia (croisant ses bras me fixant voyant que je ne voulais pas m'en aller sans elle) : Mais pourquoi partir alors qu’on peut tous rester !


Juste (la fixant) : Eh ! On est venu pour un but et je te ramène à ta voiture qui est resté à mon bureau.


 Je n'ai pas envie d'avoir un mari en colère sur mon dos.


Celia (vexée) : Oh ! Mon mari… !


Dorothée (coupant court) : SAJOUX, va avec elle.


Juste (malgré lui) : Ok ! 

Mais je reviens.


Je plaçais ma main sur le dos de Célia en l'invitant à sortir.

Le club de tchizas