Chapitre17
Ecrit par Sandy's Aby's
Dorothée ép OVONO.
Je me mis a essuyer les tasses que je venais de rincer.
Moi (me concentrant sur la tasse devant mes yeux) : Je mettrais ma main au feu que cette fille est amoureuse de Juste.
[Levant le regard vers Harmonie.]
Harmonie (regardant à travers la baie vitrée, les bras croisés) : Ça pouvait le faire si elle n'était pas déjà mariée.
[se tournant vers moi]
Il n’a pas de gosse ni de femme il peut bien se le permettre.
Moi (le regard sceptique) : Hum Harmonie, tu n’as rien remarquée ? Je l'interrogé-je les mains posées sur le comptoir.
Harmonie (fronçant les sourcils) : Remarquer quoi ? Questionna-t-elle en relachant ses bras.
Moi (posant les coudes sur le comptoir) : Non mais, ça crève les yeux enfin !
Harmonie (me fixant) : Humm Dorothy, je ne vois pas de quoi tu parles. Fit-elle se déplaçant de la porte jusqu'au milieu de la pièce.
MOI (poussant un soupir) : Tu fais exprès, j’en suis sûr !
Juste SAJOUX est raide dingue de toi !
Harmonie ne put dissimuler sa stupeur face à cet affirmation.
Puis, sur le coup, elle pouffa de rire.
Harmonie (se dirigeant vers le coin où elle a aménagé un petit bureau) : On ferait mieux de changer de sujet.
Moi (la fixant) : Tu ne fuiras pas indéfiniment.
Harmonie (levant une main) : Considérons que ça soit vrai, tu me vois tromper Samuel avec lui ?
Moi (posant les bras sur l'évier) : Non ça ne doit pas en arriver là !
Sauf si tu décides de faire comme Samuel.
Harmonie (secouant la tête) : J'aime mon mari et je demeurerais fidèle jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Moi (essuyant ses main avec un chiffon) : Sache que tu as tout mon soutien, mais si tu décides de te remarier avec Juste je te soutiendrais aussi, peut importe ta décision.
Harmonie (se dirigeant vers la vitrine) : Ça n'arrivera pas !
Moi (levant les mains) : Ok.
Julia ALMEIDA.
Au volant de ma voiture, j'attendais près de la maison que m'avait indiqué l'enquêteur. l'horloge de ma voiture indiquait dix neuf heures.
Je pouvais apercevoir de la lumière depuis l'extérieur de la concession.
Je fermais les yeux, reculais mon siège puis posais ma tête sur le volant. Un sentiment de culpabilité m'envahit soudain ainsi qu' une colère sourde.
Je tentais d'inspirer et expirer profondément pendant trois minutes le temps de me calmer.
En ce moment j'étais prête à tout.
Voici pourquoi j'étais d'abord passé chez maman, j'espèrai juste qu'elle ne le découvrirait pas avant que je ne fasse ce que j'avais à faire.
Peu après, j'ouvris ma portière et descendit de la voiture, je traversais la rue calme et partiellement éclairée par les lampadaire.
Lorsque j'atteignis le portillon, il était juste rabattu.
Les mains tremblantes, je poussais lentement et entrait.
Dieu merci, la porte centrale était largement ouverte.
Je franchis le salon et me dirigeais vers ce que je pensais pouvoir être la chambre à coucher.
Après avoir longé le couloir jusqu'à une porte ouverte, je la vis, dressant le lit.
Elle avait le dos tourné et sifflotais un air d’un artiste congolais, je crois chrétien.
La colère s'empara de moi et aussitôt je fonçais sur elle et j'attrapais on tissage que je tirais avec rage.
Natacha porta ses mains à la tête en essayant de se dégager de mon emprise.
Natacha (hurlant de douleur) : Aiiiiie ! Qui est-ce ? Vous me faites mal.
Elle réussi à se dégager et me fixa rageusement prêt à répliquer.
Soudainement, elle se figea et son regard quitta mon visage pour mon ventre.
Moi (essoufflée mais furieuse) : Que cherchez vous avec mon mari ? Hein !
Natacha (les yeux grand ouverts) : Je ne vois pas de quoi tu parles vociféra t-elle !
Je me rendis compte qu'elle était sur la défensive, si je n'avais pas eu ses photos et son nom complet par l'enquêteur, je croix que je l'aurais cru.
Moi (folle de rage) : Je sais qui tu es Natacha, arrête de me prendre pour une conne.
[Lui montrant mon alliance]
Je suis Julia la femme de Jean-Marc NDONG avec qui tu couches.
Natacha (ricanant) : Ah ah ah !
[Tapant dans ses mains]
Bravo !!
Je vous informe que bientôt j'aurais la mienne et je suis aussi enceinte mais pas d'un sang mêlé mais d'un pure sang un Gabonais cent pour cent.
Sur le coup, la nouvelle me déstabilisa mais je tenais ferme pour ne pas flancher.
Je décidais d'ignorer ses propos.
Moi (perdant patience) : Vous n'avez pas honte de voler le mari de quelqu'une d'autre ?
Je pourrais vous pourrir la vie en vous envoyant derrière les barreaux ?
Natacha (hautaine) : Pfff ! Vous n'avez aucune preuve… en plus je suis chez moi ici, les étrangères ne sont pas les biens venues
Moi (me rapprochant d'elle la main sur le ventre) : Oh que si, j'ai plus que des preuves. Et je suis plus Gabonaise que toi.
Elle fit un pas vers moi me contourna pour attraper ma chevelure aussi rapide que l'éclaire.
Natacha (me tirant la chevelure) : Tu vas devoir me les remettre pauvre conne.
Elle tira très fort sur mes cheveux, j'avais l'impression que dans les secondes qui suivaient mes cheveux allaient s'arracher de ma tête, je criais alors que j'étais à présent courbé, j'eu du coup mal au bas ventre.
Moi (sous son emprise) : lâche moi sorcière, connasse.
Tu couches pour vivre, tu n'as aucune dignité
Natacha (me trainant hors de la chambre) : Tu feras moins la maligne dans peu espèce de femme au foyer sans vergogne.
À ce moment précis je croix que mes hormones ont pris le dessus.
Moi (pleurant) : ter, ter, ter ! (aie, aie, aie !)
Deixe-me ir idiota ! (lâche moi imbécile !)
Natacha (ironique) : Tu es passé au portugais ?
Elle enleva sa deuxième main pour chercher quelque chose sur la paillasse je profitai à me dégager.
Et au moment ou je m'apprêtais à foncer sur elle, elle se detourna et je reçu un coup violent au le ventre qui me fit reculer et ensuite perdre connaissance.
Natacha MIKALA.
Le corps de Julia se retrouvait par terre.
Je cru dans un premier temps qu'elle faisait semblant.
Jusqu’à ce que je la vit agoniser.
Je pris peur.
Ne sachant pas quoi faire, je tremblais de tout mes membres.
C'est comme si, avant cela je ne contrôlais plus mes mouvements j'étais dans un état second puisque je venais de lui asséné trois coups violent de pilon sans m'en rendre compte.
Je ressorti de la cuisine pour la chambre, chercher mon portable, la laissant inerte.
J'essayais tant bien que mal à me calmer.
Je lançais l'appel.
Helena (à l'autre bout du fil) : Allô !
Moi (sentant ma gorge se serrer) : Hé…léna !
Helena (calmement) : Qu'y a-t-il ?
Natacha ??
Moi (les yeux, embués de larmes) : Je ne sais pas ce qui s'est passé…Je n'ai pas voulu lui faire du mal... juste lui donner une leçon.
Helena (inquiète) : Mais de quoi parles-tu ?
Qu'as-tu fais ?
Moi (regardant fixement le mur en marmonnant) : J'ai commis l'irréparable.
Helena (inquiète) : Soit un peu plus claire Nat.
Moi (en pleurant) : Je viens d'assommer la femme de Jean-Marc !
Helena : Han !
Tu blagues ?
Moi (essuyant les larmes de mes mains) : sniff, elle est enceinte !
Helena (prenant le contrôle sur ses émotions) : Écoute, tu vas te rapprocher d'elle et voir si tu as un pouls !
Ensuite appelle Marc et informe lui.
Soit forte murmura t-elle avant de raccrocher.
J'entendis un bruit dans le couloir et au moment où je me levais, je croisais le regard de Jean-Marc.
J'étais tétanisée.
Jean-Marc (posant son sac sur la coiffeuse) : Bonsoir bébé [me baisant la joue remarquant ma stupeur]
Qu'est ce qui t'arrive ?
Je fondis en larme et il me pris dans ses bras, curieux de savoir ce qui pouvait bien me faire pleurer.
Je savais que les minutes qui suivaient seraient désastreuses et que ma vie serait un enfer sur terre.
Jean-Marc (m'attrapant par les épaules) : Bébé dit moi ce qui ne va pas ?
Moi (pleurant toujours) : Ta.. femme. Dis-je entre deux sanglots.
Jean-Marc (fronça les sourcils) : Elle t'a menacé ?
Moi (me libérant de lui) : Je croix qu'elle est morte.
Jean-Marc se tut, me dévisageant comme pour voir si je plaisantais.
Je voulu ajouter quelque chose mais il était comme hypnotisé il leva la main m'imposant de me taire.
Lui (le regard dans le vide) Où est-elle ?
Moi (tremblante) : Je l'ai laissé dans la cuisine.
Il sortit brusquement de la chambre pendant que je m'asseyais sur le lit la tête entre les mains.
Jean-Marc NDONG
Chaque jour après le boulot, je faisais un tour chez Natacha, ça faisait près de trois mois qu'elle créchait dans la maison que je louais pour elle.
Ce soir, j'étais rentré avec une surprise pour elle, pour le fait qu'elle ait accepté de couper les ponts avec son ex et devenir mienne.
J'avais prévu l'offrir une bague de fiançailles pour calmer son cœur mais au lieu de ça, elle m'annoncait que ma femme était morte ??
D'ailleurs que faisait- elle ici ?
J'étais près de la cuisine et j'entrais.
Mon cœur s'emballait en voyant ma femme allongée sur le sol, inerte dans une marre d'eau mélangé à du sang.
Je posais l'index et le majeur sur la face interne du poignet pour prendre le pouls.
Je pris mon portable et appelais les urgences.
Désiré NGUIMBI.
J'avais terminé le boulot un peu tard ce qui me poussait à marcher plus vite.
Je pris un taxi pour chez Lizette, elle m'avait appelé il y'avait une demi-heure, pour m'annoncer qu'elle avait quelque chose d'important à me dire.
Les idées se bousculaient dans ma tête, était-ce pour me dire qu'elle acceptait de se mettre en couple avec moi ?
Ou, qu'elle ne voulait pas de cette relation.
Songé-je en me dirigeant vers l'entrée de chez elle.
Je m'arrêtais sur le seuil de sa porte, nul ne parut remarquer ma présence.
Lizette n'était pas seule mais avec deux de ses sœurs et un jeune homme que je n'avais jamais vu.
Elle posait les couverts sur une grande table.
Richie (qui venait d'arriver dans le salon) Papa !!!
Cria t-il en courant vers moi.
Les personnes à l'intérieur de la salle se retournèrent vers moi.
Lizette (venant me rejoindre) : Oh Désiré !
Bonsoir !
Je soulevais mon fils qui s'agrippa à mes épaules.
Moi (un peu gêné) : Bonsoir Lize !
Lizette (le sourire indulgent) :
Entre !
Jean-Marc NDONG
Cela faisait exactement quinze minutes entre mon arrivé chez Natacha, l'annonce de la nouvelle concernant ma femme et l'arrivée des secours.
Les Ambulanciers essayait tant bien que mal à la réanimer mais pas de réaction de sa part ce qui m'effraya encore plus.
Arrivé à l'hôpital, les infirmiers me posèrent un tas de questions à la con car pour moi c'était une urgence ça pouvait attendre.
J’hurlais de rage.
Moi (tonant de toutes mes forces) : OCCUPER VOUS D'ELLE JE PAIERAI TOUT CE QUE VOUS VOULEZ, JE DIS BIEN TOUT
[Calmement]
tout ce que vous voudriez je me mis soudainement à pleurer, adossé au mur.
Je me laissais glisser jusqu'au sol.
Sniff, sauvez là et mon fils aussi s'il vous plaît, je vous en serais gré.
C'était la première fois depuis plusieurs années que je n'avais plus pleuré.
Je perdais mes moyens.
Ils l'emmenèrent dans une salle.
Je levais un genou alors que le deuxième pied était posé au sol.
Il me fallait appeler sa mère et la famille pour les informer.
C'était une chose que je trouvais difficile.
Qu'allais-je leur dire ?
《J'ai une maitresse et celle-ci à tabassé ma femme et elle est inconsciente.》
Non !!
Autant mourir après l'avoir avoué.
Mais il le fallait.
Je pris mon portable et je lançais l'appel.
Moi (le téléphone à l'oreille) : Maman !
Maman Clotilde : Oui papa !
Moi (soupirant) : Elle est dans un sal état !
Maman : Qui ??
Moi (les yeux fermés) : Julía, ta belle fille !
Maman : Où es-tu ? Fit-elle calmement.
Moi (regardant mon alliance) : SOS Médecin !
Maman : J'arrive tout de suite.
Ne fait surtout rien d'étrange, ne parle à personne.
Moi (anéanti) : Ok maman !
Natacha MIKALA.
Je me retrouvais devant la porte de mes parents et cognait.
Je fus surprise de voir Celia m'ouvrir la porte alors qu’il se faisait un peu tard.
Mais peu importe en ce moment la vie de personne d'autre ne m'intéressais. J'avais envie de tout supprimer dans mon cerveau, surtout ces dernières vingt quatre heures.
Je sais que demain sera un nouveau jour et que mon calvaire allait certainement commencer.
Celia (inquiète) : Natou ! Qu'as-tu ?
Tu vas bien ?
Moi (me jetant sur elle pour la serrer dans mes bras) : …
Maman (tournant la tête vers moi) : Mamzelle MIKALA vous revenez d’où ?
Papa (fixant maman) : Décidément, toutes tes filles reviennent au bercail.
On dirait que tu ne les a pas bien rodé !
Ou peut-être qu'elles ont appris de leurs erreurs et compte se racheter auprès de nous.
Celia (le regard inquièt) : Maman, je croix que quelque chose de grave lui ait arrivé.
Elle a perdu l'usage de la parole et elle pleure juste.
Maman se rapprocha de moi et me toucha le front.
Maman (posant la main sur la mienne) : elle n'est pas fiévreuse et pourtant ?
MIKALA qu'est ce qui se passe ?
Je me détachais lentement de Celia et allais m'enfermer dans la chambre de Mignon, laissant mes parents inquiets.
J'étais consterné, morte de l'intérieur, je voyais ma vie défiler devant mes yeux avant de sombrer dans un sommeil profond.
Le lendemain.
Dorothée ép. OVONO.
Il était sept heure vingt, c'était l'heure pour moi de me rendre à mon nouveau lieux de travail.
Je rangeais mon sac, me parfumais et sortis par la porte d'entrée.
Un Monsieur (derrière moi) : Bonjour Madame !
Moi (fermant le portillon en regardant par dessus mon épaule) : Bonjour messieurs ! Dis-je sceptique.
Le monsieur (s'avanca vers moi) : Je viens vous informer que vous devez libérer les lieux avant midi, nous sommes surpris de vous trouver encore ici ?
Moi (froncant les sourcils) : Je ne vous suis pas ?
L’officier (me remettant un papier) : Tenez !
On a envoyé ce mail à votre mari ça fait déjà un long moment.
Moi (jetant un oeil sur le document) : Mais… il ne m'a rien dit de tout cela !
Que dois-je faire présentement ?
Le monsieur (la voix grave) : Récupérer ce que vous pouvez avant onze heure sinon vous vous verrez mise à la porte sans rien à emporter.
Moi (me mettant à genoux) : S'il vous plaît donnez-moi plus de temps, deux heures de plus, je vous en prie !
Le monsieur (le ton dur) : Désolé madame, vous avez eu six mois pour vous préparer vous perdez du temps.
Dorothée (me relevant) : Ok compris.
Je me plaçais au bord de la route et héla un taxi.
Natacha MIKALA.
Celia (ouvrant la porte de la chambre) : Hello Natou, il faut que tu viennes il y a deux hommes qui veulent te parler.
m'annonça t-elle inquiète.
Je me levais du sol et me traînant presque dehors.
L'un des jeune monsieur (qui se trouvait un peu plus loin) : Nous venons vous arrêter pour la tentative d'assassinat de madame NDONG.
Je levais les yeux apaisée partiellement, cela voudrais au moins dire qu'elle est en vie.
Moi (les fixant) : Elle vie !
Ô mon Dieu, elle est en vie murmurais-je.
Celia (me tenant par l'épaule) : Tu as vraiment tué quelqu’un ?
Moi (souriante) : Non, elle est en vie.
L'officier de la PJ : Elle est dans un état critique.
Moi (levant les yeux) :…[tendant mes mains]
Faites le !